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Pendant de nombreuses années, Grand Duc assure inlassablement des mouvements de navires de surfaces, de sous-marin, de bugalets et autres allèges. Des concours ponctuels sont également apportés aux ports de pêche et de commerce. Les lancements de submersibles, toujours spectaculaires, permettent au remorqueur d’être « sous les feux de la rampe » et de se montrer au grand public. Le 19 octobre 1974, Grand Duc participe notamment avec Equeurdreville à la mise à flot du sous-marin d’attaque Agosta. Cherbourg ayant moins besoin d’unités de servitude suite à la baisse conséquente des unités de surface stationnées dans le port normand, Grand Duc est rattaché en juin 1996 au Centre d’Instruction Naval (CIN) de Brest. Il accomplit désormais des missions de formation maritime au profit des élèves. Désarmé le 12 janvier 1999, le 250 chevaux reste en attente plusieurs années au cimetière marin de Landévennec. Quittant Brest le 7 octobre 2003 avec Saule et Utile en remorque d’Ailette, l’ex-serviteur est coulé le 8 octobre comme cible de tir par les canons de 100mm des Georges Leygues, Germinal et De Grasse. Erreur ou lenteur de l’administration française, il n’est condamné et débaptisé, n° de condamnation Q806, que le 9 février 2004! Aucun autre bâtiment n'a jamais porté le nom de Grand Duc.
Texte Franck Dubey pour Net-Marine © 2013. Copie et usage : cf. droits d'utilisation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Baptisé Grand
Duc par décision du 11 octobre 1966, le remorqueur
de 250 chevaux voit sa construction confiée aux Chantiers
et Ateliers de la Perrière implantés à Lorient.
Destiné à la Direction du Port (DP) de Cherbourg,
il est mis à flot le 21 avril 1967 avant d’être
admis au service actif le 1er septembre suivant. 
