Héron rejoint la Direction du Port (DP) de Lorient et assure pendant de nombreuses années aussi bien les mouvements des navires au niveau de l’arsenal que des submersibles stationnés au sein de la base sous-marine de Kéroman. Le remorquage de buts de tirs au profit du GERBAM (Groupe d’Etudes et De Recherches Balistiques sur Les Armes et Munitions) implanté dans la presqu’île de Gâvres, permet au remorqueur de franchir les passes de la rade de Lorient délimitées par la citadelle de Port-Louis. La mise à flot dans la grande forme de l'arsenal d'unités de combat aussi prestigieuses que les Henry, Loire, Cassard, Jean Bart, La Motte-Picquet ou Orion permet au 250 chevaux de se montrer au grand public. Des concours ponctuels sont également apportés aux ports de pêche et de commerce ainsi qu’aux différentes collectivités implantées autour de la rade. Désarmé le 2 mai 1990, les couleurs sont rentrées pour la dernière fois le 25 juin. Condamné et débaptisé par décision du 2 juillet 1990, n° de condamnation Q679, l'ex-Héron est placé en attente au fond du Scorff. Proposé à la vente sans succès le 23 novembre 1993, le remorqueur est finalement coulé par pétardage le 29 septembre 1997.
Texte Franck Dubey pour Net-Marine © 2013. Copie et usage : cf. droits d'utilisation |