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Pendant de nombreuses années, Macreuse assure les mouvements des navires tant au port militaire de Toulon qu’en presqu’île de Saint-Mandrier. Des concours ponctuels sont également apportés au port de commerce et aux nombreux ports qui entourent la rade. Au cours de sa carrière toulonnaise, il est rattaché plusieurs années à la DP annexe de Port Pothuau. Il apporte son concours au CEM (Centre d'Essais de la Méditerranée) et à ses différents sites de tir et d'expérimentation implantés sur l'Ile du Levant. Initialement programmé en 1997, son retrait du service actif intervient finalement le 12 novembre 1998, jour de sa mise en réserve spéciale. Condamné et débaptisé par décision du 18 avril 2000, N° de condamnation Q781, l'ex-Macreuse est remis à l'administration des Domaines. Vendu le 17 avril 2003, le remorqueur est d'abord placé en gardiennage au sein de la SNRTM sise à La Seyne-sur-Mer avant de rejoindre Port-de-Bouc le 26 juillet 2004. Transformé avec notamment la mise en place d'un moteur de 500 Cv et rebaptisé Michaël, il opère désormais en Afrique de l'ouest sous pavillon gabonais.
Texte Franck Dubey pour Net-Marine © 2013. Copie et usage : cf. droits d'utilisation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Baptisé
Macreuse par décision du 11 octobre 1966, le remorqueur
de 250 chevaux voit sa construction confiée aux Chantiers et Ateliers de
la Perrière implantés à Lorient. Destiné à la Direction du Port
(DP) de Toulon, il est mis à flot le 11 mars 1967 et admis au service actif le 17 juillet
suivant.
