Rapidement redéployé à Toulon, Goéland quitte la Bretagne enradié dans la Foudre le 11 janvier 1963 en compagnie de Fauvette et Passereau. Rattaché à la DP Toulon le 24 janvier 1963, il assure les mouvements des navires tant au port militaire de Toulon qu’en presqu’île de Saint-Mandrier. L’entrée en activité du CEP (Centre d’Expérimentations du Pacifique) en 1966 nécessite d’importants moyens de manœuvre portuaire tant à Mururoa qu’aux bases de soutien de Papeete et Hao. Anticipant cette mise en service, Goéland et Okoumé quittent Toulon le 6 juillet 1964 enradiés dans la Foudre. Affecté à la DP Mururoa le 14 août 1964, le 250 chevaux réalise les remorquages les plus divers sous le difficile climat polynésien. Il alterne successivement les rattachements aux DP Hao, Papeete et Mururoa en fonction des besoins des différents sites. Redéployé en Océan Indien après 20 ans d’activité en Polynésie Française, Goéland quitte Papeete enradié dans l’Ouragan le 16 août 1985. Déradié en soirée du 12 octobre 1985 en baie de Saint-Paul, le 250 chevaux est désormais affecté au sein de l’Unité Marine (UM) La Réunion implantée à Port-des-Galets. Il assiste désormais les navires stationnés dans l’île ou de passage. Retiré du service actif le 4 juillet 1997, Goéland est remplacé dans ses activités de remorquage par les pousseurs 36 et 37 arrivés à La Réunion le 16 juin précédent enradiés dans l’Orage. Placé en réserve spéciale par décision du 11 décembre 1998, l’ex-Goéland est condamné et débaptisé le 15 novembre 1999, n° de condamnation Q754. Cible de tir, il sombre dans les profondeurs de l’Océan Indien le 3 décembre 1999 sous les coups de canon du patrouilleur La Boudeuse.
Texte Franck Dubey pour Net-Marine © 2013. Copie et usage : cf. droits d'utilisation |