CTM 8

1ère unité d'une série de 7 navires, le CTM 8 est commandé aux CMN (Constructions mécaniques de Normandie) le 7 juillet 1966. Mis sur cale à Cherbourg le 10 septembre 1966, il est mis à flot le 26 janvier 1967. A son admission au service actif il est pris en charge par la DP Cherbourg puis remis à la DP Hao le 9 mai 1967 pour le compte du CEP. Son activité en Polynésie est brève car il est redéployé à la DP Brest dès le 15 novembre 1969 avant de rejoindre le Centre Amphibie à Lorient en 1971. Le CTM 8 participe désormais aux déploiements des TCD en métropole ou outre-mer sans oublier les missions de service public.

En juin 1974, il rejoint le port de Djibouti avec le CTM 1 en pontée d'un cargo. Apportant son concours au déploiement des FFDJ, il est remplacé en 1976 par le CTM 7 en provenance de Lorient ralliant Mayotte et son détachement marine comprenant l'Epée et la vedette Técimar P770. Stationné à Dzaoudzi, il manœuvre régulièrement avec les légionnaires du DLEM (Détachement de la Légion Etrangère à Mayotte) garants de la stabilité de ce petit territoire d'outre-mer. Construits à La Réunion, les LCM (Landing Craft Material) 1057 et 1058 prennent la relève aux Comores du CTM 8 qui retourne à Djibouti le 14 août 1981.

Usé par des années de service outre-mer et relevé par le CTM 16 en provenance du Centre Amphibie, il rallie Lorient pour désarmement le 28 mai 1983, enradié dans le TCD Orage. Devant être acquis par la société Arca Verde implantée dans les îles du Cap-Vert, il est maintenu en de conservation au fond du Scorff. L'acheteur renonçant finalement à son projet, l'ex-CTM 8 est condamné le 6 août 1985 et mis au sec à la pointe de l'Espérance pour l'entraînement aux manœuvres d'embarquement du Centre amphibie. Vendu par l'administration des domaines le 9 novembre 1988, il est découpé dans l'enceinte des Chantiers et Ateliers de la Perrière à Lorient.