Histoire
et actualités du SNA Casabianca
Exercice de remontée d'urgence en surface pour le SNA Casabianca
, pendant l'opération "Ecume éternelle" (7 février 2008). |
Juin
2009 : Exercice avec la marine indienne
En
juin 2009, le Primauguet
et le Casabianca effectuent
un exercice en Atlantique avec quatre navires de la marine indienne.
Février
2008 : Journées de présentation Marine
Baptisées
« opération Ecume éternelle
», les journées de présentation marine (JPM)
ont lieu les 5 et 7 février au large de Toulon. Ces journées permettent
de faire découvrir, à un échantillon de représentants
de la société civile et militaire, les principales unités
de la Marine nationale, et les opérations qu'elle mène quotidiennement
sur l’ensemble des océans : assaut amphibie, évacuation
de ressortissants, ravitaillement à la mer, lutte sous la mer, lutte anti-surface,
guerre des mines, action de l'Etat en mer et sauvegarde maritime.
De nombreuses
unités sont engagées dans cette démonstration : BPC Mistral,
sous-marin Casabianca,
TCD Foudre, frégates Dupleix,
Cassard, Courbet,
aviso EV Jacoubet, pétrolier-ravitailleur
Meuse, chasseur de mines Capricorne,
EDIC Rapière,
BSAD Ailette, BSR Chevreuil,
CTM 27 et 28, commando Hubert,
avions Super-Etendard,
Hawkeye, Atlantique,
Falcon 50,
hélicoptères Super-Frelon,
Panther, ainsi
que des Tigre, Puma et Gazelle de l’ALAT.
Novembre
2007 : Le TUUM version « chat »
Des
essais de communication en plongée entre deux sous-marins se sont déroulés
en Méditerranée du 5 au 9 novembre 2007.
Pour la première fois, deux commandants de sous-marins ont pu dialoguer par
« chat ». Le but de l'expérimentation de ce TUUM numérique est de valider la
communication acoustique en mode numérique entre deux sous-marins. Les communications
entre sous-marins en plongée par téléphones
acoustiques, se limitaient pour l'instant
à des messages vocaux de qualité médiocre. Thales Safare (sous-traitance
Sercel) est l’industriel en charge de mener cette évolution technique pour le
compte du GESMA
(lutte sous-marine), centre DGA de Brest.
Octobre
2007 : Exercice Spontex en Atlantique
Du 2 au 10 octobre, l'exercice de lutte anti-sous-marine
Spontex rassemble des moyens importants de
quatre pays (France,
Grande-Bretagne Allemagne et Italie) dans le golfe de Gascogne. Coté
français, les unités participantes sont les Tourville,
Primauguet, Premier
Maître L'her, Lieutenant
de vaisseau Le Hénaff, ainsi que le sous-marin nucléaire
d'attaque Casabianca,
dont l'opposition contre le SNA britannique HMS Trenchant risque d'être
fort intéressant.
Le
contre-amiral Loïc Raffaelli (Alfan Brest), embarque à bord du Tourville
avec son état-major pour diriger l'exercice. Au total, l'exercice Spontex mobilisera
1 600 marins, dont 1 010 embarqués, jusqu'au 10 octobre. Le scénario de l'exercice
est classique. Dans une situation de crise, il s'agit d'évacuer des ressortissants
d'un pays étranger. Les navires participant à l'opération doivent faire face
à la menace sous-marine. Ils seront aussi confrontés à une menace dite « asymétrique
». Un commando venu de la terre, en l'occurrence de Belle-Ile, essaiera de s'en
prendre aux navires déployés en mer.
Mars
2007 : Départ en mission en océan Indien
Le Casabianca
fait escale du 29 août au 3 septembre 2007 à Rota (Andalousie). Après une période
intense de qualification LAN (lutte anti-navire) et des exercices de lutte anti-sous-marine
(ASM) marqués par un passex avec l’USS Philadelphia, l’équipage du Casabianca
a savouré la douceur de vivre de la « côte de lumière ». C’est à regret mais
avec détermination que le Casabianca
s’est remis en route le 3 septembre vers les brumes écossaises où il prendra
part mi-septembre à l’exercice Neptune Warrior 2007.
Mars
2007 : Départ en mission en océan Indien
Le porte-avions Charles
de Gaulle quitte Toulon le 11 février pour une mission Agapanthe
07 de plusieurs mois en océan Indien. Son escorte est constituée
du Tourville, du Cassard,
du Dupleix, de la la
frégate espagnole Blas de Lezo, du sous-marin nucléaire
d'attaque Casabianca,
et du BCR Marne. Le Casabianca
quitte Toulon le 3 mars pour transiter vers l’océan Indien afin de rejoindre
le groupe aéronaval. Il est accompagné pour passer le canal de Suez du Chevreuil
qui quitte le 6 mars Héraklion.
Janvier
2007 : Problème sur la ligne d'arbres
Au début du mois de janvier, une fissuration a été détectée sur la
ligne d'arbres du Casabianca.
Ce problème a été révélé après la découverte d'eau à l'intérieur du tronçon
arrière du sous-marin. Le replacement de la ligne d'arbres a entraîné une indisponibilité
de trois semaines du bâtiment. Après une sortie d'essais, le submersible a retrouvé
son plein potentiel. (Mer
& Marine)
Des marins de la délégation du Casabianca à Ajaccio. |
Octobre
2003 : Le kiosque du Casabianca à Ajaccio
En 1953, à la demande des anciens combattants, le kiosque de l'illustre Casabianca
avait été conservé alors que le reste du sous-marin était envoyé à la ferraille.
Placé sur le vieux port de Bastia, des problèmes d'entretien avaient obligé
la municipalité à le couper. Après 50 années d'errance sur l'île, les anciens
combattants et la ville de Bastia décident en 2002 de le reforger à l'identique.
En octobre 2003,
le nouveau kiosque est inauguré à Bastia lors de la cérémonie du 60éme
anniversaire de la libération de la Corse, en présence du ministre de la Défense.
Michèle Alliot-Marie, des anciens du "Casa", messieurs Gicquel et Cardot, et
d'une délégation de l'équipage bleu du SNA Casabianca.
Mais le kiosque se trouve alors à un emplacement provisoire. Ce n'est seulement
que quelques mois plus tard en juillet 2004 qu'il trouve sa place définitive,
face au monument des martyrs de la libération sur un socle au niveau du port
de commerce.
Une nouvelle
inauguration du kiosque prévue le 4 octobre 2004, avec la pose d'une plaque
commémorant les missions du "Casabianca" en Corse, ainsi qu'un panneau d'informations
générales sur l'actuel SNA.
(Texte MJR (R) JL Ventura - Photos Maître Principal (R) LAUDUIQUE)
Le bâtiment à la revue navale de Toulon. |
Août
2004 : Revue navale à Toulon
Le 60ème anniversaire du débarquement de Provence, est marqué par
une importante revue navale,
le 15 août 2004 à Toulon. Vingt et un bâtiments français et huit bâtiments
étrangers (trois algériens, deux britanniques, un américain, un marocain, un tunisien)
participent à ces célébrations. La revue navale est également accompagnée d'un
défilé aérien avec les avions de l'Armée de l'Air, 4 Rafale
Marine, 9 Super-Etendard
de la Marine.
Juillet
2003 : Des problèmes de rechanges affectent les SNA
Dans son édition du 9 juillet 2003, le quotidien régional
"Le Télégramme de Brest" rapporte que faute de pièces
de rechange, la Marine nationale a dû se contenter, six mois durant, d'un seul
sous-marin nucléaire d'attaque à la mer sur les six que compte son escadrille
de Méditerranée. Pour faire face aux pannes, la Marine a été contrainte de se
servir en pièces de rechanges sur d'autres matériels. Cette situation difficile
commence tout
juste à être corrigée. Les équipages des SNA vivent difficilement cette situation,
cela atteint le moral, c'est inévitable.
Juillet
2003 : Manoeuvre franco-russe et escale à Severomorsk
La
frégate Latouche-Tréville,
le sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca
et deux unités de la marine russe (flotte du Nord)
ont effectué des manœuvres navales, du 7 au 10 juillet 2003, en mer de
Norvège. Ces manœuvres se déroulent dans le cadre d'un
plan de coopération adopté en 2002 par les deux pays. «Il s'agissait essentiellement
d'apprendre à naviguer ensemble», explique-t-on dans la Marine.
Les
deux bâtiments ont ensuite fait escale début
juillet à Severomorsk, dans le grand nord de la Russie. C'est la première
fois qu'un sous-marin français fait escale dans ce port stratégique
russe. Située dans la péninsule de Kola, cette base navale a beaucoup fait
fantasmer les marins occidentaux à l'époque de la guerre froide. Ce vaste complexe
dans la région de Mourmansk abrite toujours la flotte du Nord. Mais, à l'époque
soviétique, Severomorsk était le centre nerveux des sous-marins nucléaires que
les Occidentaux traquaient sans relâche. C'est de Severomorsk que le sous-marin
Octobre rouge part... dans le film du même nom. (Brèves
site MN - Libération
- JD Merchet)
Mai
2003 : La star des rencontres Nation Défense
Les premières rencontres Nation-Défense
qui se sont tenues les 8, 9 et 10 mai, à travers toute la France, ont
connu un franc succès. Pendant ces trois jours, à Paris, la maquette
d'un SNA immergé dans le bassin du
Trocadéro a incontestablement été l'attraction phare de
cette manifestation.
Décembre
2002 : Une plongée avec les anciens du Casabianca
Le 27 novembre 1942, le sous-marin Casabianca,
sous les ordres de l'illustre commandant
L'Herminier, effectue appareillage audacieux malgré la pluie de mines magnétiques
allemandes s'abattant sur la rade. A l'occasion du 60e anniversaire de leur
« évasion » de Toulon, cinq héros du sous-marin Casabianca tous octogénaires
ou presque, ont effectué, le 27 novembre, une plongée à plus de 200 mètres à
bord du SNA Casabianca. « Une grande première pour laquelle il a presque
fallu désobéir » confiait en préambule le commandant en second, le capitaine
de corvette Stéphane de Saint-Exupéry. (Nice Matin - 28/11/02)
Mars
2002 : Une TF Armées-Nation
Parrainé depuis dix ans par la ville de Moulins, l'équipage du sous-marin
Casabianca a profité d'une invitation
de la ville pour participer à la 53e édition de sa foire exposition. Royalement
accueillie et installée au cœur de cette manifestation, la délégation du SNA
a passé quelques jours au contact des Moulinois et contribué ainsi à promouvoir
le lien, souvent méconnu, qui les unit à la Marine. Mais c'est la présence concomitante
des marins du Casabianca, d'un car-podium
Sirpa Marine et du BICM de Clermont-Ferrand qui donnait une dimension exceptionnelle
au déplacement des sous-mariniers. Cette concentration de représentants des
forces, de spécialistes de la communication et d'experts du recrutement répartis
en deux stands complémentaires a permis d'intéresser un large public. (Brèves
site MN)
18 marins du Casabianca se sont embarqués à bord de 2
voiliers, direction Ajaccio. |
Novembre
2001 : Honneur aux anciens du Casabianca
Pour entretenir
le souvenir de leurs glorieux ainés, l'équipage bleu du sous-marin nucléaire
d'attaque Casabianca, actuellement
au bassin pour cause de grand carénage, organisait hier matin une cérémonie
à laquelle participaient principalement le capitaine de vaisseau Boiffin commandant
l'escadrille des SNA en Méditerranée, ainsi que différents représentants des
associations d'anciens sous-mariniers et d'anciens du Casabianca de 1942.
A l'issue de cette manifestation commémorative, 18 marins de l'équipage bleu,
emmenés par le commandant en second Stéphane de Saint-Exupéry (arrière petit-neveu
de l'écrivain aviateur), se sont embarqués à bord de deux voiliers. Direction
Ajaccio en Corse où le Casabianca du commandant L'Herminier signa l'un
de ses plus retentissants exploits : le débarquement en septembre 1943 de 109
hommes d'un bataillon de choc. (http://perso.infonie.fr/jlv16/AJACCIO.htm)
Juillet
2001 : Une mission parlementaire se penche sur l'entretien de la flotte
Premier déplacement à Toulon les 5 et 6 juillet : emmenés
par le député Charles Cova, les élus se sont rendus à Alfan, à
l'Esna, au SSF, à DCN, à la Pyrotechnie et ont visité le Cassard
et le Casabianca. Ils venaient parler
avec les marins de leur difficultés quotidiennes. Les 10 et 11 juillet, la
délégation était à Brest : Alfost, Alfan/Brest ont reçu sa visite ainsi
que DCN, le SSF et l'AMF et, pour les bâtiments, le Téméraire,
le Verseau, le Latouche-Tréville
et le Rari. Le rapport des
parlementaires devrait être publié à l'automne prochain. (Cols
Bleus n°2581 du 28/7/2001)
Juillet
2001 : Un nouveau commandant pour le SNA Casabianca
Le capitaine de corvette Arnaud d'Alès de Corbet a pris le
commandement, le 9 juillet, du sous-marin. Il remplace le capitaine de corvette
Bernard-Antoine Morio qui commandait l'équipage bleu du SNA depuis le
7 aout 2000. Le CC Arnaud d'Alès de Corbet vient d'avoir 37 ans. Il est marié
et père de quatre enfants. A 21 ans, il entrait à l'Ecole navale. Breveté ensuite
de l'école « lutte sous la mer », il a exercé les fonctions de chef de service,
puis d'officier chargé des opérations sur le SNA Rubis.
En 1996, il a rejoint la base opérationnelle de la force océanique stratégique
à Brest, et a servi comme chef de service sur le sous-marin nucléaire lanceur
d'engins L'Indomptable. Après avoir
suivi, en 1999, le cours de Brevet d'atomicien à l'école d'applications militaires
de l'énergie atomique, et avant d'exercer les fonctions de commandant en second
du SNA Perle. (Var-Matin
- 12 juillet 2001)
Février
2000 : Escale à Augusta, exercice Dogfish 2000
L'exercice Dogfish qui s'est déroulé du 17
février au 1er mars en Méditerranée centrale et mer
Ionienne a rassemblé plusieurs sous-marins, bâtiments de surface,
avions et hélicoptères de onze pays (Allemagne, Espagne, Etats-Unis,
France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugual,
Turquie). Pour sa part, la France y était représentée par
le SNA Casabianca et la frégate Dupleix.
Le SNA Casabianca a fait escale à Augusta du 11 au février
2000, en compagnie du BSR Chevreuil. (Cols
Bleus n°2519 du 26 février 2000)
Automne
1998 : Exercice Pean. Escale à Antalya (Turquie)
Le
SNA Casabianca, commandé par le CF Olivier Debray, a participé l'automne
dernier aux trois phases de la sortie Pean qui a rassemblé en Méditerranée des
bâtiments de la Force d'Action Navale,
de la flottille de la Méditerranée et des éléments de l'aviation navale. L'exécution
par le Casabianca de missions au profit du groupe aéronaval a permis
de développer la pratique des opérations en soutien intégré. Enfin, cet exercice
a été aussi l'occasion d'une coopération étroite entre les groupes aéronavals
français et américain.
Pendant la première phase franco-américaine, le Casabianca devait détecter
et pister la force américaine composée du porte-avions USS Eisenhower,
des frégates USS Anzio, USS Arleigh Burke et USS Mitscher,
du sous-marin nucléaire USS Narwhal et du ravitailleur USS Supply.
Une détection sonar correspondant à une piste détectée par le Foch,
permet au Casabianca de localiser le USS Eisenhower. Après s'être
placé en position de tir, le Casabianca, à l'immersion périscopique,
lance immédiatement sur l'Ike une torpille suivie d'une salve de missile
SM39. Quelques minutes plus tard, le Casabianca rend compte au commandant
du groupe tactique (CTG) avant de s'éclipser discrètement. En début d'après-midi,
une détection sur l'USS Anzio, de la classe Ticonderoga, offre
à l'équipage du Casabianca une nouvelle occasion d'engager ses torpilles
contre la frégate américaine.
Après un mois en plongée, l'équipage fut heureux de retrouver temporairement
la vie terrienne. Les délices de Capoue n'ont cependant eu aucune prise sur
l'équipage qui était plus que jamais paré à reprendre le cycle des exercices
lorsqu'a retenti l'ordre «Alerte» qui marque le début de la plongée. Opposé
à une force composée des frégates Montcalm
et La Motte-Picquet et
des deux avisos A69 Commandant
Blaison et EV Jacoubet,
le Casabianca avait deux missions : pister la force adverse et éventuellement,
selon les progrès d'une crise imaginaire, lui interdire une zone définie. Pendant
la première partie de l'exercice, le sous-marin suit à la trace la force adverse,
grâce aux indiscrétions radar et sonar de celle-ci. Lorsque l'aviso EV
Jacoubet entre dans la zone interdite, le Casabianca transmet
les positions des éléments de la force ennemie au CTG qui donne l'autorisation
d'ouvrir le feu. Dès lors, le Casabianca alterne des phases d'écoute
à faible vitesse avec des périodes de progression rapide. Tout en ralliant une
position de tir, le Casabianca transmet la position de l'EV
Jacoubet au profit d'un strike de Super-Etendard.
Puis, il lance une torpille sur le Montcalm
et une salve de missile SM39
sur le La Motte-Picquet.
Enfin, étant repéré et «marqué» par un hélicoptère
Lynx adverse, le sous-marin s'éclipse dans les profondeurs.
Puis, deuxième courte pause dans cette mission au rythme opérationnel soutenu,
le Casabianca soutenu par la frégate Montcalm
a fait escale à Antalya, principale cité balnéaire turque. Chaleureusement accueilli
par la Marine turque et la communauté francophile, l'équipage a pu découvrir
les charmes du bazar, les nombreux sites antiques et profiter de ces trois jours
pour se détendre. Le Casabianca a pu mettre à profit la troisième phase d'exercice
pour tester avec succès des moyens de transmissions, quasiment en temps réel,
d'images numérisées, particulièrement utiles dans le domaine du recueil d'informations.
Riche en enseignements, Pean 1998 a convaincu tous les participants de l'apport
tactique appréciable que constitue le SNA intégré dans une force aéronavale.(Cols
Bleus n°2473 des 6 et 13 février 1999; photo Marine nationale)
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