Histoire et actualité du Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage Abeille Liberté


8 décembre 2014 : Vers 12h, le pétrolier Olympiysky Prospect a signalé au CROSS Jobourg une avarie de safran. Après plusieurs tentatives et sous le contrôle du CROSS Jobourg, l'équipage du pétrolier n'a pas été en mesure de réparer à la mer. En fin d'après-midi, l'armateur a pris la décision de faire appel à la société Les Abeilles (groupe Bourbon) pour remorquer le pétrolier vers le Havre.
Le remorquage a débuté aujourd'hui mardi 9 décembre, dans le cadre d'un contrat commercial, par le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté, basé à Cherbourg. Ce dernier a appareillé de la base navale de Cherbourg vers 22h30 et a pris la remorque vers 10h00. Le convoi fait route vers le Havre.
L'Abeille Liberté étant un moyen privilégié d'intervention, la préfecture maritime a été sollicitée pour donner son accord. Son Centre des opérations maritimes de Cherbourg a par ailleurs fait appareiller l'Abeille Languedoc, basée à Boulogne-sur-Mer, pour la prépositionner au centre de la zone de responsabilité du préfet maritime, afin d'être en mesure d'intervenir rapidement si un autre navire subissait une avarie ou éprouvait des difficultés pendant l'engagement de l'Abeille Liberté.
Le Olympiysky Prospect est un pétrolier de 250 mètres, ne transportant aucune cargaison et battant pavillon du Libéria. Il avait quitté le port du Havre le 8 décembre en début de matinée et se dirigeait vers la Russie. Au moment de son avarie, le pétrolier a mouillé à environ 26 milles nautiques au nord-ouest de Fécamp.


2 octobre 2014 : En fin d’après-midi, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté a profité de la présence en Manche du Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme pour procéder à un entraînement au remorquage.
L’entraînement a eu lieu au large de Cherbourg, et même si l’Abeille Liberté vient plus généralement au chevet des navires de commerce, la Somme et ses 157 mètres représentaient une bonne occasion d’entraînement en conditions réelles.
En fin de journée, la Somme a continué sa route vers le Havre où l’équipage est attendu pour participer aux commémorations du centenaire de la venue en exil du gouvernement belge, à Sainte-Adresse.
 


11 septembre 2014 :  Vers 13h45, le CROSS Jobourg a reçu un appel de détresse de l’équipage du navire de pêche Regarde Ailleurs, situé à environ 6 milles nautiques au nord-est de Port-en-Bessin (14) et victime d’un incendie.
Le CROSS Jobourg a immédiatement relayé l’appel de détresse aux navires dans la zone, dont le navire de recherches archéologiques André Malraux (ministère de la Culture), et engagé l’hélicoptère EC-225 de la Marine nationale basé à Maupertus (50), ainsi que le canot SNSM de Ouistreham.
Une embarcation semi-rigide des sapeurs pompiers (SDIS 14) qui procédait à un entraînement à la plongée dans la zone, s’est également rendue sur place.
Les deux marins pêcheurs ne pouvant maîtriser l’incendie ont rapidement évacué et embarqué sur un radeau de survie. Ils ont pu être récupérés sains et saufs par l’embarcation des sapeurs pompiers (SDIS 14) et pris en charge à quai, tandis que la canot SNSM tentait de contenir l’incendie en arrosant le Regarde Ailleurs à l’aide de son canon à eau.
Parallèlement, un navire de pêche Milou également dérouté par le CROSS récupérait le radeau de survie afin d’éviter qu’il parte à la dérive.
Par la suite, en lien avec la préfecture maritime, le CROSS a fait appel au remorqueur d’intervention, de surveillance et de sauvetage Abeille Liberté, qui a appareillé de Cherbourg, et le patrouilleur de service public Pluvier (marine nationale) qui opérait en baie de Seine.
Le canot SNSM de Ouistreham, le remorqueur d’intervention Abeille Liberté, en lien avec le CROSS Jobourg et la préfecture maritime, ont suivi le chalutier pour tenter de maîtriser l’incendie mais surtout d’éviter l’échouement sur le littoral.
Le patrouilleur de service public Pluvier (marine nationale) également présent sur place était chargé d’informer les usagers de la mer et d’assurer la police du plan d’eau.
En fin de journée une équipe de marins pompiers de Cherbourg a été déployée sur place avec une caméra thermique. Une équipe d’intervention a ainsi pu monter à bord pour récupérer la bouteille de gaz qui s’y trouvait. Cependant l’incendie a repris et obligé l’équipe à évacuer rapidement le chalutier.
Grâce aux moyens d’extinction de la SNSM et de l’Abeille Liberté, le feu a pu être réduit dans la soirée, laissant la possibilité de tenter un remorquage avant l’échouement sur le littoral. Le chalutier a pu effectivement être remorqué pendant quelques minutes avant de chavirer, fragilisé par l’incendie et alourdi par l’eau utilisée pour l’extinction, et de sombrer à 23h au large  de la pointe du Hoc.
Le patrouilleur de service public Pluvier est toujours sur place pour récupérer d’éventuels débris qui remonteraient à la surface. Le carburant présent à bord provoque quelques irisations. Il s’agit toutefois d’un hydrocarbure très raffiné et donc volatile, et qui va s’évaporer rapidement.


7 septembre 2014 : Participation du remorqueur Abeille Liberté aux Fetes de la mer au Havre. A cette occasion il embarque les autorité locales pour la traditionnelle bénédiction à la mer.


6 juin 2014 : A l'occasion des commémorations du 70e anniversaire du débarquement en Normandie, de nombreuses cérémonies sont organisées dans le Calvados et la Manche, en présence de chefs d'Etats et de nombreuses personnalités. Un dispositif de sécurité maritime est mis en place sous la responsabilité du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Il est coordonné depuis le Centre des opérations maritimes de Cherbourg (préfecture maritime) et comprend des moyens aériens et nautiques, côtiers et hauturiers, de la Marine nationale, de la Gendarmerie maritime, de la Douane, des Affaires maritimes et de la Gendarmerie départementale. Ces moyens sont répartis sur l’ensemble de la baie de Seine. Au total ce dispositif mobilisera près de 1000 personnes, dont 900 militaires.
Afin de garantir la prise en compte des détresses en mer, dans une période où le littoral maritime est très fréquenté, le CROSS reste dédié en priorité au sauvetage et à la surveillance du trafic, et en mesure d'être renforcé. L'Abeille Liberté et l'Argonaute (antipollution) sont pré-positionnés en baie de Seine. L'hélicoptère EC-225 de la Marine nationale de Cherbourg et les stations SNSM restent également dédiés à leur mission de sauvetage. Le Dragon 76 de la Sécurité civile pourra également être mobilisé pour des interventions en mer.
L'objectif du préfet maritime est d'avoir une vue générale de l'activité dans l'ensemble de la baie de Seine, sans causer de gêne majeure aux usagers de la mer, notamment concernant l’accès aux ports du Havre et de Rouen. Les moyens aériens et hauturiers permetent d'anticiper et de surveiller les entrées et sorties de la baie de Seine, leurs observations sont complémentaires des données fournies par les CROSS et les sémaphores. Comme c'est le cas tout au long de l'année l'ensemble des données sera rassemblé dans le système SPATIONAV.


18 mai 2014 : Le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté est en arrêt technique programmé à Dunkerque, jusqu'à la fin du mois.
Afin de maintenir la vigilance et les capacités d'action nécessaires, la compagnie Les Abeilles a proposé au préfet maritime l'affrètement temporaire du remorqueur Pegasus de la compagnie Harms Bergung Salvage. Ce dernier stationne en alerte permanente dans le port civil de Cherbourg.
Un officier de la société Les Abeilles est embarqué à bord du Pegasus pendant toute la période afin d'assurer une continuité dans la connaissance de la zone.

10 & 11 avril 2014 : , le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté a récupéré un morceau de conteneur flottant à 34 milles nautiques (environ 62 km) au nord-est de Barfleur (50), après avoir été relocalisé par l'hélicoptère EC-225 de la Marine nationale.
Le morceau de conteneur a été signalé au CROSS Jobourg vers 20h00 par le navire à passagers Mont Saint Michel.
Par l'intermédiaire de son Centre des opérations et pour éviter tout risque à la navigation, le préfet maritime a mobilisé l'hélicoptère EC-225 de la Marine nationale et fait appareiller l'Abeille Liberté. Après relocalisation par l'hélicoptère, l'Abeille Liberté est arrivée sur place en milieu de nuit et a récupéré le morceau de conteneur. Ce dernier a été déposé dans le port civil de Cherbourg à 08h00 ce matin (quai des Flamands).
Au vu des informations transmises par l'Abeille Liberté, la préfecture maritime a pu établir qu'il s'agit d'un conteneur perdu au large de la Bretagne le 14 février par le porte-conteneurs Maersk Svendborg.
Cette opération a été réalisée d'office par le préfet maritime, aux frais et risques de l'armateur, pour garantir la sécurité de l'important trafic maritime en Manche.
Deux conteneurs du Maersk Svendborg avait déjà été récupérés en Manche le 21 février et le 1er mars. L’État vient d'obtenir le remboursement des frais engagés à l'occasion de ces deux opérations.

21 février 2014 : Vers 12h, un navire de commercepar l’intermédiaire du CROSS Jobourg a signalé la présence d’un conteneur à l’ouest du dispositif de séparation du trafic maritime des Casquets (environ 45 milles nautiques ouest nord-ouest du cap de la Hague). Des avis urgents aux navigateurs ont été émis pour signaler la présence du conteneur par la préfecture maritime.
Compte tenu du danger pour la navigation, le préfet maritime a fait appareiller le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté pour le prendre en charge et faire cesser le danger.
L’Abeille Liberté a pris le conteneur en remorque peu après 18h et a fait route vers Cherbourg, où elle est arrivée ce matin 22 février vers 9h. A son arrivée dans la grande rade, des moyens portuaires de la Base navale de Cherbourg ont pris le conteneur en charge.
Au vu des premières photos et numéros de série transmis par l'Abeille Liberté, la préfecture maritime a par ailleurs confirmé hier soir qu'il s'agissait d'un des conteneurs perdus au large de la Bretagne le 14 février par le Maersk Svendborg (voir communiqué premar atlantique).
Au frais et risques de l'armateur, cette opération a été réalisée d'office par le préfet maritime pour garantir la sécurité dans le dispositif de séparation du trafic des Casquets (nord-ouest Cotentin).

13 février 2014 La préfecture maritime dépêche l’Abeille Liberté en limite sud du dispositif de séparation du trafic maritime des Casquets (nord-ouest Cotentin) pour prendre en charge un conteneur flottant, qui représentait un danger pour la navigation. Le conteneur avait été relocalisé et balisé par l’hélicoptère EC-225 de la Marine nationale en fin de matinée.
Remorqué par l’Abeille Liberté jusque dans la rade de Cherbourg, le conteneur a été pris en charge dans le port militaire hier soir vers 20h30 par les moyens portuaires de la Base navale de Cherbourg.
Ce jour 14 février, au lever du jour, le conteneur a été transféré dans le port civil de Cherbourg (quai des Flamands) et confié à un agent maritime mandaté par l’armateur du navire l’ayant perdu.
Compte tenu du danger à la navigation, le préfet maritime a dû faire procéder au remorquage du conteneur. Il a agi d’office aux frais et risques de l’armateur, responsable de la perte de cargaison.
Le conteneur a été perdu en Atlantique il y a plusieurs jours par le Star Standard, navire de la compagnie Star Reefers. Il s’agissait d’un conteneur frigorifique (étanche et donc flottant) qui contenait des palettes en bois habituellement destinées au transport de fruits. Le Star Standard a quitté Portsmouth (UK) le 7 février et se dirige vers la Colombie.

23 décembre 2013 :  le porte-conteneurs Cosco Nagoya battant pavillon panaméen a signalé au CROSS Etel avoir perdu 79 conteneurs dans l'Atlantique, à environ 200 milles nautiques de Penmarc'h. L'armateur a décidé de faire demi-tour et de faire route vers le Havre pour ré-arrimer sa cargaison. Un avion des douanes a été dépêché par la préfecture maritime de l'Atlantique, dans la matinée du 24 décembre, pour constater l'état d'arrimage de la cargaison
Le porte-conteneurs fait actuellement route à environ 15 nœuds vers le Havre, où il est attendu en début de matinée du 25 décembre. Le navire ne présente aucun problème de navigabilité ou de structure, seule la cargaison a été mise à mal par les conditions météorologiques rencontrées en Atlantique.
La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord suit néanmoins avec attention l'avancée et l'état de la cargaison du Cosco Nagoya, en liaison avec le CROSS Jobourg. Au mouillage à proximité de la pointe nord-ouest du Cotentin (Omonville, 50) dans le cadre de son alerte météorologique, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté sera envoyé à la rencontre du porte-conteneurs dans le dispositif de séparation du trafic des Casquets (nord-ouest Cotentin). Afin de parer l'éventualité d'une nouvelle chute de conteneurs dans le trafic dense de la Manche, l'Abeille Liberté l'escortera jusqu'au Havre.
Une équipe spécialisée du port du Havre montera à bord demain matin en zone d'attente afin d'évaluer la situation de la cargaison et de préparer son accueil à quai.

28 octobre 2013 : En fin de nuit, le porte-conteneurs Maersk Salina a signalé avoir perdu 45 conteneurs au large des côtes bretonnes. Après son entrée en Manche, dans l'après-midi du 28 octobre, et suite à une action concertée entre l'armateur, le port du Havre et la préfecture maritime Manche - mer du Nord, le porte-conteneurs a fait route vers le Havre.
Après l'envoi d'une équipe d'évaluation en fin d'après-midi le 28 octobre, le mouillage du Maersk Salina en zone d'attente du port du Havre pour la nuit a été préconisé. Il a été suivi dans son transit vers la baie de Seine par le Centre d'opérations maritimes (préfecture maritime) et le CROSS Jobourg, et en mer par le remorqueur d'assistance, d'intervention et de sauvetage Abeille Liberté, pour pallier toute éventualité. Il est arrivé au mouillage peu avant minuit.
Aujourd'hui 29 octobre dans la matinée, le porte-conteneur sera accueilli à quai dans le port du Havre.
Une évaluation complémentaire par des spécialistes du chargement de conteneurs (dockers) doit être réalisée à bord, afin de déterminer la démarche à suivre et d'étudier les modalités d'arrimage de la cargaison.


7 & 8 septembre 2013 : À l’occasion de la Fête de la mer, samedi 7 et dimanche 8 septembre 2013, au Havre, le public a l’occasion de visiter le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté qui fait escale dans la cité Océane.

6 septembre 2013 :  A 21H30, un témoin informe le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg d'un retard inquiétant concernant deux pêcheurs plaisanciers, âgés d'une cinquantaine d'année et partis en début d’après-midi de Utah Beach (50).
Les deux hommes avaient prévu un retour avant la nuit. Leur embarcation, une coque ouverte de 5,5 mètres, n’est pas équipée pour la navigation nocturne et ne dispose pas de moyen de communication (ni VHF marine, ni téléphone portable à bord).
Le CROSS Jobourg a mis en oeuvre les moyens nautiques et aériens suivants sur une large zone répartie entre Saint-Vasst-la-Houge (50) et Grancamp-Maisy (14) :
- hélicoptère EC-225 de la Marine nationale ;
- vedette et embarcation pneumatique de la SNSM de Saint-Vaast-la-Hougue ;
- vedette et embarcation pneumatique  de la SNSM de Grancamp-Maisy ;
- le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage
Abeille Liberté, situé à proximité au moment des faits ;
- l'avion de recherches Air Search One (Guernesey) (désengagé dès le décollage).
Peu avant 2h00, après de longues heures de recherches par l'hélicoptère et les sauveteurs bénévoles de la SNSM, les deux plaisanciers ont contacté le CROSS pour indiquer que, victimes d'une panne moteur, ils avaient pu regagner la côte par leurs propres moyens.

13 août 2013 : Apres 35 ans de navigation dont 8 sur l'Abeille Liberté, le commandant Patrick Cartron pose défitivement son sac à terre. A son palmarès une vingtaine de remorquages dont celui du MSC Napoli en 2007.

3 Août 2013 : A 15h30, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Jobourg reçoit un appel de détresse du navire de pêche CYGOGNE, immatriculé au Havre, signalant un incendie à son bord. Il se trouve alors à 38 Nautiques (environ 70 km) au Nord-Ouest de Fécamp avec quatre personnes à bord.
L’équipage a tenté d’éteindre l’incendie, qui s’était déclaré en salle des machines, avec tous les moyens d’extinction disponibles à bord, mais sans résultat. Tous les membres d’équipage ont évacué le navire pour se réfugier à bord de leur radeau pneumatique de survie.
Face à l’urgence de la situation, le CROSS de Jobourg a immédiatement dérouté le porte-conteneurs WES JANINE qui se trouvait non loin de là et dépêché sur zone l’hélicoptère ECC 225 de la marine nationale basé à Maupertus. Le porte-conteneurs a rapidement pu localiser le radeau et confirmer que les 4 marins avaient pu prendre place à bord. L’hélicoptère a ensuite procédé au treuillage des quatre hommes et les a conduits à l’hôpital Jacques Monod du Havre pour un contrôle de précaution. Ils ont été pris en charge par le personnel hospitalier vers 17H. Tous sont sains et saufs.

Depuis l’alerte initiale, le CROSS Jobourg assure également l’information nautique des navigateurs et les prévient de la présence du chalutier toujours en feu. Parallèlement, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage
Abeille Liberté se rend sur zone afin de compléter ce dispositif de sécurisation du trafic maritime et pour tenter de procéder à l’extinction de l’incendie.
Le 4 août, vers 20h10, le navire de pêche CYGOGNE a finalement coulé, il se trouvait alors à 44 nautiques (environ 80 km) au Nord-Ouest de Fécamp. L'
Abeille Liberté a récupéré les débris flottants, avant de quitter la zone vers 21h20.

15 juin 2013 vers 10h45, le voilier Dr Feel Good immatriculé à La Rochelle demande assistance au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg suite à la perte de son mât. Le voilier se trouve alors à 3 nautiques (soit 5,5 km) au large du Cap Lévi avec 6 personnes à bord.
Le Remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS)
Abeille Liberté, déjà sur zone, propose au voilier de lui porter assistance. Vers 11h20, le voilier est alors pris en remorque par l'Abeille Liberté et fait route vers le port de Cherbourg où les 6 plaisanciers sont arrivés à 14h15.

20 décembre 2012 : En début de matinée, l’Abeille Liberté, basée à Cherbourg, a croisé la route du plus gros porte-conteneurs du monde, le CMA CGM Marco Polo.
Affrété par la Marine nationale dans le cadre de l’action de l’État en mer, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté effectuait une mission de surveillance maritime dans le dispositif de séparation du trafic des Casquets, au nord-ouest du Cotentin, où transitent chaque année près de 60 000 navires.

  9 avril 2012 :A 9h30, le navire de commerce Coral Favia, battant pavillon Néerlandais, a signalé au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg qu'une explosion avait eu lieu dans la salle des machines. Le Coral Favia est un gazier de 99 mètres de long avec 17 membres d'équipage à bord transportant 23 tonnes de butane. Venant de Bilbao en Espagne,il faisait route vers Teesport en Grande-Bretagne Il se trouvait à 30 nautiques (55 kilomètres) dans le nord de Barfleur au moment de l'explosion. Cette dernière a entraîné un incendie et a fait deux blessés dont un gravement brûlé. L'incendie a rapidement été maîtrisé par l'équipage. Dans un premier temps, l'hélicoptère Dauphin de la marine nationale basé à Maupertus envoyé sur zone avec une équipe médicale du centre médical des armées de Querqueville a procédé à l'évacuation du blessé léger vers le centre hospitalier du Cotentin alors que son équipe médicale restée à bord du Coral Favia apportait les premiers soins au marin gravement brûlé. Cette équipe a été rejointe par une deuxième équipe du SMUR du Havre déposée par l'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 76. Dans un deuxième temps, l'hélicoptère de la marine nationale a évacué le marin vers l'aéroport de Maupertus ou l'hélicoptère de la sécurité civile a ensuite assuré son transfert vers l'hôpital d'instruction des Armées de Percy, qui dispose d'un service de traitement des grands brûlés. Parallèlement, le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté a été envoyé sur zone. L'explosion et l'incendie n'ont pas entraîné de perte d'énergie ou de propulsion. Le navire s'est mis au mouillage escorté par le RIAS Abeille Liberté. Il reprendra sa route après le transfert de deux nouveaux marins remplaçant les deux blessés.
4 janvier 2012 :le FEDERAL MIRAMICHI, un navire de commerce de 185 mètres de long battant pavillon Antigua et Barbuda a signalé au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Jobourg une avarie totale de son système de propulsion. Dans l'impossibilité d'effectuer les réparations en mer, le capitaine du navire a annoncé son intention de passer un contrat de remorquage avec une société privée. Le cargo, armé par 21 hommes d'équipage, transporte 22 900 tonnes d'urée (produit chimique azoté non dangereux pour l'environnement), il contient 750 tonnes de fuel et 20 tonnes de gazole. En provenance de Saint Pétersbourg, il se rendait au Brésil. Vers 00h00, le remorqueur HELLAS, immatriculé à Saint-Vincent-Grenadines est arrivé sur zone et a passé une remorque vers 5 heures du matin. Cette remorque a cédé 45 minutes plus tard. Par précaution, le préfet maritime a fait appareiller le Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille Liberté qui se trouvait en alerte « météo » en grande rade de Cherbourg pour le rapprocher du navire en difficulté. Jeudi 5 janvier à 12 heures, en raison des conditions météorologiques sur zone, des difficultés rencontrées par le remorqueur à passer une remorque avec le cargo, des prévisions de dérive du cargo vers l'île de Guernesey et des risques de pollution inhérents, le préfet maritime de la Manche et mer du nord a mis en demeure le capitaine du navire et son armateur de prendre les mesures nécessaires pour faire remorquer le navire en toute sécurité vers un abri avant la tombée de la nuit. A 15 heures, le remorqueur HELLAS est parvenu à passer à nouveau une remorque qui n'a pas résisté à la tension. L'armateur du cargo a alors passé un contrat d'assistance avec l'Abeille Liberté qui a pris le FEDERAL MIRAMICHI en remorque à 15h50. Le convoi fait route vers le port de Cherbourg-Octeville où il est prévu d'arriver vendredi 6 janvier 2012 en fin de matinée.

15 Septembre 2010 :Le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté porte assistance au cargo espagnol Cap Formentor. Mercredi 15 septembre, le navire a signalé au MRCC de Portland une avarie de moteur alors qu'il se trouvait dans la voie descendante du dispositif de séparation du trafic (DST) des Casquets. Construit en 1996, le Cap Formentor, long de 93 mètres et armé par 9 marins, faisait route vers Séville avec une cargaison de ferrailles. Malgré les tentatives de l'équipage pour réparer, le navire n'a pu retrouver sa capacité de propulsion. L'armateur du Cap Formentor a donc décidé de faire remorquer le cargo dans un port pour effectuer les réparations nécessaires. De par sa proximité, le port de commerce de Cherbourg a été retenu. Après un appel d'offres, l'Abeille Liberté a réalisé l'opération de remorquage. Celle-ci a débuté jeudi 16 à 19H et s'est terminée par une arrivée du convoi, sans encombre, à Cherbourg, vendredi 17 à 01H30 du matin.

Septembre 2010 : L'Abeille Liberté est en entretien à Brest. Pendant son indisponibilité elle est remplacée par l'Abeille Languedoc jusqu'au 19 septembre à Cherbourg.

18 juillet 2010 : A l'occasion du Grand Pardon, la bénédiction en mer de Granville a rassemblé de nombreuses embarcations.
Une gerbe a été jetée dans les flots en mémoire des marins disparus en mer. La cérémonie s'est achevée par une parade nautique, en présence de l'Abeille Liberté.

1er mars 2010 : A 00h15, L’Abeille Liberté a pris en remorque le cargo-vraquier Zara, en avarie de propulsion à 23 nautiques (environ 45 kilomètres) dans le nord-ouest de Guernesey. Ce navire, battant pavillon Antilles néerlandaises et transportant des céréales, avait signalé une avarie de propulsion aux autorités maritimes britanniques et françaises. Dans l’incapacité de réparer et compte-tenu des conditions météorologiques, l’armateur du navire de 100 mètres de long et 5000 tonnes a sollicité la société « Les Abeilles ». Le convoi est arrivé à 09h40 dans le port de Cherbourg. Le remorquage s’est déroulé dans des conditions météorologiques s’améliorant au fil des heures (mer 4, vent à 25 nœuds, bonne visibilité). Prépositionné en grande rade en raison des conditions météorologiques défavorables Bulletin Météo Spécial (BMS), l’Abeille Liberté avait appareillé en matinée pour assurer l’escorte de plusieurs caboteurs dans le Raz-Blanchard. Les forts courants associés aux rafales à plus de 35 nœuds dans cette zone rendaient la progression des navires difficile. Successivement, l’Abeille Liberté a accompagné le Wilson Mosel, l’Alva et l’Isis.

5 et 6 septembre 2009 : L'Abeille Liberté participe avec le RC Acharné aux Fêtes de la mer du Havre.

19 avril 2009 : Journée porte ouverte du RIAS Abeille Liberté à Cherbourg.
A l’initiative du vice-amiral Philippe Périssé, Préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, les équipages du remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté et la préfecture maritime ont organisé une journée portes ouvertes du remorqueur. Cette journée basée sur la solidarité a permis de récolter auprès des 2 500 visiteurs la somme de 6 300 €. Un chèque de ce montant a été remis par le commandant du remorqueur au président de la Caisse des Péris en mer de Cherbourg, monsieur Daniel Lejuez. Ce geste de solidarité de la population au profit de cette association contribuera à aider celles et ceux qui ont perdu un membre de leur famille en mer.

10 avril 2009 : Présence de l'Abeille Liberté au Havre pour un exercice avec les Douanes françaises. (Hélitreuillage de chiens anti-drogue...)
23 mars 2009 : L’association des anciens du groupe Bourbon Les Abeilles, remorquage maritime, présidée par Jean Paul Hellerquin, fort de 82 adhérents, dont Jacques de Chateauvieux, président du groupe et de quelques cadres supérieurs, était en assemblée générale à Saint Vaast La Hougue. Circonstance très favorable pour les anciens afin de monter à bord, puisque l’Abeille Liberté de retour de mission avait accosté au quai de France, ce même jour à 11 h 30. Chaleureuses retrouvailles sur la plage arrière où les congressistes ont été accueillis par le commandant Pascal Potrel. Parmi la trentaine de participants se trouvait Annie Blanchet, marraine de l’Abeille Liberté. Avec son dynamisme légendaire, Jean Paul Hellerquin a rappelé que le groupe avec l’indispensable concours de la marine nationale, assurait depuis 30 ans, la protection du littoral à partir de Cherbourg.

19 décembre 2008 : A 11h00, le tanker Eleousa Trikoukiotisa a signalé au centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg un incendie dans sa salle des machines. Construit en 1999 et battant pavillon chypriote, ce navire de 97 mètres de long compte 15 membres d’équipage et transporte 3 920 tonnes d’huile végétale. Le feu s’est déclaré alors que le navire se trouvait dans la voie descendante du dispositif de séparation du trafic des Casquets (74 km au nord-ouest du Cap de la Hague, en zone britannique) et faisait route vers l’Italie. Bien que rapidement maîtrisé par l’équipage, l’incendie a privé le navire de sa propulsion, occasionnant ainsi un danger pour la navigation. Le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté a immédiatement été envoyé sur zone, tandis que des moyens complémentaires étaient placés en alerte.

A la demande du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, une équipe d’évaluation a été hélitreuillée à bord par le Dauphin de service public de la marine nationale. Cette équipe composée d’un officier mécanicien et d’un marin pompier, spécialiste de la lutte anti-incendie à bord d’un navire, a confirmé l’extinction de l’incendie. En début de soirée, le navire a pu relancer ses machines et faire route durant la nuit vers le port du Havre (76) accompagné du remorqueur " Tenax " appartenant à une société privée ainsi que de l’ Abeille Liberté . Le 20 décembre, le Eleousa Trikoukiotisa a mouillé dans la zone d’attente avant d’entrer dans le port du Havre dans le courant de l’après-midi.


8 décembre 2008 : Vers 22h00, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) Jobourg a reçu l’appel d’un proche signalant la disparition d’un homme de 70 ans, parti pêcher à bord d’un petit caseyeur au large de la pointe de Barfleur (50) et n’étant pas revenu au port à l’heure prévue. Le CROSS Jobourg a immédiatement coordonné une opération de recherche et mobilisé des moyens nautiques et aériens, dans des conditions de visibilité réduite sur zone : l’hélicoptère Dauphin de service public de la marine nationale ; le remorqueur de la marine nationale Acharné ; le patrouilleur de gendarmerie maritime Glaive ; les sauveteurs bénévoles de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) de Fermanville et Barfleur. Vers 1h00 ce matin, le remorqueur « Acharné » a découvert l’embarcation du pêcheur au large de Cherbourg, sans personne à bord. La zone de recherche avait été étendue vers l’ouest compte tenu des calculs de dérives. Au lever du jour, les recherches, ininterrompues depuis l’alerte, n’ont toujours pas permis de retrouver le pêcheur disparu.

Les recherches coordonnées par le CROSS Jobourg pour retrouver le pêcheur disparu se sont poursuivies toute la journée avec les moyens nautiques et aériens suivant : remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage « Abeille Liberté » ; les sauveteurs bénévoles du canot tous temps de la SNSM de Barfleur ; l’avion de recherche maritime « Air Search One », basé à Guernsey ; l’hélicoptère de la marine nationale basé à Maupertus (50) ; plusieurs navires de pêche dont le « Cap à l’amont » et l’ « Anaïs Emilie ». Le caseyeur retrouvé ce matin à 1h00 par le remorqueur de la marine nationale « Acharné » a été mis à l’abri dans le port militaire de Cherbourg par les gendarmes maritimes du patrouilleur « Glaive ». Malgré l’important dispositif déployé, les recherches sont restées infructueuses. Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a décidé l’arrêt des recherches à la tombée du jour.


8 octobre 2008 : Participation de l'Abeille Liberté à MANCHEX 2008
MANCHEX 2008 a été organisé conjointement par le préfet de Seine Maritime et le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, avec le concours du transbordeur Seven Sisters de la compagnie LD Transmanche Ferries. L’exercice s'est déroulé au large de Dieppe et avait pour thème générique le secours, l’évacuation, le débarquement et la prise en charge à terre de personnes en détresse à bord d’un navire à passagers subissant un incendie majeur suivi d’une voie d’eau. L’abandon du navire a été décidé par le capitaine devant l'ampleur du sinistre.

La direction en temps réel de la partie maritime de l’exercice ainsi que la coordination des moyens de secours en mer ont été assurées par le CROSS Gris Nez, par délégation du préfet maritime. MANCHEX 2008, comme tous les exercices, a permis de mesurer le degré de préparation et de réactivité des structures chargées de la recherche et du secours en mer, comme à terre, et de faire le point sur la pertinence des textes en vigueur.
Les volets terrestre et maritime des plans de secours à naufragés sont en effet en cours de refonte, conformément aux préconisations de la loi de modernisation de la sécurité civile. L’exercice Manchex 2008 a permis également la projection et la mise en oeuvre d’un poste médical avancé à bord du remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) « Abeille Liberté » et de deux équipes de marins-pompiers en (assistance aux naufragés secourus) et de l’équipage du Seven Sisters (lutte incendie). Enfin, Manchex 2008 a été l’occasion de tester les processus décisionnels. (Photos Marine nationale)


9 au 19 septembre 2008 : Pendant l'opération programmée d'entretien du remorqueur d'assistance et de sauvetage Abeille Liberté, basé à Cherbourg, le remorqueur Abeille Languedoc, basé à La Rochelle, a été déployé dans ce port pour le remplacer et assurer sa mission de permanence opérationnelle du dispositif de sécurité français. Pour assurer cette même mission à La Rochelle, la société Les Abeilles a mis à disposition de la marine nationale un remorqueur de remplacement, le V.B. Octeville, affrété par le groupe espagnol Boluda. Le dispositif habituel sera réactivé dès la fin de la période d'entretien de l'Abeille Liberté, soit le 20 septembre.

5 septembre 2008 : Un navire de commerce s’est retrouvé en difficulté ce jour dans la zone Ouest de la Manche, avec une mer formée par des vents soufflants à plus de 65 km/h en rafales. La situation de ce navire a nécessité la coordination d’une opération d’assistance par le CROSS Jobourg et la préfecture maritime à Cherbourg : mise en demeure de l’ armateur, hélitreuillage en mer d’une équipe d’évaluation et d’investigation, prise en remorque du cargo par le remorqueur de haute mer Abeille Liberté. Le cargo Antonios 1, construit en 1978, battant pavillon du Honduras, 126 mètres de long, transportant 4000 tonnes de phosphates, avec 15 membres d’équipage à bord, s’est retrouvé en avarie totale (électricité et machines) ce matin dans la voie montante du dispositif de séparation du trafic des Casquets (81 km au nord ouest de Cherbourg). Ce navire, en provenance d’Annaba (Algérie), à destination de Gant (Belgique), avait déjà connu des difficultés hier sur son transit. A la demande du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, ce navire a été investigué en milieu de journée par une équipe d’évaluation hélitreuillée à bord au moyen d’un hélicoptère de service public de la marine nationale. Le remorqueur d’intervention Abeille Liberté (RIAS) a été dépêché sur zone. L’armateur (nationalité grecque) de ce navire, a été mis en demeure par le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord de faire cesser le danger qu’il représentait pour la navigation et le littoral français. Il a fait le choix de passer un contrat avec la société les " Abeilles " pour une prestation d’assistance. Le RIAS Abeille Liberté, arrivé sur zone en milieu d’après midi, a passé sa remorque alors que l’ " Antonios 1" dérivait toujours vers le nord ouest sous l’effet des courants et des forts vents de secteur sud. Le convoi a fait route vers Portland (Grande Bretagne).

15 janvier 2008 : Le " Ice Prince " qui,a dérivé dans le dispositif de séparation du trafic des Casquets avant de sombrer par 55 mètres de profondeur à mi distance de Portland et du cap de la Hague. L'épave, qui constitue un danger pour la navigation, est située en zone de recherche et de sauvetage et sur le plateau continental britannique, en bordure de la voie de navigation du trafic maritime. Elle se trouve aussi dans la zone où le CROSS Jobourg est chargé de la surveillance de la navigation. Le CROSS informe les navigateurs de la situation pour prévenir d'éventuels sur-accidents. Le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage " Abeille Liberté ", toujours sur zone, ainsi que " l'Anglian Earl ", navire spécialisé affrété par la Grande Bretagne, assurent un balisage de sécurité autour de la position du naufrage ainsi que la police du plan d'eau. Par ailleurs, l'hélicoptère Dauphin de service public de la marine nationale, basé à Maupertus (50) a effectué un vol au dessus de l'épave. L'étrave du " Ice Prince " a disparu de la surface à 11h30 ce matin. Des planches de bois étaient visibles au dessus de la position de l'épave en fin de matinée. L'épave du cargo " Ice Prince " ne présente pas de danger dans l'immédiat pour le littoral français. La France propose le concours d'un navire spécialisé à la Grande Bretagne. " L'Argonaute ", navire basé à Brest, spécialisé dans la lutte antipollution, l'assistance et le soutien en mer est prêt à intervenir à la demande du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord. Pour le cas où cela serait nécessaire, les capacités de ce navire affrété à l'année par la marine nationale ont été proposées à l'autorité maritime britannique, chargée de la coordination des opérations. (photo Marine nationale)

13 janvier 2008 : Le cargo " Ice Prince ", cargo battant pavillon grec, construit en 1990, d'une longueur de 130 mètres avec 20 membres d'équipage à bord et chargé de bois de charpente, s'est retrouvé sans propulsion et à la dérive vers le Nord Est dans les eaux sous responsabilité britannique. L'équipage a été entièrement évacué. Le capitaine du " Ice Prince " s'est signalé en difficulté auprès de l'autorité maritime britannique. Le centre de secours de Brixham (Grande Bretagne) a assuré la coordination des opérations de secours. A 21h05, le CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Jobourg a été tenu informé de la situation. Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a fait appareiller le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage " Abeille Liberté ". Le " Ice Prince ", qui se trouvait alors à 70 km au nord ouest du cap de la Hague, dans la voie descendante du dispositif de séparation du trafic des Casquets, avait appareillé de Holmsund (Suède) pour se rendre à Alexandrie (Egypte) avec une cargaison de 5258 tonnes de bois de charpente. Il emporte par ailleurs 120 tonnes de gazole et 423 tonnes de fuel de propulsion dans ses soutes. Douze membres d'équipage du " Ice Prince ", dont un blessé, ont été évacués vers Portland par un hélicoptère " Sea King " britannique. Huit autres membres d'équipage ont été pris en charge par un navire de sauvetage de la " Royal National Life boat Institution " et évacués vers Brixham. " L'Abeille Liberté " est arrivée à proximité du " Ice Prince " à 01h30 le 14 janvier. L'armateur grec a passé un contrat d'assistance avec la société SMIT, qui s'est associée avec la compagnie française les " Abeilles Internationales ", pour la prise en charge du navire et pour faire cesser le danger vis-à-vis de la navigation et de l'environnement. Cinq experts maritimes ont été hélitreuillés à bord au cours de l'après midi pour évaluer plus précisément la situation du " Ice Prince " et préparer sa prise en charge dès que les conditions météorologiques le permettront. Ce cargo présente une gîte de 45° sur son bâbord. Afin de pouvoir faire face à d'autres situations d'urgence, " l'Abeille Liberté " devrait être relevé par un navire spécialisé affrété par les autorités maritimes britanniques. Dans l'attente, le remorqueur français assure une escorte resserrée du cargo à la dérive ce soir en bordure nord du DST des Casquets, à la longitude de Portland. Les navigateurs en transit dans la zone sont informés de la situation. (photo Marine nationale)

9 décembre 2007 : Au nord-est de l'île de Batz (Finistère), un navire de 140 mètres de long, le Stropus, battant pavillon lituanien avec 12 personnes à bord, est tombé en panne de propulsion. Un Super Frelon est parti hélitreuiller la moitié de l'équipage qui sera débarqué sur la base aéronavale de Lanvéoc (Finistère) tandis que l'Argonaute, est parti pour prendre le Stropus en remorque. Selon la préfecture maritime, les conditions de mer sont toujours mauvaises, avec des vents à 100 km/h de moyenne (140 km/h en pointe) et des creux de 10 à 15 mètres, rendant les opérations de sauvetage et de remorquage peu aisées. Le navire parvient finalement à tenir le cap et faire route à vitesse réduite. Il parvient à rejoindre la baie de Lyme escorté successivement par l’Argonaute, l’Abeille Liberté, puis l’Anglian Monarch, de Grande Bretagne.

8 décembre 2007 : Vers 7h30, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (R.I.A.S) Abeille Liberté prenait en remorque un fût, à environ 18 km au nord-est de Cherbourg, jusqu’à l’entrée de la rade, puis était relayé par un remorqueur portuaire côtier de la Marine nationale le Fréhel qui l’a mis en sécurité dans le port de Cherbourg. Vers 14h00 l’ Abeille liberté s’est rendu sur la position estimée du deuxième fût et l’a localisé à environ 46 km au nord-est de Cherbourg. Malgré les conditions météorologiques difficiles l’Abeille Liberté a pu prendre en remorque ce deuxième fût et fait actuellement route vers Cherbourg afin de le placer à l’abri et en sécurité dans le port. L’heure d’arrivée à Cherbourg est prévue à 22h00 heure locale. Les opérations de recherche et de remorquage ont été conduites par le R.I.A.S Abeille Liberté avec le concours d’un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale, quatre plongeurs du groupe des plongeurs démineurs (GPD) de la Manche et du RPC " Fréhel ". (photo Marine nationale)


7 décembre 2007 : Vers 5h30 locales, le navire de commerce Normed Bremen a signalé au CROSS Jobourg la perte de deux fûts métalliques vides à environ 42 nautiques (75 km) au nord-ouest du cap de la Hague (Manche), alors qu’il faisait route vers Izmir (Turquie) après avoir appareillé de Rotterdam (Pays bas). Constitués pour partie en acier et en aluminium, les fûts cylindriques tombés par-dessus bord sont vides et mesurent 20 mètres de long pour 6 mètres de diamètre. Les estimations de dérive de ces fûts sont en cours. Elles sont liées aux prévisions météorologiques (vents) et à l’état de la mer (courants). Compte tenu du danger qu’ils représentent pour la navigation, un avis urgent aux navigateurs a été émis par la préfecture maritime afin de prévenir tout risque de collision. Par ailleurs, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a mis en demeure l’armateur du navire de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire cesser ce danger dans les plus brefs délais sous peine d’agir d’office, à ses frais et risques. Les moyens nautiques et aériens dépêchés sur zone, un avion de surveillance maritime " Falcon 50 " de la marine nationale, ainsi que le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté ont relocalisé les deux fûts dans une mer formée avec des creux de 6 mètres. Les mauvaises conditions météorologiques, la forme cylindrique des fûts ainsi que la fragilité des supports de " croche " ne permettent pas, pour le moment, une prise en remorque par l’Abeille Liberté. Ce remorqueur d’intervention assure actuellement la surveillance des fûts afin de prévenir tout risque de collision avec les navires susceptibles de transiter dans la zone.

22 novembre 2007 : L'Alyona, un roulier de 205 mètres de long, battant pavillon maltais, a été pris en remorque par l'Abeille Liberté vers 1 h 30. Le navire avec 26 hommes d'équipage à bord, transportant des voitures et des camions était tombé en panne moteur, la veille vers 16 h, alors qu'il se trouvait à 72 km au nord de Cherbourg, dans les eaux britanniques. L’autorité maritime britannique ne disposant provisoirement pas de moyens nautiques pour le remorquage de ce navire, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, dans le cadre de la coopération et des échanges réciproques entre la France et la Grande Bretagne, a donné son accord pour un contrat commercial d’assistance. Le contrat ayant été passé entre la société les Abeilles International et l’armateur grec (Valiant Shipping SA) du navire, le centre des opérations maritimes de Cherbourg a fait appareiller le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage " Abeille Liberté " basé à Cherbourg. L’Abeille Liberté est arrivée à 0h40 durant la nuit sur la position de L’Alyona,. L’équipage de l’Abeille Liberté a passé une remorque sur ce navire à 01h30 cette nuit. Le convoi est arrivé en grande rade de Cherbourg ce matin vers 10 h .

10 novembre 2007 : A 03h30, le CROSS Jobourg (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) signale au centre des opérations de la marine (COM) de Cherbourg que le cargo " Le Teos ", battant pavillon Saint Vincent et Grenadine, transportant 6370 tonnes de céréales, en provenance d’Anvers (Pays bas) et à destination de Freetown (Sierra Léone), est à la dérive vers les côtes françaises au large de Barfleur (Manche). "Le Teos ", construit en 1979, d’une longueur de 137 mètres, avec 19 membres d’équipage, 446 m3 de fuel lourd, 86 m3 de gazole, 17 tonnes d’huiles à bord ne répond pas aux appels radio VHF. Le COM de Cherbourg place immédiatement en alerte l’équipage du remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) " Abeille liberté " ainsi que l’équipe multidisciplinaire d’évaluation et d’investigation de permanence. Faute d’éléments nouveau, le COM Cherbourg fait appareiller le RIAS " Abeille liberté ". A 05h30, le sémaphore de Barfleur parvient à prendre contact avec "Le Teos ". Le CROSS Jobourg se fait confirmer par le capitaine du cargo que ce dernier est en panne de propulsion. Le RIAS " Abeille liberté " se présente peu après à proximité du cargo, à 16 nautiques (30 km) au nord est de Barfleur. A 08h15, au lever du jour, l’hélicoptère " Dauphin " de service public de la marine nationale hélitreuille à bord du "Le Teos " les membres de l’équipe d’évaluation et d’investigation qui comprend notamment un mécanicien et un Gendarme maritime, officier de police judiciaire. A 09h00, compte tenu des mauvaises conditions météorologiques sur zone, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord met en demeure le capitaine (nationalité Russe) et l’armateur turc du navire (Troy Shipping LTD) de faire cesser le danger que représente " Le Teos " pour la navigation et le littoral français. A 11h00, l’armateur donne son accord pour un contrat de remorquage par " l’Abeille Liberté " vers le port du Havre (Seine maritime). (photo Marine nationale)

23 août 2007 : Le "Sonata", cargo battant pavillon de la Dominique, construit en 1979, avec 12 membres d’équipage à bord, d’une longueur de 106 mètres, est tombé en panne moteur la veille au nord du dispositif de séparation du trafic des Casquets. Le capitaine du "Sonata" a signalé au CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Jobourg une avarie sur son moteur principal. Ce navire avait appareillé de Rotterdam pour se rendre à Pasajes en Espagne avec une cargaison de 7295 tonnes de fer. Le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage "Abeille Liberté", en mission de surveillance de la navigation, a été préventivement dépêché sur zone. Après avoir tenté une réparation, le capitaine du navire a informé le CROSS Jobourg que son équipage était dans l’incapacité de relancer les machines. L’armateur du "Sonata" a alors négocié un contrat commercial de remorquage qui a été finalement passé avec la société les Abeilles International. "L’Abeille Liberté" a passé sa remorque sur le "Sonata" à 21h30 . Le convoi est arrivé en rade de Cherbourg le lendemain à 05h00. Les inspecteurs du centre de sécurité des navires (Affaires maritimes) ont visité ce navire de commerce et confirmé une avarie majeure du moteur principal. Le "Sonata" mouille dans la grande rade de Cherbourg. L’armateur estonien a fait appel à une société néerlandaise spécialisée dans la réparation des moteurs de navires de commerce.

6 juillet 2007 : Importante opération de secours au large de l'île de Wight après un incendie qui s'est déclaré à bord d'un chalutier russe de 944 tonnes avec 23 membres d'équipage. Le remorqueur français de la Marine nationale Abeille-Liberté s'est rendu sur zone à quelque 16 milles nautiques au sud de l'île de Wight pour remorquer le Marginella, vers le port de Cherbourg.
13 juin 2007 : Coordonné conjointement par le Cross Jobourg, la Préfecture maritime, la Gendarmerie maritime et les marins pompiers de Cherbourg, un impressionnant exercice d'assistance à navire sinistré s'est déroulé au large de Cherbourg. Cet exercice a mobilisé des moyens lourds, tant maritimes qu'aériens avec le concours du BBPD Vulcain, de l'Abeille Liberté, remorqueur d'intervention d'assistance et de sauvetage (RIAS), ainsi que du Dauphin (SP) basé à Maupertus.

19 juin 2007 : Le navire de commerce Pandion, battant pavillon suédois, a signalé au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) Jobourg avoir repéré un corps flottant à la dérive. Le navire se trouvait alors en transit à l’entrée de la voie montante du dispositif de séparation du trafic (DST) des Casquets. Le Pandion est resté sur place afin de marquer la position du corps tandis que le CROSS Jobourg déroutait le remorqueur Abeille Liberté de sa mission de surveillance de la navigation. L’Abeille Liberté a embarqué un gendarme maritime à son bord avant de rallier la position du Pandion en fin d’après-midi. Le corps a été pris en charge à bord de l’Abeille Liberté à 18h00 dans une zone située à 30 nautiques (55 km) au nord ouest du cap de la Hague. Le remorqueur d’intervention affrété par la marine nationale fait route ensuite vers le port de Cherbourg.
26 avril 2007 : Dans le cadre du Trinôme académique, une journée de découverte du port militaire de Cherbourg s’est déroulée au profit des directeurs et enseignants des établissements scolaires du Nord Cotentin. Cette journée a comporté une présentation de l’action de l’État en mer, une visite du Centre des Opérations Maritimes (COM), du patrouilleur de service public Pluvier ainsi que de l'Abeille Liberté.
10 février 2007 : vers 05h00, le CROSS Gris nez a été informé d’une collision entre le porte-conteneurs MSC Roma et le chalutier Angélique Emilie dans une zone située à 20 nautiques au nord de Fécamp (Seine maritime). L’Abeille Liberté, ainsi qu’un hélicoptère Super frelon de la marine nationale basé à Lanvéoc Poulmic ont été placé en alerte avec une équipe de marins pompiers. L’hélicoptère Dragon 76 de la Sécurité civile a décollé pour se rendre sur zone avec des plongeurs et des moyens de pompage. Le canot tout temps Cap Fagnet de Fécamp, arrivé sur zone peu avant 06h00, a immédiatement mis en œuvre ses moyens de pompage à bord de L’Angélique Emilie pour étaler la voie d’eau. Le navire de pêche Samy, immatriculé à Fécamp, qui se trouvait à 3 nautiques au moment des faits, a pris en remorque L’Angélique Emilie et l'a ramené à Fécamp.

6 février 2007 : Le CROSS Jobourg a été contacté par le capitaine du cargo Tahir Kiran, battant pavillon turc, qui lui a signalé une panne électrique ainsi qu’une propulsion défaillante. Le capitaine de ce navire de commerce a précisé qu’il était non manoeuvrant, qu’il dérivait à la vitesse de 3,8 nœuds dans une zone située à 13 nautiques au nord de Cherbourg et qu’il était dans l’incapacité de mouiller. Ce cargo de 194 mètres de long, construit en 1987, avec un tirant d’eau de 11 mètres et 23 membres d’équipage, transitait entre Nouadhibou (Mauritanie) et Mo I Rana (Norvège) avec 35 798 tonnes de minerai de fer à bord. Le CROSS Jobourg a accordé un premier délai de trois heures au capitaine du cargo Tahir Kiran pour rechercher la cause des avaries et réparer. Ce délai a été reconduit à plusieurs reprises hier à l’issue de la première période. A 16h15, le Tahir Kiran étant toujours à la dérive et à 9 nautiques au large de Barfleur, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a décidé l’envoi d’une équipe pluridisciplinaire d’évaluation à son bord mis en place par la vedette Amiral de Tourville (station SNSM de Barfleur). Cette équipe, composée de 4 experts du Centre de Sécurité des Navires de Caen et de la base navale de Cherbourg, a conduit l’évaluation des capacités de l’équipage du navire à remédier par ses propres moyens aux avaries signalées. A 19h00 hier, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a adressé une mise en demeure à l’encontre de l’armateur du Tahir Kiran et fait appareiller l’Abeille Liberté depuis le port de Cherbourg. A 20h30, l’équipage du cargo a pu remettre en route le moteur principal. Escorté par l’Abeille Liberté, le Tahir Kiran a fait route vers le port de commerce de Cherbourg.

23 janvier 2007 : A 07h10, le sémaphore de la marine nationale de la Hève a reçu un appel du capitaine du porte-conteneurs Maersk Denton qui lui a signalé que le navire venait de s’échouer sur le banc de l’Eclat dans le chenal de sortie du port du Havre. Le Maersk Denton, d’une longueur de 281 mètres de long, construit en 2002, sous pavillon germanique, avec 25 membres d’équipage à bord, s’est échoué sur l’avant peu avant la basse mer. La capitainerie du port du Havre, en relation avec le CROSS Jobourg et la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, a déclenché une opération d’assistance à ce porte-conteneurs qui devait faire route vers New-York. Le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté, qui avait repris l’alerte en rade de Cherbourg à deux heures cette nuit, après avoir reçu liberté de manœuvre des autorités britanniques en baie de Lyme, a immédiatement appareillé pour faire route vers la zone du Havre. Trois remorqueurs portuaires se sont rendus à proximité de ce porte-conteneurs et ont rapidement passé leurs remorques sur le navire échoué. Les premières investigations menées au lever du jour n’ont pas fait apparaître de pollution à proximité du navire. Peu après 09h00, le navire a été déséchoué grâce à l'assistance de 3 remorqueurs du port du Havre et à la faveur de la marée montante. L'intervention de l'Abeille Liberté n'a pas été nécessaire. Le Maersk Denton a été convoyé vers le port du Havre pour y être placé en sécurité et faire l’objet d’une inspection par le centre de sécurité des navires du Havre.

22 janvier 2007 : Suite à l'échouage du MSC Napoli sur les côtes anglaise, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté ainsi que le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute sont sur place, alors que le RIAS Abeille Bourbon, qui avait remorqué le porte-conteneurs, est rentré à Brest. Au dernier décompte, 101 conteneurs sont tombés à l’eau (50 sur la plage, 15 flottants, le reste inconnu), dont 2 sont classés dangereux (parfum et airbags). Une pollution limitée (2,4 Km2) par irisations a été remarquée. Le matériel de pompage a été placé à bord, une ancre a été mouillé sur l’avant tribord. Le bâtiment de soutien de région Elan a appareillé ce matin avec à son bord des renforts de pompiers et plongeurs pour le pompage et la récupération des conteneurs.

18 Janvier 2007 : Vers 11h30, le CROSS Gris Nez a reçu un appel de détresse émanant du porte-conteneurs MSC Napoli, battant pavillon du Royaume-Uni. Le CROSS Gris Nez a relayé cet appel au CROSS Corsen. Le porte-conteneurs se trouvait à environ 100 kilomètres au nord de l'île d'Ouessant dans le rail descendant. Il venait d'Anvers et se rendait au Portugal. Ce navire, construit en 1991, de 275 mètres de long, avec à son bord 26 marins, a signalé une fissure de 1,50 mètres de long à tribord au niveau du compartiment machines. La capitaine a décidé d'abandonner le navire et a demandé assistance afin d'évacuer son équipage. Le préfet maritime de l'Atlantique a déployé les moyens suivants : - Deux Super-Frelon, basés à Lanvéoc, ont décollé afin de rallier la zone, guidés par un Falcon 50 de Lann-Bihoué, - Le remorqueur d'intervention Abeille Bourbon rallie la zone, Le BSAD Alcyon a appareillé de Brest, le BSAD Argonaute est en alerte et le remorqueur d'intervention Abeille Liberté a appareillé de Cherbourg. Deux hélicoptères Sea King et un remorqueur britannique rejoignent la zone. Les conditions météorologiques sont défavorables : creux de 4 à 6 mètres, un vent d'ouest de 60 km/h avec des rafales à 80 km/h. Visibilité : Plafond 150 mètres et distance 4 kilomètres. Les 26 hommes d'équipage ont été hélitreuillés, aux alentours de 14 heures, par trois Sea King de la Royal Navy. Sains et saufs, ils ont été déposés sur la base anglaise de Culdrose. Le porte-conteneurs transporte 2 394 conteneurs, soit 41 773 tonnes, dont 1 684 tonnes sont des produits classés dangereux par l'OMI (catégories : explosif, gaz, liquide inflammable, solide inflammable, oxydants, matériaux toxiques et corrosifs). En outre, lors de son départ d'Anvers, le MCS Napoli avait à bord 3645 m3 de combustible (3498 m3 de fuel lourd et 147 m3 de gasoil). Une trace de pollution de 5 kilomètres sur 100 mètres a été repérée à l'arrière du navire par un Falcon 50 de la marine nationale. Le MSC Napoli a été pris en remorque par le remorqueur d'intervention Abeille Bourbon. Le lendemain, la remorque casse, ce qui oblige les hommes de l'Abeille à repasser une nouvelle remorque. En raison de l'envahissement du local barre (local où se trouve le dispositif de secours de manœuvre du gouvernail), et pour manœuvrer plus facilement le MSC Napoli dont le gouvernail est toujours bloqué, une remorque supplémentaire a été passée avec l' Abeille Liberté. L'Abeille Bourbon tracte et l'Abeille Liberté fait office à la fois de traction et de gouvernail à babord afin de compenser la panne de safran et sa mauvaise orientation. Les deux puissants remorqueurs font route au nord à 6,8 nœuds (13 km/h).Pendant ce temps, le bâtiment anti-pollution Alcyon était à la recherche d'un conteneur tombé à la mer. Un hélicoptère de la marine nationale a hélitreuillé une moto-pompe sur le MSC Napoli afin d'essayer d'assécher le local barre. Le BSAD Argonaute a appareillé de Brest à 14h00 avec des hommes et du matériel antipollution afin de se rendre sur zone, à titre de précaution. Destination Lyme Bay en Angleterre.

Janvier 2007 : Mercredi 17 le chimiquier Stolt Egret, transportant 5200 tonnes d'acide phosphorique, a signalé une avarie de propulsion, alors qu'il naviguait à 55 nautiques au Nord Est de l'île d'Ouessant. La préfecture maritime de l'Atlantique a immédiatement dépêché sur zone le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Bourbon. Dans le même temps, l'Abeille Liberté, le RIAS basé à Cherbourg, était également sollicité pour porter assistance au navire en difficulté. L'équipage du chimiquier est parvenu à effectuer les réparations nécessaires et le navire a pu remettre le cap, tôt ce matin, vers le détroit du Pas-de-Calais. Les conditions météorologiques étant, néanmoins, très difficiles, avec des creux de 9 mètres en Manche, le Stolt Egret a été suivi, au début de son transit, afin de passer en toute sécurité le rail des Casquets.

7 décembre 2006 - Le porte-conteneurs Encounter, a été victime d’une panne moteur et s’est retrouvé à la dérive dans une zone située à 76 kms (41 nautiques) de l’île anglo-normande Jersey, en dehors du dispositif de séparation de trafic des Casquets (DST). La situation de ce navire a été suivie par le CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg. L’Encounter, battant pavillon hollandais, qui mesure 130 mètres de long avec 13 membres d’équipage. Ce porte-conteneurs a une cargaison de 5785 tonnes de matériel divers dont 107 tonnes de produits classés dangereux. Ce navire de commerce avait appareillé de Leixoes (Portugal) pour se rendre à Felixstowe (Royaume Uni). L’armateur de ce navire de commerce a pu contracter avec les "Abeilles International" pour une prestation de remorquage et de convoyage du porte-conteneurs vers un port afin d’y conduire les réparations nécessaires. Après accord du Préfet maritime, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (R.I.A.S) Abeille Liberté, qui était en alerte météorologique, a passé sa remorque à 04h25 cette nuit dans des conditions difficiles (mer très forte avec 5 mètres de creux, vent établi à 95 km/h soit 50 nœuds). Le convoi fait actuellement route vers le port de commerce de Cherbourg, sous surveillance radar du CROSS de Jobourg, qu’il devrait atteindre en fin d’après midi voire en début de soirée suivant les conditions de navigation. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)


Septembre 2006 - L'Abeille Liberté à été pour la premiere fois ouverte au public dans le cadre des Journées du Patrimoine. 2000 personnes ont pu visités le RIAS amarré au Quai de France. Une contribution de 2€ etait demandée au profit de la Caisse des péris en mer. L'opération a permis de récolter plus de 6 000 € grâce à la générosité de plus de 2 500 personnes. Daniel Lejuez, président de la caisse des Péris en mer, a souligné " le formidable lien qui vient de se créer entre les Cherbourgeois et les marins de l'Abeille Liberté. La somme récoltée lors de cette opération de solidarité va être intégralement redistribuée aux 34 ayants droit dont 24 orphelins de nos douze disparus en mer au cours de ces trois dernières années ".


Août 2006 - Suite au naufrage du 1er février 2006 et en réponse à la mise en demeure faite par le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord et les autorités britanniques pour faire cesser les menaces que représentait le chimiquier "ECE" vis à vis de l’environnement, l’armateur du navire a lancé un appel d’offres international auprès de sociétés spécialisées dans les chantiers sous-marins pour l’exécution des travaux prévus à sa charge. Le chantier du chimiquier ECE se situe dans les eaux internationales à 16 milles (30 km) à l’ouest de l’entrée de la voie montante du Dispositif de Séparation du Trafic des Casquets. L’ ECE repose sur son flanc bâbord par 70 mètres de fond. La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a placé en alerte un dispositif d’intervention et de dépollution en cas d’incident sur le chantier du chimiquier. Le dispositif d’alerte français comprend : le Remorqueur d’Intervention, d’Assistance et de Sauvetage (RIAS) " Abeille Liberté ", de Cherbourg ; un Patrouilleur de Service Public (PSP) basé à Cherbourg et le Bâtiment de Soutien Région (BSR) "Elan".


Août 2006 - Naufrage du chalutier Déesse des flots Le chalutier Déesse des Flots, de Barneville-Carteret (Manche), fait naufrage le 3 août au large de Barfleur. Il y a deux rescapés et deux disparus. Alerté, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Jobourg mobilise immédiatement des moyens aériens et nautiques. Le Pluvier et le patrouilleur de la gendarmerie maritime Géranium appareillent de Cherbourg pour se rendre sur la zone du naufrage. Le chasseur de mines L'Aigle appareille de Brest, pour identifier et inspecter l'épave, qui gît par 40m de fond, à l'aide de son robot autopropulsé. Le remorqueur Abeille Liberté se rend également sur zone avec à son bord six plongeurs-démineurs. Les plongées humaines effectuées sur l'épave montre qu'aucun corps des deux marins disparus n'était pris au piège dans le chalutier. Le naufrage serait dû, selon les témoignages des rescapés, à une lame qui a fait chavirer le navire.


22 juin 2006 : Remorquage d'un cargo en panne de propulsion : A 0h10 jeudi 22 juin 2006, le CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg a été contacté par le cargo " Union Arrow " battant pavillon britannique qui lui a signalé une avarie sur la pompe à eau douce de son moteur principal. Ce cargo de 57 mètres de long, construit en 1985, avec 6 membres d’équipage à bord, transitait à lège (sans cargaison) entre Ramsgate (Grande Bretagne) et Granville (Manche) et franchissait le Raz Blanchard. Dans un premier temps, le navire a poursuivi sa route vers Granville à vitesse réduite. Vers 3h30, le capitaine de " l’Union Arrow " a rappelé le CROSS de Jobourg pour signaler qu’il n’avait plus du tout de propulsion et qu’il était à la dérive dans une zone située à 19 nautiques (35 km) à l’ouest de Carteret et à mi chemin entre les îles anglo-normandes de Guernesey et Jersey. Le CROSS de Jobourg a accordé un délai de trois heures au capitaine du navire pour réparer. A 4h30 locale, le cargo signalait avoir pris contact avec son armateur britannique à Bromley Kent pour rechercher une solution de remorquage. A 05h45, un contrat de remorquage a été passé entre l’armateur et la société les Abeilles International. Le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Liberté a appareillé à 6h00 locale du port de Cherbourg pour arriver à proximité de " l’Union Arrow " à 08h25 locale. A 08h50 le RIAS Abeille Liberté avait terminé l’opération de prise de remorque sur ce cargo. L’attelage " Abeille Liberté - Union Arrow " a fait route vers le port de Cherbourg. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)


6 juin 2006 : L'Abeille Liberté a participé, devant les côtes d'Antifer, à un exercice d'hélitreuillage réalisé au profit des équipes médicales du SAMU 76 du Havre. L'exercice comportait deux phases. La première consistait à embarquer à bord de l'Abeille, par air et par mer, du matériel médical ainsi que des médecins du SAMU 76. Cette opération a mobilisé l'hélicoptère Dauphin de la Marine de Maupertus pour la partie hélitreuillage et le canot SNSM "Président Charles Le Meur" du Havre pour la partie transfert par la mer. Cette première phase a permis à l'ensemble des moyens impliqués de s'entraîner également à l'évacuation sanitaire ou médicale de blessés. La deuxième phase consistait à présenter aux équipes médicales les capacités de l'Abeille Liberté dans le domaine de l'accueil et de la prise en charge de naufragés (capacité d'accueil de 300 naufragés). Ces équipes ont pu évaluer les besoins en matériel médical nécessaire dans un contexte opérationnel. Enfin, cet entraînement a permis de rassembler trois des principaux acteurs du sauvetage en mer et en particulier des équipes médicales du SAMU qui embarquent régulièrement à bord d'hélicoptères de service public pour se rendre auprès de marins nécessitant des soins à bord de tout type de navires.


Bilan de l’Abeille Liberté d’octobre 2005 à avril 2006
Surveillance générale : 673,34 h Assistance : 199,64 h. Permanence météorologique : 597,45 h Total = 1 470,43 h de mer au profit de la Marine nationale (source Bourbon)

12 au 16 mars 2006 : L'Abeille Liberté participe à l'exercice Bonnex en zone anglaise. Elle est remplacée par l'Abeille Languedoc pendant cette même période à Cherbourg.

4 mars 2006 : Assistance d'un chimiquier en panne et à la dérive.
Le chimiquier TELMA KOSAN, battant pavillon Ile de Man, a signalé une panne de sa machine au CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg alors qu'il sortait de la voie montante du dispositif de séparation du trafic des Casquets. Ce navire de commerce, long de 105 mètres, construit en 1994, avec 13 membres d'équipage à son bord, transporte 2310 tonnes de propylène (gaz de pétrole liquéfié, inflammable et explosif). Le 4 mars à 14h30, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du nord a fait appareiller le remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté qui a rejoint vers 15h30 le TELMA KOSAN toujours à la dérive, et qui se trouvait à 13 nautiques environ du port de Cherbourg ; sa dérive l'amenait doucement vers la côte. A 16h30, la préfecture maritime a fait décoller l'hélicoptère Dauphin de service public avec à son bord une équipe pluridisciplinaire d'évaluation investigation composée d'un officier mécanicien, d'un spécialiste du pont et d'un expert du centre de sécurité des navires, dans le cadre de la procédure " port refuge " et pour parer à toute éventualité. A 19h00, peu avant la tombée de la nuit en mer, la préfecture maritime a ordonné la prise de remorque du chimiquier par l'Abeille Liberté pour faire cesser sa dérive au moment ou il se trouvait à 9 nautiques de la côte (16 km). A 20h20, le capitaine du chimiquer a pu relancer la machine du navire qui restait sous remorque et sous surveillance. Le navire a été accompagné jusqu'au cap d'Antifer par l'Abeille Liberté. L'Anglian Monarch un autre remorqueur de haute mer, l'a alors suivi jusqu'à la sortie du dispositif de séparation de trafic du cap Gris Nez. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)

17 février 2006 : Mise à l'abri d'un cargo en difficulté en mer.
le CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg a informé le centre des opérations maritimes (COM) de Cherbourg que le cargo Beluga Endurance, battant pavillon Antigua et Barbuda, avait des difficultés avec le système d’arrimage de sa cargaison, composée notamment de mâts d’éoliennes. Ce navire mesure 140 mètres de long avec 15 membres d’équipage se trouvait à 100 km (54 nautiques) à l’ouest de Cherbourg au moment des faits. Les conditions météorologiques (5 à 7 mètres de creux en Manche) ont conduit le capitaine du Beluga Endurance à demander une mise à l’abri de son navire dans le port de Cherbourg. Dans le cadre de la procédure de port-refuge, destinée à aider les navires en difficulté, la préfecture maritime a accordé au Beluga Endurance un point de mouillage en grande rade du port de Cherbourg. Il s’agit de mouillages spécifiques aux grands navires entre le Fort de l’Ouest et le Fort Central, en rade de Cherbourg. La préfecture maritime de Cherbourg a par ailleurs fait appareiller à 00h15 le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté pour assister le Beluga Endurance dans son transit vers le port de Cherbourg. L’Abeille Liberté est arrivée à proximité du cargo en difficulté vers 01h45 cette nuit. Le Beluga Endurance, escorté par l’Abeille Liberté, est arrivé sur son point de mouillage à 05h00 ce matin. A 07h23, ce cargo a quitté son point de mouillage pour se rendre au quai de Normandie à Cherbourg. Une visite du centre de sécurité des navires de Cherbourg est prévue à bord dans la matinée. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)



L'
Abeille Liberté auprès du chimiquier ECE.
(Photo Marine nationale)

3 février 2006 : Le RIAS Abeille Liberté est rentré à Cherbourg pour se reconfigurer en version remorquage ; l’Abeille Liberté a utilisé 5 m3 de dispersant, le premier jour, lorsque la densité de la pollution le nécessitait.
1 février 2006 : l’Ece a coulé à 03h37 et git par 70 mètres de fond alors qu’il se trouvait à 16 nautiques à l’ouest de l’entrée de la voie montante du dispositif de séparation du trafic des Casquets (dans l’ouest de la pointe de la Hague pour environ 90 km). Le Chasseur de Mines tripartite Lyre a procédé à la localisation exacte de l’épave qui gît dans les eaux internationales à la position 49°43.682 N et 003°15.186 W, sur son côté bâbord, cap au sud. La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a maintenu trois bâtiments sur zone, le RIAS Abeille Liberté, le CMT Lyre et le PSP Sterne pour assurer la police de la navigation dans la zone et s’assurer au lever du jour de l’absence de pollution à la surface de la mer.
31 janvier 2006 : Collision en Manche
Le vraquier maltais GENERAL GROT ROWECKI est entré en collision avec le chimiquier des îles Marshall ECE, dans une zone située à 50 nautiques (90 kilomètres) à l’ouest de Cherbourg. Le vraquier GENERAL GROT ROWECKI rattrapait le chimiquier ECE dans le rail montant des Casquets. L’ECE a immédiatement signalé une voie d’eau avec une gîte évolutive. Le CROSS de Jobourg a lancé une importante opération de sauvetage et d’assistance avec la mise en œuvre des moyens suivants : Deux hélicoptères " SEAKING " des gardes côtes britanniques arrivés sur zone vers 05h locales, qui ont procédé à l’hélitreuillage des 22 membres d’équipage du chimiquier ECE ; l’hélicoptère Dragon 50 de la sécurité civile pour l’envoi d’une équipe pluridisciplinaire d’évaluation et d’investigation sur zone ; Le remorqueur Abeille Liberté ; Le PSP Pluvier ; Le patrouilleur de Gendarmerie maritime Glaive et le CMT Lyre ont appareillés de Cherbourg pour se rendre sur zone ; La vedette de la société nationale de sauvetage en mer Jean Desnoylle de la station de Goury a également pris la mer. Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a ordonné en cours d’après-midi la prise de remorque du chimiquier Ece par l'Abeille Liberté. La remorque a été passée vers 15h30. Le convoi se dirige dans un premier temps vers la Baie de Seine, escorté par le patrouilleur de service public Sterne en provenance de Brest. Le comportement de l’attelage et l’évolution a priori favorable de la météorologie détermineront le lieu de destination du convoi. (Source : http://www.premar-manche.gouv.fr/)


5 janvier 2006 : Participation de l'Abeille Liberté aux recherches de l'épave du ligneur Klein Familie qui a sombré au large du Cap de la Hague.

17 Novembre 2005 : Baptême de l'Abeille Liberté
Le nouveau remorqueur Abeille Liberté, successeur de l'Abeille Languedoc a été baptisé le 17 novembre à Cherbourg en présence de sa marraine Annie Blanchet,veuve du maître d'équipage de l'Abeille Languedoc décédé dans le cadre de sa mission, du Directeur Général de Bourbon Christian Munier et du préfet maritime Edouard Guillaud.

      


25 octobre 2005 : L'Abeille Liberté opérationnelle depuis 0h00
Apres quelques jours d'essais, le Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille Liberté a pris ses fonctions à Cherbourg. Il remplace l'Abeille Languedoc partie sur la façade Atlantique (La Pallice).

24 octobre 2005 : Remorquage du Barfleur
le Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage (RIAS) Abeille Liberté a procédé, au large de Cherbourg, à des essais de remorquage du ferry Barfleur, mis à disposition par la Brittany Ferries. Le scénario prévoyait une panne complète d'énergie. L'exercice de remorquage s'est déroulé avec un vent de 28/30 noeuds établi et une mer praticable. Ces essais, qui s'inscrivaient dans le cadre du contrôle de la prestation fournie par BOURBON, se sont déroulés de manière très concluante.

19 octobre 2005 : Arrivée à Cherbourg
Le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS), Abeille Liberté, est arrivé à Cherbourg le 19 octobre 2005. Il a été accueilli par l’Abeille Languedoc dont il prend la relève dès la fin octobre. Son arrivée a été saluée par le contre-amiral Edouard Guillaud, Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, Christian Munier, Directeur général de BOURBON et Christian Quillivic, Directeur général des Abeilles International.

      


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