Escorteur
rapide Le Breton
Le Breton est le 12ème escorteur de la série. Il est baptisé
le 17 juin 1953, mis sur cale le 2 novembre 1954, et mis à flot à
l'arsenal de Lorient le 23 avril 1955. L'admission au service actif est
prononcée le 20 août 1957, date à laquelle le bâtiment
est affecté à Toulon au sein du GAASM (Groupe d'Action Anti-Sous-Marine).
Entre
le 5 janvier 59 et le 21 novembre 61, Le Breton participe avec les
autres escorteurs rapides aux opérations en Afrique du Nord. Le 9 octobre
1961, il est affecté à Brest au sein de l'escadre légère et
la 3ème DER. C'est ainsi que de juin à juillet 1962, il sert
de bâtiment amiral de l'escadre légère après le désarmement du Châteaurenault
et en attendant l'arrivée du Chevalier
Paul. De février à mars 1964, Le Breton est avec la
7ème DER, aux Antilles et en Afrique Occidentale. Puis, jusqu'à la
dissolution de la 7ème DER, il sert aux sorties en mer au profit des
écoles de la 2ème région.
En
1968, il rejoint le Groupe Naval d'Essais de Missiles (Groupe M) en
remplacement du Basque. Ce groupe,
qui comprend également l'escorteur d'escadre Guépratte,
Le Savoyard et la 24ème division de
dragueurs de mines, travaille au profit du Centre d'essais des Landes et étudie
le comportement des engins balistiques.
Entre les missions du Groupe M, les escorteurs participent à la surveillance
du rail d'Ouessant ou aux sorties pour L'Ecole Navale. En juillet 1975, il
fait escale à Halifax avec le Henri Poincaré.
La
dernière cérémonie des couleurs a lieu le 2 avril 1976.
Condamné le 29 novembre 1977, sous le numéro de coque Q579,
sa coque servira un temps de brise-lames à Brest. Elle est bombardée
et coulée avec celle du Vendéen,
lors de l'exercice « Suroit-Nominex », le 9 mai 1995.
C'était les derniers bâtiments encore à flot. Les escorteurs
rapides n'existent alors plus que dans la mémoire de ceux qui les ont armés.