Histoire
et actualités du remorqueur Tenace

Le lieutenant de vaisseau Laurent Rebec, commandant le remorqueur
de haute mer Tenace (4 avril 2011). |
Avril 2011
: Escale à Rouen
1
au 4 avril escale du RHM Tenace
à Rouen. Durant cette escale le remorqueur a honoré sa ville
marraine en accueillant à bord des autorités et enfants de
la ville de Poissy.
2009
: Escorte de patrouilleurs aux Antilles
Le
Tenace quitte Brest
le 23 février 2009 pour Fort-de-France en compagnie du patrouilleur La
Gracieuse, qui est prévu de remplacer La Fougueuse aux Antilles.
Durant son séjour dans les eaux des Antilles et de Guyane, le Tenace,
qui pour l‘occasion avait embarqué six marins supplémentaires dont un infirmier,
a effectué les missions qui sont habituellement dévolues au Ventôse,
à savoir le contrôle des pêcheurs vénézuéliens dans la ZEE (Zone économique
exclusive) de Guyane et la lutte contre les trafics illicites (drogue ou
immigrants clandestins). Le patrouilleur est rentré le 15 mai 2009,
à Brest, après avoir escorté La
Fougueuse sur le trajet retour. (d'après un article du Télégramme
17/05/09).
Novembre
2008 : Départ du Vendée Globe
Le
Tenace participe au
départ de la course autour du monde « Vendée Globe »,
le 9 novembre. Il constitue une des extrémités de la ligne de départ de
la course, aux Sables d’Olonnes, que les concurrents devront franchir. Au
petit matin, au port de La Pallice, il a embarqué autorités maritimes, Vip
et bien sûr le comité de course du Vendée Globe sans lequel la mythique
course au large ne pourrait commencer. Dès la fin de matinée, la tension
sur le plan d’eau est palpable : ballet incessant des 7 hélicoptères qui
tournoient au dessus des 30 concurrents, embarcations de toute nature qui
convergent vers la ligne de départ… Au total il y a plus de 13 000 personnes
sur le plan d’eau à bord de vedettes, bateau à passager, zodiacs… Passionnés
de voile, officiels, journalistes, nul ne veut manquer le magnifique spectacle
du départ de ces 30 bateaux qui s’élancent autour du monde pour un périple
de 3 mois sans escale et sans assistance. A 13h02, le LV Curaudeau tire
le coup de pistolet symbolique qui marque le départ officiel de la course.
Les 30 monocoques de 60 pieds s’élancent. Parmi eux, on compte l’élite de
la voile océanique : Loïc Peyron, Jean Le Cam,Vincent Riou , Michel Desjoyaux,
mais aussi des jeunes comme Sébastien Josse, Armel le Cléach et deux femmes
Samantha Davies et Dee Caffari. Soit 13 étrangers et 17 marins français.
(MN)
Mai
2008 : Grogne des pêcheurs, le Tenace taggé
29
mai : La grogne des pêcheurs devant l'augmentation des prix du carburant,
les entraîne dans une série d'actions « symboliques et marquantes ». Les
marins-pêcheurs concarnois s'en prennent au Tenace,
au bassin à Concarneau. Après être montés à bord, ils laissent, en dix minutes,
une série d'inscriptions exprimant leur colère, sur la coque et les oeuvres
mortes du remorqueur. Le Tenace,
arrivé le 9 mai à Concarneau était entré au bassin le 15 pour un mois de
travaux auprès de la société Piriou Naval Service.
Mars-Avril
2008 : Police des pêches entre l'Irlande et l'Islande
Le
Tenace quitte Brest
le 3 mars pour une mission de surveillance des pêches entre l'Irlande et
l'Islande. Un programme de surveillance des pêches est assuré par l'Union
européenne, l'Islande, la Norvège, la Russie, les Îles Feroé et le Groënland.
La zone est surveillée par ces pays qui assurent, à tour de rôle, la police
des pêches. Mais
le Tenace est contraint
de rentrer au port devant une violente tempête, il repart le 12 mars.
Deux
escales sont prévues à Reykjavik (Islande) et Dublin (Irlande). Retour
prévu le 2 avril.
Septembre
2007 : Police des pêches dans le golfe de Gascogne
En
septembre 2007, le Tenace
effectue une mission de police des pêches avec escale à La Pallice et Bayonne.
Une autre escale à Rouen prévue du 16 au 19 novembre 2007 est annulée.
Janvier
2007 : Un promeneur emporté par une vague
Un
promeneur a été emporté par une vague, le 13 janvier, alors qu’il s’était
aventuré sur un rocher au bout de la Pointe du Raz. Des creux de 2 mètres
à 2,5 mètres et un vent soufflant jusqu’à 55 km/h étaient enregistrés. Une
vedette de la Société nationale de sauvetage en mer et le
Tenace, ont été dépêchés sur zone, appuyés par Dragon 29,
l’hélicoptère de la Sécurité civile.
Juin
2006 : Carénage à Concarneau
Le
Tenace
est arrivé le 13 juin 2006 à Concarneau pour une période
d'entretien d'un mois à
quai dans le cadre du contrat de maintenance par la Finistérienne de construction
et de réparation navale (groupe Piriou). Cet arrêt technique sera l'occasion
de réparer une avarie survenue récemment sur l'inverseur bâbord.

Le Master Endeavour à son arrivée à Fort-de-France le 18 mars (photo Yvon Perchoc). |
Février
2006 : Importante saisie de drogue
Le
27 février, une saisie de cocaïne est réalisée à 1300 km à l'ouest
de Dakar sur un caboteur de 97 mètres le Master Endeavour, battant
pavillon panaméen avec 14 hommes à bord.
Le
TCD
Foudre
(qui sert de base à l'opération), les remorqueurs Rari
et Tenace, un Atlantique
II, une Alouette
III, des commandos
marine et des agents
des Douanes françaises participent à cette
opération.
Le navire suspect qui transportait des blocs de marbre fait l'objet d'une
inspection à bord par des équipes de visite, ce qui conduit à la
découverte d'environ 1,5
tonnes de cocaïne
dissimulée dans les structures du navire.
Le
Master Endeavour, escorté par le Rari
et le Tenace
est dérouté vers Fort-de-France .
Mars-mai
2006 : Mission aux Antilles
Le
Tenace a quitté Brest le 27
février pour une mission de 3 mois aux Antilles. Il fera notamment
escale à Bridgetown, Fort-de-France , Antigua et Halifax.
Juillet
2004 - avril 2005 : Des Antilles au marathon de Paris
En juillet 2004,
le lieutenant de vaisseau Pascal
Huet succède au capitaine de corvette Alain
Quivoron au commandement du Tenace.
Le 19 septembre
2004, le Tenace part pour une mission
en zone maritime Antilles pour une période de 14 semaines. Il arrive le
4 octobre à Fort-de-france après une escale à Punta-Delgada aux Açores puis
à Port of Spain à Trinidad.
Ensuite, sous l’autorité
du COMAR Antilles, le bâtiment a assuré le contrôle des pêches, participé
à la sécurité des loisirs nautiques, exerçant ainsi l’action de l’Etat en mer
et soulignant la présence française dans cette zone entre la Martinique, la
Guadeloupe et les îles du nord, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Le
Tenace a également prêté son soutien
à l’armée de l’air et à la gendarmerie maritime pour qu’ils puissent s’entraîner
à l’hélitreuillage d’assistance.
Sa présence a
été mise à profit pour remorquer l’ex-Champlain ;
celui ci, après une carrière bien remplie a subi les assauts de la frégate de
surveillance Ventôse (photo
tracou) qui avait un besoin d’entrainement au tir de 100mm. Le Batral gît
maintenant à 90 nq au large de la Martinique… Le
programme du retour a été complété par la lutte contre le narcotrafic.
(Le trafic de cocaïne est très actif dans l’arc antillais et évalué à environ
300 t annuelles à destination de l’Europe). Après
avoir fait escale jusqu’ au 29 novembre à Porto-Rico, le Tenace
devait se rendre à Saint-Pierre et Miquelon, c’était sans compter sur un palangrier
équatorien, (le Sasano Maru 7) soupçonné d’être mêlé à cette activité
. Dans le nord de la Guyane, à l’est de Trinidad, une opération, sous contrôle
du Ventôse à laquelle
participe la Fougueuse, le Tenace ainsi
qu’un Falcon 50
de l’Aéronavale permet le convoyage, sous bonne escorte, du présumé trafiquant,
jusque à Fort-de France.

A la mer aux Antilles. |
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Exercice de transfert de courrier avec le Ventôse. |
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7 passionnés, commandant en tête, foulent le pavé parisien pour le marathon
de Paris |
Sitôt accosté et
après des permission bien méritées, le Tenace
à repris des activité
« plus habituelle » dans la mer d’iroise. Depuis le début du mois de février,
le bâtiment est entré dans une période d’entretien approfondi. L’occasion pour
le Tenace de se refaire une santé en
vue de sont retrait du service actif qui est prolongé jusqu'en 2011.
Mais il n’y a pas
que le bâtiment que l’on entretient ! Une poignée de coureurs du Tenace
s’investit dans un véritable défi sportif. Le dimanche 10 avril 2005, 7 passionnés,
commandant en tête, foulent le pavé parisien pour le marathon de Paris.(photo
team). L’objectif est de passer sous la barre des quatre heures, et d’arriver
aussi groupé que possible.
Pour atteindre cette objectif, les marathoniens se sont entraînés sérieusement
à raison de quatre séances hebdomadaires, les douze semaines précédant le jour
« J ». Près de 700 kilomètres ont ainsi été parcourus. Le samedi 9 avril, avant
de courir le marathon, les sept marins ont effectué une étape en mairie de Poissy,
où ils étaient reçus par Roger Chantaz, élu délégué aux anciens combattants,
et Eric Harlet, élu délégué aux associations. L’objectif a presque réussi, 6
coureurs à l’arrivée en 3h47 (pour trois d’entre eux) 4h02, 4h06 et 4h08 pour
le commandant qui ferme la marche…
Mais le grand chantier
Tenace n’est pas achevé, les travaux
entamés vont terminer début juillet afin de retrouver l’Iroise et ses charmes
avant un repos estival « aoutien » loin des bruits et du fracas propres aux
IPER…
Juin
2004 : Un équipage de sportifs
Les officiers et l'équipage du Tenace
ont reçu le premier trophée Georges-Hebert. Cette distinction,
qui porte le nom d'un ancien officier de marine qui consacra sa vie à développer
les vertus du sport et dont la devise était « Être fort pour être utile », vient
récompenser l'unité opérationnelle dont l'équipage a remporté le plus de points,
lors des différentes épreuves. Celles-ci, qui comprennent des longueurs de piscine
(100 m), de la nage en apnée, puis des tests de course à pied, des grimpers
et des sauts, ont été disputées par les officiers et équipages de 36 bâtiments.
C'est le Tenace qui l'a emporté, à
la fois dans la catégorie petits navires, mais également dans la catégorie open
qui comprenait des frégates ainsi que le Charles-de-Gaulle. (Le Télégramme)
Novembre
2003 : Exercice de secours "Moïse" pour le transport
inter-îles
Le 19 novembre 2003 s'est déroulé l'exercice de secours à passagers
"Moïse", consistant à porter secours à des passagers amenés à évacuer le Jade
Express, navire de transport inter-îles victime d'un incendie au large de
la Martinique. L’un des buts de l’exercice Moïse est de permettre au Centre
de Sécurité des Navires de la direction régionale des Affaires Maritimes de
Fort-de-France d’évaluer la capacité de l’armement et du bord à réagir dans
les délais à un événement grave. L’autre objectif, plus général, consistait
à valider le plan de secours à naufragés mis en vigueur en 2002 par arrêté inter-préfectoral
pour la Martinique et la Guadeloupe.
La Marine avait déployé le RHM Tenace
ainsi que le Maïto, remorqueur côtier nouvellement affecté à la base
navale de Fort-de-France. Sécurité civile, SAMU, Douanes, Gendarmerie Nationale,
le renfort de la SNSM ont permis la réalisation d’un test très satisfaisant.
Un exercice d’une telle ampleur est une première en zone Antilles.
Septembre
2002 : Sauvetage du Sparkle
Le samedi 28 septembre, à 17h., le remorqueur de haute mer Tenace
se déroute après réception d'un mayday sur VHF 16 vers
le Sparkle, catamaran britannique de 13.80 m positionné à
8 nautiques dans le nord de l'île de Sein, avec 2 marins gallois à
bord. Le voilier, en escale la veille à l'Aber Wrac'h, fait route vers
l'Espagne quand il est victime d'une voie d'eau que les hommes ne parviennent
pas à contenir. Le RHM rallie le voilier une heure plus tard et les moyens
de pompage fournis semblent en premier lieu insuffisants. L'examen de la coque
permet de découvrir, sur l'avant, une brèche importante située
au ras de l'eau. Il est décidé d'accompagner le Sparkle vers le
port de Camaret, tout en poursuivant la lutte contre la voie d'eau. Mais le
catamaran s'enfonce lentement et son équipage est transféré
sur le remorqueur. Le voilier se retourne et la situation se stabilise. Un dinghy
récupère divers objet à la dérive puis le Sparkle
est ceinturé d'une aussière par les plongeurs. A 19h30, le remorquage
commence vers le port du Conquet. Dès la mise en route, la coque s'enfonce
jusqu'à disparaître complètement sous l'eau. Elle ne remontera
à la surface que durant la phase de descente en allure. Aux environs
de la pointe Saint-Mathieu, la vedette SNSM Jeanne-Pierre du Conquet, appelée
par le Cross Corsen, coordonateur des secours, prend le relais du Tenace
et embarque les deux plaisanciers saufs mais choqués. Le convoi arrive
au Conquet vers 2h du matin le dimanche 29. (Cols
Bleus n°636 du 2 et 9 novembre 2002)
Septembre
2000 : Escale à Saint-Jean-de-Luz
Le Tenace a fait escale du 29 septembre
au 1er octobre à Saint Jean de Luz .(Cols
Bleus n°2547 du 21 octobre 2000)
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