Histoire et actualités du patrouilleur Flamant


25 au 27 janvier 2012 : Dans le cadre de la 24ème édition du Forum des métiers et des formations, la Marine nationale est présente au sein du pôle « Sécurité Défense » dans la Grande Halle de la Cité de la Mer à Cherbourg-Octeville. A l’occasion de ce rendez-vous annuel, les étudiants ont l’opportunité de venir découvrir la diversité des missions, des filières et des métiers de la Marine nationale. Le Patrouilleur de service public Flamant, bâtiment de la Marine nationale, et le patrouilleur de la gendarmerie maritime Géranium sont accostés au quai de France et accueillent à leur bord les élèves qui souhaitent découvrir l’environnement de travail des équipages embarqués. La Marine nationale propose cette année plus de 3 000 emplois dans de nombreux domaines de compétences : scientifique, technique, opérationnel, administratif, restauration ou encore santé. Le capitaine de vaisseau Philippe Ebanga, commandant le service de recrutement de la marine depuis septembre 2011, présente pour la première fois depuis son lancement, les enjeux de la nouvelle campagne de recrutement de la marine nationale lancée le 22 janvier 2012. Il est présent pour répondre aux questions à bord du PSP Flamant le jeudi 26 janvier

16 novembre 2011 : vers 23h45, un plaisancier, seul sur son voilier de type ketch fifty demande assistance au Centre Régional Opérationel de Secours et de Sauvetage (CROSS) car son embarcation est victime d'une importante voie d'eau alors qu'il se trouve à environ 17 nautiques (environ 30 km) dans le nord de Courseulles-sur-Mer (14). Le CROSS Jobourg relaie immédiatement un message MAYDAY vers les usagers de la mer dans le secteur et déclenche l'hélicoptère Dauphin de la marine nationale basé à Maupertus (50). Le chalutier « Notre Dame de Grâce » immatriculé à Caen, un cargo et le patrouilleur Flamant, de la marine nationale se déroutent pour rejoindre rapidement la position du voilier en détresse. A son arrivée sur zone, l'hélicoptère Dauphin de la marine nationale hélitreuille à bord du voilier son plongeur et une moto-pompe pour assécher la voie d'eau. Vers 3h30, le skipper du voilier demande au CROSS d'organiser son remorquage vers le port du Havre car il ne parvient pas à trouver l'origine de la voie d'eau. Un marin de l'équipage du patrouilleur de la marine nationale est transféré sur le voilier pour relever le plongeur de l'hélicoptère en attendant l'arrivée de la vedette de 1ère classe « Président Huby » de la station SNSM du Havre. A 5 heures, la remorque est passée entre le voilier et la vedette et le convoi fait lentement route vers le port du Havre où il est doit arriver vers 9h30.

26 au 29 aout 2011 : Le patrouilleur de service public Flamant est en escale au Havre (quai du Cameroun). A cette occasion, le bord ouvre ses portes au public samedi 27 et dimanche 28 août de 14h à 17h.

12 au 16 aout 2011 : Le patrouilleur de service public Flamant est en escale à Rouen (quai Gaston Boulet). A cette occasion, le vice-amiral Jean-Pierre Labonne, amiral commandant la force d'action navale à Brest, a fait reconnaître le Lieutenant de vaisseau Nicolas Simon en remplacement du LV Olivier Alvarez, le lundi 15 août 2011 à 11h .
Pour cette occasion le PSP Flamant est passé sous le pont Flaubert, évenement assez rare à Rouen.

25 avril 2010 : Le PSP Flamant a mis le cap sur la mer Baltique pour participer à plusieurs exercices SAR (Search And Rescue). Après une traversée mouvementée de la mer du Nord, relâche pour une première escale à Copenhague, et accueil de Madame l’ambassadeur de France au Danemark ainsi que des représentants de la marine Danoise.

3 au 6 septembre 2010 : Participation du PSP Flamant à "La Mer en Fête" au Havre. Lors de son escale au Havre, le patrouilleur participe à la bénédiction à la mer en mémoire des marins disparus.
1 septembre 2010 : le Flamant navigue au large de Calais pour rejoindre sa zone de patrouille. Le calme est revenu à bord après un exercice d’avarie de barre doublé d’un exercice de sécurité incendie, quand tout à coup, à 11h35, le chef de quart intercepte un message PAN PAN émit par le Cross Gris Nez : une vedette anglaise, le Furore, est en panne moteur au beau milieu du rail montant du DST du Pas de Calais. A droite 25, les deux machines en avant toute, le Flamant se dirige sur le bâtiment en difficulté. Arrivé en 15 minutes sur les lieux, il est décidé de le prendre en remorque avec notre embarcation rapide, le Hurricane, afin de le sortir de la zone dangereuse en direction de Calais, puis de le confier à la SNSM. Au milieu des rouliers, pétroliers et porte-conteneurs géants navigant à plus de 20 nœuds, le Flamant, stoppé au milieu du rail, met à l’eau son embarcation et accroche une remorque de fortune. Avec un courant de 2 nœuds et une vitesse de remorquage de 4, difficile de tenir le cap ! Le remorquage a duré 45 minutes avant de voir arriver la vedette SNSM Notre Dame de Risban, basée à Calais, qui prend la relève pour remorquer le Furore jusqu’au quai. Heureux d’avoir contribué à cette opération d’assistance, le Flamant remet le cap vers la baie de Somme pour poursuivre sa mission.

28 au 30 août 2010 : Escale du PSP Flamant à Boulogne sur Mer. A cette occasion le batiment est ouvert au public quai Gambetta.

19 août 2010 : C'est un officier habitué aux missions en mer qui prend le commandement de l'un des trois patrouilleurs de la base navale. Ils sont vingt-cinq à servir à bord du Flamant. Officiers, officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots. Un équipage, « comme une famille, où tout le monde se connaît bien. » Parmi eux, et à leur tête, Olivier Alvarez. Le lieutenant de vaisseau a été reconnu par ses hommes. Dans toute la tradition de la Marine nationale. C'est le capitaine de frégate Serge Permal-Toulcanon, le commandant de l'antenne de la force d'action navale à Cherbourg, qui officiait sur la plage arrière du patrouilleur de service public. Le nouveau commandant est un pur « surfacier ». Avec plus de dix ans d'expérience, puisqu'il est issu de la promotion 1999 de l'école navale. Une expérience qui fait rêver les amoureux de la mer.
« Lors de mon dernier poste, j'étais instructeur à bord de laJeanne d'Arc, pour sa dernière navigation. » Principale mission : la police de la pêche Mais Olivier Alvarez n'a jusqu'à présent pas quitté le service à la mer. Chef de pont sur la frégate de surveillance Nivôse, ses patrouilles en terres australes et antarctiques françaises l'ont marqué. Et il a tour à tour servi sur la frégate Surcouf, sur l'avisoCommandant Birot ou sur la frégate anti-sous-marine, La Motte Picquet. Bref, il connaît la mer, ainsi que la principale mission de son nouveau navire : la police des pêches.
Mi septembre, il reviendra à Cherbourg pour une IPER (Indisponibilité pour entretien et réparation) de six semaines jusqu'à à la mi-novembre. Ensuite, retour en Manche pour ses missions de surveillance. Olivier Alvarez a bien sûr salué son prédécesseur. Benoît Bernard part en Italie, à Tarente, dans le cadre d'un échange entre les deux marines nationales. info Ouest France


17 mai 2010 : Remise de décoration à bord du Flamant port de Scheveningen aux Pays-Bas. La garde d’honneur du Flamant est alignée en un rang impeccable plage arrière ; le quartier-maître Elodie Coz est paré avec un coussin sur lequel brille une décoration ; dans la cuisine, cuisinier, maîtres d’hôtels et toutes les bonnes volontés du petit équipage s’affairent. Quelles sont les raisons d’une telle agitation ? Dans quelques minutes, l’amiral Hijmans, sous-chef d’état-major relations internationales et futur commandant de la SNMG2, va se voir décoré de la médaille de la Défense Nationale à bord même du Flamant. C’est l’ambassadeur lui-même, M. Blarel, qui va lui remettre cette décoration. Le général van Uhm, chef d’état-major des armées néerlandaises et le major général des armées, le vice-amiral Nagtegaal sont venus en personne pour marquer leur estime envers leur compatriote. Cela fait beaucoup de personnalités à la fois pour un bâtiment de la taille du Flamant et il s’agit d’être au rendez-vous. Alors tout le personnel s’active. Pas le choix quand on est 25 ! Une très grande partie de l’équipage a mis la main à la pâte pour la confection des petits-fours tandis que la matinée du mercredi a été consacrée aux répétitions de la cérémonie.


1er mai 2010 : Conduite par le commandant Benoît Bernard, une délégation du patrouilleur Le Flamant a rendu visite à sa ville marraine. L'espace d'un week-end, marins et familles d'accueil ont partagé des moments de détente mais aussi de recueillement. À la stèle érigée en mémoire des marins des escadrilles AB2 et AB4, dont dix appareils furent abattus lors du bombardement du 19 mai 1940, dimanche, l'assemblée eut également une pensée pour les déportés en cette Journée nationale du souvenir. De retour dans les salons d'honneur de la mairie, comme de coutume, il fut procédé à l'échange de cadeaux entre la municipalité et les marins. Un livre d'histoire sur la marine Souhaitant « accueillir les enfants des écoles pour les emmener en mer », le commandant a remis un livre d'histoire sur la marine : « un présent au profit des jeunes en espérant que la marine puisse susciter des vocations »

24 février 2010 : Pas de contrôle des pêches pour le Flamant en ce début d’année ! La mission qui attend le bâtiment est d’un tout autre genre : la modernisation de son système contrôle/commande. Depuis son neuvage en 1997, le système entièrement automatisé de conduite de propulsion du Flamant n’avait pas évolué. Après ses deux sister-ships l’année dernière, le Pluvier et le Cormoran, c’est maintenant au tour du Flamant de moderniser son installation. Pendant dix semaines, des ouvriers civils vont donc remplacer entièrement l’ancien câblage et mettre en place de nouveaux écrans de contrôles tactiles, plus high-tech que nos vieux écrans des années 90.
Cette période bloquée à quai est propice pour remettre en état le bâtiment. Animé de ce sentiment fort qui relie les marins à leur bateau, l’équipage entier pique, soude, meule, fait voler la vieille rouille, retrouve l’acier sain, traite les surfaces à nu, peint et repeint. Et le travail paye ! Certains locaux brillent d’un éclat qu’on ne leur avait plus connu depuis le lancement ; la coque remet peu à peu son élégante livrée grise… Grand manitou de cette opération, le bosco est sans conteste celui qui s’illustre le plus par son acharnement au travail ! Il passe des heures dans ses locaux à traquer inlassablement la moindre trace de rouille.
Le Flamant peut être fier de son équipage qui s’applique ainsi à lui redonner une seconde jeunesse après 15 ans d’existence ! Source Marine nationale

Décembre 2009 : Après une période d’entretien de deux semaines, le Patrouilleur de service public (PSP) Flamant a retrouvé la mer depuis le 15 décembre pour une mission de surveillance des pêches au large de Dunkerque. Cette mission permet un contrôle régulier des pêches effectuées dans les eaux territoriales françaises, notamment au niveau de la façade Manche/Mer du Nord en ce qui concerne le Flamant. Après l’identification visuelle ou radiophonique d’un bateau qui croise la route du Flamant, le PSP contacte le CROSS (Centre régional de sécurité et de secours) afin de connaître ou non la nécessité de contrôler le navire. Dans ce dernier cas, une équipe de contrôle des pêches se rend sur le bateau, composée du Commandant en Second du navire (habilité à émettre des PV d’infraction), du capitaine d’armes et du chef de quart. Après un contrôle des papiers du bateau, du journal des pêches, la vérification de la cale et des chaluts, un PV de renseignement peut être émis en cas d’infraction. Ce dernier est ensuite transmis aux Affaires maritimes qui s’occupent de sa gestion. Elisabeth Portelli (info Marine nationale)

14 août 2009 : Le capitaine de frégate Dominique Delmotte, commandant la flottille des patrouilleurs de la Manche et de la mer du Nord, a officiellement procédé à la prise de commandement du LV Bernard comme commandant du PSP Flamant. Le lieutenant de vaisseau Benoît Bernard succède au lieutenant de vaisseau Alexandre Tachon, comme commandant du Flamant. Originaire de Seclin dans le nord, le lieutenant de vaisseau, Benoît Bernard est entré à l’école navale en 1997. Il embarque successivement sur les bâtiments de commandement et de ravitaillement BCR “Somme”, puis “Var” sur lequel, il sert en tant qu’officier opérations en zone océan Indien. Embarqué sur l’Aviso commandant Blaison, il participe à des missions de lutte contre le narcotrafic aux Antilles et à la police des pêches en Guyane, puis au Moyen-Orient. De 2004 à 2007, il est officier d’échange à bord du porte aéronef italien “Garibaldi” puis instructeur à l’école navale.
25 juillet 2009 : Calais a fêté le centenaire de la première traversée de la Manche en avion par Louis Blériot. Héritier de la vedette de la Marine nationale qui, il y a cent ans assura la sécurité de l'aéronef, le PSP Flamant était naturellement présent. A son bord plusieurs membres de l'Aéroclub de France ont admiré depuis le pont d'authentiques répliques de l'avion réitérant l'exploit. La sécurité nautique a été assurée par l'Acharné, le Scarpe et la vedette SNSM de Calais.

6 juin 2009 : Participation du PSP Flamant aux cérémonies du Débarquement de Normandie; il assurait la surveillance du plan d'eau devant le cimetière américain de Colleville/mer à l'occasion de la venue de M.Obama et M. Sarkozy

27 & 28 novembre 2008 : Escale du PSP Flamant à Boulogne sur Mer. Le public a pu visiter le patroulleur durant le week end.

5 septembre 2008 : Le capitaine de frégate Dominique Delmotte, commandant de la flottille des patrouilleurs de la Manche, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Alexandre Tachon comme nouveau commandant du patrouilleur de service public Flamant. Le lieutenant de vaisseau Alexandre Tachon succède au lieutenant de vaisseau Jean-Christophe Marie. Très apprécié de son équipage, le lieutenant de vaisseau Marie a quitté le bord en chaloupe. (photos prise de commandement du LV A. Tachon photo MN)


juillet 2008 : À l ‘occasion de l’événement «Meet Your Navy 2008» du 25 au 27 juillet le patrouilleur de service public (PSP) Flamant a été invité par la Marine britannique à Portsmouth. Cette manifestation de relations publiques qui vise à renforcer le lien Armée/ Nation ouvre ses portes au public pendant 3 jours au cours desquels plusieurs démonstrations d’hélicoptères (search and rescue) et des commandos Marine britanniques ont eu lieu. Quotidiennement, 15.000 personnes sont venues sur le site.


juillet 2008 : Le PSP Flamant participe à l'Armada de Rouen du 5 au 14 juillet. Le Chef d'Etat Major de la Marine, l'amiral Forissier, à fait l'honneur d'être présent à bord du PSP lors de son arrivée à Rouen.

Durant l'évenement de tres nombreux visiteurs ont franchit la coupée pour visiter le PSP. Des photos de mode sont même réalisées à bord pour la plus grande joie du commandant et de son équipage.
Le 14 juillet c'est le départ de la grande parade de Seine, le PSP Flamant ouvre la parade pour les 120 km de descente de la Seine jusqu'en baie de Seine.

L'équipage retiendra de ce séjour à Rouen, la ferveur populaire, la fête tous les soirs, le regard des jeunes filles et les rencontres avec des marins du monde entier. (En photo : Marion, jeune mannequin rouennaise au coté du commandant du Flamant)


13 février 2008 : Photex des 3 Patrouilleurs de Service Public pour un entrainement de groupe.

29 octobre-4 novembre 2007 : Participation du PSP Flamant au départ de la Transat J. Vabre. De nombreux visiteurs ont pu visité le bord. Le Patrouilleur de service public était amarré dans le bassin Paul Vatine au coté des multicoques de la course, durant les jours précédents le départ. Puis tout au long du week-end du départ, les 3 et 4 novembre, France Info a fait vivre le départ de la transat en direct avec Christian Bex, spécialiste voiles, avec comme consultants Franck Cammas, skipper de Groupama pour le départ des monocoques et Alain Gauthier pour le départ des multicoques. En photo : Christian Bex, spécialiste voile de France Info : Photo Guillaume Rueda. Voir la page spéciale réalisée sur le départ de la course.

7 octobre 2007 :Le Flamant, l'un des trois patrouilleurs de la Marine nationale rattachés à l'arsenal de Cherbourg et naviguant du Mont-Saint-Michel à la frontière belge, a accueilli en flots continus les fans de bateaux de guerre dans le port de commerce de Honfleur à l'occasion de la Fête de la crevette. Tous ont souligné la disponibilité et les commentaires pointus des vingt hommes d'équipage, placés sous le commandement de Jean-Christophe Marie.

Septembre 2007 : Passage de témoin, lundi 3 septembre, sur le Flamant à bord d’un des trois patrouilleurs de service public de la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord. Le lieutenant de vaisseau Jean- Christophe Marie succède au lieutenant de vaisseau Nicolas Junot aux commandes du navire. Une cérémonie de reconnaissance de commandemant tirée à quatre épingles et effectuée dans la plus pure tradition sous l’oeil attentif du capitaine de frégate Philippe Morin, commandant la flottille de la Manche et du contre amiral Raffaeli, adjoint à Brest du chef de la force d’action navale. Le nouveau pacha du Flamant est né en 1974. Comme son prédécesseur, il a décidé d’effectuer sa carrière de marin dans les forces sous-marines. Son passage sur le Flamant lui permet ainsi d’effectuer un premier commandement avant de réintegrer et de commander un navire de plongée. Au cours de ces huit dernières années, il fut chef de service “lutte sous la mer” à bord du SNLE “L’inflexible”. Il exerça également ses fonctions d’officiers à bord des SNA “Casabianca” et “Amethyste” ou encore “Rubis”. Il totalise ainsi 13 000 heures de plongée en service. Jean Christophe Marie est un passionné de voyages (blog.artwo.fr). Le lieutenant de vaisseau Nicolas Junot, qui, à en croire les quelques mots échangés lors de son départ du bord, fut très apprécié par son équipage, rejoint quant à lui le centre des opérations de la Marine à Cherbourg. La Manche Libre 9.9.2007

29 juillet 2007 : A l'aurore, le PSP Flamant appareille de Cherbourg pour rejoindre Ouistreham. Pour la 18ème année, la Marine nationale renouvelle son partenariat avec la Solitaire Afflelou Figaro. Le sistership " Pluvier " est présent à Caen depuis l'ouverture de cette 38ème édition, afin d'encadrer le prologue de la course. Mardi 31 juillet, à l'issue du prologue, le " Flamant " ouvre la parade nautique qui conduit les concurrents sur Caen, au cœur du village de la course. Le skipper Frédéric Duthil (Distinxion) a remporté cette première épreuve. Le soir venu, une réception à la mairie de Caen permet de prendre des contacts avec les skippers mais aussi avec les personnalités qui embarqueront sur le " Flamant " pour assister au départ le mardi 31 juillet : maires de Caen et Ouistreham, préfet de la région Basse Normandie, président de la fédération française de voile et organisateurs de l'événement. Quelques briefings de mise au point plus tard, la cinquantaine de voiliers se retrouve aux côtés du PSP Flamant dans le sas de Ouistreham, où les moteurs des participants sont plombés. Les invités embarquent à bord du " Flamant " et assistent à 15h20 au départ des concurrents, confirmé d'un coup de pistolet par madame la maire de Caen. Le " Pluvier " prend le relais pendant que le " Flamant " dépose dans le sas de Ouistreham des invités ravis d'avoir pu assister au départ sous un beau soleil. Le " Flamant " peut alors reprendre la mer afin de rattraper les concurrents déjà au niveau de la pointe de Barfleur, filant à vive allure sous un vent de noroît. La nuit passe et au petit matin, nous découvrons les concurrents devant l'île de Wight. Le hurricane pousse du bord pour permettre aux journalistes de filmer les premiers concurrents franchissant la bouée Fairway. Les écarts se sont considérablement creusés pendant la nuit, selon les options choisies pour limiter l'effet des courants défavorables aux abords de Barfleur. Les interviews des skippers s'enchaînent, l'équipe de journaliste en profite également pour immortaliser quelques instants de l'activité des marins du " Flamant " partagés entre le suivi de la course et l'entraînement individuel. Vendredi matin, le " Flamant " arrive à Crosshaven et débarque les journalistes qui vont filmer l'arrivée des concurrents. Après de nombreux rebondissements en tête de course, c'est finalement Frédéric Duthil, vainqueur du prologue, qui remporte cette première étape. La remise des prix a lieu le lendemain au yacht club de Crosshaven, qui a fêté ses 250 ans d'existence. Une quinzaine de marins du " Flamant " est invitée à assister à l'événement. L'occasion est idéale pour discuter avec les skippers, dont Marc Thiercelin et Michel Desjoyeaux. Lors du repas offert par le comité de course, l'équipage pourra sympathiser avec la navigatrice Liz Wardley, qui a gagné un soutien indéfectible de l'équipage sur la première étape et a été récompensée pour la meilleure remontée de classement. Liz Wardley viendra le lendemain visiter le " Flamant " et sera intronisée nouvelle " skipper " du " Flamant " (voir photo). Lundi midi, les concurrents s'élancent pour la deuxième étape qui les mènera à Brest. Après un premier rappel général, le départ est donné et Michel Desjoyeaux prend rapidement la tête. L'équipage continue de soutenir et de suivre avec assiduité la course de Liz Wardley. Le flambeau sera passé à la " Gracieuse " à Brest pour les troisième et quatrième étapes. L'équipage du " Flamant ". (photo Marine nationale MT Largement)


Avril 2007 :Pour sa sortie de période d'entretien majeur, le Flamant a invité quatre jeunes de la ville marraine à participer à une sortie d'essais à la mer. Une occasion pour eux de découvrir la vie à bord, dans des conditions météo très favorables. Après de longues heures de train, ils assistent à l'accostage du Flamant. Le patrouilleur termine avec succès sa première journée d'essais en mer, après trois mois d'un arrêt technique programmé. Ils ont à peine le temps de poser leur sac dans leur poste qu'ils partent déjà visiter le bâtiment, du peak avant au radier en passant par les machines. Le commandant entouré des quatre berlaimontois Le lendemain matin, ils assistent aux manœuvres sur les plages durant l'appareillage et peuvent ainsi prendre conscience de l'importance d'une bonne communication entre les plages et la passerelle. " Largué partout !". Ca y est, c'est parti, le Flamant quitte Cherbourg sous un beau soleil printanier et sur une mer d'huile. Les quatre jeunes montent en passerelle pour observer la navigation en eaux resserrées. Le " bosco " leur donne quelques rudiments sur la réalisation des nœuds, avec travaux pratiques à la clef. Un petit programme de visite leur permet ensuite de découvrir le PC Télec, en charge des transmissions, le matériel d'intervention sécurité, les armes d'infanterie…Après être retournés en passerelle pour tester l'ambiance du tiers de quart et s'imprégner de la navigation, ils ont l'occasion de vérifier la bonne réputation des cuisines de la marine française. A peine le temps de digérer, les voilà happés pour un exercice de tir au fusil à pompe, sous le regard attentif du capitaine d'armes. Après une séance photo pour immortaliser leur visite, nos jeunes amis suivent une instruction navigation en passerelle. On leur explique les rudiments de la navigation : points en vue de terre, utilisation des cartes, radar… Déjà les essais prennent fin et le Flamant accoste à Cherbourg. Une dernière nuit à bord et le lendemain, à l'aurore, ils reprennent la direction de Berlaimont en connaissant mieux la vie des marins qui arment leur " Filleul ". Ces derniers attendent avec impatience l'occasion de venir à leur tour rendre une petite visite à leur ville marraine.


Février 2007 : Escale du Flamant dans le port anglais de Portsmouth.
Octobre 2006 : Le patrouilleur de service public Flamant, basé à Cherbourg, a apporté son concours pour le départ de la Route du Rhum - La Banque Postale dont le départ a été donné dimanche 29 octobre 2006 à 13h02 précises. Après une escale de 3 jours dans le bassin Vauban de Saint-Malo, le Flamant a quitté la Cité Corsaire avec les premiers multicoques pour se rendre en rade de Dinard le samedi, veille du grand départ. Dimanche, c'est le comité de course qui a embarqué avec à sa tête Sylvie Viant, présidente des plus belles courses au large. Le bâtiment a mouillé sur la ligne de départ. Son embarcation rapide " Hurricane " assurait pendant ce temps la police du plan d'eau pour la sécurité des 74 concurrents. La brume du matin, accompagnée d'averses, ne laissait pas présager d'un départ donné depuis le patrouilleur sous une aussi belle lumière pour le plaisir des nombreux photographes présents partout sur terre, ciel et mer. Voir le récit du départ.
Avril 2006 : Au Nord-Ouest du Havre, dans les eaux internationales, un abordage a eu lieu entre le chalutier français L’imagine et le catamaran britannique Iroquois. La collision n’a pas fait de blessé. Le catamaran présentait une brèche de 40 cm de longueur au-dessus de sa ligne de flottaison. L’équipage a pu colmaté la brèche et n’a pas demandé d’assistance. Cependant, le patrouilleur de service public de la marine nationale Flamant a été dérouté sur zone afin d’investiguer la coque du catamaran. Le catamaran a été escorté par le Flamant en direction de Southampton, jusqu’à la limite des eaux sous responsabilité britannique où il devait être pris en charge par un moyen nautique britannique. Le chalutier n’ayant pas subi de dégâts a poursuivi sa route à destination de Port-en-Bessin. L’absence de feux de position due à une panne électrique à bord du catamaran est à l’origine de cet abordage.

Novembre 2005 : Participation du Flamant au départ de la Transat J. Vabre au Havre. Voir le récit du départ.


Juillet 2004 : Le Flamant a repris la route de Cherbourg le 28 juillet après son IPER à Brest.

Le patrouilleur de service public Flamant au Havre (17 janvier 2004).

Janvier 2004 : Visite au Havre
Quand un bateau gris se présente sur le chenal qui mène au port du Havre, les paires de jumelles pointées vers le large depuis les bureaux de Comar Le Havre donnent le signal du branle-bas. L'équipe de quai rallie son poste pour accueillir le Flamant. Profitant d'une fenêtre météo favorable, le bâtiment se faufile entre un ferry et un porte-conteneurs pour s'accoster au ponton Marine.
Habitué des lieux, le Flamant retrouve Le Havre, dans une atmosphère moins effervescente que lors de la dernière Transat Jacques Vabre. Ce week-end est entièrement consacré à l'unité, pour le plus grand plaisir des Havrais. Déjà, deux journalistes se présentent à la coupée suivis de près par une quarantaine de lycéens effectuant leur JAPD. Les jeunes de la PMM leur emboitent le pas, guidés par l'officier en quatrième qui exerce ses talents d'orateur dans des coursives rapidement encombrées.
Le départ pour la sortie à lei mer est donné, les amarres sont larguées. Si l'équipage se montre timide devant l'objectif, il oublie rapidement la présence de cet oeil puisqu'il s'agit maintenant de mettre à l'eau le Hurricane et ses passagers, des stagiaires PMM qui garderont en mémoire les vagues d'eau froide déversées sur eux pendant la sortie du radier. Pendant la mise à l'eau, l'écran de contrôle en passerelle est observé attentivement par le personnel de quart qui ne manque pas une miette de la surprise des jeunes gens.
Malgré l'ambiance rajeunie, le chef machine reste concentré sur sa tâche, ce qui ne rassure pas exactement l'apprenti reporter qui se risque à l'interviewer. Mais des origines alsaciennes communes font fondre la glace. Nous voilà partis pour un cours sur les moteurs père et fils avec une proposition de visite de ses "bébés". Le MP Fritz parle avec humour de sa "bande de fléaux", mécaniciens et électriciens sous ses ordres, qu'il est chargé de former aux subtilités de la propulsion. "Gouvernez au 244". L'ordre fuse. Peu après, le barreur change. Un homme en vert s'approche. Le bidel détonne un peu au milieu des TPB à bandes réfléchissantes.
Mais c'est l'inspecteur des Douanes en stage de formation de chef de quart. qui surprendra le pius avec ses galons sernblaqles à ceux d'un capitaine de corvette, les nouveaux arrivants croyant reconnaître là le pacha. La salade de galons n'est pas loin! L'estomac grogne, c'est le moment de demander à visiter les cuisines. En approchant, on capte des bribes de conversation: "On mange quoi, la Cuisse? Chaud ou froid le gigot ?" Une tête apparaît par le passe-plat: c'est le Motel, l'homme à l'indispensable pied marin. Si les boscos subissent les paquets de mer en plage avant, le Motel mérite tout autant l'admiration. Il faut l'imaginer servant à la table du pacha, le nez taquiné par le fumet des plats, jonglant d'une main avec les assiettes virevoltantes, et de l'autre tentant de maintenir son propre équilibre.
La fin de l'épreuve pour les malheureux qui ne possèdent pas ce fameux pied marin approche justement. Après le débarquement des jeunes troupes, le Flamant appareille et prend son envol vers une nouvelle mission, avant de rejoindre son port-base à Cherbourg.
(Cols Bleus 14 février 2004)


Janvier 2004 : Quatre mois de réparation - Des problèmes d'étanchéité de superstructure
Le Pluvier, le Cormoran puis le Flamant passent quatre mois en réparation à Brest pour résoudre les problèmes d'étanchéité de sa coque. Il y a un an environ, des problèmes d'infiltration d'eau avaient été constaté sur les patrouilleurs de service public. Les brèches avaient été provisoirement colmatées pour laisser les navires accomplir leurs missions.
Le Pluvier arrive le 1er octobre 2003 et entre en bassin le 7 pour un renforcement de structure qui va durer quatre mois. Le Cormoran est là de janvier à mai 2004 et le Flamant de mai à septembre 2004. DCN pose des renforts sous forme de tôles préformées au-dessus des soudures, ainsi que des goussets. Un chantier qui représente 10 000 heures de travail par bâtiment. DCN est également chargée de travaux mécaniques pour le Cormoran et le Flamant qui ajoutent 20 000 heures de travail aux 30 000 de réparation de coque.



La partie arrière du Tricolor, une fois découpée, est ramenée à Zeebrugge pour y être ferraillée.
(15 août 2003 - photo Guillaume Rueda).
Juillet-août 2003 : Découpage et relevage du Tricolor
Le début du découpage du roulier norvégien Tricolor, situé à 19 nautiques au nord/nord-ouest de Dunkerque, devrait avoir lieu dans les prochains jours.
Ce chantier, tributaire de l’évolution des conditions météorologiques en mer du Nord, consiste en un découpage du roulier en neuf tranches par un câble d’acier diamanté, actionné par deux plates-formes (Buzzard, Vagant). Une telle opération crée l’un des chantiers maritimes les plus importants au monde. Une fois chaque opération de découpage terminée, la tranche sera hissée par grues (Asian Hercules et Rambiz) sur une barge (Giant IV) et prendra ensuite la direction de Zeebrugge pour être compactée. Chaque relevage constituera l’un des temps forts de ce chantier.
Le consortium belgo-néerlandais Combinatie Berging Tricolor, chargé du découpage et du relevage de l’épave par l’armateur qui ne s’est jamais départi de l’affaire, a déployé un navire chargé de la lutte antipollution : l’Union Beaver. Cette société estime désormais les résidus de fioul pouvant s’échapper des cuves à un maximum de quelques dizaines de mètres cube et écarte donc tout risque de pollution significative.
La préfecture maritime a déployé deux bâtiments de la Marine nationale sur zone. L’ Acharné est employé comme bâtiment de soutien (activités de coordination et de logistique) et est basé à Dunkerque. Le patrouilleur de service public Flamant a pour mission prioritaire la surveillance des approches du chantier et le renforcement de la sécurité maritime aux abords de l’épave. Ce patrouilleur a par ailleurs embarqué des rampes d’épandage et des produits dispersants. Depuis son échouement et de façon à assurer une sécurisation optimale du site, l’épave du Tricolor n’a jamais cessé d’être surveillée également par des moyens nautiques privés, actuellement les deux navires Marja et Maria Ann 1. Elle a fait l’objet d’un balisage permanent (six bouées). La durée des travaux est estimée à environ deux mois dans des conditions météorologiques favorables. (Communiqué Prémar Cherbourg)


Le patrouilleur de service public Flamant lors du départ du Challenge Mondial Assistance (11 mai 2003).

Mai 2003 : Challenge Mondial Assistance
Fidèle au rendez-vous du Challenge Mondial Assistance, la Marine Nationale était présente dès le départ à Cherbourg avec deux de ses unités, la frégate Germinal et le patrouilleur Flamant pour surveiller le plan d'eau.
Le dimanche 11 mai, le comité de course et de nombreux élus ont embarqué à bord du Patrouilleur du Service Public Flamant pour donner le départ du Challenge Mondial Assistance à 15h précises.
La frégate Germinal a escorté la flotte jusqu'à Brest. Elle a embarqué un hélicoptère Alouette III afin d'assurer la sécurité des concurrents dans un secteur (Manche Ouest) toujours très dangereux. La frégate a par ailleurs facilité la médiatisation de la course en embarquant plusieurs journalistes de la télévision de la radio et de la presse écrite. Le 4 avril dernier, lors de la conférence de presse du Challenge Mondial Assistance 2003 l'Amiral Jean-Louis Battet avait annoncé le partenariat de la Marine Nationale. En effet, toujours passionnée par les défis technologique et humain des grandes courses océaniques et parce que rien de ce qui se passe sur les océans ne lui est étranger, il était tout naturel que la Marine Nationale soit aux côtés d'un événement nautique tel que le Challenge Mondial Assistance. Dans le même temps la Marine nationale à profité de l'occasion pour faire découvrir la vie à bord d'un bâtiment de la Marine en accueillant à bord de la frégate Germinal plusieurs centaines de visiteurs au quai de France durant les journées Nation-Défense du 8 au 10 mai 2003.


Février 2003 : Surveillance de l'épave du cargo Tricolor
Depuis le 14 décembre, date du naufrage du navire norvégien à 35 km au nord de Dunkerque, la Marine nationale fait le guet. Une alerte permanente pour éviter le pire. Le patrouilleur de service public Flamant est sorti du port le 24 février, pour prendre son tour de garde près de l'épave du Tricolor jusqu'au 4 mars. Le marin qui passe par le détroit du pas de Calais ne peut pas manquer la position de l’épave du Tricolor, qui gît par 51°21’98’’ nord et 2°13’79’’ est. (Ouest France)



Le patrouilleur de service public Flamant à Saint-Malo, à l'occasion du départ de la Route du Rhum (9 novembre 2002).

Novembre 2002 : Départ de la Route du rhum
Dans le cadre de la Route du rhum, la frégate De Grasse et le patrouilleur de service public Flamant assurent la sécurité des concurrents et du dispositif nautique arrêté par le préfet maritime. « Le préfet maritime Atlantique, le vice-amiral d'escadre Jacques Gheerbrant, à la haute main sur le déroulement de cette compétition, explique le capitaine de Vaisseau Olivier Lajous, commandant du De Grasse. C'est pourquoi la Marine nationale est associée à cet événement, nous sommes responsables du dispositif de sécurité nautique mis en place. Nous avons les moyens de réagir vite en cas d'accident sur la ligne de départ et de venir en aide aux concurrents, le De Grasse à une vitesse maximale de 30 noeuds. En cas de difficultés graves, nous avons un hélicoptère Lynx embarqué à bord qui peut intervenir immédiatement et assurer la liaison avec la plate forme de l'Ecole de police. »


Novembre 2002 : Des problèmes de soudures sur les OPV54
Des infiltrations d'eau ont été détectées sur les patrouilleurs type OPV54. Des fuites de quelques millimètres sont ainsi apparues sur plusieurs mètres de soudure, aux angles, entre les tôles de la coque. Afin d'évaluer l'ampleur du problème, DCN a été mandatée pour faire une expertise. Le problème pourrait être dû à un manque de robustesse des navires, confrontés à des conditions de mer difficiles. C'est un défaut de jeunesse pour un navire d'une nouvelle forme sur laquelle la difficulté des soudures a été mal évaluée. (Le Télégramme 14/11/02 - Stéphanie Le Bail)


Janvier 2002 : Une épave dans le filet
Le 21 janvier, un chalutier de Port-en-Bessin, le Steeven Bastien, a engagé dans l'une de ses dragues, puis remonté à la surface, l'épave d'un chalutier d'une dizaine de mètres. Le bateau ne pouvant plus manœuvrer, le Cross Jobourg a immédiatement fait appareiller le Flamant et dérouté le Germinal pour une éventuelle intervention des plongeurs de bord de la frégate. Le Steeven Bastien avec sa pêche encombrante a été pris en remorque par le Flamant jusqu'aux abords de Port-en-Bessin où l'épave s'est finalement dégagée et a coulé par 11 m de fond. (Brève site MN)


Décembre 2002 : Accompagnement du Byzantio
Le Flamant, a appareillé le 3 décembre pour se diriger au large de Dunkerque et anticiper le « transit éventuel » du pétrolier Byzantio au large des côtes françaises, a annoncé hier la préfecture maritime de la Manche et de la Mer du nord, à Cherbourg. Le Byzantio, qui bat pavillon maltais, est un navire du même type que le Prestige, pétrolier libérien qui a fait naufrage au large de la Galice. Il a appareillé vendredi du port estonien de Muuga, près de Tallin. Chargé d'environ 50.000 tonnes de fioul lourd, le pétrolier se dirige vers le port néerlandais de Rotterdam, où il est attendu demain à 10 h 00 (heure française). « Le Byzantio est actuellement suivi par le commandement opérationnel de la marine danoise dans son trajet dans les mers danoises et le centre régional des opérations de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez depuis son appareillage » indique la préfecture à Cherbourg. (Brève site MN)


Mai 2001 - CEPCO : Le coup de poing anti-pollution
Dans le cadre de la coopération européenne en matière de lutte anti-pollution, une opération baptisée Cepco 2001 a été menée les 2 et 3 mai sur la zone Ouest Finistère et Manche. Ont été engagés : cinq aéronefs des douanes (deux F-406 français, un DO-228 néerlandais, un Cessna 404 britannique et un Britten-Norman belge), les patrouilleurs Cormoran et Flamant, un Atlantique, un Falcon 50 et un Lynx de la 34F. Au bilan, sept déballastages ont été constatés, 3 pollueurs identifiés, une citation à comparaitre pour un des capitaine des navires en infraction. (Cols Bleus n°2573 du 19 mai 2001)


Décembre 1999 : Exercice franco-anglais, escale à Portsmouth
Remonté de quelques jours de surveillance des pêches en Manche et chahuté par une nuit de tempête, le Flamant fait escale un beau matin de décembre à Portsmouth. (... ...) De retour en mer, le Flamant rejoint le HMS Guernesey, au programme : screenex puis navigation de conserve vers Cherbourg. A cette occasion, l'officier en second du Flamant troque sa place avec le gunnery officer du HMS Guernesey. Les bâtiments échangent alors Keepsakes, points de vue et méthodes de travail. Les hôtes ne rejoignent leur bord qu'avec l'arrivée à Cherbourg le lundi en début de matinée. (Cols Bleus n°2515 du 29 janvier 2000)


Octobre 1999 : Scénario catastrophe en Manche

L'exercice franco-britannique Manchex 99 a eu lieu le 16 octobre 1999. Le pétrolier Berge Ingerid entre fictivement en collision avec un vraquier au nord-est de Cherbourg. Il commence à dériver avec une cuve latérale enfoncée sur tribord d'où s'échappe la cargaison. La menace d'une marée noire en Manche se profile. Le PSP Flamant qui avait été équipé de moyens d'épandage de dispersants est envoyé sur les lieux de l'accident, en compagnie de L'Audacieuse et de l'Elan. Le Berge Ingerid sera pris en remorque par l'Abeille Languedoc qui l'éloigne des dangers. (Cols Bleus n°2506 - 6 et 13 novembre 1999 / photo Marine nationale)


Août 1999 : Escale à Plymouth - Navy days
Le 25 août 1999, le chasseur de mines Pégase, appareillant de Brest pour rejoindre Plymouth, s'accoste le lendemain au quai 10 de l'imposante base navale. Le jour suivant, le PSP Flamant, en provenance de Cherbourg, s'amarre à couple du Pégase. Les deux bâtiments ont été les seuls hôtes étrangers participant aux "Navy Days", journées portes-ouvertes de la Marine britannique et ont reçus plus de 5300 visiteurs durant 3 jours. Le 1er septembre, le chasseur de mine Pégase reprenait la mer pour une mission opérationnelle en baie de Seine. (Cols Bleus n°2499 du 18 septembre 1999)


Juin 1999 : Incendie sur un voilier
Le mardi 22 juin 1999 vers 08h00, le Cross Gris-Nez signale un appel de détresse du voilier Blaubart, vraisemblablement en feu; ses quatre membres d'équipage évacuent dans leur canot de sauvetage.
Le patrouilleur de service public Flamant, qui effectuait une patrouille de protection des pêches sur zone, est alerté par le Cross. A 08h30, le Flamant repère le voilier et met son zodiac à l'eau pour récupérer les passagers du canot de sauvetage. A 09h00, une équipe d'intervention du patrouilleur monte à bord et maîtrise le feu puis l'opération d'épuisement de l'eau de la salle des machines du Blaubart commence. Le Flamant prend ensuite en remorque le voilier et fait route su Boulogne. Le canot de la SNSM à Boulogne Président Jacques Huret prend le relais et le voilier et son équipage est ramené au port de Boulogne.
Le patrouilleur de service public Flamant reprend sa mission dès 12h20. (Communiqué Préfet Maritime 23 juin 1999)


Janvier 1999 : Le Flamant porte assistance à un skipper en difficulté
Le mardi 12 janvier 1999, vers 18h45, le Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de secours) Jobourg est informé de la demande d'assistance médicale et de remorquage émanant d'un plaisancier norvégien au nord de Barfleur. Le Denise, un voilier de 9 mètres de long, est en avarie de moteur, ses voiles sont déchirées mais il n'a pas de voie d'eau. Le Cross actionne aussitôt l'hélicoptère de la Marine nationale avec un médecin à son bord et le PSP Flamant qui est sur zone une heure plus tard. Compte tenu des conditions météorologiques particulièrement défavorables : nœuds de vent et mer 4, le médecin ne peut être hélitreuillé directement ; il est alors transbordé sur le Flamant qui met à l'eau son zodiac avant de venir à couple du Denise. Le skipper, en état d'épuisement, est transporté à bord du remorquage à 23h40.


Novembre 1998 : Passation de commandement - Visite d'une délégation de Berlaimont

Une délégation de Berlaimont, conduite par M. Claude Sallé, adjoint au maire et ancien sous-marinier, s'est rendue à Cherbourg, le 18 novembre 1998, à l'occasion du changement de commandant du PSP Flamant. Le CA Yves Lagane fit reconnaître comme nouveau commandant le CC André Delabre, qui succèdait ainsi au CC Jean Bernard Cerutti.
L'émotion était perceptible au sein de la délégation berlaimontoise qui s'était attachée au commandant du patrouilleur. Mais les atomes semblèrent vite "crochus" avec son successeur après que des cadeaux eurent été remis au bateau. Aussi une escale à Berlaimont a t-elle d'ores et déja été programmée pour l'an prochain à l'occasion des fêtes du Bouzouc. (Cols Bleus / photo Marine nationale)


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