Neuf jours plus tard, la marine française en prend possession. Ce bâtiment, désormais appelé La Lorientaise (n° de coque M731), est alors affecté à Cherbourg le 13 novembre 1954, jour de son arrivée dans ce port. Le dragueur La Lorientaise est refondu en dragueur côtier à Brest de 1959 à 1960. Il est ensuite affectée à Nouméa en Nouvelle Calédonie. C'est dans ce port qu'une permutation d'équipage avec celui de La Bayonnaise (dragueur du même type basé à Tahiti) a lieu le 10 février 1969. La Bayonnaise avait auparavant appareillé le 10 janvier 1969 de Papeete pour rallier Nouméa le 24 janvier 1969. Quant au dragueur La Lorientaise, il quitte Nouméa le 11 février 1969, avec son nouvel équipage, et arrive le 19 février 1969 à Tahiti, son nouveau port base. Il est affectée à la base marine de Fare Ute jusqu’à la fin de sa carrière, et sillonnera toutes les îles du Pacifique. Ce dragueur effectuant principalement des missions de transport et d'assistance, il sera officiellement reclassé « patrouilleur » le 1er juin 1973 (n° de coque P652). Communément appelé « La Lore », il est désarmé le 15 octobre 1986, puis coulé par 3 000 mètres de fond le 17 janvier 1989, lors d'un exercice de tir par l’aviso escorteur Enseigne de vaisseau Henry, l’aviso Commandant Birot et le patrouilleur La Railleuse au large de Tahiti.
Texte Frédéric Schaller pour Net-Marine © 2007. Copie et usage : cf. droits d'utilisation. Sources : Jacky l’Yavanc de Plouzané ; Ltv Peggy Thériault - Officiers d'affaires publiques - Réserve navale – Canada pour les éléments canadiens http://www.readyayeready.com, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française).
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Mis
en chantier le 13 juin 1952 au chantier Saint John Dry Docks dans le
Nouveau-Brunswick (Canada), le dragueur HMCQ Miramichi, type
AMC Bay (n° de coque 150) est lancé le 4 mai 1954. Mis en service
le 30 juillet 1954 dans la marine royale canadienne, il ne naviguera que peu
de temps sous le pavillon du Canada, puisqu'il est désarmé le
1er octobre 1954. 