Les bâtiments ayant porté le nom de Lorientaise

Cinq bâtiments de la marine de guerre française ont porté le nom de Lorientaise :

Une drague suceuse (1909 - 1952) qui effectue toute sa carrière à Lorient. Elle est condamnée le 6 mai 1952.
(Caractéristiques : 450 cv)

Une jonque de guerre d'origine japonaise (1945). Récupérée par la Royal Navy au sortir de la guerre, elle est reversée à la Marine française en décembre 1945, et armée pour les F.M.E.O. (Forces Maritimes d'Extrême-Orient). Il s'agit d'un assez gros bâtiment en bois (déplacement lège 200 tonnes), construit par les Japonais, à Saïgon et à l'origine destiné à servir de caboteur. Elle est dotée d'un blindage partiel et d'une artillerie imposante (un canon de 75mm, plusieurs canons de 20mm et mitrailleuses). Elle sera utilisée par le commandant Jaubert et son équipe ainsi que ses 4 sisterships (Arcachonnaise, Rochelaise, Cancalaise, Dieppoise).


La mystérieuse vedette de plongeurs-démineurs Lorientaise
alors désarmé à Brest (27 mai 2002 - photo Yannick Le Bris)
Un patrouilleur ex chalutier armé anglais (1939 - 1940) construit en Grande-Bretagne en 1933 sous le nom de Saint Andronicus. Acheté par la Marine française en août 1939, il rallie Brest le 21 octobre 1939, et est affecté à la 13e escadrille de patrouilleurs auxiliaires. Il sert d'école d'écoute à Cherbourg. Le 26 avril 1940, il grenade sur un contact Asdic qui se révèle être l'épave du Peridot, ex chalutier armé anglais qui explose, endommageant gravement La Lorientaise. Le bâtiment est remorqué à Douvres puis le 2 mai à Boulogne. Le 21 mai 1940, il est sabordé sur son slip à Boulogne. Réparé par les Allemands, il devient le V1516 puis le M3853. Il est coulé le 14 juin 1944 par un bombardement allié à Nantes.
(Caractéristiques : 590 t ; 800 cv ; 54 x 8,4 x 5 m ; 10 nds ; 1 hélice ; 1 chaudière cylindrique ; I.100 + I.40 + II.20 + II.mortiers + Grenades ; Symb. de coque : P134).

Une vedette de plongeurs-démineurs (? - ?) pour laquelle je n'ai trouvé aucun renseignement. Construite en bois, et utilisée après la seconde guerre mondiale, on lui connait un sistership la Crozannaise, mais ce n'est peut être pas le seul. Si quelqu'un en sait plus, n'hésitez pas à m'écrire :

Le dragueur puis patrouilleur La Lorientaise est donc le cinquième bâtiment a avoir porté ce nom.

A noter également un dragueur de mines ex-chalutier (1910 - 1919) qui porta le nom de Lorientais. Ex chalutier Miss Maude puis Lorientais (L232), il est acheté par la Marine française en 1910 et reconverti en dragueur de mines, tout en gardant son nom. Affecté en 1918 à la 6e division de patrouilleurs à Dunkerque, il est rayé en 1919 et vendu au commerce l'année suivante. Il prendra les noms de Maurice et Jean (6/1920), puis Madeleine (7/1925), avant d'être vendu pour démolition en Allemagne le 6 avril 1938.

(Texte : Net-Marine ; Pour en savoir plus : Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre de Colbert à nos jours)


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