Histoire et actualités du BH Laplace

Février 2010 : Assistance à un voilier au large du Cap Vert
Immatriculé aux Sables d'Olonne, le Kayok, un voilier de type OVNI 435, alors en route vers les Antilles, lance un appel de détresse à environ 1 500 kilomètres à l'ouest du Cap Vert. Trois passagers sont à bord, dont un médecin de 68 ans, ce dernier nécessitant des soins médicaux. Des poches de sang et un médecin, rejoignent le Cap Vert grâce à un Transall de l'armée de l'Air basé à Dakar.
Le Laplace fait escale le 11 février à Mindelo (îles du Cap Vert), afin d'embarquer le médecin et le traitement nécessaire. Le Laplace a finalement rejoint le Kayok hier soir, le malade étant transféré à bord pour être soigné. Affaibli mais conscient, le malade a été pris en charge. Le BH Laplace a effectué un ravitaillement du voilier en gas-oil, eau et vivres. Le voilier poursuit son transit vers les Antilles, tandis que le Laplace fait route vers Praya au Cap Vert.


Mars 2009 : Mission au Maroc
Le Laplace est arrivé le 13 mars à Casablanca. Pendant trois semaines, il procédera à des travaux scientifiques d’hydrographie et de cartographie pour le compte de la Marine royale. Deux ports sont concernés : Essaouira et Safi. La mission du navire Laplace, au Maroc, prendra fin le 28 mars, mais les cartes océanographiques ne pourront être finalisées et livrées au Royaume que dans trois ans environ.



Des membres d'équipage effectuent des relevés topographique, lors de la campagne le long des côtes camerounaises (février-avril 2007).
Février-avril 2007 : Hydrographie côtière dans le golfe de Guinée
Du 5 février au 7 mai 2007, le bâtiment hydrographique Laplace conduit en coopération avec les États riverains une campagne d’hydrographie côtière dans le golfe de Guinée. Pendant ce déploiement « Zmato 07 », le Laplace prospecte, en avril, le chenal menant au port de Douala, à la demande de l’Etat du Cameroun. Le verdict est sans appel : le port de Douala menacé d’ensablement. Le chenal qui sert de voie aux navires qui accostent ou embarquent est dangereusement obstrué. Les navires y circulent difficilement et n’atteignent pas parfois normalement les quais. Certains navires sont cabossés à cause des coups qu’ils reçoivent du fait de l`étroitesse de la voie.

Pour l'anecdote, le 20 février 2007, au large du Liberia, deux tortue de grande taille prisonnières dans un morceau de filet de pêche à la dérive seront liberée par l'équipage du Laplace.
Le Laplace est de retour à Brest le 7 mai, achevant sa campagne hydrographique le long des côtes camerounaises.

Février 2006 : Escale technique à Concarneau
Le Laplace arrive le 20 février à Concarneau, pour réparer une avarie sur une ligne d’arbres. Après la Loire, il s’agit du deuxième bâtiment militaire faisant une escale technique à Concarneau, dans le cadre du contrat obtenu l’an dernier par la Finistérienne de construction et de réparation navale pour l’entretien de navires de la Marine. Le bâtiment est monté sur l’élévateur où il restera jusquau 24 février. Le Laplace travaille actuellement autour de Bréhat afin de réaliser des cartes sous-marines (celles existantes datent de 1860 !).



A bord du remorqueur, 500 kg de cocaïne seront découverts.

Mai 2005 : Sauvetage d'un naufragé
Le 19 mai, un Loguivien de 22 ans a passé 4 heures dans une mer à 12º, au nord-ouest des Héaux de Bréhat, après que son embarcation plastique, de 6,50 m, ait coulé suite à une voie d'eau. Le jeune homme a été repêché, conscient mais en hypothermie sérieuse, par le Laplace.


Juillet 2004 : Saisie de 2 tonnes de cocaine
Le 3 juillet 2004, l'Orage, alors en mission Corymbe en Afrique occidentale part en chasse au narcotraficants. Après trois jours de traque, le 6 juillet, à une heure du matin, l'Orage arraisonne sans opposition majeure, au large des côtes du Ghana, le remorqueur Pitea, sous pavillon togolais. Une équipe de prise, constituée de commandos renforcé par du personnel du TCD, prend le contrôle du remorqueur. Après huit heures de fouilles, deux tonnes de cocaïne sont découvertes, dissimulées dans des bouteilles d'air de lancement des moteurs. Le remorqueur est conduit à Lomé, et son équipage (sept hommes et d'une femme en provenance du Venezuela) sont remis aux autorités togolaises. Un avion de patrouille maritime Atlantique 2 basé à Dakar, un hélicoptère de l'opération militaire Licorne en Côte d'Ivoire et le navire hydrographique Laplace ont également participé à cette mission. (Libération, Brèves MN)



A la mer le long des côtes du Ghana (5 juillet 2004).
Mars 2004 : Naufrage d'un chalutier
L'Armand, un fileyeur de 12m, a chaviré, jeudi 11 mars, sur le plateau des Minquiers, entre Saint-Malo et Jersey. Les sauveteurs ont récupéré le corps d'un des quatre marins qui se trouvaient à bord. L'équipage avait déclenché la balise de détresse à 16h09 et avait averti par radio que le bateau coulait. D'importants moyens navals et aériens, français et britanniques ont poursuivi en vain les recherches des disparus mais l'épave de l'Armand, localisée par le bâtiment hydrographique Laplace a été formellement identifiée par le chasseur de mines Eridan. Plusieurs plongées ont été menées sur l'épave depuis le bâtiment base des plongeurs démineurs Vulcain. Aucun autre corps n'a été découvert. (Brèves MN)

Janvier 2004 : Sortie de bassin
Le bâtiment hydrographique Laplace, au bassin n°1 depuis octobre, est sorti le 21 janvier du bassin nº1, après avoir effectué une importante visite sur la propulsion. Des essais devrait avoir lieu courant février. De nouveaux bossoirs ont été installés à bord pour accueillir deux vedettes légères en aluminium (construites en Allemagne) permettant d'effectuer des relevés par sondeur multifaisceaux. Plus maniables, ces vedettes permettent aussi de travailler dans des zones nettement moins profondes.


Juillet 2003 : Participation au défilé du 14 juillet
Inséré au sein d'une "compagnie de sûreté des approches maritimes", des délégations de l'aviso LV Le Hénaff, du chasseur de mines Céphée, des bâtiments hydrographiques Borda et Laplace, ont défilé le 14 juillet à Paris.


Devant le phare du phare du Portzic (8 septembre 2003).

Février 2003 : Mise en place de bouées houlographes
Le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) prépare actuellement une campagne d'observation des vagues et des courants au large de la Bretagne. Objectif : étudier et modéliser la propagation des vagues. Application à court terme : prédire l'évolution d'une marée noire. Dans ce cadre, appareillant de Brest le 4 février, le Laplace déploie quatre bouées houlographes, dont une bouée du CETMEF (Centre d'Etude Technique Maritime et Fluvial) aux Minquiers. L'ensemble de ce travail s'inscrit dans le cadre du programme d'évaluation et prévision de l'environnement littoral (EPEL) financé par la Marine nationale. (Le Télégramme - 15 janvier 2003)


Mars 2002 : Le CC Benoît Salmon nouveau commandant du Laplace
Le nouveau commandant du Laplace a pris ses fonctions le 1er mars. Le capitaine de vaisseau Convert, chef d'État-major de la force d'action navale à Brest, a fait reconnaître le capitaine de corvette Benoît Salmon dans ses nouvelles fonctions. Benoît Salmon a intégré l'Ecole Navale en 1988. En 1992, il est affecté sur l'aviso Commandant Ducuing, basé à Djibouti. Il est alors chef du service « transmission » et « conduite du navire ». Il participe en Mer Rouge aux opérations d'embargo sous mandat ONU, contre l'Iraq. À l'issue de son cursus de formation d'officier d'interception, le jeune officier embarque sur le porte-avions Foch, puis sur le Clemenceau. Un an plus tard, il sert la frégate antiaérienne Jean Bart puis participe aux opérations multinationales au large de l'ex-Yougoslavie. En 1995, l'officier en second du bâtiment hydrographique Arago, basé à Papette, est promu lieutenant de vaisseau. Il devient instructeur sur le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, après avoir obtenu le brevet de l'école des systèmes de combat des armes navales. Pendant deux ans, l'officier est chef de service à bord de la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne, basée à Toulon. En 1999, il embarque à nouveau à bord de la Jeanne d'Arc. Dans le cadre de ses fonctions d'instructeur, il participe aux opérations d'aides humanitaires au large du Mozambique. Depuis l'année dernière, il avait rejoint l'équipe de direction du Centre d'Instruction Navale. (Le Télégramme - 2 mars 2002)


Juillet 2000 : Participation à Brest 2000
Partenaire fondateur de Brest 92 et Brest 96, la Marine nationale s'est résolument engagée dans l'organisation de la fête internationale de la mer et des marins, Brest 2000, du 13 au 17 juillet 2000. Quatorze stands, répartis le long de la Penfeld, ont permis au public de découvrir la Marine nationale sous toutes ses facettes : Lutte sous la mer, plongée, simulateur Rafale, secours en mer... sont autant de thêmes qui auront été présentés sur près de 10000 m2.
Etaient présents : La frégate Latouche-Tréville, le chasseur de mine Pégase, le bâtiment hydrographique Laplace, le bâtiment océanographique D'Entrecasteaux, le patrouilleur de service public Cormoran, le sous-marin Ouessant, le bâtiment d'essais Thétis, le bâtiment école Tigre, les goélettes Belle-Poule et Etoile, le cotre Mutin et la Grande Hermine. Le 14 juillet, le Charles de Gaulle a dominé la rade de son imposante silhouette. (Cols Bleus n°2537 - 15 et 22 juillet 2000)


Décembre 1999 : Escale à Diego
Lors de son retour vers la métropole, le bâtiment a été victime d'une avarie sur un des moteurs principaux, à un millier de nautiques de la Nouvelle Calédonie, qui l'a contraint à faire une escale technique à Port Moresby. L'escale suivante à Broome (Aust ralie) a du alors être écourtée. Après 17 jours de traversée de l'Océan Indien, le Laplace pénétrait dans la baie d'Antsiranana, quelques jours bien mérités à Madagascar (Cols Bleus n°2520 du 4 mars 2000)


Octobre - novembre 1999 : Mission GOGP 99 dans le Golfe persique

C'est à Djibouti, début octobre que se sont rejoints le bâtiment océanographique D'Entrecasteaux rattaché à la Mission océanographique (MOA) de l'Atlantique et le BH Laplace en provenance de Nouméa. Ces deux bâtiments ont travaillé, sous le commandement d'Alindien, dans une zone de 300 nautiques de part et d'autre du détroit d'Ormuz, avec le concours d'un Atlantique basé à Seeb (Oman), mis à la disposition du SHOM.
Du 5 octobre au 12 novembre, les 3 axes de recherches furent : la circulation de l'eau de part et d'autre du détroit d'Ormuz, la structure des fonds marins et la propagation du son par grand fond comme au voisinage du talus continental. Le BH Laplace a travaillé dans les zones de navigation côtières, autour des îles du détroit d'Ormuz et dans le Golfe. La haute mer restait la zone d'opérations privilégiée du D'Entrecasteaux, qui a effectué une véritable scannérisation du golfe d'Oman des côtes omanaises aux eaux territoriales iraniennes. Les mesures hydrographiques effectuées ont été mises à profit pour parfaire la connaissance de la salinité et de la température de l'eau de mer. (... ...) De tels travaux ont permis la découverte de lentilles et d'une veine d'eau persique, à 225 mètres de profondeur, le long des côtes omanaises. Des prélèvement de sédiments ont également été réalisés jusqu'à 3000 mètres de fond à l'aide d'un carottier. Le Laplace s'est vu confier des travaux par faible profondeur et notamment l'étude d'un dôme de sel. Deux escales à Mascatte et Dubaï ont permis d'embarquer des observateurs des marines émiriennes et omanaises. (Cols Bleus n°2517 du 12 février 2000)


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