Patrouilleur de surveillance de sites
Tourmaline
Au début des années 70 le remplacement de ces patrouilleurs devient nécessaire. A cet effet, la Marine Nationale commande en 1973 une vedette en bois de 26,80 mètres aux chantiers navals de l'Estérel installés à Cannes. Baptisée Tourmaline par décision du 6 août 1973, elle est directement dérivée des unités construites pour les Douanes Françaises. Admise au service actif le 14 février 1974, elle est stationnée à DP (Direction du Port) annexe de Port-Pothuau implantée sur la commune d'Hyères. Pendant de nombreuses années, elle assure inlassablement de jour comme de nuit et par tous les temps la sécurisation des zones de tir. Elle réalise également la traction et la récupération de cibles type Fox ou C22. L'arrêt des tirs pendant la saison estivale est mis à profit pour caréner le patrouilleur dans un des nombreux chantiers navals de la région toulonnaise. En 1994, désireuse de développer une version mer-mer de son missile léger AS15TT, Aérospatiale devenu EADS réalise une série de tir à partir de Tourmaline préalablement équipée d'une double rampe de lancement plage avant et d'un radar de tir Agrion. A l'été 1999, les moyens nautiques de l'Ile du Levant connaissent une restructuration importante. Ils passent désormais sous le contrôle direct de la DGA (Délégation Générale pour l'Armement) autorité de tutelle du CEM, la DP annexe étant définitivement fermée. Repeinte en blanc, remotorisée et rebaptisée Actinote, l'ex-Tourmaline est désormais basée à Port-Avis, laissant le Gapeau seul à Port-Pothuau après le départ ou le désarmement des transports de personnel Ariel et Naïade et du remorqueur Mésange. Armée part du personnel de la DGA et continuant inlassablement ses missions elle doit rester en service encore quelques années. Aucune unité n'a jamais précédement porté les noms de Tourmaline et d'Actinote.
Texte Franck Dubey pour Net-Marine © 2009. Copie
et usage : cf. droits d'utilisation
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Créé le 1er septembre 1968 par regroupement du CERES (Centre
d'Essais et de Recherche d'Engins Spéciaux) et du GTES (Groupe Technique d'Engins
Spéciaux), le CEM (Centre d'Essais de la Méditerranée) est essentiellement
implanté sur l'Ile du Levant dans le Var. Tirés depuis des rampes de lancement
installées à terre ou sur des navires de combat, les engins testés comportent
des missiles de plusieurs dizaines de kilomètres de portée. En complément d'éléments
aériens, des moyens nautiques sont nécessaires pour " blanchir " la zone avant
chaque tir. Deux vedettes côtières, P753 et P757, autrefois affectées
en Afrique du Nord sont désormais chargées de réaliser cette mission.