Histoire et actualité du porte-avions Foch

Août 2001 : Premiers appontages sur le Sao Paulo
Le 31 août, les pilotes de l'aéronavale brésilienne, à bord de leurs avions A4 Skyhawk, ont réalisé leurs premiers appontages-catapultages sur la piste oblique de l'ancien porte-avions français. (Source : Le Télégramme - Septembre 2000)


Février 2001 : Appareillage et première escale pour le Sao-Paulo

Le porte-avions brésilien Sao-Paulo (ex Foch), qui vient de terminer sa remise à niveau à la DCN Brest, a appareillé de Brest le 1er février 2001 à midi, avec à son bord 600 marins brésiliens et 16 français venus les assister pour la traversée. Il a fait escale à Dakar du 7 au 9 février et est arrivé en fanfare le 17 à Rio de Janeiro. (Source : Le Télégramme - février 2000)



Bernard Giraudeau et Claire Borotra. (photo Marine nationale)

Janvier 2001 : Une fille dans l'azur
C'est le 8 janvier que le téléfilm "Une fille dans l'azur" (le titre provisoire était "Le grand secret") a été diffusé sur TF1. On y trouve de superbe images du porte-avions Foch ainsi que d'hélicoptère Super-Frelon. Si Bernard Giraudeau campe un pacha du Foch plus vrai que nature, l'histoire, quand à elle, reste un peu trop romancée pour être crédible. C'est toutefois 9 millions de téléspectateurs (soit près de 40% de part de marché) qui ont regardé et suivi les aventures du lieutenant de vaisseau Borotra. Un beau succès qui incitera peut-être la chaîne et la Marine à poursuivre l'aventure... (Cols Bleus n°2556 du 6 janvier 2000 - Libération du 7 janvier 2001)


Janvier 2001 : Dernier travaux avant le départ pour le Brésil
Le Foch a vu 100 à 200 techniciens de la DCN se succéder pour réaliser les travaux qui comprennent, entre autre : la rénovation des 2 systèmes de freinage des avions à l'appontage, la réfection totale d'une des 6 chaudières, la révision des turbopompes et de l'optique d'appontage. Des discutions sont en cours avec DCN sur un contrat d'assistance et sur la livraison de pièces provenant du Clemenceau. (Source : Le Télégramme - janvier 2000)


Novembre 2000 : Passage sous pavillon brésilien
Le porte-avions Foch, rebaptisé Sao Paulo, a été remis officiellement à la marine brésilienne, à Brest, le 15 novembre 2000. La cérémonie de transfert s'est déroulée dans l'arsenal de Brest où le bâtiment était arrivé le 9 novembre. Quelques 450 marins brésiliens arment désormais le Foch. 16 français devrait rester à bord pour une période de 2 mois. (Reuters)


Novembre 2000 : Début de carénage à Brest
Le Foch était une belle opportunité à saisir pour le Brésil qui acquiert à bon prix (84 MF) un bâtiment bien entretenu et capable de mettre en œuvre les A4 Skyhawk achetés il y a deux ans.
15000 heures de travail seront consacrées par l’arsenal de Brest aux opérations d’entretien du porte-avions. « Le chantier va concerner entre 200 et 300 ouvriers sur une période de deux mois et demi, explique Jean-Jacques Roudaut, directeur de projet à DCN Brest. Il débutera le 16 novembre pour s’achever le 31 janvier 2001 ». La DCN achèvera de menus travaux d’entretien débutés à Toulon au titre du contrat de cession (certains rechanges, l’enlèvement du système d’armes Crotale, des matériels de navigation et de transmissions propres à la marine française). Mais Brest se voit aussi confier par le client le soin de réaliser des travaux supplémentaires « comme la remise en état de l’une des six chaudières à vapeur qui servent à la propulsion, la visite des turbopompes, des interventions sur le système d’appontage et son optique qui sert à guider les pilotes », ajoute-t-il. Par contre, très peu de travaux de peinture sont prévus et le porte-avions n’entrera pas au bassin. (Source : Le Télégramme - novembre 2000)


Novembre 2000 : Adieu à Toulon et à la FAN
Le porte-avions a quitté Toulon le 2 novembre 2000 à 15h40. Le vice-amiral d'escadre Jean Moulin, commandant la Force d'Action Navale, l'avait déjà dit, et il l'a répété hier, lors d'une dernière visite à bord du fier navire : « On ne se sépare pas d'un enfant tel que le Foch sans une fêlure au cœur ». Sous pavillon brésilien, à partir du 15 novembre prochain, le porte-avions devrait en effet naviguer encore une bonne vingtaine d'années ! Les toulonnais étaient nombreux aux abords de la piscine du Port Marchand ou encore sur les plages du Mourillon où certains, visiblement très émus, n'ont pas pu s'empêcher de verser une larme au passage du Foch.


Septembre 2000 : Premiers brésiliens sur le Foch
Trois cents marins brésiliens sont à bord du Foch depuis le lundi 4 septembre. Les quelque 800 autres marins français encore embarqués à bord du Foch ont seulement 8 semaines pour transmettre à leurs homologues brésiliens leur savoir ! « C'est un gros défit mais nous y arriverons. Quitte à travailler jour et nuit ! » a affirmé le commandant Aubriot. Et pour mener à bien leur mission, les marins français du Foch se sont efforcés durant tout l'été de poser sur le papier le maximum de procédures. Une quinzaine d'interprètes ont été embauchés à cette occasion. Le capitaine de vaisseau Antonio Alberto Marinho Nigro, prendra le commandement du bâtiment qui sera rebaptisé Sao Paulo (n° de coque A12) lors du transfert de pavillon d'ici le 15 novembre prochain à Brest. le Sao Paulo devrait quitter Brest au mois de mars prochain pour rejoindre son nouveau port d'attache Rio de Janeiro où il remplacera le vieillissant Minas Gerais. (Nice Matin - jeudi 7/9/2000 et Cols Bleus n°2544 du 30 septembre 2000 - photo MN/Paringaux)


Juin 2000 : Silence, on tourne
Le Foch était récemment le théâtre du tournage d'un téléfilm "Le Grand Secret" (titre provisoire) dont le porte-avions partage la vedette avec une pilote d'hélicoptère. Réalisé par Jean-Pierre Vergne avec Claire Borotra (Léa) et Bernard Giraudeau en commandant du porte-avions.
Une journée de tournage a eu lieu au large de Toulon. L'équipage du Foch, accompagné pour l'occasion de la Musique des Equipages de le Flotte, jouant lieu de figurants sur le pont d'envol du bâtiment.
Le sujet : Léa Daumas a depuis l'enfance une vocation : voler. Aux commandes de son hélicoptère, elle va sauver des vies qu'elles soient civiles ou militaires. Affectée à bord d'un porte-avions, c'est au sein de cette ville hermétiquement close de 2000 habitants que le destin va mettre Léa en présence des deux hommes qui l'aiment : Nicolas et David. (Cols Bleus n°2536 du 8 juillet 2000)


Avril 2000 : Retour à Toulon
Après 33 000 milles nautiques parcourus, et trois mois et demi loin de Toulon, le porte-avions Foch, la frégate Duquesne, le BAP Jules Verne et le pétrolier ravitailleur Meuse, ont regagné le dimanche 30 avril leur port base. ( Le Télégramme - 2 mai 2000)


Avril 2000 : Escale à Rio de Janeiro

Les autorités brésiliennes avaient tenu à donner à la visite effectuée à Rio de Janeiro du 6 au 11 avril 2000 par la TF 473, composée du Foch, du Duquesne, de la Meuse et du La Praya, un éclat à la mesure de l'évènement que représente le déploiement d'un groupe aéronaval de cette importance dans un site aussi grandiose que la baie de Rio.
Outre l'accueil d'une délégation d'experts et d'ingénieurs à bord du Foch durant le transit entre Le Cap et Rio, les échanges de toutes natures se sont multipliés pendant l'escale, tandis que l'embarquement à l'appareillage d'une équipe de journalistes de TV Globo, le plus grand groupe de médias d'Amérique du Sud, consacrait l'intérêt du public brésilien pour la Marine et en particulier pour le Foch. Les relations n'étaient pas en reste au point de vue opérationnel, avec les traditionnels Passex, avant l'arrivée en escale avec les frégates Dodsworth et Indepencia et, au départ, avec le Dodsworth, le Cerena et l'Uniona. Enfin un groupe d'une vingtaine d'officier brésiliens prenait passage à bord du Foch afin d'observer dans le détail le déroulement des opérations. (Cols Bleus n°2528 du 6 mai 2000 / Photo Marine nationale-MP Fromentin)


Mars 2000 : Escale en République Sud-Africaine.
Après avoir doublé le Cap de Bonne-Espérance le 21 mars en fin d'après-midi, les bâtiments de la Task Force 473 ont relaché pendant 5 jours dans les port du Cap (Foch, Meuse, Jules Verne) et de Simon's Town (Duquesne). Venant seulement trois semaines après l'escale du groupe Jeanne d'Arc et Georges Leygues au Cap et 10 jours après l'intervention au Mozambique en étroite coopération avec l'armée de l'Air sud-africaine, cette escale a constitué un moment privilégié des relations entre la France et l'Afrique du Sud. Le Foch effectait sa première visite dans ces eaux, tandis que le Duquesne était invité d'honneur de la Navy Week organisée à Simon's Town du 22 au 26 mars. (Cols Bleus n°2527 des 22 et 29 avril 2000)


Mars 2000 : Escale à La Réunion
Devant un public nombreux, le porte-avions Foch a franchi le 9 mars la passe du port Est. Le bâtiment accompagné du Duquesne et du Jules Verne restera à la Réunion jusqu'au 14. La présence d'un tel bâtiment dans les eaux réunionnaises n'est pas chose courante. Depuis quarante ans, c'est la quatrième fois seulement que la route d'un grand porte-avions français passe par la Réunion. Le 15 novembre 1963, le Foch nous rendait déjà une première visite. Mais ses dimensions l'obligeaient à mouiller devant le port de la Pointe-des-Galets. Pour son deuxième - et sans doute dernier passage dans l'île - avant son prochain désarmement - de nombreux Réunionnais ont voulu voir de près le navire de guerre. Le Jules Verne, avait précédé les autres unités de la TF473 en arrivant le 6 mars à Port-des Galets où la Meuse devait le rejoindre deux jours plus tard. (Le Journal de l'Ile - Alain Dupuis - 11 mars 2000)


Février 2000 : Escale à Bombay

La présence dans le port de Bombay du Tourville (24 au 26 février) du Foch, du Duquesne et du Jules Verne (24 au 28 février) a été marquée par une considération particulière de la Marine indienne. Soixante journalistes étaient à bord du Foch le jour de l'arrivée de la TF 473, ce qui reflétait l'intérêt réel de l'opinion indienne pour la France et sa Marine.
Lors de cette visite, les esprits occidentaux des équipages de nos bâtiments ont été marqués par cette civilisation si différente de la leur, mais les images engrangées lors de ce court séjour resteront certainement parmi les souvenirs marquants de la mission Myrrhe 2000.
A l'issue de l'appareillage, le groupe aéronaval a effectué 2 jours d'exercices conjoints avec des bâtiments de la Marine indienne. (Cols Bleus n°2522 du 18 mars 2000 / photo Marine nationale)


Février 2000 : Exercice franco-émirien Golfe 2000 - escale à Abu Dhabi

Le Golfe a été le théâtre, du 31 janvier au 10 février 2000, d'un exercice franco-émirien rassemblant une douzaine de bâtiments des deux marines sous les ordres d'un commandement binational. Le scénario de l'exercice décrivait une crise qui conduit les Émirats Arabes Unis (EAU) à faire appel à la France. Un adversaire conduit plusieurs agressions sur des installations industrielles des Emirats et prend position sur une île au large d'Abu Dhabi. Les forces coalisées mènent alors des opérations afin de rétablir la souveraineté des EAU.
Sur les 5500 militaires français engagés, 3600 marins étaient répartis à bord du Foch, du Duquesne, de la Meuse, du Tourville, du Jean de Vienne, de l'aviso Commandant Blaison, de la Foudre, de l'Emeraude et d'un Atlantique 2. De son côté, avec 900 hommes engagés, la marine émirienne a mis en oeuvre les frégates Abu Dhabi et Al Emirat, la corvette Murageb, 3 patrouilleurs et 3 chalands de débarquement, deux Super Puma ASM et deux sections de fusiliers commandos. La partie lutte sous la mer a eu lieu du 6 au 8 février en mer d'Oman. Golfe 2000 s'est terminé le 9 février à bord du Foch à Abu Dhabi par une cérémonie militaire en présence de nombreuses autorités des deux pays. (Cols Bleus n°2520 du 4 mars 2000)


Janvier 2000 : Opération Myrhe : Exercice avec la Marine saoudienne, escale à Djeddah
La TF473 a participé les 26 et 27 janvier a un exercice bilatéral avec les frégates Abha, Madina et la pétrolier ravitailleur Boraida. L'activité a été précédé d'une escale à Djeddah du 24 au 26 janvier, première visite d'un groupe aéronaval français dans ce port. Ont été exécuté notamment, un Préram entre la Meuse et le Boraida, une traque de l'Emeraude par les frégates Tourville, Duquesne, Madina et Abha, un strike de Super Etendard sur ces même frégates. Un exercice SAR en coordination avec un bâtiment saoudien porte-hélicoptère. (Cols Bleus n°2518 du 19 février 2000)


Janvier 2000 : Opération Myrhe : Un tour du monde pour le Foch
Le Groupe aéronaval formé autour du porte-avions Foch et composé d'un groupe aérien comptant 12 Super Etendard, 3 Etendard modernisés, six Alizé, et plusieurs hélicoptères dont un détachement Puma Resco pour le Sar (Search & rescue) de combat, la frégate Duquesne, du PR Meuse et du BAP Jules Verne sera en opérations en Méditerranée, en océan Indien et en Atlantique du 15 janvier au 30 avril 2000. La frégate Tourville et le SNA Emeraude prendront part à la première partie de la mission jusqu'à la fin février. Des avions de patrouille maritime devraient apporter leur soutien à la TF 473 en Grèce et dans la zone nord de l'océan Indien. La présence sur le Foch d' Au total, ce sont près de 3 000 marins, 6 bâtiments et 29 aéronefs français qui seront engagés dans cette mission de longue durée. (brèves site MN - janv 2000) (Cols Bleus n°2518 du 19 février 2000)


Novembre 1999 : Le Brésil intéressé par l'achat du bâtiment
Selon la revue brésilienne Epoca, la Marine brésilienne étudie la possiblité d'acheter le porte-avions Foch pour 50 millions de dollars (300 millions de francs). Son insertion au sein de la flotte brésilienne nécessiterait tout de même un investissement de 75 millions de francs. Une délégation française, conduite par l'ex-ambassadeur du Brésil , Jean-Bernard Ouvrier, est attendue le 18 novembre dans la capitale brésilienne afin de s'entretenir de la vente du Foch. (Le Télégramme - novembre 1999)


Novembre 1999 : Un projet pour transformer le Foch en palais des congrès ?

Le Foch entamerait une nouvelle carrière, civile cette fois, après sa métamorphose en palais des congrès flottant. Le conseil général du Var, qui vient d'approuver la création d'un syndicat mixte chargé de mettre en valeur la rade de Toulon, fonde de grands espoirs sur ce fleuron obsolète de la Marine nationale qui a conservé aux yeux du public un prestige intact. Les impressionnantes dimensions du bâtiment (... ...) autorisent de multiples exploitations : hébergement, salles de conférence, etc...
Le budget prévisionnel pour la reconversion du navire s'élève à 300 millions de francs, hypothèse basse. (Var Matin - 2 novembre 1999 - Robert des Nauriers)

Janvier 1968 : Un projet pour transformer le Richelieu en palais des congrès ?

(... ...) le conseil général du Finistère a adopté un voeu tendant à ce que le cuirassé Richelieu soit conservé à Brest. Il pourrait être aménagé en musée flottant de la Marine et pourquoi pas en palais des congrès. Sur le plan touristique, la présence du Richelieu à Brest et la possibilité de le visiter revêtirait évidemment un intérêt considérable. Du reste il existe d'autres exemples de telles initiatives et le Victory de Nelson se trouve encore à Portsmouth. (... ...) (Le Télégramme - janvier 1968)


Octobre 1999 : Exercice Péan 99

Le groupe aéronaval français a participé à l'exercice Pean 99 du 4 au 25 octobre 1999, en Méditerranée occidentale. Cette sortie de groupe était axée sur la projection de puissance et avait également pour objectif de renforcer la coopération interalliée.
Le groupe était constitué du porte-avions Foch - à bord duquel était embarquées les flottilles 6F, 16F, 17F, 35F -, des frégates Jean Bart, De Grasse, Courbet, des bâtiments ravitailleurs Somme et Jules Verne ainsi que le sous-marin d'attaque Saphir. Il a rencontré les groupes aéronavals anglais (porte-aéronefs Illustrious), espagnol (Principe de Asturias) et Italien (Garibaldi). Au total 3400 marins français, 10 bâtiments et 30 aéronefs étaient engagés dans cet exercice. (Cols bleus n°2505 - 30 octobre 1999)


5 août 1999 : Le Foch crée l'évènement
Le porte-avions Foch a effectué un exercice de routine dans l'après midi à environ 1 mille des côtes hyèroises. Mais, entre les îles d'Or et le littoral, cet exercice n'est pas passé inaperçu des plaisanciers (... ...). Tirs de fumigènes successifs, mouvements sur le pont : la scéance d'entraînement n'a duré que quelques minutes, mais les vacanciers amassés sur le rivage ont bien cru qu'un accident s'était déclaré à bord. L'accostage du remorqueur Bison a signifié la fin de l'exercice. (Var Matin - 6 août 1999)
Il s'agissait après après l'important renouvellement de l'équipage au rotary d'été, de reprendre les bonnes habitudes et de former les nouveaux embarqués. (... ...) Les essais ont été concluants. Maintenu en alerte Trident, le Foch est rentré à Toulon le 13 août. (Cols Bleus n°2496 21 et 28 août 1999)


2 août 1999 : Un nouveau commandant pour le Foch
Le capitaine de vaisseau Bertrand Aubriot est le nouveau commandant porte-avions Foch. Le CV Aubriot qui arrive de Londres où il était chargé du programme des frégates Horizon, succède ainsi au CV Anne François Bourdoncle de Saint Salvy qui était le maître à bord du bâtiment lors de sa mission au Kosovo dans le cadre de l'intervention de l'OTAN en ex-Yougoslavie.

C'est le contre-amiral Coldefy, commandant la Force d'Action Navale par interim qui a consacré le CV Aubriot aux destinées du porte-avions, lors d'une prise de commandement qui a eu lieu sur le pont du bâtiment.
(Var Matin - 6 août 1999)


Juin 1999 : Retour à Toulon après 119 jours de mer.
Le PA Foch a rallié Toulon le 3 juin sous un soleil radieux. Le bâtiment, avait quitté son port base le 26 janvier dernier. Engagé depuis cette date en Adriatique, dans le cadre de la mission Trident, il avait passé 119 jours en opérations à la mer. Son groupe aérien, durant cette période, a participé à 878 missions opérationnelles, et ses Super Etendard, armés successivement par les pilotes de la 11F et de la 17F, ont procédé à 490 frappes sur la Serbie, le Kosovo et le Monténégro. Le Foch a pris son poste d'amarrage au quai d'honneur en présence de très nombreuses familles de l'équipage, conviés pour la circonstance.
Le Foch qui a procédé au total à 2200 catapultage, va subir une période d'entretien qui se prolongera huit semaines. Elle portera, pour l'essentiel, sur le reconditionnement de ses catapultes et le retubage d'une chaudière. (Cols Bleus n°2489 du 12 juin 1999)


Avril 1999 : Escale technique à Trieste
Le porte avion Foch a rejoint Trieste pour une escale technique de quelques jours, le 21 avril. Il a reprit la mer le 26 avril. (Cols Bleus n°2484 du 1er mai 1999)


Mars 1999 : Opération Trident
Le 26 avril, la Task Force 470 aura dépassé le cap des trois mois de mission en Adriatique. Depuis le 24 mars, le porte-avions Foch participe au dispositif de frappe aérienne sur des objectifs militaires en République fédérale de Yougoslavie. Les Super Etendard et Etendard IVP embarqués à bord du Foch sont employés au rythme de dix à seize sorties opérationnelles par jour. En pratique, lors des missions d'attaque au sol, les avions d'assaut opèrent par patrouille de deux, tandis que le premier illumine la cible grâce à son pod laser, le second largue sa bombe guidée. Depuis le début de la mission, ont participé à la protection du Foch les frégates Cassard, Montcalm, Surcouf, Tourville et HMS Somerset, ainsi que les sous-marins d'attaque Saphir et Améthyste ; et pour le soutien logistique, les pétroliers ravitailleurs Meuse et Var et le bâtiment atelier polyvalent Jules Verne. (Cols Bleus n°2483 du 24 avril 1999 - photo Marine nationale/SM Veyrie)


Février 1999 : Intégration d'un bâtiment britanique à la Task Force 470
Tel «une révolution de velours», voici un événement de taille qui n'a pas fait couler beaucoup d'encre dans la presse : l'intégration complète d'un bâtiment britannique au sein d'une «Task Force» française en opérations. Et pourtant, au dire de son propre commandant, «The Honourable commander Michaël Cochrane Royal Navy» (lire le capitaine de frégate Michael Cochrane), de mémoire de marin, cela ne s'était jamais produit ces cent cinquante dernières années! Depuis le mois de février en effet, le HMS Somerset est partie intégrante du dispositif naval français déployé en Adriatique autour du porte-avions Foch, dans le cadre de l'opération «Trident»....(Cols Bleus n°2482 du 17 avril 1999)


Janvier 1999 : Le Foch reprend la mer
Dans le cadre de la crise au Kosovo, l'OTAN qui avait allégé le délai d'alerte à 96 heures vient à nouveau de le porter à 48 h. Conformément à ses engagements pris en octobre dernier, à la suite de la diffusion de l'ordre d'activation du 13 octobre 1998, la France a décidé de redéployer son dispositif aérien en Italie et le groupe aéronaval en Adriatique. Accompagné des frégates Surcouf et Montcalm et du pétrolier-ravitailleur Meuse, le porte-avions Foch a ainsi appareillé mardi soir, 26 janvier, de Toulon. (Cols Bleus n°2472 janv 1999)


Novembre 1998 : Qualification SEM
Le porte-avions Foch a effectué, du 23 au 27 novembre, une sortie à la mer de qualification et d'entraînement à l'appontage de pilotes de Super-Etendard modernisés. A cette occasion, diverses visites d'autorités civiles et militaires sont prévues, dont notamment, Sir Michael Jan, ambassadeur de Grande-Bretagne en France.


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