Les filières de recrutements

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Importante évolution du recrutement de la marine nationale

A partir du 1er mars 2008, la filière de recrutement "Engagement directe" de la marine nationale connaitra une évolution importante avec le remplacement des 2 contrats actuels par un seul.

A l’heure actuelle, la marine nationale propose 2 durées de contrat initial : l’“engagement initial de courte durée” (EICD : 3 ans) et l’“engagement initial de longue durée” (EILD : 10 ans).

A compter du 01/03/08, ces 2 contrats seront remplacés par un contrat unique d’une durée initiale de 4 ans renouvelable : les “quartiers-maîtres et marins de la flotte” (QMF). La durée maximale est cependant limitée à 9 ans.

Pour devenir officier-marinier et espérer effectuer une carrière complète dans la marine nationale, le marin devra être sélectionné entre 2 et 6 ans de service pour une version "interne" de l’école de maistrance.

Remarque importante : la durée maximale de ce nouveau contrat étant limitée à 9 ans, il ne serait plus éligible à la prime de fin de contrat attribuée actuellement lorsque la fin de service intervient entre 9 et 11 ans.

 

 

La réforme VAREQ à l’Ecole de manoeuvre et de navigation


Par Rédacteur en chef
Publié le 10 mai 2008, dernière mise à jour le 10 mai 2008.

Depuis le 1er mars 2008, la réforme VAREQ (valorisation du recrutement et de l’emploi du personnel équipage) est effective et les QMF (quartiers-maîtres et matelots de la flotte) qui arrivent dans la marine vont, à terme, remplacer les engagés sous contrats d’anciennes formules comme les engagements initiaux de longue, moyenne et courte durée.

A l’horizon de 2011, il ne subsistera que deux modes de recrutement du personnel non-officier  : l’école de maistrance et les QMF. La capitalisation de l’apprentissage sur le terrain, la valorisation des qualifications déjà acquises dans ou hors de l’institution, la promotion interne et l’insertion des jeunes en difficulté sont les axes directeurs de cette réforme.

Cette réforme supprime la notion de « spécialité », souvent incompréhensible vue du monde civil, pour la remplacer par neuf « métiers ».

Les QMF suivent une formation initiale équipage (FIE) de 5 semaines dans une des écoles de la Marine puis une formation élémentaire au métier de 3 semaines dans une école de spécialisation. L’École de manœuvre et de navigation est chargée de former les « matelots opérations navales » répartis en 2 branches : opérateur passerelle et opérateur sémaphore et les « matelots de pont » (ex MANEU). A l’issue, ce personnel sera affecté pendant toute la durée de son contrat (4 ans) dans la même unité et occupera un emploi d’opérateur. Les meilleurs pourront se voir proposer de suivre un complément de formation de l’officier marinier puis une formation technique débouchant sur un brevet d’aptitude technique. Les autres pourront bénéficier de renouvellements de liens les conduisant jusqu’à 9 ans de service et pourront prétendre au bénéfice de l’indemnité de départ du personnel non-officier.

L’année 2008 sera une phase de transition importante avec une montée en puissance de ce nouveau cursus de formation. La réforme VAREQ donne une nouvelle importance à la FIE ; le savoir-être du jeune marin, son savoir faire dans les domaines fondamentaux (maritime, militaire, sécurité) seront plus rapidement qu’aujourd’hui éprouvés dans sa future unité d’affectation. Dès à présent, l’École de manœuvre et de navigation est prête à relever ce nouveau défi.

Capitaine de frégate Joel Rouillard — Directeur des études de l’Ecole de manœuvre et de navigation

Paru dans Pen-Ar-Vir N°14 (mai 2008) — © Ecole Navale

 

 

Hyères

ban du palyvestre

Remise de diplômes et premier contrat professionnel

 

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Photo : David Latour
La cérémonie s'est déroulée sous les regards attendris des familles et amis des jeunes diplômés de l'école du personnel du pont d'envol : un métier difficile et exigeant.

Ils ont choisi de servir la marine et plus spécialement l'aéronautique navale. Ils, ce sont vingt manaé et quatre directeurs. Ce jeudi 10 juillet était pour eux un jour mémorable puisqu'à l'issue de la fin de leurs cours, de premiers QMF (1) de la marine, ils ont reçu leur diplôme des mains du Commissaire général Olivier Moittié et du Commandant de la base, Vicent Pinasa.

Première promotion depuis la réforme

Après neuf semaines de cours intensifs à l'école du personnel de pont d'envol, les matelots de pont d'envol rejoignent le porte-avions Charles de Gaulle ou d'autres bâtiments porte-hélicoptères de la marine pour mettre en oeuvre leur savoir-faire - sur les avions et hélicoptères - placés sous la responsabilité des directeurs de pont d'envol, communément appelés « chiens jaunes ».

A l'issue de la réforme sur la valorisation du recrutement et de l'emploi du personnel des équipages, ces jeunes représentent la première promotion de QMF qui sera amenée à travailler sur des ponts d'envol.

Aussi, remarque t-on cette année, une première côté recrutement. Celui-ci s'inscrit dans une démarche de progrès professionnel et une approche métier. En effet, d'un niveau scolaire allant de la 3e au baccalauréat, les QMF s'engagent dans la marine pour un premier contrat de 4 ans. Ils peuvent ensuite bénéficier d'un renouvellement de leur contrat, les conduisant jusqu'à 9 ans de service.

En fonction de la qualité des services rendus et de leur potentiel, ils peuvent être sélectionnés pour suivre un complément de formation « officier marinier » (CFOM) puis une formation technique débouchant sur le brevet d'aptitude technique (BAT) d'une spécialité en lien avec le métier QMF choisi.

Ce cursus de carrière permet une valorisation des qualifications déjà acquises, un apprentissage métier sur le terrain et une véritable promotion interne. Les heureux diplômés avaient fière allure, comme Helena Le Ster, seule fille de la promotion (lire ci-contre).

(1)- QMF : Quartiers maître de la flotte.

Valérie Le Parc

 

 

 

École des mousses.

  Le grand retour à Brest en 2009 

Une nouvelle vague de pompons rouges va déferler à Brest, en 2009. Vingt ans après, l’École des mousses va, en effet, rouvrir ses portes à 150 jeunes matelots, dont des filles. Le communiqué, succinct, du ministère est tombé hier : « Hervé Morin, ministre de la Défense, a approuvé le projet d’ouverture par la Marine nationale d’une école de formation initiale des mousses, au Centre d’instruction naval (CIN) de Brest, en septembre 2009 ». Une annonce d’ouverture alors qu’on ne parle que de fermetures dans la Défense, c’est un peu d’oxygène. Car c’est toute une vague de souvenirs qui remonte à la surface. L’École des mousses - qui a fermé ses portes en 1988 -, c’est plus d’un siècle et demi d’Histoire et d’histoires, plus de 14.000 mousses formés et pour certains, un tremplin qui leur a permis de faire de belles carrières dans la « royale ». Les petits nouveaux seront initiés certes au matelotage mais évidemment à l’informatique et autres techniques en « ique ». Un nouveau besoin et une autre façon d’attirer des jeunes dans la Marine. Mais qui pourra porter le nouveau pompon rouge ? Les jeunes de 16 à 17 ans, du niveau du brevet, venant de toute la France et désireux de servir dans la Marine. Et si l’École des mousses ancienne génération, n’acceptait que les garçons, cette fois, les filles seront admises.
« Le vent te pousse » ?
À partir de septembre 2009, les futurs matelots suivront une scolarité d’un an, de septembre à juillet, dont les modules principaux seront la formation militaire et maritime, la sécurité, les activités sportives et les connaissances générales, afin de les préparer, souligne le ministère, à leur premier emploi. L’emblème de l’École des mousses était : « Le vent te pousse ». La nouvelle vague va-t-elle le conserver ?

 

L’ÉCOLE  DES  MOUSSES  

 Suite aux cuisantes défaites de notre marine du début du 19ème siècle, marine indisciplinée et organisation désastreuse, le Roi Louis Philippe décida la réorganisation de notre Marine Nationale. colbleumousse.jpg (180170 octets)

Une ordonnance du 12 Novembre 1822 réorganise le corps des équipages de ligne, prévoyant déjà l’incorporation de jeunes garçons de 12 à 14 ans, enfants de marins, de pupilles de la Nation ou d’ouvriers de marine, dont la seule condition d’engagement est d’être « sain de corps et vacciné » et qui seront incorporés en cinq divisions de 120 mousses.

C’est par une ordonnance du 28 Mai 1829 que naît vraiment « L’École des Mousses » avec son programme d’instruction.

Le premier bâtiment-école des Mousses est le brick « La Lyonnaise » en 1835 puis la frégate « L’Abondance », la corvette « La Moselle », la frégate « Thétis », les vaisseaux « L’Inflexible » puis « Bretagne » en 1866, les vaisseaux « Austerlitz » et « Ajax », puis « Bretagne II », « Bretagne III » (ex Fontenoy ) et « Bretagne IV » (ex Mytho) qui deviendra en 1912, le célèbre « Armorique ».

« L’Armorique » restera école des Mousses jusqu’en Juin 1940 mais, le bruit des bottes allemandes se faisant entendre, les Mousses embarquent “ en catastrophe ”  sur le cuirassé « Paris » pour un  périple passant par l’Angleterre, le Maroc, l’Algérie et Toulon, où ils se regrouperont à bord de « L’Océan ».

A la Libération, mission sera confiée au commandant Le Coz de réorganiser l’école des Mousses sur le site du Dourdy à Loctudy, dans le sud du Finistère.

Elle y formera plus de 10.000 Mousses jusqu’en Août 1960, année de son transfert dans son berceau de Brest, le groupe « Armorique ».

Hélas, en 1988, la Marine se modernisant, il apparaît que cette formation de Mousse n’est plus nécessaire… et s’oriente uniquement vers L’école de Maistrance, chargée de former des techniciens de pointe, d’un niveau scolaire bien supérieur.

L’école des Mousses fermera donc définitivement ses portes en Août 1988, tournant une page d’histoire indélébile…

Il faut rappeler qu’en 1915 la plupart des Mousses, gamins de 16 ans, furent envoyés renforcer les bataillons de Fusiliers Marins en Norvège, en Belgique et que bon nombre d’entre eux ne revinrent pas.

Rappelons également la conduite exemplaire des Mousses durant la seconde guerre mondiale, tant sur nos bâtiments, notre aéronavale, nos unités combattantes à terre, que dans la Résistance.

Beaucoup ne sont pas revenus non plus d’Indochine ni d’autres T.O.E.

Les Commandants d’unités appréciaient ces jeunes matelots, à la formation maritime et militaire rigoureuse et leur empreinte restera à jamais dans notre Marine Nationale.

Le Drapeau de l’école des Mousses est aujourd’hui confié à la garde de l’école de Maistrance. Il porte dans ses plis :   

                                                - la Légion d’Honneur

                                                - la Croix de Guerre 14-18

                                                - la Croix de Guerre 39-45

                                                - la Croix de Guerre des T.O.E.

 

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Objets de tradition salle d'honneur Ecole de Maistrance photos VENTURA Jean Louis Net Marine

Les Mousses de la Marine à bord du Belem

   

L'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la Marine, et Paul Le Bihan, président de la fondation « Belem ». : Marine nationale


Pour éprouver leur devise, « Mousse, que le vent te pousse ! », cent cinquante apprentis de la Royale vont s'amariner sur le prestigieux navire école.

Vingt et un ans après sa fermeture, en 1988, l'École des mousses de la Marine nationale rouvrira ses portes, en septembre, au centre d'instruction naval de Brest. La première promotion accueillera 150 garçons et filles de 16 à 18 ans de niveau scolaire fin de collège.

« Nous avons choisi d'aller les chercher franchement jeunes, pour les former avant qu'ils n'aient eu le temps de prendre de mauvaises habitudes... », plaisante l'amiral Pierre-François Forissier. Plus sérieusement, le chef d'état-major de la Marine veut que la Royale participe à la « remise en marche de l'ascenseur social ».

Au terme de leur année de formation générale, maritime et militaire, les jeunes recrues se verront en effet proposer un contrat de quatre ans (renouvelable) avec le grade d'entrée de quartier-maître de la Flotte. Six spécialités leur seront accessibles, defusilier marin aux métiers de l'aéronautique en passant par la restauration.

« Dans l'initiation fondamentale du marin, rien ne vaut un quart de nuit passé sur un pont balayé par les vents et les embruns », professe le pacha de la Marine. Question amarinage, les jeunes matelots de l'École des mousses seront servis ! Un partenariat noué entre la Fondation Belem et la Marine nationale va leur permettre, dès le début du mois de septembre, d'embarquer pour trois jours, par bordées successives, sur le dernier grand voilier français.

Une belle « reconnaissance de notre mission d'utilité publique comme navire école civil », se réjouit Paul Le Bihan, président de la fondation Belem. L'armateur du grand voilier et son mécène, les Caisses d'Épargne, vont aussi y trouver un intérêt concret : trois marins professionnels de la Marine nationale encadreront les mousses et renforceront l'équipage du Belem.

Jean-Laurent BRAS.

10 octobre 2009 PRESENTATION DU DRAPEAU A LA NOUVELLE PROMOTION DES MOUSSES

PRESENTATION DU DRAPEAU DES MOUSSES

Bernard GIRAUDEAU ancien Arpette,ecrivain de marine et acteur

Herve Morin Ministre de la défense et  l'Amiral FORISSIER Chef d'état major de la marine

Les anciens (ou sont nos quinze ans)

 

La cérémonie de remise des drapeaux à l’Ecole des mousses - renaissante après une fermeture de 21 ans - et à l’Ecole de maistrance s’est tenue,le samedi 10 octobre 2009, dans l’enceinte du Centre d’Instruction Navale. Hervé Morin, ministre de la Défense et Bernard Giraudeau, parrain de cette première promotion 2009-2010 baptisée Frégate Thétis, ont, solennellement, passé en revue les jeunes recrues, émues, comme leurs familles, conviées à l’évènement

  

 www.moussaillade.fr

Brèves marine numéro 77

    BLOG ÉCOLE DES MOUSSES

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ÉCOLE DE MOUSSES 2010 (Article FIGARO)

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CEREMONIE DE PRESENTATION DES DRAPEAUX AU CIN ST MANDRIER

le lundi 28 septembre 2009

L’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la marine, a présidé le lundi 28 septembre 2009 à 17h00, la présentation aux drapeaux du Centre d’Instruction Naval (CIN) de Saint-Mandrier. Au cours de cette cérémonie annuelle, le commandant le CIN, fera présenter les deux drapeaux dont il a la charge aux 800 élèves : celui des canonniers marins et celui des apprentis mécaniciens de la flotte. Un défilé militaire avec la participation de la Musique des Equipages de la Flotte, clôturera la présentation aux drapeaux

 

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Tradition marine le hallebardier

              L’amiral Pierre-Francois Forissier, chef d’état-major de la marine 

   Les hallebardiers, dont le nombre est limité à deux pour les officiers généraux et à un pour les capitaines de vaisseau, ne peuvent être mis en place qu'à l'occasion de cérémonies ou de réceptions auxquelles ils assistent personnellement, car la hallebarde est considérée comme un symbole de commandement.

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Drapeau des cannoniers marins

Drapeau des apprentis mecaniciens de la flotte

Les drapeaux dans la marine

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Bagad de ST MANDRIER

Compagnie d'Honneur formée de maistrancier 2009-1 de la spécialité de SITEL


 

 

reportage jlventura@netmarine.fr

 

 

 

mis à jour 19/03/2015 18:37:38 jlventura@netmarine.net


Pour en savoir plus :
Aptitudes médicale exigées pour l'admission dans la marine nationale
NIVEAU DE CULTURE DEMANDE A LA SÉLECTION EILD