| Les héros maritimes français de la première guerre mondiale
ABALLEA Jean - Maître fusilier
- Chargé en sous-ordre d'une section de mitrailleuses, grièvement blessé au combat du 24 novembre.
ABAUTRET Jean - Premier-maître canonnier de réserve
- Officier marinier d'une valeur exceptionnelle, d'une très grande bravoure, qui a rendu les meilleurs services et a fait preuve d'une initiative intelligente dans des circonstances vraiment critiques. Précédemment cité à l'ordre du jour de la 132e division en décembre 1915. Chevalier de la LH au 30 mars 1916.
ABAZIOU Jean, Marie - Officier de 2e classe des équipages de la flotte
- Bien qu'ayant été enseveli par un obus et fortement contusionné au cours de la progression du 14 septembre 1918, a repris de suite le commandement de son peloton, mis en batterie ses mitrailleuses sous le feu de l'ennemi et contribué, par son activité, à la capture de nombreux prisonniers enfermés dans une creute.
ABDO HABIL - Légionnaire d'Orient
- A prouvé le plus beau mépris du danger en gardant avec sang-froid son poste sous le feu de l'ennemi.
ABGRALL Louis - Quartier-maître électricien
- Disparu à son poste de combat à bord du sous-marin ARIANE torpillé le 19 juin 1917 étant en croisière.
ABOLIVIER François - Matelot fusilier breveté réserviste
- Conduite très courageuse sous le feu de l'ennemi. Grièvement blessé le 24 octobre 1914 dans une contre attaque.
ABOLIVIER J.M. - Quartier-maître fusilier
- Mis à la disposition de l'officier de plage, s'est fait remarquer par ses belles qualités de sang-froid, de bravoure et d'allant sous le feu très vif des batteries ennemies.
ABRAHAM Robert, Henri, René - Matelot chauffeur
- Mort pour la France, le 2 novembre 1917, à son poste de combat au cours d'une action de guerre.
ACHER Victor, Louis - Matelot de 2e classe chauffeur
- Blessé dès le début d'un combat entre un patrouilleur et un sous-marin ennemi, a fait preuve de courage et de sang-froid en continuant à assurer l'exécution des ordres donnés.
ADAM Hyacinthe - Matelot de 1ère classe
- Blessé grièvement lors du torpillage de son navire, a toute une nuit, dans une embarcation, par un temps glacial, été pour tous un exemple de courage et d'énergie.
ADAM Joseph, Marie - Second-maître fusilier temporaire
- Détachement de fusiliers-marins. Jeune sous-officier, plein d'ardeur et de courage, toujours à la tête de ses hommes au moment du danger. Le 23 avril 1917, lors d'une attaque ennemie accompagnée d'émissions de gaz, a maintenu l'ordre et la discipline du feu parmi sa troupe ; gravement intoxiqué, n'a voulu abandonner son poste que lorsque l'attaque fut terminée et sur l'ordre formel du médecin.
ADVINENT Lucien - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- Pour le courage et le dévouement dont il a fait preuve lors du torpillage de son paquebot et pour l'énergie qu'il a montré en tentant l'impossible pour le conserver.
ALAIN Alain - Quartier-maître canonnier
- Très belle conduite au feu au cours des divers engagements auxquels il a pris part. S'est particulièrement distingué le 8 octobre 1915.
ALAIN, François - Fusilier breveté
- Entouré avec un groupe de ses camarades par un fort parti d'ennemis, n'a pas voulu se rendre, s'est caché dans une meule de foin, y est resté quatre jours à observer l'ennemi et a réussi à regagner nos lignes en rapportant des renseignements précieux.
ALATA - Matelot restaurateur
- Pour le courage dont il a fait preuve pendant la défense du vapeur LANGUEDOC contre un sous-marin ennemi.
ALBERT François - Matelot
- Citation
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ALBERT Marcel - Matelot
- Soldat discipliné, courageux et actif. Blessé très grièvement par éclat d'obus le 25 mars 1916. A conservé une attitude énergique donnant un bel exemple d'endurance et d'abnégation.
ALBESSARD P. L. M. J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- A, par son énergie, son autorité, son sang-froid, assuré, sous le feu de l'ennemi et dans des circonstances difficiles, le déchargement rapide de vapeurs, le 3 février, dans un port attaqué par l'ennemi.
ALBESSARD Pierre, Léon, Marie, Joseph - Enseigne de vaisseau
de 2e classe de réserve
- A fait preuve des plus belles qualités d'audace et de valeur professionnelles au cours de l'attaque d'un sous-marin ennemi par le dirigeable qu'il commandait.
ALDEBERT Daniel, Adolphe, Camille - Lieutenant de vaisseau
- Excellent officier, a montré, à la tête de sa section de mitrailleuses, les plus belles qualités de sang-froid et de courage pendant les combats de Dixmude et en particulier dans la journée du 10 novembre 1914. Chevalier de la LH au 1er janvier 1919 (sera promu officier de la LH au 11/02/1930).
ALDIGUIER Marius, Hippolyte - 2e canonnier
- Lors du torpillage du CROSSHILL, est resté sur le bâtiment jusqu'au dernier moment, alors que le sous-marin en surface inspectait l'épave, a essayé de pointer le canon du bord. N'a cessé de faire preuve de calme et de courage.
ALIQUOT J.F.A. - Premier-maître temporaire
- Commandant le chalutier VEGA : a montré de très belles qualités de calme, de sang-froid, d'énergie et de commandement en combattant, le 2 décembre 1916, pendant une heure, deux sous-marins ennemis en surface qui avaient une grosse supériorité d'artillerie. A obligé ses adversaires à fuir.
ALIX Jean, Baptiste, François - Quartier-maître chauffeur
- Blessé au bras dès le début d'un combat entre un patrouilleur et un sous-marin ennemi, a continué avec courage à assurer l'exécution des ordres reçus dans la machine envahie par la vapeur.
ALIX Léon - Quartier-maître électricien
- Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
ALLAIN Guillaume, Charles - Matelot chauffeur
- Mortellement blessé en accomplissant son devoir militaire lors de l'attaque du LANSQUENET par des avions ennemis.
ALLAIN Henri - Premier chauffeur
- A donné le plus bel exemple de courageuse énergie en restant seul dans les machines au moment du torpillage de son navire et en assurant leur manoeuvre.
ALLAIRE Louis, Charles - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- A donné un bel exemple de sang-froid et de courage lors de la perte de son bâtiment, frappé et incendié par une mine.
ALLANIC Jules - Quartier-maître mécanicien
- A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
ALLAT Antoine - Matelot timonier
- A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
ALLEMAND Adolphe - Matelot timonier
- A spontanément composé l'armement de la baleinière amenée aux poste de combat, sous le feu de l'ennemi, pour aller au secours des survivants du BOUVET.
ALLOT Joseph, Marie - Officier de 2e classe des équipages de la flotte
- Commandant le dragueur PIOCHE, officier énergique, plein d'allant. A dirigé avec succès le déblaiement de nombreux champs de mines devant un port important. A détruit un grand nombre de mines avec son bâtiment.
AMADE - Premier-maître de mousqueterie
- Grièvement blessé par des éclats d'obus. S'était particulièrement distingué dans le service de ses mitrailleuses.
AMANRICH Jean - Enseigne de vaisseau de 2e classe
- Blessé. Du torpilleur d'escadre FANFARE, pour leur énergie, leur décision et leur sang-froid lorsque, se trouvant dans une baleinière envoyée en reconnaissance, cette embarcation a été attaquée et couverte par le feu de l'ennemi (23 décembre 1914). Observations : Né le 11 juin 1893 à Perpignan, il rentre à l’école navale le 1er octobre 1911. Après la croisière traditionnelle à bord du croiseur Jeanne d’Arc, de 1913 à 1914, il sert comme enseigne de vaisseau dès le début de la première guerre mondiale sur le torpilleur d’escadre Fanfare puis sur le cuirassé Justice et le torpilleur Mousqueton jusqu’en 1916. En 1917, il est affecté à la direction du port de Brest jusqu’à la fin des hostilités. Après un bref passage sur le brise-glaces Olga, le lieutenant de vaisseau Amanrich entre à l’école d’aviation d’Istres en octobre 1919 et il sert successivement en 1920 au centre d’aviation de Berre et de Saint-Raphaël, en 1924 au centre aéronautique de Saint-Cyr, en 1927 à bord du croiseur Jules Michelet en Extrême-Orient. Nommé capitaine de corvette en 1929, il reste jusqu’en 1933 dans l’aéronautique navale à Orly, Berre et Karouba, ou il commande l’aéronautique de la IVème région. Maintenu dans ses fonctions jusqu’en 1935 et promu capitaine de frégate, il commande alors l’aviso colonial Dumont d’Urville au Levant pendant deux ans. En 1937, il est affecté à Toulon, puis prend en 1938 le commandement de l’escadre volante de l’Atlantique à Brest. Le capitaine de vaisseau Amanrich commande ensuite le croiseur Algérie de 1940 à 1941. En 1942, il commande les forces aériennes de la marine en Afrique du nord à Alger. Nommé contre-amiral et maintenu à ce poste en novembre 1942, il devient, l’année suivante, membre de l’inspection générale de l’aéronavale avant de commander, à compter de juin 1944, la marine à Alger, poste qu’il occupe pendant les évènements de mai-juin 1945. En novembre 1945, il exerce les fonctions d’adjoint au général commandant en chef en Allemagne.Vice amiral en juin 1946, il commande la marine à Madagascar. En 1949, il reçoit son congé définitif du personnel navigant de l’aéronautique et il est placé dans la deuxième section du cadre des officiers généraux le 1er janvier 1953. Le vice-amiral Amanrich était commandeur de l’ordre de la Légion d’honneur depuis le 19 novembre 1945, titulaire de trois citations: une à l’ordre de l’armée en 1914-1918, une au corps d’armée en 1939-1945 et une à l’ordre de l’armée aux T.O.E. Il est décédé le 10 février 1963 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise). Source: La Guerre d'Algérie par les documents: L'avertissement, 1943-1946 par Jean-Charles Jauffret, France. Armée de terre. Service historique - 1990 - 550 pages (page 511).
AMARE P. - Officier de 3e classe des équipages de la flotte (timonier)
- Sert
depuis le début des opérations à la plage du cap Hellès où par
son activité, son dévouement, et ses qualités professionnelles,
il aide puissamment aux opérations de débarquement : sang-froid
et courage remarquables sous le feu de l'ennemi. A déjà servi
au début de la campagne à la flottille de Seine.
AMBRIES René, François - Matelot mécanicien
- Excellent observateur d'hydravion, une citation à l'ordre du régiment pour son courage et son mépris du danger à la brigade de fusiliers-marins. Disparu en mer au cours d'une reconnaissance aérienne en accomplissant son devoir militaire.
AMBROSELLI Antonin - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- Chevalier de la légion d'honneur depuis janvier 1908 à la suite de son active coopération au déséchouage du transport NIVE. A fait une navigation très active depuis le début des hostilités. A été l'objet de plusieurs attaque de sous-marins au cours desquelles il a toujours donné le plus bel exemple à tous et a réussi à sauver son bâtiment. A été cité à l'ordre de l'Armée.
AMBROSELLI - Enseigne de vaisseau auxiliaire
- A fait preuve, à deux reprises, d'un courage et d'une initiative remarquables, dans la lutte contre les sous-marins et a ainsi donné un très bel exemple à tous.
AMET A.G.A.C.L.M. - Enseigne de vaisseau de 2e classe
- Pendant l'engloutissement du LEON GAMBETTA, a éclairé les échelles inférieures avec des lampes de poche ou des allumettes, permettant ainsi à l'équipage de monter sur le pont et de se sauver. A travaillé ensuite à mettre les embarcations à la mer, acontribué par ses paroles et son exemple à maintenir l'ordre sur le pont ; a été jeté à la mer par le chavirement du navire et y a trouvé la mort.
AMIOT Marie, François, René Eugène - Quartier-maître timonier, pilote
aviateur
- Pilote courageux et plein de sang-froid. A effectué près de 60 opérations aériennes dans la zone ennemie. A toujours fait preuve de qualités exceptionnelles, notamment comme science de la navigation aérienne au large.
AMIOT Marie, François, René Eugène - Second-maître timonier, pilote
aviateur
- Pilote exceptionnel, déjà cité à l'ordre de l'armée pour de nombreuses opérations effectués en zone ennemie. Le 7 avril 1917, au cours d'une patrouille, par un temps très dur, a attaqué un grand sous-marin avec succès.
AMOURETTE Georges - Matelot fusilier
- Gravement blessé au cours d'une opération de dragage par l'explosion d'une mine allemande qui a détruit son bâtiment.
ANCEL Jean - Matelot canonnier breveté
- A donné l'exemple du plus grand calme et d'un parfait sang-froid pendant le combat et lors de la perte de son bâtiment (18 mars 1915).
ANDRE Charles - Quartier-maître fourrier
- Lors du torpillage du navire italien CITTA DI MESSINA et du torpilleur FOURCHE par un sous-marin ennemi, a assuré le lancement des grenades avec rapidité. N'ayant plus rien à faire à son poste de combat, a prodigué ses soins aux blessés de la CITTA DI MESSINA, les a aidés à sortir du poste pour se mettre à l'eau quand la FOURCHE a coulé à son tour.
ANDRE Charles - Second-maître de manoeuvre
- A fait preuve du plus beau courage, lorsque le bâtiment, se trouvant encadré par les projectiles qui tangentaient les plages et passaient très près d'eux, le GAULOIS reçut l'ordre, le 25 février, d'appareiller pour prendre un autre poste de combat etqu'il a fallu filer l'embossage et relever l'ancre de bossoir. Le 18 mars, s'est aussi bien conduit, lorsque sous le feu de l'ennemi, il a fallu mettre le paillet Makaroff en place.
ANDRE Ernest - Matelot sans spécialité
- Est parti avec entrain pour une mission périlleuse consistant à aller chercher des camarades en détresse sous le feu de l'ennemi.
ANDRE Eugène - Quartier-maître mécanicien
- A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
ANDRE G.H.M.N. - Capitaine de vaisseau
- Commandant le LEON GAMBETTA. A conservé le plus grand calme et le plus grand sang-froid pendant l'engloutissement de son bâtiment torpillé deux fois. A attendu la mort à son poste de commandement après avoir donné tous les ordres nécessaires pour le sauvetage de son équipage.
ANDRE Julien, Marie - Maître fusilier
- Est
inscrit au tableau spécial de la
ANDREANI Gabriel - Second-maître mécanicien
- Par son calme et son sang-froid dans l'exécution des ordres, a contribué à la destruction d'un sous-marin ennemi.
ANDRIES Pierre - Matelot mécanicien
- Excellent observateur d'hydravion. Une citation à l'ordre du régiment pour son courage et son mépris du danger à la brigade de fusiliers-marins. Disparu en mer au, le 10 octobre 1917, cours d'une reconnaissance aérienne en accomplissant son devoir militaire.
ANGELI Nicodème - Matelot sans spécialité
- A
été inscrit au tableau spécial de la
ANGER Jacques, Robert - Lieutenant de vaisseau
- Le 14 septembre 1918, conduisant le bataillon de fusiliers-marins à l'attaque d'une position très fortement organisée, a manifesté une bravoure inébranlable et un esprit de décision remarquable au mépris des barrages d'obus et de mitrailleuses ennemis. A assuré la progression du bataillon en y maintenant jusqu'à la réussite finale une coordination complète des efforts et atteint tous les objectifs fixés sur une profondeur de deux kilomètres, capturant de nombreux prisonniers et un matériel de guerre important.
ANGLES François, Pierre - Quartier-maître électricien
- Excellent télégraphiste, s'est dévoué sans compter et a fourni un effort considérable au cours des trois derniers mois de l'année 1915. S'est montré en toute circonstances modeste et courageux.
ANGUILL Guillaume - Quartier-maître fourrier
- A donné l'exemple du plus grand calme et d'un parfait sang-froid pendant le combat et lors de la perte de son bâtiment (18 mars 1915).
ANNE Auguste - Quartier-maître canonnier
- A donné l'exemple du plus grand calme et d'un parfait sang-froid pendant le combat et lors de la perte de son bâtiment (18 mars 1915).
ANQUETIL Alexandre, Léon - Apprenti marin
- Belle attitude au feu. Blessé le 9 mai 1915, a fait preuve d'un très grand courage. Amputé de l'avant-bras gauche.
ANSQUER Jean - Matelot sans spécialité
- Grièvement blessé lors du torpillage de l'EDOUARD CORBIERE par un sous-marin ennemi, a fait preuve de courage et d'abnégation en attendant qu'on puisse lui porter secours. A subi l'énucléation de l'oeil droit. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour ce motif.
ANSQUER Pierre - Aide de chauffe
- Disparu glorieusement en accomplissant son devoir militaire au cours d'un combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916.
ANTOINE L.L.E. - Lieutenant de vaisseau
- Dévoué et énergique ; malgré une santé précaire , brave toutes les fatigues et conduit admirablement sa compagnie. Blessé le 3 novembre.
APPELL P.H.A.H. - Lieutenant de vaisseau
- Officier en second d'un sous-marin mis en danger de couler par des avaries très graves éprouvées au cours d'une attaque de nuit, a secondé avec le plus grand calme les efforts de son commandant pour ramener le bâtiment en surface, donnant ainsi un très bel exemple de courage et de sang-froid dans l'accomplissement de son devoir militaire.
APPRIOU Joseph - Matelot fusilier breveté
- Grièvement blessé à l'abdomen, à l'estomac et à la cuisse gauche. (Croix d guerre).
ARCANGELI Gustave, Augustin - Maître électricien
- Par son calme, son habileté de manoeuvre des barres de plongée, a contribué au succès d'une attaque audacieuse contre un navire de guerre ennemi.
ARCOUET Allain - Quartier-maître torpilleur
- S'est offert spontanément pour aller à la nage limer les orins de deux mines ennemies offensives. S'est distingué lors de l'attaque par la torpille d'une flottille ennemie au cours de laquelle un torpilleur a été atteint.
ARDON Pierre, Isaac, Robert - Lieutenant de vaisseau
- Service exceptionnels rendus pendant la durée des hostilités dans les groupes de canevas de tir et à l'armée américaine. Malgré la fatigue résultant du surmenage causé par sa lourde tâche, a toujours refusé de prendre du repos, accomplissant son devoir avec une conviction ardente et une persévérance remarquable.
ARDOUIN Paul, Henri - Matelot fusilier breveté
- A toujours fait l'admiration de ses chefs et de ses camarades par sa belle conduite au feu. A été blessé grièvement dans une tranchée de première ligne.
ARDOUIN Paul, Léon - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve,
observateur d'hydravion
- Officier énergique et courageux. Toujours prêt pour les missions les plus dangereuses. Le 26 mai 1917, attaqué par des avions de chasse ennemis, a soutenu résolument une lutte inégale, faisant preuve des plus belles qualités de courage et de sang-froid.
AREUE Yves, Marie - Matelot
- Chef de quart dans les machines du chalutier VENUS III, a réussi sous le feu de l'ennemi, par son habileté et son sang-froid à faire donner à sa machine sa vitesse maxima, permettant ainsi d'approcher un sous-marin à temps pour le canonner efficacement et le forcer à abandonner l'attaque d'un vapeur anglais.
ARHEUR François - Second-maître mécanicien
- Après la perte du LEON GAMBETTA s'est maintenu sur l'eau pendant 13 heures ; dans la position critique où il se trouvait, n'a pas hésité à se porter au secours d'un officier qui coulait pour tenter de le sauver.
ARHURO Charles - Quartier-maître de manoeuvre
- A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
ARMANI Joseph - Quartier-maître infirmier
- De veille à la pièce arrière de la BERTHILDE, a été projeté à la mer par l'explosion. Disparu le 12 juillet 1917.
ARNOULD M.J.B. - Médecin de 3e classe auxiliaire
- S'étant déjà signalé par son dévouement actif et courageux a, le 17 décembre, organisé sous le feu, une petite ambulance où il a sauvé d'une mort certaine vingt blessés et assuré leur évacuation. Bien qu'un obus ait détruit son ambulance, il ne l'a quittée qu'après s'être assuré qu'il n'y restait aucun blessé à soigner.
ARNOULT Jean, Alexandre, Raphaël - Matelot de 3e classe cuisinier
- Grièvement blessé le 10 novembre 1914. Amputé du bras gauche.
ARNOULT (ou ARNOULE?) R.P. - Mécanicien principal de 1ère classe
- Officier de grand mérite, plein d'entrain, toujours sur la brèche, blessé mortellement le 30 avril 1915.
ARTAUD Eugène - Quartier-maître mécanicien
- Au cours d'une mission périlleuse, le 26 juillet 1915, le sous-marin sur lequel il était embarqué, s'est trouvé dans une situation désespérée, ayant été accroché par des mines ; a montré un sang-froid et une discipline dignes de tout éloge et n'a évacué le bâtiment que sur un ordre formel, après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse tomber aux mains de l'ennemi.
ARTUFEL Gustave - Quartier-maître de manoeuvre
- A fait preuve de courage, de présence d'esprit et de dévouement dans des circonstances particulièrement périlleuses, le 18 mars 1916.
ARZEL P. - Quartier-maître électricien
- Mort bravement à son poste dans le compartiment atteint par la torpille.
ARZUR Jean - Second-maître électricien
- Au cours d'une mission périlleuse, le 26 juillet 1915, le sous-marin sur lequel il était embarqué, s'est trouvé dans une situation désespérée, ayant été accroché par des mines ; a montré un sang-froid et une discipline dignes de tout éloge et n'a évacué le bâtiment que sur un ordre formel, après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse tomber aux mains de l'ennemi.
ASTRUC R.V.A. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Officier plein d'entrain et de courage ; tué à son poste de combat alors qu'il dirigeait avec beaucoup de calme et de sang-froid le tir de son bâtiment.
ATGER L.J. - Enseigne de vaisseau de 2e classe
- Victime de son dévouement, a trouvé la mort en essayant de sauver, sur un vapeur en feu, le plus grand nombre possible de soldats autrichiens que transportait ce vapeur. A donné ainsi l'exemple de la plus grande bravoure et témoigné devant tous de lagrandeur de son âme bien française, en agissant avec autant de générosité vis-à-vis de ses ennemis d'hier.
ATGER Louis, Jacques - Enseigne de vaisseau de 2e classe
- Avoir, victime de son dévouement, trouvé la mort en essayant de sauver sur un vapeur en feu le plus grand nombre de soldats autrichiens que transportait ce vapeur, voir donné ainsi l'exemple de la plus grande bravoure et témoigné, devant tous, de lagrandeur de son âme bien française, en agissant avec autant de générosité vis-à vis de ses ennemis d'hier.
AUBERT Henri, Joseph - Second-maître fusilier temporaire
- Toujours volontaire pour les missions périlleuses ; d'une belle attitude au feu. Grièvement blessé, a été énucléé de l'oeil droit.
AUBERT J. Hector H.H. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Chef de la tourelle arrière du BOUVET, a soutenu son feu de la façon la plus remarquable pendant le combat du 18 mars 1915 ; est mort à son poste.
AUBERT Jean, Marie - Maître de manoeuvre temporaire
- A sombré sur une mine avec son bâtiment en patrouillant au cap Bougaroni, le 4 octobre 1917.
AUBERT Louis, Henri, Charles - Lieutenant de vaisseau
- Officier très valeureux, énergique, qui s'est particulièrement distingué dans l'installation et l'utilisation d'un ouvrage important fréquemment soumis aux bombardements de l'ennemi. Cité à l'ordre de la place de Verdun pour l'efficacité des résultats de son tir contre une batterie ennemie de 420.
AUBERT Maurice, Louis, Amédée - Enseigne de vaisseau
- Officier d'un zèle et d'un dévouement inlassables. A pris part comme observateur dans la hune, a tous les combats du LATOUCHE-TREVILLE dans les Dardanelles. S'est particulièrement distingué à Seddul-Bahr en participant au déchargement du corps expéditionnaire sous le feu de l'ennemi et pendant l'opération de Port Tristomos à la tête de la compagnie de débarquement. En toutes circonstances à bord, comme à terre, a fait preuve d'un courage et d'un sang-froid parfaits.
AUBERT DUPETIT THOUARS de SAINT GEORGES L.G.M.F. - Lieutenant de
vaisseau
- A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une mission des plus périlleuses. Est mort à son poste avec son bâtiment.
AUBIN G.O.M. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- A toujours fait preuve des plus grandes qualités techniques et de la plus haute valeur morale, en particulier lorsque l'ARCHIMEDE s'est trouvé dans une position critique, pendant la poursuite et les attaques qu'il a subies après avoir coulé un transport de matériel, le 29 décembre 1915.
AUBRAY Armand - Matelot timonier breveté
- A transmis, entièrement découvert, un signal à bras long et important destiné au général commandant les troupes de débarquement au milieu d'une fusillade intense, et avec le plus grand sang-froid.
AUBRY - Lieutenant
- A bord de l'ELOBY. Très gravement blessé en accomplissant son devoir militire lors de la perte de l'ELOBY torpillé par un sous-marin ennemi.
AUDEBERT-DENIEUL Henri - Apprenti torpilleur
- Conduite énergique le 24 octobre 1914. Grièvement blessé par éclats d'obus dans le coude et balle dans la cuisse.
AUDIC François - Second-maître de manoeuvre
- A pris le commandement de sa compagnie après que tous les officiers eurent été blessés et l'a exercé avec la grande bravoure et la plus vigoureuse énergie.
AUDREN Joseph, Marie - Second-maître de manoeuvre
- Très calme et très énergique, a toujours servi avec le plus grand zèle et le plus absolu dévouement. Au moment de l'explosion de la mine sous son bâtiment a été violemment projeté à terre, s'est aussitôt relevé et a aidé son commandant de la manièrela plus intelligente et la plus énergique. A contribué, par sa contenance à ramener la confiance à bord et à éviter des accidents avec les deux autres mines prises dans la drague.
AUDRIFEN Léon - Matelot aide-chauffeur
- Au cours du sauvetage des naufragés du YARRA, s'est jeté à la mer à plusieurs reprises pour ramener des blessés ou des malades.
AUDRY J. J. René - Lieutenant de vaisseau
- A fait preuve des plus belles qualités de commandement en attaquant et en détruisant un contre torpilleur ennemi.
AUDUTEAU Albert - Quartier-maître fusilier
- A aidé plusieurs de ses camarades en leur apportant des pièces de bois pour se soutenir, a montré une grande énergie en résistant 13 heures dans l'eau.
AUFFRAY Pierre - Matelot fusilier breveté réserviste
- Grièvement blessé. Amputé de la jambe gauche.
AUFFRAY Pierre, Marie - Matelot fusilier auxiliaire
- Conduite excellente, grièvement blessé à la figure le 15 avril 1915.
AUFFRET Louis - Second-maître de manoeuvre
- A fait preuve de beaucoup d'énergie et de sang-froid lors de l'attaque de son bâtiment par des torpilleurs ennemis. Déjà cité deux fois à l'ordre.
AUGE L.F.A.R. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire
- Commandant le chalutier MARIE-ROSE. A contribué, avec un allant remarquable, à l'évacuation de l'armée serbe et particulièrement à l'enlèvement du matériel de guerre de Saint Jean de Médus, sous la menace de l'ennemi terrestre et des sous-marins dontune torpille a failli atteindre son bâtiment.
AUGEARD Auguste - Matelot fusilier breveté
- Chef d'un petit poste avancé, ayant subi des pertes sérieuses et blessé lui-même, s'est maintenu à son poste tant qu'il n'eut pas reçu l'ordre de se retirer et ne s'est rendu au poste de secours qu'après avoir aidé à transporter un camarade grièvement blessé.
AUGUSTIN F.E. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire
- De quart au moment du torpillage de son bâtiment, a fait preuve du plus grand courage. Après s'être dévoué au sauvetage du personnel, est remonté sur la passerelle où il est mort héroïquement, englouti avec le GALLIA.
AURILLAC Jean, Edmond, Emile, Alfred - Capitaine de corvette
- Officier en second du croiseur KLEBER : après l'explosion d'une mine, a fait prendre les mesures de circonstances avec sang-froid et a maintenu l'équipage dans le calme. A tenu le commandant au courant de la situation intérieure avec jugement et mesure. Exemple d'abnégation et de fidélité au devoir est resté bravement sur le pont pendant les dernières tentatives pour amener un canot, l'eau envahissant le pont arrière. A disparu pendant le chavirement.
AURIOL Jean, Marie - Quartier-maître mécanicien
- Son bâtiment s'étant échoué sous le feu de l'ennemi, a montré un mépris du danger digne de tout éloge en exécutant avec le plus grand calme et le plus grand dévouement les ordres de ses supérieurs.
AUSTRUY Louis - Lieutenant
- L'embarcation de l'AMIRAL HAMELIN qui devait prendre ses hommes, ayant eu ses amarres coupées par un obus et étant partie à la dérive, a réparti son personnel dans les autres canots avec le plus grand calme sous un feu violent et est descendu le dernier. A reçu plusieurs blessures.
AUTRET Félix - Second mécanicien
- Lors du torpillage de son bâtiment, s'est signalé par son courage et son abnégation en restant dans la machine jusqu'à l'ordre d'abandonner, a concouru à l'organisation du sauvetage. Disparu avec son bâtiment.
AUTRET Joseph - Second-maître fusilier
- Très brillante conduite dans l'assaut à la baïonnette exécuté par sa compagnie pour prendre la barricade et les tranchées qui barraient l'entrée d'un village. A contribué par l'élan qu'il a su donner à sa section, au succès de cette opération. Cité à l'ordre du jour de l'armée pour ce motif.
AUTRET Léopold - Premier-maître timonier
- Commandant le chalutier SERPENT. Habileté, sang-froid et énergie déployés dans le dragage des mines.
AUTRIC J.P.B.M. - Capitaine de frégate
- Commandant en second du BOUVET. Lorsque le bâtiment a été touché par une mine, est descendu dans l'entrepont pour tenter de lutter contre la voie d'eau et y a trouvé la mort.
AUVERNY M.A.E.P. - Lieutenant de vaisseau
- Commandant l'HENRIETTE. Toujours plein d'entrain et désireux de marcher. Ce jeune officier a montré constamment le plus belle ardeur au cours des dragages effectués sous le feu des batteries turques.
AVEROUS Joseph, Maurice, Honoré - Médecin principal de la marine
- Médecin en chef du transport-hôpital DUGUAY-TROUIN. Dirige son personnel avec une autorité et une science professionnelle digne des plus grands éloges ; a fait preuve depuis le début de la guerre du plus entier dévouement.
AYHANART (ou OYHANART?) Armand - Pêcheur
- A fait preuve de courage et d'énergie en se défendant, jusqu'à la mort, sur un chalutier attaqué par un sous-marin, le 4 mai 1917.
AZEIA Georges, Honoré - Quartier-maître électricien
- Lors d'une croisière périlleuse et accidentée, avec le TURQUOISE, en mer de Marmara, au mois d'octobre 1915, a montré un entrain, une endurance, un courage dignes de tout éloge ; a supporté avec dignité les souffrances de la captivité en Turquie, oùcinq de ses camarades ont succombé.
AZEMARD Louis - Matelot
- A coopéré au sauvetage des passagers et de l'équipage jusqu'au dernier moment. Ne s'est jeté à l'eau qu'au dernier moment et a disparu à côté d'une embarcation chavirée, abandonnant cette épave au passagers, le 1er février 1918.
BABA'N'DIAYE - Soutier sénégalais
- Indigène sujet français. Mort bravement à son poste dans la chaufferie lors du torpillage de son bâtiment.
BABIN L.C. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe, pilote aviateur
- En service sur le front depuis plus de neuf mois, a assuré presque seul, pendant deux mois, un service de reconnaissances stratégiques à grand rayon, dans les circonstances de temps les plus difficiles. A eu plusieurs fois son appareil atteint par des projectiles.
BACONIN Henri - Quartier-maître mécanicien observateur
- Sujet d'élite à tous égards : a découvert et mis hors de combat un sous-marin ennemi dans une attaque effectuée à grande distance du centre, par mauvais temps.
BAGOT Ambroise - Matelot sans spécialité réserviste
- Blessé au cours d'une attaque. Perte de l'oeil gauche.
BAHEZRE de LANLAY J.F.M. - Lieutenant de vaisseau
- A été grièvement blessé en procédant, sous le feu de l'ennemi, au mouillage d'une ligne de mines.
BAILET Charles - Matelot sans spécialité
- S'est jeté à l'eau par violent courant pou sauver des soldats armés et équipés en danger de se noyer, leur canot ayant chaviré.
BAILLOU Louis, Eugène, Charles - Matelot mécanicien
- Grièvement blessé le 28 janvier 1915, a montré les plus belles qualités de courage et d'entrain. Impotence fonctionnelle du bras droit.
BALDASSARI Antoine - Premier-maître mécanicien
- A donné le plus bel exemple de calme et de sang-froid dans l'organisation du sauvetage de l'équipage pendant la période critique qui a précédé le chavirement du bâtiment et pendant le sauvetage lui-même.
BALIER - Maître de manoeuvre
- Commandant le chalutier CHASSIRON ; capitaine de toute confiance, dirige son bâtiment de la façon la plus brillante et l'a conduit au feu avc sang-froid et décision. S'est particulièrement distingué le 8 février 1916 par la vigueur et la vigilance dont il a fait preuve dans la poursuite d'un sous-marin.
BALLANDE Ch. A. - Lieutenant de vaisseau, aide de camp
- Pendant l'engloutissement du LEON GAMBETTA, a éclairé les échelles inférieures avec des lampes de poche ou des allumettes, permettant ainsi à l'équipage de monter sur le pont et de se sauver. A travaillé ensuite à mettre les embarcations à la mer, acontribué par ses paroles et son exemple à maintenir l'ordre sur le pont ; a été jeté à la mer par le chavirement du navire et y a trouvé la mort.
BALLOUARD Yves - Maître fusilier
- A été par son entrain, son énergie et son attitude, un exemple constant de bravoure. A été blessé.
BANCHAREL Roger, Louis - Matelot mécanicien
- Tué à son poste, le 15 mai 1917, sur le BOUTEFEU, au cours d'une opération de guerre.
BAPTIFAUT Alexis - Commissaire auxiliaire de 2e classe
- A effectué de nombreux voyages aux Dardanelles et à Salonique. A participé aux débarquements de Seddul-Bahr au cours des opérations de mai 1915 sur le BRITANNIA ; n'a cessé de faire preuve du plus grand dévouement et de la plus grande énergie dans des circonstances particulièrement délicates.
BARASTIER Edouard - Premier chauffeur
- Son bâtiment étant torpillé et disparaissant en quelques instants, a donné un très bel exemple en persistant à accomplir son devoir jusqu'au bout. Disparu avec son bâtiment, le 14 juillet 1918.
BARBET Emile - Matelot sans spécialité
- A aidé le Second-maître JOURDAN à tenir tête à une dizaine de soldats turcs et à les désarmer ; par son courage a sauvé la vie au Second-maître JOURDAN.
BARBIER Henri, Adrien, Georges, Alfred - Enseigne de vaisseau de 1ère
classe, pilote aviateur
- Excellent officier, brave, énergique et discipliné. En service depuis plus d'un an sur le front, a fait preuve des qualités les plus brillantes au cours de près de 60 missions aériennes dont un grand nombre de reconnaissances sur des objectifs éloignés et fortement défendus.
BARBIER Henri, Adrien, Georges, Alfred - Lieutenant de vaisseau
- Officier d'une valeur morale supérieure, caractérisée par une droiture, une netteté de pensée et d'action exceptionnelle. Courage absolu, mort en service commandé. Déjà cité à l'ordre de l'armée - JO du 17 avril 1917.
BARBIER Louis, Joseph, Eugène - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de
réserve
- Présent à bord depuis 7 jours seulement, prit avec entrain et autorité la direction du service sécurité. Blessé en dirigeant l'équipe de sécurité, reprit ses fonctions aussitôt pansé et assura la bonne exécution des manoeuvres prescrites. Attitude exemplaire et réconfortante au milieu des mourants et des blessés.
BARBIN P.G.M. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Détaché
à l'état-major d'une artillerie divisionnaire. A rendu les plus
grands services à la division dans l'organisation et le tir de
l'artillerie de tranchée. A donné depuis plusieurs mois, dans
les opérations de siège de deux villages fortement organisé et
surtout dans les combats quotidiens du 9 et 30 mai, le plus bel
exemple d'endurance, d'énergie et de mépris du danger, dirigeant
lui-meme, nuit et jour, le tir de nombreuses bombes, souvent à
moins de cinquante mètres de l'ennemi, et contribuant ainsi puissamment
à l'enlèvement de ces positions. (cette nomination comporte l'attribution
de la
BARD F.M.A. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Officier plein de sang-froid, de courage et d'intelligence. Chef de la tourelle 19 arrière du LATOUCHE-TREVILLE, ayant son personnel décimé par la mitraille, a fait remplacer le servant tué, panser les blessés et reprendre le feu avec rapidité et leplus grand calme. Déjà cité à l'ordre du jour de la division.
BARDIN Louis - Quartier-maître mécanicien
- Lors d'une croisière périlleuse et accidentée, avec le TURQUOISE, en mer de Marmara, au mois d'octobre 1915, a montré un entrain, une endurance, un courage dignes de tout éloge ; a supporté avec dignité les souffrances de la captivité en Turquie, où cinq de ses camarades ont succombé.
BARDON Léon, Jean, Baptiste - Quartier-maître électricien
- Son bâtiment s'étant échoué sous le feu de l'ennemi, a montré un mépris du danger digne de tout éloge en exécutant avec le plus grand calme et le plus grand dévouement les ordres de ses supérieurs.
BARDOULL Louis, Marie - Premier-maître fusilier
- 14 ans de service. A la brigade depuis sa formation. A pris part à toutes actions dans lesquelles elle a été engagée. Cité à l'ordre de la division le 13 septembre 1915. Serviteur modèle, d'une bravoure et d'une énergie remarquables.
BARET Edouard, Louis, André - Lieutenant de vaisseau
- Officier d'une grande bravoure, quoique blessé, n'a cessé de montrer la plus grande énergie et d'encourager ses hommes. Déjà cité à l'ordre du jour de l'armée, brigade des fusiliers-marins. Déjà cité à l'ordre du jour pour le même motif.
BARIOU Louis, Hervé, Marie - Matelot sans spécialité
- Grièvement blessé au bras le 3 novembre 1914 en transportant sur son dos, à l'arrière, un de ses camarades.
BARNOUIN Joseph, Marie, Anatole - Contre-amiral
- A pendant plus d'une année et jusqu'au bout de sa carrière active, exercé les fonctions de chef d'état-major de l'armée navale avec un dévouement, un tact et une abnégation admirables. A fait preuve, dans ce rôle si difficile, d'une haute valeur technique et morale.
BARON Auguste - Second-maître mécanicien, observateur d'hydravion
- A fait preuve de beaucoup de sang-froid, d'esprit de décision et d'habileté dans l'attaque exécutée par mauvais temps contre un sous-marin qui a été mis dans l'impossibilité d'attaquer un convoi et vraisemblablement avarié.
BARON Emilion - Matelot fusilier breveté réserviste
- A su profiter de l'instant très court où son pilote a amené dans le champ de tir de sa pièce un avion ennemi, pour tirer à très courte distance une boîte à mitraille sur cet appareil et l'abattre.
BARON Hubert, Gaston - Apprenti-marin sans spécialité
- Bravoure exceptionnelle. A fait de nombreuses patrouilles dangereuses à titre de volontaire. Grièvement blessé le 22 mars 1915. Perte de l'oeil droit.
BARON Jean - Quartier-maître mécanicien
- Grièvement blessé à l'oeil droit, n'a donné pendant quatre heures sur un radeau aucun signe d'impatience, n'a poussé aucune plainte, a gardé le calme et le sang-froid le plus parfait.
BARON Joseph - Quartier-maître de manoeuvre réserviste en sursis
- Patron de pêche dundee DEUX JEANNES. A fait preuve d'énergie et d'un courage remarquable en luttant contre un sous-marin plus fortement armé qu'il a forcé à abandonner la lutte.
BARON Pierre, Eugène - Matelot sans spécialité
- Grièvement blessé le 9 juin 1915. Amputation du poignet droit. Déjà cité à l'ordre du jour de l'escadre.
BARON Vincent - Matelot chauffeur
- Grièvement blessé à son poste de combat en novembre 1917 devant Gaza. A témoigné d'une belle endurance physique et morale. Evacué après pansement dans le salon du commandant, a supporté avec bonne humeur le tir des 27 AR et la prolongation des opérations pendant 24 heures.
BARRIERE Jean - Second-maître charpentier temporaire
- Présent à la brigade depuis le début. A toujours montré les meilleures qualité de sang-froid et de dévouement. Déjà cité à l'ordre du régiment. Blessé le 12 novembre en faisant courageusement son devoir.
BARRIS - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- A fait preuve, pendant sa mission d'une rare énergie et d'une volonté tenace devant les difficultés sans cesse renouvelées. N'a évacué Ipeck qu'à la dernière extrémité après avoir été un précieux auxiliaire pour le commandement serbe. A d'ailleurs toujours fait preuve et parfois sous le feu de l'ennemi, de belles qualités militaires.
BARROIS Maurice - Matelot sans spécialité
- D'un courage et d'une gaité remarquables sous le feu. Tué d'une balle au front, le 9 mai 1915.
BARTAL (ou BARTHAL ?) Robert - Lieutenant de vaisseau
- Blessé grièvement le 22 décembre, à la tête de ses hommes, à l'assaut d'une tranchée ennemie.
BARTET A.J.A.L. - Médecin principal
- A soigné en pays ennemi les soldats blessés affluant des tranchées, sous les balles et les éclats d'obus ; y est demeuré 24 heures donnat un bel exemple de courage et de dévouement.
BARTHE J. P. - Lieutenant de vaisseau
- A dirigé le réembarquement des troupes mises à terre dans des conditions particulièrement délicates et s'est acquitté de cette tâche avec le plus grand sang-froid.
BARTHE E. M. C. - Capitaine de vaisseau
- S'est distingué tout particulièrement par son énergie et son sang-froid, lorsque son bâtiment ayant reçu une torpille, il a su prendre les mesures les plus judicieuses pour le ramener en sûreté dans un port allié et a fait preuve des plus éminentes qualités de commandement.
BARTHELEMY J.F. - Mécanicien principal de 2e classe
- Attaché au service de sécurité, par ses capacités techniques exceptionnelles a rendu, dès le début de l'avarie, les plus éminents services. A été certainement un des auxiliaires les plus sûrs, les plus dévoués, les plus intelligents et les plus capables du service de sécurité. S'est dépensé sans compter dans les circonstances les plus critiques (18, 27 et 28 mars 1915).
BARTHELEMY de SAIZIEUX Antoine, Louis, Marie - Lieutenant de vaisseau
- Faisant partie de l'état-major du dirigeable T, a trouvé la mort le 12 mai 1916 dans la première tentative faite pour accomplir en dirigeable la traversée de la Méditerranée.
BARTHELEMY de SAIZIEUX L.M.J. - Lieutenant de vaisseau
- Pilote d'un courage et d'une tenacité remarquables. A effectué de nombreuses et périlleuses reconnaissances.
BARTHELEMY de SAIZIEUX L.M.J. - Lieutenant de vaisseau
- Excellent pilote d'aéroplanes, a effectué de nombreux vols en pays ennemi et dans des conditions périlleuses. Parti en reconnaissance pour Ber Saba (presqu'île du Sinaï), le 22 décembre, n'a pas rallié le Centre ; porté disparu.
BARTHES E.M.C. - Capitaine de vaisseau
- S'est distingué tout particulièrement par son énergie etson sang-froid lorsque son bâtiment ayant reçu une torpille, il a su prendre les mesures les plus judicieuses pour le ramener en sûreté dans un port allié et a fait preuve des plus éminentes qualités de commandement.
BARTHES Louis - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- Commandant du MONTAIGNE. Officier de valeur, s'est toujours signalé par son entrain et son sentiment du devoir. Frappé sur sa passerelle au moment de l'attaque de son bâtiment par des torpilleurs ennemis, a eu l'énergie de donner, avant de mourir, l'ordre le plus opportun sous la forme la plus claire.
BASTOEN Georges - Quartier-maître mécanicien
- Embarqué sur l'ANJOU lorsque ce dragueur heurta une mine, le 17 juin 1917 ; est resté à son poste jusqu'au dernier moment, assurant l'exécution des ordres. A été englouti avec le bâtiment.
BATAILLE Louis - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- Commandant particulièrement apprécié ; a fait preuve d'esprit de décision et d'énergie lors d'une attaque de son navire par un sous-marin qui a dû abandonner la chasse.
BATSALE André, Clément, Louis - Lieutenant de vaisseau
- Commandant le chalutier AFRIQUE II. Par son intervention rapide et énergique, a sauvé d'une perte certaine le transport français COLBERT, canonné par un sous-marin ennemi.
BATTET Robert, Marie, Joseph - Enseigne de vaisseau de 1ère classe,
pilote aviateur
- Officier d'une haute valeur morale. Chef d'une escadrille d'hydravions, exaltant le moral de ses pilotes par son exemple, s'est imposé à leur admiration par son sentiment élevé du devoir et son absolu mépris du danger. A accompli de nombreux actes debravoure, notamment le 5 mai 1917 où il a attaqué à faible hauteur un sous-marin dans les eaux ennemies et le 26 mai 1917 où il a soutenu courageusement un combat inégal contre des avions de chasse ennemis.
BATTET Robert, Marie, Joseph - Enseigne de vaisseau de 1ère classe,
pilote d'hydravion
- Officier très courageux ; le 26 mai 1917, au cours d'une patrouille contre sous-marin dans les eaux ennemies, a été attaqué par un groupe d'hydravions de chasse. Son hydravion améri, son mitrailleur tué et lui même très grièvement blessé, s'est efforcé d'avertir ses chefs par pigeons et a été capturé évanoui.
BATTISTI Pierre, Dominique - Capitaine au long cours
- 21 ans, 9 mois de services, commandant le vapeur LANGUEDOC qui a résisté pendant deux heures à l'attaque d'un sous-marin ennemi qui lui a tué ou blessé 13 hommes et a fini par lui causer des avaries de barre et de coque lui interdisant toute prolongation de résistance.
BAUD Alexandre - Maître de manoeuvre temporaire
- Commandant le chalutier MARGOT. Commandant un chalutier de très petite taille et faiblement armé, n'a pas hésité à rechercher et attaquer au canon un sous-marin ennemi possèdant une artillerie très supérieure qui a été contraint de plonger et peut être atteint.
BAUDEL Georges - Quartier-maître mécanicien, pilote aviateur
- Pilote de bombardement, a effectué de nombreux bombardements de nuit et a fait preuve de beaucoup d'allant au cours de ses missions aériennes.
BAUDOÜIN Maurice - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
auxiliaire
- A fait preuve de beaucoup de calme et d'énergie en dirigeant jusqu'au dernier moment la mise à l'eau des embarcations. A disparu avec son bâtiment.
BAUDOUR Michel, François - Premier-maître canonnier
- A toujours été près des pièces de 14 cm du bord engagé, s'est occupé de leur approvisionnement, de l'évacuation des douilles, a pris un soin minutieux de son matériel pour le maintenir toujours en état de tirer.
BAUDRY A. E. - Lieutenant de vaisseau
- Tué le 10 novembre en maintenant ses hommes dans une tranchée pendant le bombardement.
BAULE Charles, Marie, Augustin - Lieutenant de vaisseau
- A fait preuve d'un beau dévouement et d'un esprit de devoir lors du torpillage d'un navire sur lequel il était passager. Disparu avec le bâtiment.
BAULE Marie, Joseph, Alexis - Lieutenant de vaisseau
- Commandant un patrouilleur, son bâtiment étant encadré par les tirs ennemis, manoeuvre toujours à faible portée de terre pour mieux combattre et attirer sur lui une partie de l'attaque.
BAULIER Louis, Pierre - Matelot canonnier
- Ecrasé à son poste par la pièce qu'il servait, lors du torpillage de son bâtiment.
BAULIER Pierre - Matelot canonnier
- Ecrasé à son poste par la pièce qu'il servait, lors du torpillage de son bâtiment, le 1er février 1918.
BAULT Victor - Second-maître mécanicien, pilote d'hydravion
- A fait preuve de beaucoup de sang-froid, d'esprit de décision et d'habileté dans l'attaque exécutée par mauvais temps contre un sous-marin qui a été mis dans l'impossibilité d'attaquer un convoi et vraisemblablement avarié.
BAYLE J.F. - Lieutenant de vaisseau
- Ayant l'épaule traversée par une balle, est resté dans sa tranchée, continuant à diriger ses hommes et ne l'a quittée que 7 heures après, au moment de la relève.
BAYON Corneille, Marie - Second-maître fusilier
- Déjà proposé en décembre, a de nouveau montré toute sa compétence technique et son mépris du danger en organisant une position avancée sous le feu de l'ennemi.
BAZILE Paul - Matelot
- A fait preuve d'une grande bravoure en luttant à armes inégales contre un sous-marin et a vaillamment contribué à sauver son bâtiment. Blessé au cours de l'engagement.
BEAU Marcel, Hippolyte - Lieutenant breveté pilote
- Commandant un poste de combat depuis le 25 avril 1918, a monté ce poste avec la plus grande activité, a réuni 197 heures de vol, découvert quatre mines, bombardé un sous-marin qui a disparu sans laisser de traces et a montré le plus bel exemple d'endurance et de crânerie.
BEAUDOIN Gaston, Fernand - Matelot fusilier
- Bon et brave marin, d'un dévouement à toute épreuve. A été blessé très grièvement, à son poste de combat, le 17 novembre 1916.
BEAUDROIT P.C. - Lieutenant de vaisseau
- A pris part à toutes les opérations de guerre de la force navale depuis novembre 1914 jusqu'en mai 1915, n'a cessé d'être un modèle d'énergie, d'initiative et de courage.
BEAUGRAND Alfred - Quartier-maître mécanicien
- Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
BEAUVAIS Alfred - Matelot électricien
- A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
BEAUVIR Louis, Mathurin, François - Second-maître mécanicien
- Pilote d'hydravion énergique et plein d'entrain, mort en mer le 21 août 1917 en accomplissant son devoir militaire au cours d'une reconnaissance aérienne de guerre. Déjà cité à l'ordre de la 2e division de cavalerie.
BEAUVOIR Jean - Second-maître mécanicien
- Lors d'une croisière périlleuse et accidentée, avec le TURQUOISE, en mer de Marmara, au mois d'octobre 1915, a montré un entrain, une endurance, un courage dignes de tout éloge ; a supporté avec dignité les souffrances de la captivité en Turquie, oùcinq de ses camarades ont succombé.
BECAM J. Y. (ou J. J. ?) - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- A montré les plus belles qualités d'énergie et de sang-froid pendant le combat du 18 mars 1915 et lors de la perte de son bâtiment.
BECQUE Marcel, Alexandre, Jean - Second-maître mécanicien
- Embarqué sur un sous-marin au cours d'une croisière dans les eaux territoriales ennemies. Après l'évacuation de son bâtiment, est redescendu à l'interieur pour tenter de le couler ; en a été empêché par les soldats ennemis.
BEGOT Emile, Marie - Second-maître fusilier
- Grandes capacités professionnelles, a montré le plus grand sang-froid et beaucoup de calme dans les moments périlleux.
BEGOUEN-DEMEAUX M.H.J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Officier de 1er ordre, plain de zèle et de courage, ayant largement donné la preuve par l'excellence de ses tirs et par la façon dont il commande son détachement, de sa valeur professionnelle, technique et morale. S'est fait beaucoup apprécier par les généraux et commandant d'artillerie de l'armée qui l'ont employé. Très belle attitude sous le feu. Blessé à la main en s'occupant d'une manoeuvre délicate d'installation d'un canon (trois extrémités de doigts sectionnées). Cité précédemment à l'ordre du corps.
BEJAT Ernest - Maréchal des logis
- Excellent gradé, énergique, calme. Lors du torpillage du CROSSHILL, a rassemblé ses hommes après le torpillage et a attendu les ordres avec autant de calme qu'à l'exercice. Déjà cité à l'ordre de la division.
BELGODERE V.H.R. - Enseigne de vaisseau
- Pour son énergie et son heureuse initiative dans une reconnaissance en baleinière en pays ennemi.
BELLANGER de REBOURSEAUX H.C.L.M. - Commissaire de 1ère classe
- A déployé dans l'organisation et l'administration souvent très difficile de la brigade, des qualités de zèle et d'activité et de science professionnelle tout à fait remarquable.
BELLAY Louis - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- S'est distingué à différentes reprises à la tête de sa section de mitrailleuses par son calme, son énergie, et a montré les plus belles qualités de commandement. A été très grièvement blessé dans sa tranchée.
BELLIOT Georges - Quartier-maître élève chef de quart
- S'est jeté à la mer spontanément par mer houleuse pour tenter de porter un faux-bras à une embarcation sans aviron éloignée du bord. Faillit être victime de son dévouement, ayant été ramené à bord à demi-asphyxié.
BELLOT Victor, Jean - Médecin de 1ère classe
- Etant médecin-major du bataillon de fusiliers-marins, avoir, lors de l'attaque du moulin de Laffaux, le 14 septembre 1918 avec un courage et un sang-froid à toute épreuve, pansé à son poste de secours de campagne, installé dans un endroit exposé auxobus et aux avions, un nombre considérable de blessés de toute sorte du bataillon de fusiliers-marins et des unités voisines et les avoir fait évacuer dans le plus bref délai sans discontinuer de 6h30 à 22h00. Déjà cité à l'ordre du bataillon.
BELON Marcel, Eugène, Gustave - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Second d'un torpilleur d'escadre : pour l'habileté, le sang-froid et la décision dans l'exécution des ordres de son commandant et la mise en action des moyens offensifs de son torpilleur contre un sous-marin. L'action s'est terminée par la destruction de ce sous-marin.
BELZANTI Jean - Quartier-maître canonnier réserviste
- Lors d'une attaque de son navire par un sous-marin, a fait preuve des meilleures qualités de pointeur, d'un sang-froid et d'une énergie exceptionnelle. Déjà cité à l'ordre du régiment.
BENARD Charles, Marie, Eugène, Pierre - Lieutenant de vaisseau de réserve
- A commandé pendant deux ans et demi avec une inlassable énergie et un complet mépris du danger l'escadrille de dragage du front de mer de Toulon. Payant largement de sa personne, a su donner à son personnel un entraînement remarquable et lui communiquer les hautes sentiments dont il était animé. A dirigé les opérations délicates qui lui étaient confiées avec une grande habileté manoeuvrière et une parfaite connaissance des méthodes de l'ennemi et a ainsi assuré, sans interruption, aux abords deToulon et de Marseille à Vintimille la liberté de navigation côtière et la sécurité des convois.
BENARD Gaston - Matelot mécanicien
- A rempli tout son devoir pendant le combat de nuit du 22 décembre 1916, disparu peu après.
BENARD Joseph, Marie - Maître de manoeuvre
- A fait preuve, lors de l'attaque du KORNSE, de remarquables qualités de bravoure et d'énergie.
BENECH Jean - Second-maître de manoeuvre
- Dans la contre-attaque du 9 mai, arrivé l'un des premiers à une tranchée occupée par l'ennemi, s'en est emparé et l'a mise aussitôt en état de défense.
BENOIST A. - Lieutenant de vaisseau
- Officier d'une bravoure et d'un sang-froid impressionnants. Son attitude superbe et toujours calme sous le feu, en particulier dans l'affaire de Koum-Kaleh, le 30 avril 1915, a été d'un bel exemple pour tous.
BENOIT Albert - Garçon
- Lors de la destruction de son navire par l'ennemi, a fait preuve d'un véritable courage et a donné un bel exemple de dévouement en sauvant plusieurs personnes en danger de se noyer.
BEQUET Auguste - Matelot canonnier
- Chef de soute, voyant sa soute envahie par une épaisse fumée et l'incendie menaçant, l'a fait évacuer avec calme, en est sorti le dernier et a pris les dispositions nécessaires pour le noyagequ'il a exécuté dès l'ordre reçu (18 mars 1915).
BERA J.J.L. - Lieutenant de vaisseau de réserve
- Capitaine d'une compagnie de fusiliers-marins. Commande une compagnie depuis le 1er novembre. A pris part depuis à tous les combats de la brigade. Officier calme, énergique, très maître de lui, possède toute la confiance de ses hommes.
BERARD Bernard - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire
- Capitaine au long cours. Disparu à son poste après avoir accompli son devoir jusqu'au bout avec le plus courageux dévouement.
BERCEGER Fernand - Capitaine au long cours, second capitaine
- Pour sa belle attitude lors de l'attaque de son bâtiment et les qualités dont il a fait preuve comme directeur de tir.
BERGASSE DUPETIT THOUARS A.H.N.D. - Capitaine de frégate
- Commandant en second du SUFFREN. N'a cessé, depuis le commencement de la campagne, de montrer les meilleures et les plus solides qualités militaires, particulièrement sous le feu de l'ennemi, donnant ainsi un bel exemple.
BERGEON J. - Lieutenant de vaisseau
- Commandant la CAMARGUE. Officier plein d'allant, toujours heureux de marcher. A dirigé, à plusieurs reprises avec succès, des opérations de dragage, en particulier, le 4 avril, sous le feu intense des batteries.
BERGEROT - Capitaine au long cours
- Deuxième capitaine. Pour sa belle conduite et son dévouement lors du torpillage de son bâtiment. Mort à son poste.
BERGOT Adrien - Premier-maître mécanicien
- A dirigé dans la machine sans aucune erreur, les menoeuvres nombreuses que nécessitaient le feu et la sécurité du bateau. Plusieurs balles sont tombés dans la machine sans occasionner le moindre trouble dans le personnel.
BERLAND Philippe - Matelot sans spécialité
- Est parti avec entrain pour une mission périlleuse consistant à aller chercher des camarades en détresse sous le feu de l'ennemi.
BERLIOZ-LATOUR Henri, Louis - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Lors du torpillage du GALLIA, a contribué à la direction des opérations de sauvetage à bord et n'a quitté le bâtiment qu'au moment où il coulait et sur l'ordre du commandant. A ensuite assuré l'ordre et la discipline parmi les radeaux et embarcationsde sauvetage qu'il a dirigées avec calme et énergie jusqu'au moment où ils ont pu recevoir du secours.
BERLIVET Eugène - Matelot
- A fait preuve du plus grand courage en montant à la tête du mât en plein combat pour réparer l'antenne de T.S.F. détruite par les obus.
BERLO François, Marie - Quartier-maître mécanicien
- Lors d'une croisière périlleuse et accidentée, avec le TURQUOISE, en mer de Marmara, au mois d'octobre 1915, a montré un entrain, une endurance, un courage dignes de tout éloge ; a supporté avec dignité les souffrances de la captivité en Turquie, oùcinq de ses camarades ont succombé.
BERMON Victor-Félix - Lieutenant de vaisseau
- A montré dans le commandement d'un groupe d'autos-canons des qualités remarquables de hardiesse et de jugement. Est allé presque chque jour tirer sous le feu de l'ennemi.
BERNADAC A.J.M.V. - Lieutenant de vaisseau
- Officier en second. Mort à son poste, broyé par l'explosion d'une mine.
BERNADAC G.F.M. - Lieutenant de vaisseau
- S'est avancé à découvert sous le feu de l'ennemi pour lancer une amarre à un canot ramenant des blessés et se trouvant dans une situation critique. Blessé mortellement.
BERNARD C. - Officier de 3e classe des équipages de la flotte
- Très brave et plein de sang-froid. A pris un grand ascendant sur ses hommes dont il obtient le meilleur rendement.
BERNARD Charles - Matelot fusilier
- Tué en combattant vaillamment dans un combat de rue, le 1er décembre 1916.
BERNARD Eugène - Quartier-maître chauffeur
- Lors de l'explosion de la première torpille, au cours du combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916, s'est jeté immédiatement et spontanément dans la chaufferie envahie par l'eau pour vider la chaudière avariée. A donné un exemple admirable de courage pendant toute la journée.
BERNARD Eugène - Second-maître torpilleur sédentaire
- Excellent sous-officier d'un zèle et d'un courage remarquables. A fait preuve, en maintes circonstances, de beaucoup d'initiative et de sang-froid. A été grièvement blessé le 22 février 1916, à son poste de combat.
BERNARD Gaston - Matelot mécanicien
- A rempli tout son devoir pendant le combat de nuit du 22 décembre 1916, disparu peu après.
BERNARD Guillaume - Premier-maître fusilier
- Serviteur consciencieux et dévoué. Occupe depuis près de six mois le poste de Roode-Poort constamment bombardé par du gros calibre et a plusieurs fois risqué sa vie pour faire des observations sur les lignes ennemies.
BERNARD J.M.L. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Officier énergique et plein d'entrain, blessé une première fois le 3 mai, est revenu au front ; a été tué dans un poste avancé le 25 juillet 1915.
BERNARD P.O.L.M.B. - Capitaine de vaisseau
- Commandant le WALDECK-ROUSSEAU. Belle attitude, le 12 octobre 1914, devant un port ennemi, alors que le bâtiment, étant attaqué simultanément par des aéroplanes, des sous-marins et des batteries de côte, il a néanmoins prolongé la pousuite de deux bâtiments autrichiens qui avaient pris chasse.
BERNARD Pierre, André - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire
- S'est très brillamment défendu pendant 5 heures contre au sous-marin qu'il a contraint à cesser sa poursuite.
BERNARD Victor - Infirmier prêtre
- N'a voulu monter dans un canot qu'après avoir assisté plusieurs blessés et s'être prodigué auprès de tous pendant l'embarquement, a été blessé lui-même en descendant dans un des derniers canots.
BERNARDIN Léon - Second-maître mécanicien
- Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
BEROARD Gustave, Louis, Alfred - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
de réserve
- Commandant le PAVOT : a fait preuve des plus grandes qualités d'initiative et de sang-froid lorsque le PAVOT a sauté sur une mine, le 5 novembre 1918, devant Alexandrette. A tout fait pour éviter la perte de son bâtiment. Grâce aux judicieuses dispositions ordonnées, a pu sauver presque tout son équipage, malgré la violence de l'explosion et la disparition presque instantanée du navire.
BERTAUT Louis, Marie - Second-maître de manoeuvre
- Excellent chef de demi-section plein d'entrain et d'un courage admirable. Grièvement blessé. Impotence complète.
BERTEAU André - Matelot sans spécialité
- Très bon matelot ; grièvement blessé le 9 mai 1915 au cours d'une contre-attaque. Ankylose du genou droit.
BERTHELOT - Capitaine de frégate
- A exercé brillamment son commandement dans une croisière particulièrement rude et dangereuse et a fait preuve de belles qualités d'audace dans la lutte contre les sous-marins.
BERTHOME - Capitaine
- A fait preuve de la plus grande énergie et du plus grand dévouement à l'occasion du torpillage de la PROVENCE II, et pendant le sauvetage des rescapés, a été légèrement blessé.
BERTHOU Alfred - Quartier-maître torpilleur, pilote aviateur
- Pilote de bombardement énergique et courageux, a effectué de nombreux bombardement de nuit, faisant preuve, en toutes circonstances, d'entrain et de courage.
BERTHOU Yves - Quartier-maître mécanicien
- A contribué par son énergie au désarmement rapide des soldats turcs sur la goélette.
BERTONE Léon, Marcel, Emile - Matelot mécanicien
- Très grièvement blessé à son poste, le 31 octobre 1916, par une explosion de bombes pendant la préparation d'une opération de guerre. S'est montré courageux ; mort de ses blessures.
BERTONI - Second mécanicien
- Pour avoir assuré, par son exemple et par son énergie, le courage et la résistance de l'équipage du LANGUEDOC.
BERTRAND E.J.L.J. - Capitaine de frégate
- Commandant le 3e bataillon du 1er régiment de fusiliers-marins, 32 ans de services, 26 ans 4 mois à la mer. Chevalier du 11 juillet 1899. Officier très dévoué à son devoir. Commande bien son bataillon depuis le début de novembre.
BERTRAND Maurice, Albert - Ingénieur de 1ère classe d'Artillerie navale
- Inscrit au tableau de concours du 1er janvier 1914, s'est acquis depuis lors de nouveaux titres par les services qu'il a rendus aux batteries des canonniers-marins et par l'énergie qu'il a montrée pour résister à une maladie qu'il a aggravée en luttant contre elle pour ne pas interrompre son service.
BERTROU A. - Médecin de 3e classe
- Jeune officier d'élite, toujours sur la brèche depuis le début de la campagne ; a fait preuve une fois de plus, le 9 mai, des plus belles qualités de calme et de courage en assurant, sous un bombardement intense, le pansement et l'évacuation des blessés.
BES André - Quartier-maître canonnier
- A sombré sur une mine avec son bâtiment en patrouillant au cap Bougaroni, le 4 octobre 1917.
BESCOND Henri - Matelot de 1ère classe sans spécialité
- En service dans un poste d'observation très exposé depuis plusieurs mois. Blessé légèrement une première fois, le 3 mai 1915, a repris son service le quelques jours plus tard. A été grièvement blessé à nouveau le 19 juillet 1915 ; a fait preuve à cette occasion du plus grand courage et d'une énergie qui a fait l'admiration de ses camarades, transformant les plaintes que lui arrachait parfois la douleur en cris de "Vive la France". A été amputé de la jambe gauche.
BESINEAU Gaston Etienne - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Commandant un chalutier-dragueur. A dirigé, depuis fin octobre 1917, les opérations de dragage de plusieurs champs de mines dans des conditions particulièrement périlleuses avec un sang-froid et un entrain remarquables. A fait preuve, dans ces circonstances, du plus grand mépris du danger, sachant communiquer à ses commandants l'ardeur qui l'animait. Déjà cité à l'ordre de la division.
BESNARD Pierre, Marie, Marc - Quartier-maître fusillier
- Chef de section possédant des qualités exceptionnelles de bravoure, de sang-froid et d'autorité. Présent au front depuis septembre 1914, blessé en Champagne en décembre 1915. A toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Déjà cité à l'ordre de la 4e division de cavalerie.
BESSON Georges, Théophile - Mécanicien principal de 1ère classe
- De quart à la machine centrale du DUPETIT-THOUARS lorsque ce bâtiment fut torpillé, le 7 août 1918, par son calme et son autorité a maintenu à son poste le personnel immédiatement sous ses ordres ; a fait exécuter avec sang-froid les divers ordres venus de la passerelle et évacuer avec ordre et sans perte ce personnel ; a rempli son devoir d'une manière digne d'éloge.
BESSON R, J - Lieutenant de vaisseau
- Après être venu prendre sur la passerelle des ordres du commandant, s'est employé avec le zèle et le dévouement le plus complet et a dirigé la mise à l'eau des embarcations. A disparu avec le bâtiment.
BESSON René, Marcel - Matelot mécanicien
- Mort glorieusement pour la France à Dixmude en faisant courageusement son devoir, le 10 novembre 1914. A été cité.
BEUF Fortuné, Louis, Emile - Apprenti marin
- Grièvement blessé le 9 mai 1915. Ankylose du coude droit.
BEUREL - Matelot électricien
- A fait preuve de courage et d'énergie lors du torpillage de l'ARIANE.
BEURNET Louis - Second-maître fusilier
- A été par son entrain, son énergie et son attitude, un exemple constant de bravoure. A été blessé.
BEUZIT Marcel - Matelot sans spécialité
- Grièvement blessé le 8 novembre 1914 dans un assaut à la baïonnette où il fit preuve du plus grand courage.
BEVERRANI Quilliénis - Matelot torpilleur
- A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
BEY François, Henri - Maréchal des Logis
- Pilote aviateur au service de la Marine. A déployé, dans une brillante carrière d'aviateur, sur les fronts de terre et de mer, les plus belles qualités d'énergie et de courage. A été cité deux fois à l'ordre du jour. Mort en service commandé.
BEZARD Alphonse - Matelot cuisinier
- Excellent serviteur, très dévoué, courageux et plein d'entrain. Blessé grièvement à son poste au cours d'un bombardement de sa batterie. A subi l'amputation du bras droit.
BEZIAT Jacques, Jean, Louis - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de
réserve
- Commandant du GOLO II. Au moment où son bâtiment coulait, torpillé par un sous-marin ennemi, est descendu dans les logements pour s'assurer de l'évacuation des passagers. A été englouti avec le bâtiment.
BEZU Edouard - Second-maître de manoeuvre
- A évacué les fonds après tout le personnel et a contribué à maintenir le calme par l'exemple de son sang-froid pendant l'évacuation du bâtiment (18 mars 1915).
BIAGGINI Paul - Second-maître timonier
- A fait preuve d'un grand courage et de la plus belle abnégation au risque du sacrifice de sa vie en maintenant par sa fermeté de discipline, l'ordre et l'exécution des consignes reçues pour seconder son commandant dans l'atténuation des conséquencesde l'explosion de son bâtiment.
BIAMOURET Arthur - Quartier-maître mécanicien
- Tué à son poste, le 15 mai 1917, sur le BOUTEFEU, au cours d'une opération de guerre.
BIANIC J.M. - Matelot canonnier breveté
- Son bâtiment ayant été attaqué par des troupes de terre, a été grièvement blessé. Conduite héroïque pendant toute l'action.
BIARD A.C. - Capitaine de vaisseau
- A montré des qualités supérieures de commandement au cours des combats auxquels il a pris part et a sauvé son navire d'une perte à peu près certaine par son énergie et sa valeur professionnelle.
BIDEAU Yves, Marie - Second-maître mécanicien
- Serviteur hors ligne, chef de quart dans la machine lors du torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, a été grièvement brûlé par la vapeur, a pu faire évacuer son personnel et a montré une grande énergie en réussissant à gagner un radeau malgré ses blessures.
BIENVENU Pierre, Marie - Quartier-maître mécanicien, observateur d'hydravion
- A effectué plusieurs opérations, patrouilles et reconnaissances dans les eaux ennemies. A été fait prisonnier à la suite d'une panne de moteur et après avoir dérivé pendant 18 heures sur une mer très dure. A réussi à s'évader après 13 mois de captivité et a fait preuve, au cours de son évasion, de belles qualités d'endurance et d'énergie. Déjà cité à l'ordre du régiment et du corps d'armée.
BIFFAUD Maxime - Capitaine de frégate
- Commandant en second de la Provence II. Est resté sur la passerelle avec le commandant jusqu'au dernier moment. A été englouti avec le bâtiment. Revenu à la surface, a pu être sauvé par les survivants.
BIGGI - Maître d'équipage
- A fait preuve de courage et d'énergie lors du torpillage de son bâtiment. A parfaitement secondé son commandant et n'a quitté le bord que sur son ordre formel.
BIGNON Emile, Isidore - Second-maître fusilier
- A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
BIGOIN Aimé, Emile, Olivier - Premier-maître fusilier
- Très courageux et énergique. S'est distingué en diverses circonstances. Grièvement blessé le 26 octobre 1914.
BIHAN Joseph, Louis - Maître fusilier
- Très belle conduite depuis le commencement de la campagne. Sous-officier de premier ordre.
BIHANNIC Corentin - Matelot sans spécialité
- Grenadier d'une énergie et d'une bravoure sans égales. S'est distingué en maintes circonstances, par son entrain et son ardeur à remplir les missions les plus périlleuses. Grièvement blessé le 16 août 1917 en se portant courageusement à l'attaque avec la première vague d'assaut, a fait preuve d'un remarquable mépris de la douleur. Déjà cité à l'ordre.
BIJOT Albert, Arthur - Lieutenant de vaisseau
- Commandant le BOUCLIER. Tué glorieusement sur sa passerelle au cours d'un engagement avec des destroyers allemands.
BILLANT J.F. - Officier de 2e classe des équipages de la flotte (réserve)
- 14 ans de grade de chevalier. Ayant reçu la croix comme ayant fait partie de la colonne Seymour. Officier plein de bravoure et de sang froid.
BILLARD Alfred, Eugène - Matelot mécanicien
- Excellent soldat qui a toujours fait preuve de belles qualités militaires. Blessé le 10 novembre 1914. Amputé de la jambe droite.
BILLERIT Maurice - Matelot de 3e classe sans spécialité
- Grièvement blessé le 19 octobre 1914. Paralysie et atrophie de la jambe.
BILLOIS François, Marie - Quartier-maître timonier pilote aviateur
- A exécuté de nombreux vols de bombardement au dessus des lignes allemandes, a été grièvement blessé.
BILLON Joseph, Jean - Second-maître torpilleur, pilote aviateur
- Très gravement brûlé dans un accident d'avion, au moment du départ pour un vol de nuit.
BINAND Edmond - Quartier-maître fusilier
- A fait preuve du plus beau sang-froid lors d'un violent combat contre un sous-marin. Resté seul à sa pièce, a continué le feu jusqu'au complet épuisement de ses munitions.
BINOS DE POMBARAT J.A.M. - Lieutenant de vaisseau
- Commandant la FOURCHE, a attaqué avec décision et habileté un sous-marin ; ayant tout lieu de croire qu'il l'avait atteint, a été torpillé en portant secours à des naufragés, a montré en cette circonstance les plus belles qualités d'énergie et de sang-froid.
BIOCHE H.J.M. - Enseigne de vaisseau de 2e classe
- Blessé en se portant avec sa section sur une position battue par les mitrailleuses ennemies.
BIPHOS Laurent - Premier-maître fusilier
- A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
BIRAUD Eustache, Emmanuel - Second-maître fusilier
- A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
BIROARD - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire
- Officier plein d'allant, excellent pilote. Ayant découvert, le 7 mai 1917, un sous-marin ennemi dans des conditions qui ne lui permettaient pas de l'attaquer, a rendu possible, par son intelligente initiative l'attaque du même sous-marin par une autre section d'hydravion.
BITIRAC Paul - Matelot électricien breveté réserviste
- S'est particulièrement distingué au cours de l'explosion d'obus survenue le 5 mai à bord du MARSEILLAIS 18 ; a sauvé le second du bâtiment gravement blessé.
BIZIEN Vincent, Marie - Matelot de 1ère classe
- Matelot d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve. Grièvement blessé, le 7 juillet 1917, à son poste de combat.
BIZON Fernand - Matelot mécanicien
- Pour le calme et l'autorité déployés dans la machine pendant l'appareillage et au cours du combat.
BLACHAS H.J.H. - Lieutenant de vaisseau
- Adjoint au commandant du 1er régiment des fusiliers-marins, a montré de très belles qualités de courage, de sang-froid et de commandement.
BLACHE Georges, Eugène - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Excellent officier ; a dirigé avec habileté et avec le plus grand sang-froid le tir de la SURPRISE sous un feu violent de mitrailleuse. Blessé mortellement à son poste d'officier de tir, combat de Coco-beach (21 septembre 1914).
BLAIN André - Matelot chauffeur breveté
- Jeune marin courageux et plein de dévouement. Tué au cours d'un engagement de son bâtiment avec un sous-marin ennemi, alors qu'il servait volontairement la pièce de l'avant pour assurer un approvisionnement plus rapide.
BLAIN Paul - Premier-maître fusilier
- Serviteur d'élite, 22 ans de service, 5 ans de grade. A la brigade depuis le début (3 septembre 1914). A pris part à toutes les opérations. Blessé le 16 novembre 1914. Revenu à la brigade le 6 février. Blessé à nouveau le 3 mars, mais grièvement d'une balle à l'oeil et gravement à la main droite. A refusé d'être évacué de la tranchée pour ne pas exposer les hommes chargés de le transporter. Il montra un courage admirable malgré les souffrances atroces qu'il endurait. Ne fut évacué que 4 heures après la nuit tombante.
BLAIN Pierre - Quartier-maître fusilier temporaire
- Modèle de courage et d'entrain ; volontaire pour toutes les missions dangereuses, patrouilles et coups de main. Le 4 août 1917, s'est emparé seul d'une mitrailleuse, a fait 5 prisonniers, les a ramenés vers l'arrière, est revenu aussitôt et s'est porté à l'attaque de mitrailleuses qui prenaient à partie sa reconnaissance ; blessé gravement sous le tir de barrage, a continué, malgré la couleur à encourager par son calme et sa bonne humeur inébranlable son escouade alors très exposée. Une blessure.
BLAISE Ferdinand, Jules, Marie - Quartier-maître fusilier
- Pour s'être jeté volontairement à la mer, de nuit, dans les parages dangereux du détroit de Messine, pour secourir les naufragés du torpilleur DOXA et avoir réussi à en sauver plusieurs.
BLAISE Paul - Matelot canonnier
- Blessé à l'épaule, a fait preuve d'énergie et de courage. (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
BLAIZOT Eugène - Canonnier breveté
- Blessé en service commandé, le 12 juillet 1917, lors d'une attaque de sous-marin. A fait preuve d'une énergie exceptionnelle ; mort des suites de ses blessures.
BLANC Alfred - Premier-maître fusilier
- Excellent chef de section, plein d'entrain et de bravoure, volontaire pour toutes les patrouilles et missions dangereuses, s'est distingué particulièrement pendant les attaques des Flandres de 1917 et au moulin de Laffaux, en septembre 1918, où il aété grièvement blessé en entraînant ses hommes à l'assaut. Une intoxication ; deux blessures ; plusieurs citations.
BLANC Jean - Matelot fusilier
- Disparu avec son bâtiment, le 8 mars 1918, au cours d'un combat en accomplissant son devoir militaire.
BLANC Jules - Matelot sans spécialité
- A été par son entrain, son énergie et son attitude, un exemple constant de bravoure. A été blessé.
BLANC P.M.J. - Lieutenant de vaisseau
- Commandant le MARIUS CHAMBON, officier d'une rare énergie, a dirigé avec le plus grand sang-froid les opérations de dragage d'une escadrille aux Dardanelles sous le feu de l'ennemi, principalement pendant les nuits du 12 et du 14 mars.
BLANC Yves - Quartier-maître mécanicien
- A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
BLANC - Matelot restaurateur
- Pour le courage dont il a fait preuve pendant la défense du vapeur LANGUEDOC contre un sous-marin ennemi.
BLANCART Joseph, Emile, Marie - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- A fait preuve d'énergie et de qualités manoeuvrières lors d'une attaque de sous-marin dont il a réussi à sa faire abandonner.
BLANCHARD Guillaume - Matelot sans spécialité
- Très bon marin, très courageux ; grièvement blessé le 9 mai 1915.
BLANCHET Henri - Matelot sans spécialité
- Coupé de sa compagnie, pour la rallier s'est courageusement engagé sur une passerelle battue par une mitrailleuse. Tué sur la passerelle, le 1er décembre 1916.
BLANCHET J.M.A. - Lieutenant de vaisseau
- Commande la batterie de 14 centimètres. Excellent officier qui a obtenu de ses pièces un excellent rendement sous un feu violent.
BLANCHET Jules - Matelot sans spécialité
- Son sous-marin ayant été atteint par des bombes d'avions, le 15 septembre 1916, a montré le plus grand calme etle plus grand sang-froid dans l'exécution des ordres de ses supérieurs.
BLANCHET Justin, Marius - Quartier-maître infirmier
- Après le naufrage du navire italien CITTA DI MESSINA, torpillé par un sous-marin ennemi, prodiguait ses soins aux naufragés italiens blessés, dans le poste de l'équipage de la FOURCHE, les a aidés à se remettre à l'eau et les soutenus quand ce bâtiment à coulé à son tour.
BLANCHIN P.M.M.J. - Lieutenant de vaisseau
- A la brigade depuis 10 mois ; a commandé successivement avec autorité une section de mitrailleuses et une compagnie d'infanterie. Grâce à son calme et à son sang-froid, a maintenu toujours ses troupes en main dans des postes très exposés et souvent bombardés. Tué le 1er décembre 1915, au moment où, sous un fort bombardement, il faisait mettre ses hommes à l'abri.
BLEAS Laurent - Mécanicien principal de 2e classe
- A secondé son chef de service avec un zèle intelligent pendant la perte du KLEBER. Exemple d'abnégation et de fidélité au devoir, est resté bravement sur le pont pendant les dernières tentatives pour amener un canot, l'eau envahissant le pont arrière. A disparu pendant le chavirement.
BLEMUS Apollon - Matelot sans spécialité
- A donné un bel exemple de sang-froid et d'abnégation en aidant jusqu'à la fin le personnel à capeler les ceintures de sauvetage. Disparu avec le bâtiment, le 26 février 1916. A été cité.
BLETRY William, Pierre, René - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Lors du torpillage de son bâtiment, s'est courageusement dévoué au sauvetage de ses hommes jusqu'au dernier moment. A disparu avec le bâtiment, victime de son devoir.
BLEUMEN Guillaume - Quartier-maître mécanicien
- Au cours d'une mission périlleuse, le 26 juillet 1915, le sous-marin sur lequel il était embarqué, s'est trouvé dans une situation désespérée, ayant été accroché par des mines ; a montré un sang-froid et une discipline dignes de tout éloge et n'a évacué le bâtiment que sur un ordre formel, après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse tomber aux mains de l'ennemi.
BLOAS François, Marie - Matelot sans spécialité
- Tué en accomplissant son devoir ; a été cité.
BLOUIN Yves - Novice
- Grièvement blessé au cours de la défense de son voilier contre un sous-marin, le 2 août 1917. Mort des suites de ses blessures.
BLUM Charles, Walter - Maréchal des logis
- Lors du torpillage du CROSSHILL et une fois à la mer, a sauvé à force d'énergie deux chinois de l'équipage.
BLUTEL A.M. - Aspirant de marine
- Aide télégraphiste, a assuré avec un calme parfait le service de la télémétrie, dans des postes n'ayant aucune protection, alors que le bâtiment était encadré par le tir des mortiers et des batteries de campagne et sous le feu des forts.
BLUTEL André, Maurice - Enseigne de vaisseau de 2e classe
-
BOBE Honoré - Maître d'équipage
- Plusieurs fois blessé lors d'une attaque de sous-marin ; a fait preuve de beaucoup d'énergie en continuant à encourager son personnel.
BOCAGE Charles - Second-maître de manoeuvre
- Commandant le caboteur JEAN BART. N'a cessé de montrer, depuis le début de la guerre, le plus grand courage et un dévouement inlassable ; s'est particulièrement distingué par son zèle dans l'évacuation de l'armée serbe d'Albanie à Corfou. A disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin, le 2 février 1916.
BOCHER - Matelot
- A fait preuve de courage et d'abnégation pendant la lutte que le LANGUEDOC a soutenue contre un sous-marin. Tué à son poste de combat le 20 mai 1916.
BOCQUET Henri - Second de manoeuvre
- A sombré sur une mine avec son bâtiment en patrouillant au cap Bougaroni, le 4 octobre 1917.
BODDAERT Lucien, René, Désiré - Second-maître fusilier temporaire
- Sous officier de tout premier ordre qui a toujours eu une belle conduite au feu et s'est signalé à maintes reprises par son sang-froid et ses qualités de décision et d'initiative. Très grièvement blessé le 29 mars 1917 aux avant-postes ; a fait l'admiration de tous par la présence d'esprit et l'énergie avec laquelle il a organisé l'évacuation des victimes du bombardement et passé son service avant de se laisser évacuer. Déjà cité deux fois à l'ordre du jour.
BODO Barthélémy, Yves - Quartier-maître de manoeuvre réserviste
- Atteint de plusieurs blessures et ayant eu les deux bras fracturés au cours d'un bombardement de la pièce qu'il servait, a fait preuve du plus grand courage, exprimant le seul désir de conserver au moins un de ses bras pour continuer à servir la France. Amputé du bras droit.
BODROS Jean - Second-maître mécanicien
- A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
BOIDRON Clair - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Officier de la plus haute valeur, disparu lors du torpillage de son bâtiment.
BOINOT Jules - Second-maître mécanicien
- Avoir, victime de son dévouement, trouvé la mort en essayant de sauver sur un vapeur en feu le plus grand nombre de soldats autrichiens que transportait ce vapeur, voir donné ainsi l'exemple de la plus grande bravoure et témoigné, devant tous, de lagrandeur de son âme bien française, en agissant avec autant de générosité vis-àvis de ses ennemis d'hier.
BOIS Jules - Matelot mécanicien, observateur en avion
- Observateur d'un courage et d'un sang-froid exceptionnel. A fait preuve des plus belles qualités militaires dans une attaque contre des sous-marins et dans un amérissage, sous un feu violent pour secourir des camarades en détresse.
BOISSARIE J.B. - Lieutenant de vaisseau de réserve
- Chef de dragage à l'entrée d'un port important fréquemment miné, conduit les opérations avec une méthode et une activité qui annulent les efforts de l'ennemi pour paralyser le trafic de ce port.
BOISSARIE J.L. - Lieutenant de vaisseau
- Commandant la HERSE. Officier très compétent dans les questions de dragues. A dirigé habilement plusieurs opérations de dragage, notamment le 1er avril sous le feu des batteries.
BOISSAT MAZERAT A.P.M. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Déjà blessé en décembre 1914, a toujours montré les plus belles qualités militaires. Tué d'un éclat d'obus, le 10 mi 1915.
BOISSAT-MAZERAT A.P.M. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Placé en flanc-garde,a été blessé, est resté à son poste et a conservé toute la journée la position qui lui avait été assignée.
BOISTELLE Aimé, Florent - Premier-maître mécanicien temporaire
- Quoique dégagé de toute obligation militaire et réformé, a été mobilisé sur sa demande. Envoyé à bord d'un patrouilleur dans une situation critique, s'estdépensé sans compter, avec le plus grand mépris du danger. S'est fait descendre dans une cale envahie par les flammes et la fumée, au risque d'être asphyxié, pour combattre un foyer d'incendie inaccessible autrement. N'a quitté ce poste périlleux que sur l'ordre de ses chefs qui qualifient sa conduite d'admirable.
BOITANO - Mécanicien de la marine marchande
- A fait preuve de courage pendant l'attaque du MIRA par un sous-marin, le 15 mai 1916.
BOITTE Lévy - 2e C.C
- S'est offert comme volontaire pour aller boucher des trous dans un canot de l'AMIRAL HAMELIN sous le feu du sous-marin, a été projeté à l'eau et recueilli seulement dix heures après.
BOIVIN Toussaint - Quartier-maître artificier
- Remarquable de courage et de sang-froid. A dirigé avec efficacité le tir de sa pièce sous un feu extrêmement violent, toutes les liaisons étant coupées avec son chef de section. Très grièvement blessé le 8 octobre 1915.
BOKANOWSKI - Lieutenant d'état-major
- Est resté sur la passerelle du PROVENCE II avec le commandant du bord, encourageant les hommes, aidant lui-même à mettre les radeaux à la mer. Ne s'est jeté à la mer qu'au moment où le bateau sombrait.
BOLLE André - Quartier-maître mécanicien
- Excellent observateur d'hydravion plein de zèle et d'entrain. Disparu en mer au, le 10 octobre 1917, cours d'une reconnaissance aérienne en accomplissant son devoir militaire.
BOLLOT Pierre, Ernest - Aspirant de marine
- Disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi, en accompagnant son devoir militaire.
BOMMELAER Arthur, Joseph, Jean - Ingénieur principal du génie
maritime
- Dirige, depuis le début de la guerre les services des constructions navales dans la zone des armées du Nord avec une compétence technique, un souci des intérêts de l'Etat, une activité et un dévouement remarquables que les risque graves auxquels il aété fréquemment exposé du fait des entreprises de l'ennemi n'ont jamais altérés.
BON René, François, Marcel - Quartier-maître mécanicien
- Blessé légèrement au début d'un combat entre un patrouilleur et un sous-marin ennemi alors qu'il était employé au passage des munitions arrière. Aussitôt disponible, s'est rendu dans la machine envahie par la vapeur et l'eau, travaillant sans relâchepour activer les réparations qui ont permis d'assurer l'épuisement de la machine.
BONAMY Charles - Maître électricien
- Par son calme et son sang-froid dans l'exécution des ordres, a contribué à la destruction d'un sous-marin ennemi.
BONDY (ou BOUDY?) Jean - Matelot chauffeur
- Mort pour la France, le 2 novembre 1917, à son poste de combat au cours d'une action de guerre.
BONELLI André - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- Englouti avec son navire à son banc de quart après avoir dirigé le sauvetage de ses passagers et de son équipage. Déjà cité à l'ordre du corps d'armée, le 25 septembre 1917.
BONELLI T. - Lieutenant de vaisseau
- A enlevé deux tranchées à l'ennemi à 200 mètres des tranchées principales. Blessé au cours de l'action.
BONFANT Louis, Marius - Premier-maître de manoeuvre réserviste
- Serviteur d'élite possèdant toutes les qualités militaires. S'est distingué en maintes circonstances, noatmment le 4 juin au cours des opérations du Kerevez-Dere, cité à l'ordre de l'armée.
BONFANT Marius - Premier-maître de manoeuvre réserviste
- A montré, depuis le début, le plus grand courage sous le feu, s'est particulièrement distingué pendant la nuit du 12 au 13 mars en dirigeant la manoeuvre de la drague sous un feu intense.
BONGRAIN C.L. - Lieutenant de vaisseau
- Ayant déjà mérité plusieurs propositions pour la légion d'honneur et comptant un nombre important d'annuités. Officier se dévouant à son service avec autant de conscience que de modestie. Dirige depuis plusieurs mois, avec beaucoup de compétence, lestirs d'un groupe d'ouvrages de première ligne, occupe un poste très pénible et très périlleux.
BONHOURE René - Sergent-major
- Lors du torpillage du CROSSHILL, est redescendu de l'embarcation où il était installé pour céder sa place à un homme du détachement. S'est jeté à la mer muni d'une simple planche. Déjà cité à l'ordre du régiment.
BONIQUE Théodore - Quartier-maître mécanicien
- Son sous-marin ayant été atteint par des bombes d'avions, le 15 septembre 1916, a fait preuve dans la lutte contre les avaries et dans l'exécution des ordres de son chef, du plus grand sang-froid et de la plus intelligente initiative.
BONJOUR Charles, Léopold - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- Officier d'une haute valeur morale ; venu volontairement à la brigade, resté volontaire au bataillon. A l'attaque du 26 octobre, a entraîné son peloton à l'assaut à travers un marais, dans la boue jusqu'à la ceinture, a travers un barrage extrêmementviolent, est arrivé avec toutes ses pièces en même temps que l'infanterie sur l'objectif.
BONNEAU C.J.E. - Enseigne de vaisseau du service actif
- Très grande capacités professionnelles jointes à une énergie et un sang-froid remarquables. Blessé à l'épaule, n'a pas interrompu son service.
BONNEL Louis, Célestin - Lieutenant de vaisseau
- A dirigé avec calme, courage et décision les mouvements du remorqueur AUDACIEUX dans ses missions entre Corfou et Durazzo. A grandement contribué à l'évacuation de l'armée serbe par son zèle, sa grande compétence et son activité sous des bombardements violents et répétés d'avions.
BONNET Eugène, François, Paul - Quartier-maître mécanicien
- Lors d'une croisière périlleuse et accidentée, avec le TURQUOISE, en mer de Marmara, au mois d'octobre 1915, a montré un entrain, une endurance, un courage dignes de tout éloge ; a supporté avec dignité les souffrances de la captivité en Turquie, oùcinq de ses camarades ont succombé.
BONNET Ferdinand, Jacques - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- Blessé et revenu à son régiment, s'est fait remarqué par ses reconnaissances de jour comme de nuit qui lui ont valu d'être cité à l'ordre du jour de l'armée : a fait porter en plein jour, le 14 février, un canon de 37 dans une maison en ruines, à dixmètres des tranchées ennemies et, après avoir bombardé ces tranchées, a pu ramené personnel et matériel, exploit qui lui a valu d'être cité à l'ordre. A organisé et dirigé, le 12 mars, une attaque sur un fortin ennemi placé entre les deux lignes, attaque qui a réussi et nous a permis d'occuper ce fortin.
BONNET Paul - Premier-maître électricien
- A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
BONNIN C.C.R. - Lieutenant de vaisseau
- Commandant la FANFARE. A fait preuve de la plus grande initiative et de remarquables qualités militaires en dirigeant, sous le feu de l'ennemi, son bâtiment de façon à soutenir efficacement les troupes engagées à terre.
BONNISSENT Charles, Alferd, Samuel, Henri - Aspirant de marine
- De quart au moment où son bâtiment a été torpillé par un sous-marin ennemi, s'est mis à l'eau quand le pont a été submergé, a montré de très belles qualités d'énergie, de décision et de sang-froid en encourageant les hommes à la nage autour de lui eten dirigeant les opérations de sauvetage.
BONNY H.F. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Tué glorieusement à la tête de ses hommes en progressant contre des forces ennemies.
BONOMET G.L. - Officier de 4e classe des équipages de la flotte
- A toujours montré les plus belles qualités et donné au feu l'exemple du courage et du sang-froid.
BONTONOU Yves, Marie - Matelot fusilier auxiliaire
- Très bon matelot ayant toujours montré le plus grand courage. Grièvement blessé à Saint Georges, le 19 septembre 1915.
BONVALET André - Quartier-maître mécanicien
- Après avoir coulé avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi, s'est porté, en nageant, au secours d'un camarade en train de se noyer.
BORDE René - Second-maître torpilleur
- Chargé des torpilles et de leur lancement, a grandement contribué, par son sang-froid et son calme dans l'exécution des ordres à la destruction par la torpille d'un navire de guerre ennemi, dans des circonstances particulièrement dangereuses.
BORREIL Samuel - Quartier-maître mécanicien
- A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
BOS François - Maître fourrier
- A donné le plus bel exemple de bravoure calme et dévouement poussé au delà de l'abnégation pendant et après l'explosion qui a entraîné la perte du bâtiment. A sauvé son commandant au péril de sa vie.
BOSCHER Louis, Marie - Second-maître mécanicien
- Embarqué sur l'ANJOU lorsque ce dragueur heurta une mine, le 17 juin 1917 ; est resté à son poste jusqu'au dernier moment, assurant l'exécution des ordres. A été englouti avec le bâtiment.
BOSSANS Louis - Matelot mécanicien observateur
- Du centre d'aviation de Corfou. Pour avoir effectué 150 heures de vol en zone ennemie, attaqué deux sous-marins à faible hauteur et volé pendant cinq heures pour porter secours au naufragés de l'ITALIA.
BOSSIERE Léopold - Quartier-maître fusilier
- Gravement blessé au cours d'une opération de dragage par l'explosion d'une mine allemande qui a détruit son bâtiment.
BOSSY André, Siméon, Valmon - Lieutenant de vaisseau
- Officier en second du MARIOTTE. Au cours d'une mission périlleuse où le sous-marin sur lequel il était embarqué a été accroché par des mines, a secondé son commandant avec un dévouement et un sang-froid dignes d'éloges et contribué par son exemple, àla belle attitude conservée par tout l'équipage jusqu'au dernier moment.
BOTERF Joseph - Matelot sans spécialité
- Depuis le début de la campagne, n'a cessé de donner à tous le meilleur exemple par son entrain et sa vaillance, dans les circonstances les plus périlleuses. Gravement blessé en accomplissant son service sous un violent bombardement.
BOTHOREL Alain, Marie - Quartier-maître fusilier
- A fait preuve du plus grand courage en installant tout seul sa mitrailleuse sous un feu violent de mitrailleuses. Ce quartier-maître donne d'ailleurs constamment l'exemple de la bravoure la plus calme et de la discipline la plus parfaite.
BOUBERT Marcel - Brigadier
- A contribué, sous un feu violent , au lancement des radeaux de secours de l'AMIRAL HAMELIN.
BOUBOU-SY - Quartier-maître laptot
- A fait preuve du plus beau courage, lorsque le bâtiment, se trouvant encadré par les projectiles qui tangentaient les plages et passaient très près d'eux, le GAULOIS reçut l'ordre, le 25 février, d'appareiller pour prendre un autre poste de combat etqu'il a fallu filer l'embossage et relever l'ancre de bossoir. Le 18 mars, s'est aussi bien conduit, lorsque sous le feu de l'ennemi, il a fallu mettre le paillet Makaroff en place.
BOUCAND Armand - Quartier-maître timonier temporaire
- Présent depuis le début de la campagne, s'est toujours distingué par son entrain et son courage ; a effectué sous le feu et en plein jour, une reconnaissance qui a permis de sauver plusieurs blessés.
BOUCHER André - Quartier-maître de manoeuvre, pilote aviateur
- Pilote d'hydravion sérieux, travailleur, plein de courage et d'entrain, 75 heures de vol dans la zone ennemie. Mort pour la France au cours d'une patrouille en mer, le 24 octobre 1918.
BOUCHER Eugène, Ange, Marie - Second-maître fusilier temporaire
- Blessé une première fois, le 21 octobre 1914, atteint très grièvement par éclat d'obus à la poitrine le 22 octobre 1915, a fait preuve d'une énergie remarquable. Modèle de discipline et de courage pour sa section;.
BOUCHER Guillaume, Marie - Maître fusilier temporaire
- Vieux serviteur, excellent chef de section, évacué par suite de fatigues excessives aux tranchées, est revenu sur sa demande, s'est fait remarquer dans différentes opérations par son courage et sa décision.
BOUCHER Jean, Baptiste - Second-maître électricien
- Observateur d'hydravions, n'a cessé depuis plus de deux ans de rendre les plus grands services dans la surveillance des appareils dont il était chargé. A mis au point un viseur qui a donné des résultats remarquables. A réuni 196 heures de vol, contribué à la découverte de quatre mines et bombardé un sous-marin qui a disparu sans laisser de traces.
BOUCHERON Henri - Matelot fusilier auxiliaire
- A fait preuve de courage pendant l'attaque du MIRA par un sous-marin, le 15 mai 1916.
BOUCHON Erasme - Canonnier breveté
- Servant de hausse à la tourelle de 30 AV. A aidé le premier-maître LABOUS à assurer le tir de la tourelle, pendant que ses camarades tombaient successivement asphyxiés après avarie du marbec. Est finalement resté seul avec LE FOLGOC pour fermer la culasse au 11e coup (18 mars 1915).
BOUCHU René, Gustave, Georges - Apprenti-marin
- Grièvement blessé. Amputé du bras droit.
BOUDEWEL Arthur - Matelot sans spécialité
- Excellent soldat, courageux et discipliné. Blessé grièvement le 22 août 1915 à l'oeil gauche.
BOUE-BIGNE Jean - Matelot électricien
- Blessé grièvement en faisant courageusement son devoir. (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
BOUEE de LAPEYRERE A.E.H.G.M. - Vice-amiral
- Commandant en chef la 1ère armée navale. Par une préparation intensive de trois années, dirigée avec une grande autorité et une remarquable énergie, a porté l'armée navale à un degré d'entraînement tel qu'à l'heure de la guerre, le pays l'a trouvée parfaitement prête à l'action. A su prendre, depuis le début des hostilités, les meilleures dispositions pour maintenir le haut entraînement de cette force navale et pour assurer la sécurité des nombreux et importants convois de troupes sillonnant entous sens la Méditerranée qui est restée libre pour la navigation commerciale des alliés. A fait preuve, pendant les quatre années qu'il est resté à la tête de l'armée navale, des plus nobles et des plus hautes qualités de commandant en chef.
BOUESNARD Stanislas, Jean, Baptiste - Matelot de 1ère classe,
charpentier
- En service depuis 29 mois dans une batterie active et très exposée, s'est fait remarquer en toutes circonstances par son dévouement et sa parfaite tenue sous le feu. Blessé le 3 mai 1917 et revenu au front aussitôt rétabli, vient d'être de nouveau blessé très grièvement, le 9 juin 1918, au cours d'un bombardement de sa batterie. Déjà cité à l'ordre de la brigade, le 10 mai 1917.
BOUGIO Mathurin - Matelot chauffeur breveté réserviste
- A pris part à toutes les actions. A, dans toutes les circonstances du combat, fait largement son devoir militaire. Perte de l'oeil droit et surdité à droite.
BOUGUEN Louis, Joseph - Second-maître fusilier
- A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
BOUGUYON Pierre - Second-maître fusilier
- Autos-canons de 1er corps de cavalerie, 21 ans de services, nombreuses annuités. S'est acquis de nouveaux titres par les services qu'il a rendus dans la campagne actuelle.
BOULANGER Victor - Second-maître mécanicien réserviste
- A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
BOULANGER Victor, Emile - Maître mécanicien temporaire réserviste
- Sous-officier d'élite, d'une bravoure, d'une énergie et d'une tenacité hors pair. Volontaire le 4 août 1917 pour diriger une reconnaissance très périlleuse, l'a exécutée avec plein succès. Volontaire à nouveau le 9 août 1917, pour diriger une deuxième reconnaissance, a été blessé grièvement au moment où il occupait son objectif. Trois blessures antérieures, médaillé pour fait de guerre et cité à l'ordre.
BOULANT Auguste - 2e C.C
- A été blessé en aidant au lancement des radeaux de secours de l'AMIRAL HAMELIN, sous un feu violent de l'ennemi.
BOULEAU Joseph, Marie - Premier-maître patron pilote
- Sous-officier d'une valeur morale exceptionnelle. Lors de la perte, le 28 décembre, du bâtiment qu'il commandait, quoique à bout de force et après 45 mn d'immersion, a refusé les secours du bâtiment sauveteur avant que tous les hommes encore vivantsfussent embarqués, donnant ainsi le plus bel exemple de courage et de haute compréhension de son devoir.
BOULIC Michel - Quartier-maître torpilleur
- A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
BOULLAIRE Léon, Toussaint, Marie - Second-maître de manoeuvre
temporaire
- Occupant avec sa section une position récemment conquise, en a pris le commandement après la mort de son lieutenant ; quoique blessé lui-même, a pris les dispositions les plus judicieuses au moment d'une contre-attaque ennemie et l'a arrêtée jusqu'àl'arrivée des renforts.
BOULON Marcel - Quartier-maître électricien
- Malgré une blessure douloureuse au genou, reçue lors de l'explosion d'une mine qui a englouti son bâtiment, n'a quitté son poste de T.S.F. qu'au moment de l'évacuation. Belle conduite.
BOUQUET E.P.G. - Lieutenant de vaisseau
- A fait preuve d'un sang-froid remarquable au moment où la DAGUE qu'il commandait a sauté sur une mine ennemie ; n'a cessé depuis l'ouverture des hostilités de montrer les plus grandes qualités de commandement et d'énergie.
BOUQUET Jean, Jacques - Quartier-maître canonnier
- Au cours du bombardement d'un port ennemi, a été gravement brûlé à la face, au cou, aux avant-bras et aux mains par suite d'un accident survenu dans la tourelle de 16 dont il était servant de hausse. A montré les plus sérieuses qualités de valeur morale et d'énergie. Conduite très digne d'éloges.
BOUQUIN Eugène - Quartier-maître mécanicien
- Blessé gravement au moment de l'explosion de la DAGUE, a néanmoins montré dans les opérations de sauvetage les marques d'un sang-froid remarquable.
BOURCIER A.V.A. - Mécanicien principal de 2e classe
- Est resté jusqu'au dernier moment dans la machine dont il n'est sorti que quand elle a été presque complètement envahie par l'eau ; a été coupé en deux par un éclat de tôle au moment où il arrivait sur le pont.
BOUREL Jean - Maître fusilier
- Capitaine d'armes. Sujet d'élite, donnant toujours à l'équipage l'exemple de la bonne humeur dans le devoir. Disparu lors du torpillage de la FOURCHE.
BOURGAIN Jean - Quartier-maître de manoeuvre temporaire
- Sérieusement blessé, jeté à la mer par l'explosion d'un obus avec sa pièce et ses deux servants, lors de l'attaque de son bâtiment par des torpilleurs ennemis, a nagé pendant une demi-heure, a pu regagner le bord et a donné l'exemple de l'énergie etdu sang-froid jusqu'au moment où l'ordre fut donné d'évacuer le navire. A pris alors le commandement d'une embarcation qu'il a conduite à bon port.
BOURGAIN Louis, François, Joseph - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
auxiliaire
- Officier particulièrement énergique. S'est notamment distingué dans un combat contre un sous-marin allemand au large de Boulogne. A contribué, pour la plus large part au sauvetage des victimes du SUSSEX.
BOURGUIGNON - Capitaine d'infanterie coloniale
- Du service des renseignements du Maroc, mis à la disposition de la marine pour une opération délicate et dangereuse, embarqué sur des patrouilleurs sous la menance de l'ennemi sous-marin, a réussi, après un mois d'efforts persévérants, risquant fréquemment sa vie, à sauver un nombreux personnel tombé aux mains de tribus hostiles sur une côte inhospitalière, par suite de la destruction d'un navire de commerce par l'ennemi. A donné les plus belles preuves d'intelligence, de dévouement et de bravoure.
BOURIAT Pierre, Félix, Jacques - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
de réserve
- A participé aux opérations de dragages poursuivies en 1917 et 1918 dans des circonstances particulièrement dangereuses et avec succès devant un port important dont l'accès a été maintenu libre. Est resté à son poste jusqu'au bout de ses forces et a succombé aux suites des fatigues de ces opérations.
BOURKL Jean - Maître fusilier
- Capitaine d'arme, sujet d'élite donnant toujours à l'équipage l'exemple de la bonne humeur dans le devoir ; disparu lors du torpillage de la FOURCHE, le 23 juin 1916.
BOURROIS Jean - Matelot mécanicien
- Blessé en service commandé lors du torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, le 12 juillet 1917.
BOUSQUET Marcel, Paul - Matelot sans spécialité
- A toujours fait preuve du plus absolu mépris du danger. Le 25 août 1916, s'est offert pour porter un ordre à travers un terrain soumis à un bombardement des plus violents ; grièvement blessé en accomplissant sa mission, a supporté ses souffrances avec la plus grande énergie. Déjà cité à l'ordre et deux fois blessé au cours de la campagne.
BOUSSARD Yves - Quartier-maître mécanicien
- A contribué par son énergie au désarmement rapide des soldats turcs sur la goélette.
BOUSSES J. J. M. C. - Lieutenant de vaisseau
- A fait preuve, dans l'organisation de services nouveaux, de qualités exceptionnelles. Officier énergique et plein d'entrain, meneur d'hommes. Mort pour la France, lors de la perte du YATAGAN qu'il commandait.
BOUSSEY Maurice - Enseigne de vaisseau
- A été tué à la tête de ses hommes en repoussant brillamment les attaques répétées d'un ennemi très supérieur.
BOUTAN J. L. E. M. J. - Ingénieur hydrographe de 2e classe
- A donné, depuis la formation du corps des canonniers-marins, maintes et maintes preuves de sa haute valeur technique, militaire et morale, ainsi que de sa bravoure. Blessé d'une balle de shrapnell à la jambe en février 1915 en dirigeant la manoeuvrede sa péniche-canon violemment bombardée, n'a consentie à se laisser panser qu'après avoir conduit celle-ci hors de la vue de l'ennemi. S'est fait renvoyer au front à peine rétabli. Y commande depuis plusieurs mois avec audace et habileté une batterie d'artillerie lourde sur voie ferrée.
BOUTIN Urbain (ou Martial?) - Second-maître mécanicien, pilote aviateur
- Serviteur d'élite, doué des plus belles qualités de discipline et de sang-froid. Plein d'entrain et de bravoure, mort le 18 octobre 1917, au cours d'une reconnaissance aérienne de guerre.
BOUTROUX R. J. G. - Lieutenant de vaisseau
- Chef de la tourelle 1 du BOUVET, est resté à son poste, continuant le tir, alors que la tourelle était envahie par des gazs asphyxiants. Est tombé inanimé et a été englouti avec le bâtiment.
BOUVIER Louis - Matelot boulanger coq
- Au cours d'un vif combat où son bâtiment a été coulé (13 décembre 1917), a fait preuve d'un sang-froid imperturbable. A été gravement atteint par des éclats d'obus, a eu ensuite la poitrine traversée par une balle. Est mort sans exprimer un seul regret de son sort après quatre mois d'agonie pendant lesquels il a montré une énergie surhumaine qu'admirait les officiers de l'ennemi.
BOUVIER Victor, Ernest, Eugène - Matelot de 2e classe gabier auxiliaire
- Blessé grièvement en remplissant ses fonctions de cycliste porteur d'ordres pendant un violent bombardement. Fracture et atrophie musculaire de la jambe gauche.
BOUYE Jean - Enseigne de vaisseau auxiliaire
- Observateur à l'escadrille M.F.8. Officier d'une énergie et d'un courage admirables. A rendu les plus grands services comme observateur. Blessé au cours d'une reconnaissance où, gêné par la brume, il n'a pas hésité à voler très bas au dessus des lignes ennemies pour mieux accomplir sa mission.
BOUYGUE René, Pierre - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Commandant le LORIENTAIS. Le 10 juillet 1917, a manoeuvré avec bravoure et décision en se portant avec son bâtiment au secours de l'équipage d'un patrouilleur coulé par une mine, l'état du temps ne lui permettant pas d'amener utilement ses embarcations en dehors du champ de mines.
BOUYGUES L.J.A. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Tué glorieusement à la tête de ses hommes en prenant des dispositions de défense.
BOUZO Antonin - Second-maître mécanicien temporaire réserviste
- Serviteur d'élite. A donné en toutes circonstances, depuis le début de la brigade, l'exemple du dévouement le plus absolu, sans une seconde de défaillance. Intelligent, actif, consciencieux. Peut être cité comme le modèle du parfait gradé. (Croix de guerre).
BRACHET Emile - Quartier-maître mécanicien
- A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
BRAGARD Georges - Quartier-maître fusilier
- Chef de pièce; blessé à son poste au cours d'une attaque de son navire par un sous-marin. (déjà cité à l'ordre du l'Armée à bord du SAVOIE en 03/1916).
BRAGARD Georges, Victor, Auguste - Matelot de 1ère classe fusilier
- Pointeur de premier ordre, a rendu les plus grands services à bord au point de vue de l'organisation matérielle de l'artillerie. Belle tenue durant les actions auxquelles a pris part son bâtiment aux Dardanelles, ainsi que lors de l'attaque de la SAVOIE, tandis que ce bâtiment participait à l'évacuation de l'armée serbe.
BRAGAYRAC Georges, Marie, Bernard - Enseigne de vaisseau de
1ère classe auxiliaire, pilote d'hydravion
- Officier de grande valeur, fait preuve dans le commandement d'une escadrille des plus belles qualités de courage, d'entrain et de compétence, pilote de tout premier ordre. A effectué plus de 200 heures de vol en zone ennemie et attaqué quatre sous-marins ennemis. A attaqué brillamment, le 9 mai 1917 un sous-marin qu'il a de grandes chances d'avoir coulé.
BRAGUEZEC François, Marie - Quartier-maître fusilier
- Modèle de sang-froid et de courage, déjà cité à l'ordre de la division. S'est signalé tout particulièrement le 25 septembre 1915 et le 11 octobre suivant où il a continué à tirer sa pièce sous le feu réglé des canons et des mitrailleuses ennemis avecun sang-froid et un courage exceptionnels.
BRANDI Jules - Matelot de 3e classe sans spécialité
- Lors de la perte d'un vapeur canonné et coulé par un sous-marin, a continué à faire son devoir malgré une grave blessure.
BRANDI Valère - Quartier-maître canonnier
- Chef de la section 1 du CASQUE : a donné dans le combat de nuit du 22 décembre 1916 un bel exemple de discipline au feu.
BRANDILLY Marie, Joseph, Edouard - Second-maître fusilier temporaire
- Détachement de fusiliers-marins. Excellent sous-officier, très actif et énergique. Le 23 avril 1917, pendant une attaque accompagnée d'émission de gaz, s'est placé au point le plus exposé pour assurer le passage rapide de sa demi-section à travers unviolent tir de barrage. Blessé très grièvement au moment où il relevait un de ses hommes qui venait lui-même d'être atteint. Déjà cité à l'ordre.
BRAOUZEC (ou BRAOUEZEC?) Jean, Marie - Quartier-maître canonnier
- Composant l'armement de la tourelle de 16 babord arrière du SUFFREN. Glorieusement tué à son poste de combat, le 18 mars 1915, en faisant bravement son devoir.
BRASQUER Joseph, Marie - Second-maître canonnier
- Officier marinier d'une bravoure et d'un dévouement affirmés en maintes circonstances. Le 3 mai 1917, au cours d'un incendie occasionné par le tir de l'ennemi, a fait preuve du plus grand sang-froid en mettant à l'abri les projectiles de sa pièce eten dirigeant avec calme l'évacuation du personnel de sa casemate envahie par les flammes. Bien qu'atteint de brûlures multiples, a refusé de se laisser évacuer et s'est immédiatement dépensé avec le plus grand courage pour tenter d'arracher aux flammes les corps de ses camarades tombés dans une autre partie de l'ouvrage incendié. Déjà cité à l'ordre.
BRAVE Paul - Quartier-maître mécanicien
- Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
BREARD Emile - Matelot fusilier breveté
- S'est signalé en maintes circonstances par sa bravoure et son sang-froid. Très bon soldat, d'une belle conduite au feu. Grièvement blessé à son poste de combat, a été amputé de la cuisse droite.
BREART DE BOISANGER P.M.C. - Capitaine de frégate
- Détaché aux bases navales du corps expéditionnaire d'Orient. A montré depuis 6 mois, un absolu mépris du danger en assurant jour et nuit, sous le feu de l'ennemi, le ravitaillement du corps expéditionnaire d'Orient. S'est imposé à l'admiration de tous.
BREART DE BOISANGER Pierre, Marie, Clément - Capitaine de frégate
- Commandant le CASQUE et la 1ère escadrille de torpilleurs. Cet officier supérieur s'est déjà distingué à plusieurs reprises par sa bravoure et ses qualités de chef. Projeté à la mer de la passerelle du bâtiment qu'il montait, et qui venait d'être torpillé, a donné un bel exemple de courage en se remettant à la mer pour laisser à d'autres naufragés sa place dans une embarcation.
BREART DE BOISANGER - Capitaine de frégate
- Commandant du CASQUE et de la 1ère escadrille de torpilleurs d'escadre. Modèle de toutes les vertus militaires, splendide conducteur d'escadrille, a engagé deux fois l'ennemi à bout portant, la nuit du 22 au 23 décembre 1916. Prêt à tous les sacrifices pour l'arrêter, a attaqué avec son seul torpilleur trois torpilleurs ennemis.
BREDEL - Matelot fusilier réserviste
- Servant de hausse d'une pièce de l'arrière, est resté à son poste jusqu'à ce que la bouche du canon touchât l'eau.
BREGI - Sous lieutenant
- Pilote aviateur au service de la marine. A déployé dans une brillante carrière d'aviateuren France et au Maroc, sur les fronts de terre et de mer, les plus belles qualités d'énergie et de courage. A trouvé une mort glorieuse dans un départ en patrouille par brise très fraîche, à la recherche d'un sous-marin ennemi.
BREILLAT Henri - Matelot boulanger coq
- De l'équipe sécurité, s'est porté au feu avc entrain, malgré les flammes qui envahissaient l'entrepont principal, s'est continuellement maintenu au côté du capitaine de frégate, chef du service de sécurité, en le secondant avec une énergie et une activité aussi simples que remarquables (18 mars 1915).
BRELIVET Joseph, Marie - Quartier-maître de manoeuvre
- Courageux et très dévoué. Blessé, a subi l'amputation du pouce gauche.
BRENON François - Quartier-maître mécanicien
- De quart dans la machine au moment où celle-ci était frappée par un obus ennemi, a exécuté avec sang-froid et courage les ordres de la passerelle et ouvert le registre en grand, malgré l'envahissement de la machine par la vapeur. Ne s'est jeté à la mer que sur l'ordre de son commandant, alors que le bâtiment coulait ; a rallié la baleinière et aidé à la remorqueur à la nage au large sous le feu violent de l'ennemi. A ensuite parcouru 70 milles en 32 heures le long de la côte ennemie par gros temps dans une embarcation crevée et réussi à entrer à Castelorizo.
BRESSIEUX Paul - Matelot sans spécialité
- A fait preuve en toutes circonstances, d'énergie et de bravoure. Blessé grièvement en allant à un poste particulièrement dangereux. Perte d'un oeil.
BREST Jean, Baptiste, Joseph - Matelot sans spécialité
- A été blessé sur la goélette en faisant embarquer les prisonniers sur le NORD CAPER.
BRETECHER Ferdinand - Matelot mécanicien
- A sombré sur une mine avec son bâtiment en patrouillant au cap Bougaroni, le 4 octobre 1917.
BREUT Joseph - Quartier-maître mécanicien
- A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
BREZELLEC Gilles - Matelot fusilier breveté
- Excellent brancardier, énergique et courageux. S'est toujours fait remarquer par son entrain et son mépris du danger. A été grièvement blessé, le 29 septembre 1918 en allant relever les blessés en toute première ligne, sous des feux violents de mitrailleuses. Une blessure antérieure. Une citation.
BRIANT Jean - Second-maître fusilier temporaire
- A la brigade depuis sa formation ; a pris part à toutes les opérations auxquelles son bataillon a participé, sous-officier d'élite. En toutes circonstances a eu une conduite digne de tous éloges. Cité à l'ordre du régiment.
BRICHOU Gustave - Matelot fusilier
- A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
BRICON Louis - Premier-maître pilote
- Officier marinier très dévoué. A fait preuve du plus grand calme en secondant son commandant jusqu'au moment où l'ANJOU, ayant heurté une mine, a chaviré. A contribué pour une grande part à assurer le sauvetage du personnel, a pris place le dernier sur un radeau dont il venait de diriger la mise à l'eau dans des conditions difficiles.
BRIEN Pierre - Chauffeur breveté
- Tué à son poste, le 15 mai 1917, sur le BOUTEFEU, au cours d'une opération de guerre.
BRIEUC Louis, Yves, Ange, Marie - Matelot chauffeur breveté
- A fait preuve de beaucoup de courage et de dévouement lorsque le bâtiment sur lequel il était embarqué a heurté une mine ; a été grièvement blessé.
BRINGUIER Henri - Matelot canonnier
- Grièvement blessé le 4 mai 1915 par un éclat d'obus. Atrophie de la cuisse gauche. Déjà cité à l'ordre du jour du régiment.
BRINGUIER L.A. - Lieutenant de vaisseau
- A montré la plus grande activité et le plus grand dévouement pendant les opérations de débarquement à Koum-Kaleh et Seddul-Bahr.
BRIOT Jean - Matelot
- Mort glorieusement pour la France à son poste au cours d'un violent combat contre un sous-marin, le 31 juillet 1917.
BRIVET César - Matelot chauffeur
- Au ours d'un vif combat où son bâtiment a été coulé, a fait preuve de courage et de sang-froid. Est resté sous un feu violent, sur le pont, à la manoeuvre.N'a quitté le bâtiment que sur l'ordre du commandant, ne s'est rendu à terre que sur ordre, après plusieurs heures de séjour dans l'eau. A fait preuve en captivité du plus beau moral.
BROCHEU Yves - Quartier-maître de manoeuvre
- Disparu avec son bâtiment, le 2 septembre 1916, en accomplissant son devoir militaire, au cours d'une opération de guerre.
BRONNEC Hervé - Second-maître fusilier
- Tué auprès de sa mitrailleuse, le 1er décembre 1916.
BROSSARD Jean, Marcel - Maître de manoeuvre temporaire
- Capitaine du chalutier ADRIEN. Echoué sur la côte ennemie, alors qu'il se portait au secours d'embarcations menacées, a répondu pendant neuf heures au feu violent d'un ennemi très nombreux. Bien que blessé, a su, grâce à son énergie, dégager son bâtiment, après avoir infligé des pertes sérieuses à l'ennemi. A donné l'exemple d'un sang-froid admirable sous le feu.
BROUCKE Ernest, Albert - Second-maître mécanicien
- Blessé par éclats d'obus. Amputé de la jambe gauche.
BROWN de COLSTOUN C.P.W. - Lieutenant de vaisseau
- A procédé au débarquement et à l'installation des pièces de la batterie, avec la plus grande compétence, sur un emplacement d'un accès particulièrement difficile et exposé au feu de l'ennemi. N'a cessé de perfectionner l'adaptation du matériel aux conditions du tir de l'artillerie de position et de donner à la battrie dont il a été l'organisateur, la vigoureuse impulsion due à ses qualités exceptionnelles de commandement. S'est particulièrement signalé par sa brillante conduite le 12/07/1915 enréparant et en changeant une pièce qui venait d'être atteinte par un obus ennenmi. Blessé le 13/07, est revenu, aussitôt guéri, à son poste de combat.
BRU R.P. - Matelot de 1ère classe électricien
- Blessé le 25 octobe 1914 à la brigade des fusiliers-marins. Embarqué ensuite sur une batterie de canonnières fluviales où il assure depuis six mois le service d'un observateur très dangereux déjà démoli deux fois par l'artillerie ennemie.
BRUGALAY Alphonse, Jean, Pierre, Marie - Fusilier breveté
- A assuré avec courage et sang-froid le tir d'une pièce de 65mm. A montré la plus belle attitude au feu.
BRUGERE M.J.P.L.J. - Médecin principal
- A toujours fait preuve depuis son arrivée à la brigade d'un dévouement constant et d'une inlassable activité lors de l'attaque du 9 mai, s'est porté à Nieuport malgré un violent bombardement pour assurer l'évacuation des blessés.
BRUN Emile - Mécanicien breveté de 1ère classe
- Deuxième mécanicien. Bordeaux, n 3.402. Attitude remarquable lors du torpillage de l'ATHOS. A parfaitement secondé son commandant pour l'évacuation du bâtiment et ne s'est jeté à la mer qu'à la dernière minute.
BRUN Jules - Matelot électricien réserviste
- Grièvement blessé le 10 novembre 1914 au bras droit, au coude gauche et fracture de l'épaule gauche.
BRUNEL A.V. - Mécanicien principal de 1ère classe
- Chargé des chaufferies, s'est montré en pleine maîtrise de lui-même alors que l'habitabilité de la chaufferie où il se trouvait devenait extrêmement pénible, les ventilateurs y amenant un air brûlant mêlé de débris enflammés provenant des incendies,a su organiser rapidement une nouvelle ventilation et maintenir son personnel à son poste et en ordre par son bel exemple d'endurance (18 mars 1915).
BRUNET Léon, Jean, Baptiste - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire
- Commandant un dragueur. Se trouvant avec son bâtiment près d'un arraisonneur qui venait de sauter sur un champ de mines, a pris spontanément le service d'arraisonnement et la direction du sauvetage. A manoeuvré pendant une demi-heure au milieu du champ de mines avec une audace et une habileté remarquables pour attendre des embarcations envoyées au secours des naufragés.
BRUNET - Lieutenant au train des équipages
- A rendu les plus grands services par sa compétence et son énergie dans l'organisation particulièrement difficile du train de la brigade. Blessé en assurant le ravitaillement en munitions des unités engagées.
BRUNETON R.C. - Lieutenant de vaisseau
- Arrivant d'une traversée de 10 jours et malgré l'état de fatigue de son petit bâtiment, s'est surpassé pour le mettre à même de participer aux opérations de débarquement qui devraient avoir lieu le lendemain. A montré pendant toutes les opérations une grande habileté professionnelle et beaucoup de courage et de sang-froid sous le feu violent de l'ennemi.
BRUNETON R.C. - Lieutenant de vaisseau
- Commandant d'un torpilleur, a fait preuve d'une grande habileté professionnelle ainsi que de beaucoup de courage et de sang-froid sous le feu violent de l'ennemi.
BRUYAT Romuald, Charles, Hippolyte - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
auxiliaire
- Blessé à Koum Kaleh (Dardanelles), le 26 avril 1915, à terre où il était officier de plage. Cité à cette occasion à l'ordre du jour de la division du complément. A montré une belle tenue lors de l'attaque de la SAVOIE par deux aéroplanes autrichiensau mouillage de Vallona (Albanie) le 2 février.
BUCAILLE J.H.E. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- A contribué par son exemple et par sa direction au succès d'une attaque de son bâtiment contre un croiseur ennemi qui a peut être été atteint, et en tout cas, certainement obligé de rentrer au port.
BUCHEZ Alexandre, Henri - Quartier-maître mécanicien
- Observateur et pilote d'hydravions. Ont attaqué sous le feu et à faible hauteur trois croiseurs autrichiens avec beaucoup d'audace et de ténacité. Ont eu leur appareil atteint et ont continué l'attaque malgré un mauvais fonctionnement automatique dela mitrailleuse.
BUGAUT Frédéric, Emmanuel - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- Pour le sang-froid et l'énergie exceptionnels qu'il a déployés en tentant de conserver son bâtiment torpillé et en organisant le sauvetage de son personnel. Déjà cité à l'ordre de l'armée en 1916.
BUGAUT Frédéric, Emmanuel - Lieutenant de vaisseau auxiliaire
- A toujours fait preuve des plus belles qualités de commandement, a réussi par son énergie et son sang-froid à assurer le sauvetage des passagers et de l'équipage de son bâtiment torpillé par un sous-marin.
BUGUELLOU François - Quartier-maître fusilier réserviste
- Serviteur d'élite, modèle de courage et de sang-froid. Grièvement blessé le 18 juillet 1915, a eu quatre doigts de la main gauche enlevés.
BUINO Eugène, Pierre, Marie - Maître timonier
- Blessé grièvement le 13 décembre 1917, est resté à son poste de combat près de son commandant blessé. A pris la barre et a gouverné jusqu'à ce que le bâtiment coule ; présumé disparu avec le bâtiment.
BUISSON Léon, Johannès - Quartier-maître torpilleur
- A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuses qui a entraîné la perte du bâtiment, le 16 janvier 1915.
BUISSON René - Matelot mécanicien
- A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
BUNOUST E.M.M. - Elève commissaire
- A donné l'exemple du calme le plus admirable en faisant le sacrifice de sa vie pour permettre à un plus grand nombre des hommes de l'équipage de prendre place dans les embarcations. A été englouti avec son bâtiment.
BURET H.D.P.L.J.M. - Enseigne de vaisseau de 2e classe
- A la brigade des fusiliers-marins depuis le début de novembre 1914, a constamment fait preuve des plus belles qualités d'allant, de bravoure et de calme sous le feu. Blessé le 5 avril 1915, est revenu au front aussitôt guéri. Blessé à nouveau le 21 décembre 1915, ne s'est laissé évacuer que sur ordres réitérés à la fin du bombardement. Est revenu au front aussitôt extrait l'éclat d'obus qui avait nécessité son entrée à l'hôpital.
BURNATEAU Pierre - Matelot canonnier réserviste
- Excellent à tout point de vue. Au moment du torpillage du bâtiment, le 8 septembre, a montré des qualités de calme et de sang-froid tout à fait remarquables, donnant ainsi un exemple réconfortant à ses camarades en attendant l'arrivée des secours.
BUTAFOCO Jean - Matelot
- S'est signalé par son courageux dévouement lors du torpillage de son bâtiment et a sauvé plusieurs passagers.
BUTEAUD Georges - Matelot. Distinction :
Embarqué sur un bateau de pêche, a fait preuve d'énergie et de courage dans la lutte de ce bateau contre un sous-marin.
BUYAULT Guillaume - Second capitaine - Pour l’énergie et l’entrain dont il a fait preuve en défendant son navire attaqué par un sous-marin.
Transcription Net-Marine. Quelques photographies ont été publiées par le journal L'Illustration à partir du 30 janvier 1915, mais d'importantes lacunes subsistent. [Sommaire Héros maritimes de la 1ère guerre mondiale] [Sommaire Net-Marine]
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; Date : 01/1915 ; Unité : Brigade des fusiliers-marins.
; Date : 03/1916 ; Quartier/Matricule : Morlaix,
34.445.
; Date : 02/1919 ; Unité : Bataillon de fusiliers-marins.
