Bonjour , trouvé sur brocante ces rubans légendés . N'ayant pas de documentations relatives à leur datation , pourriez vous me les dater .
Vous remerciant
Yves
rubans légendés
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miloyte
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rubans légendés
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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SL
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- Inscription : 21 janv. 2007, 16:50
Re: rubans légendés
Bonsoir,
Contrairement à ce qui a été écrit sur un autre forum, aucun ruban n'a jamais été fabriqué en cannetille et dans la mesure où les légendes sont tissées en fil d'or, il s'agit donc de rubans postérieurs à 1928 et antérieurs à la seconde guerre.
BATAILLON DE CÔTE TUNISIE : créé le 02.09.1929, supprimé le 21.03.1934. Aux mêmes dates est créé un ruban BATAILLON DE CÔTE ALGÉRIE et non D'ALGÉRIE. Il s'agirait donc d'une variante de fabricant chose relativement courante à l'époque.
BATAILLON DE CÔTE BIZERTE et BATAILLON DE CÔTE ALGER : légende créée sous forme générique BATAILLON DE CÔTE suivi d'un nom de port le 17.04.1925 supprimée le 21.03.1934.
ARTILLERIE DE CÔTE suivi d'un nom de port apparait le 21.03.1934. A cette date les rubans ARTILLERIE DE CÔTE ORAN et ARTILLERIE DE CÔTE DAKAR ne sont pas prévus par la circulaire. Cependant dans la mesure où il est prévu qu'il appartient aux commandants en chef d'arrêter la liste des légendes réglementaires pour les unités et services placés sous leur autorité et de règler directement les cas d'espèce qui pourraient se présenter, ces rubans ont pu être fixés sur un ordre émanant du commandant de la marine en Algérie ou en AOF.
A ma connaissance le seul ordre retrouvé fixant le libellé des légendes des rubans de bonnet est celui de la préfecture maritime de la 3ème région (ordre n° 410 EM1/P) transmis au Département (PM2, INT3 et EMGI) le du 14 mai 1934. Les ordres émanant des autres commandants en chef doivent probablement dormir dans des cartons d'archives à Vincennes.
CENTRE DE SOUS-MARINS CHERBOURG : ce ruban n'est prévu dans aucun texte publié au bulletin officiel. Seule la circulaire du 21.03.1934 fait mention d'un libellé CENTRE DE SOUS-MARINS BREST. A partir de là deux hypothèses. Le ruban CENTRE DES SOUS-MARINS CHERBOURG a existé de façon non réglementaire entre 1928 et 1934, ou il a été créé à l'imitation du ruban de centre de Brest après la parution de la circulaire citée supra.
Les rubans des escadrilles de sous-marins existent à partir du 24.11.1922. La circulaire de 1934 précise qu'ils sont portés par les personnels du centre d'une flottille ou d'une escadrille et par les personnels des équipages supplémentaires affectés à une escadrille.
Les trois derniers rubans ne sont cités dans aucun texte.
On peut penser que la légende AMIRAUTÉ FRANÇAISE (très connu) est apparu au début de la deuxième guerre.
Aucun élément sur le ruban STATION NAVALE DE LA BIDASSOA qui a pu exister de façon tout à fait "sauvage" entre 1928 et 1934 à une époque où une grande liberté régnait dans la confection des légendes où résulte d'une initiative de la préfecture maritime de rattachement.
Enfin le ruban FRONT DE MER DUNKERQUE pose une énigme car ce type de ruban a été introduit par la circulaire du 27.03.1922 et supprimé trois mois plus tard le 07.07. Ce ruban ne devrait donc exister qu'imprimé. Or il nous est présenté ici un ruban tissé et peut-être même tissé or. Faut il en déduire qu'à la fin des années 30, en particulier au début de la seconde guerre, un certain nombre de rubans sont apparus sans qu'il en soit fait mention au bulletin officiel. Cela n'a rien d'impossible.
Une lettre n° 2427 HAB.T.7 du service de l'habillement de Toulon en date du 7 juin 1946 rend compte au Département du nombre de rubans disponibles en magasin (les quantités annoncées font rêver les collectionneurs). On y découvre des libellés qui ont existé sans avoir jamais fait l'objet d'une décision comme
CENTRE DE SOUS-MARINS CASABLANCA, 420 exemplaires,
ECOLE DES OFFICIERS DE RESERVE, 180 ex.,
2ème GROUPE DE PATROUILLEURS, 600 ex,
DÉFENSE LITTORALE, 270 ex.
En espérant vous avoir apporté quelques éléments, cordialement.
SL
Contrairement à ce qui a été écrit sur un autre forum, aucun ruban n'a jamais été fabriqué en cannetille et dans la mesure où les légendes sont tissées en fil d'or, il s'agit donc de rubans postérieurs à 1928 et antérieurs à la seconde guerre.
BATAILLON DE CÔTE TUNISIE : créé le 02.09.1929, supprimé le 21.03.1934. Aux mêmes dates est créé un ruban BATAILLON DE CÔTE ALGÉRIE et non D'ALGÉRIE. Il s'agirait donc d'une variante de fabricant chose relativement courante à l'époque.
BATAILLON DE CÔTE BIZERTE et BATAILLON DE CÔTE ALGER : légende créée sous forme générique BATAILLON DE CÔTE suivi d'un nom de port le 17.04.1925 supprimée le 21.03.1934.
ARTILLERIE DE CÔTE suivi d'un nom de port apparait le 21.03.1934. A cette date les rubans ARTILLERIE DE CÔTE ORAN et ARTILLERIE DE CÔTE DAKAR ne sont pas prévus par la circulaire. Cependant dans la mesure où il est prévu qu'il appartient aux commandants en chef d'arrêter la liste des légendes réglementaires pour les unités et services placés sous leur autorité et de règler directement les cas d'espèce qui pourraient se présenter, ces rubans ont pu être fixés sur un ordre émanant du commandant de la marine en Algérie ou en AOF.
A ma connaissance le seul ordre retrouvé fixant le libellé des légendes des rubans de bonnet est celui de la préfecture maritime de la 3ème région (ordre n° 410 EM1/P) transmis au Département (PM2, INT3 et EMGI) le du 14 mai 1934. Les ordres émanant des autres commandants en chef doivent probablement dormir dans des cartons d'archives à Vincennes.
CENTRE DE SOUS-MARINS CHERBOURG : ce ruban n'est prévu dans aucun texte publié au bulletin officiel. Seule la circulaire du 21.03.1934 fait mention d'un libellé CENTRE DE SOUS-MARINS BREST. A partir de là deux hypothèses. Le ruban CENTRE DES SOUS-MARINS CHERBOURG a existé de façon non réglementaire entre 1928 et 1934, ou il a été créé à l'imitation du ruban de centre de Brest après la parution de la circulaire citée supra.
Les rubans des escadrilles de sous-marins existent à partir du 24.11.1922. La circulaire de 1934 précise qu'ils sont portés par les personnels du centre d'une flottille ou d'une escadrille et par les personnels des équipages supplémentaires affectés à une escadrille.
Les trois derniers rubans ne sont cités dans aucun texte.
On peut penser que la légende AMIRAUTÉ FRANÇAISE (très connu) est apparu au début de la deuxième guerre.
Aucun élément sur le ruban STATION NAVALE DE LA BIDASSOA qui a pu exister de façon tout à fait "sauvage" entre 1928 et 1934 à une époque où une grande liberté régnait dans la confection des légendes où résulte d'une initiative de la préfecture maritime de rattachement.
Enfin le ruban FRONT DE MER DUNKERQUE pose une énigme car ce type de ruban a été introduit par la circulaire du 27.03.1922 et supprimé trois mois plus tard le 07.07. Ce ruban ne devrait donc exister qu'imprimé. Or il nous est présenté ici un ruban tissé et peut-être même tissé or. Faut il en déduire qu'à la fin des années 30, en particulier au début de la seconde guerre, un certain nombre de rubans sont apparus sans qu'il en soit fait mention au bulletin officiel. Cela n'a rien d'impossible.
Une lettre n° 2427 HAB.T.7 du service de l'habillement de Toulon en date du 7 juin 1946 rend compte au Département du nombre de rubans disponibles en magasin (les quantités annoncées font rêver les collectionneurs). On y découvre des libellés qui ont existé sans avoir jamais fait l'objet d'une décision comme
CENTRE DE SOUS-MARINS CASABLANCA, 420 exemplaires,
ECOLE DES OFFICIERS DE RESERVE, 180 ex.,
2ème GROUPE DE PATROUILLEURS, 600 ex,
DÉFENSE LITTORALE, 270 ex.
En espérant vous avoir apporté quelques éléments, cordialement.
SL
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miloyte
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- Inscription : 27 déc. 2012, 10:49
Re: rubans légendés
Bonsoir SL , je savais qu'en venant sur le forum j'aurais une réponse de votre part , et quelle réponse , je suis comblé ! Un grand merci pour tous ces renseignements que je vais noter précieusement .Je dois revoir le vendeur ces prochains jours car il n'avait apporté qu'une petite partie de sa collection!!!
Merci pour votre travail de recherche .
Très cordialement
Yves
Merci pour votre travail de recherche .
Très cordialement
Yves