Les
bâtiments ayant porté le nom des RP10
Le sous-marin Morse
à Toulon (1972). |
Quatre
sous-marins et un bâtiment de surface ont déjà porté le nom de MORSE :
-
un sous-marin à vapeur construit à Cherbourg et lancé en 1899. Propulsé
par un moteur électrique de 284 CV en plongée, il affiche un déplacement de
149 tonnes en immersion. Armé d'un tube lance-torpilles, il est rayé de la
liste de la flotte le 9 mars 1910 et démoli dans son port constructeur;
- un chalutier réquisitionné pour les besoins de la Grande Guerre du
21 octobre 1915 au 4 mars 1919. Transformé en patrouilleur auxiliaire, le
navire est basé à La Rochelle. Il porte la spécificité d'être baptisé Morse
2 ;
- un sous-marin diesel type Requin mis à flot à Cherbourg en
1925. D'un déplacement de 1441 tonnes en plongée, il est mû par 2 moteurs
électriques de 900CV et armé de 10 tubes lance-torpilles. Il disparaît tragiquement
au large de la Tunisie le 16 juin 1940 suite à la collision avec une mine
française ;
- un submersible anglais de la série Vox construit chez Vickers
Amstrong et mis à flot le 19 août 1944 sous le nom de Vortex. Transféré à
la marine française à titre de prêt le 20 octobre 1944 et rebaptisé, il est
stationné à Mers-El-Kébir jusqu'à sa restitution officielle au pays constructeur
le 18 octobre 1946. Ses caractéristiques générales sont : un déplacement en
plongée de 721 tonnes, 2 moteurs électriques de 380CV, 4 tube lance-torpilles
de 533mm et 1 canon de 76mm ;
Le chalutier Otarie. |
-
Le dernier sous-marin type Narval
mis sur cale aux Chantiers du Trait le 27 décembre 1956. Lancé le 10 décembre
1958, il est admis au service actif le 2 mai 1960. Il effectue la quasi-totalité
de sa carrière dans le bunker de Kéroman jusqu'à son désarmement le 15 octobre
1986, jour de la dernière cérémonie des couleurs. Condamné et débaptisé le
23 juillet 1990, il est vendu par l'administration des domaines et démoli
à Naples. Ses caractéristiques principales sont les suivantes : 77,80 mètres
de long, 1900 tonnes en plongée, 2 moteurs électriques de 1500CV, 6 tubes
lance-torpilles.
Deux
bâtiments ont déjà porté le nom d'OTARIE :
-
un chalutier construit en Espagne, portant le nom de K. Lele.
D'un déplacement de 50 tonnes, il est acheté en 1916 pour les besoins de la
Grande Guerre et employé jusqu'en 1919 comme patrouilleur auxiliaire ;
- Un sous-marin type Naïade construit à Rochefort Sur Mer et
lancé en 1904. Propulsé par un moteur à essence en surface et un moteur électrique
de 85 CV en plongée, il affiche un déplacement de 73 tonnes en immersion.
Armé de deux tubes lance-torpilles de 450mm, il est rapidement retiré du service
en 1914.
Le sous-marin Loutre. |
Quatre
bâtiments ont déjà porté le nom de LOUTRE :
-
un côtre dénommé Lutin et mis à flot en 1864. Acheté et aussitôt
rebaptisé, il est utilisé comme garde pêche jusqu'à sa condamnation le 18
août 1896 ;
- une vedette réquisitionnée du 15 juin 1917 au 1er février 1918. Transformée
en navire auxiliaire, elle est basée à Boulogne Sur Mer;
- un chalutier portant le nom de Leroux acheté en 1917 pour les besoins
de la Grande Guerre. Renommé et réaménagé en patrouilleur auxiliaire, il est
utilisé jusqu'en 1919 dans le golfe de Gascogne ;
- Un sous-marin type Naïade construit à Rochefort Sur Mer et
lancé en 1903. Propulsé par un moteur à essence en surface et un moteur électrique
de 85 CV en plongée, il affiche un déplacement de 73 tonnes en immersion.
Armé de deux tubes lance-torpilles de 450mm, il est rapidement retiré du service
en 1914.
Dunkerque, le sous-marin Phoque et un groupe de torpilleurs |
Six
bâtiments ont déjà porté le nom de PHOQUE :
-
une corvette à roue construite à Indret, lancée en 1842 et retiré du
service actif en 1855. Armée de 4 canons, sa puissance motrice est de 880
CV. Reclassée ponton et rebaptisée Pingouin après sa radiation, elle
est démolie à Rochefort en 1878 ;
- un aviso à roues armé de 2 canons de 41mm et mis à flot à Nantes
en 1860. D'une puissance de 320 CV pour un tonnage de 375 tonnes, il est rayé
de la liste de la flotte le 9 juillet 1886 ;
- un sous-marin type Naïade construit à Rochefort Sur Mer et
lancé en 1904. Propulsé par un moteur à essence en surface et un moteur électrique
de 85 CV en plongée, il affiche un déplacement de 73 tonnes en immersion.
Armé de deux tubes lance-torpilles de 450mm, il est rapidement retiré du service
en 1914 ;
- une vedette réquisitionnée à St Valéry En Caux le 28 mai 1917 pour
les besoins de la Grande Guerre. Transformé en bâtiment auxiliaire, le navire
est basé à Boulogne Sur Mer et employé à la recherche des mines jusqu'au 15
avril 1919, fin de sa réquisition ;
- un porteur à clapet lancé en 1930 et basé à Lorient ;
- Un sous-marin diesel type Requin construit à Brest et mis
à flot en 1926. D'un déplacement de 1441 tonnes en plongée et propulsé par
2 moteurs électriques en immersion lui délivrant une puissance motrice de
900 CV, il est armé de 10 tubes lance-torpilles. Saisi à Bizerte le 8 décembre
1942, il est remorqué en Italie. Renuméroté FR111, il est détruit par un avion
allié le 28 février 1943.