Historique du sous-marin Amazone
Début 1959, il effectue avec succès, sous les ordres du LV Gelas, une série de plongées dans la darse transatlantique. Ces épreuves statiques font suite aux essais de recette subis par le submersible, et la croisière effectuée jusqu'à Lorient L'Amazone est admise au service actif le 1er juillet 1959, quelques jour avant sont arrivée à Toulon (5 juillet 1959). De 1959 à 1963, elle est basée à Mers el-Kébir. Un grand carénage a lieu fin 1960 à Mers el-Kébir. A partir de 1963, ce sous-marin est basé à Toulon, où il arrive pour y effectuer son deuxième grand carénage. Cette année là, on le voit également en escale à Alicante (26 juillet), ainsi qu'à Ajaccio (13 septembre) avec le Gascon et le Vauquelin, à l'occasion du 20e anniversaire du débarquement de Provence. En arrêt technique au 1er semestre 1966 à Toulon, une première modification importante a lieu avec la pose de nouveaux stabilisateurs à l'arrière. Un autre arrêt technique majeur a lieu du 2ème semestre 1969 jusqu'au 2 janvier 1970.
Le 26 février 1971, il est en escale avec l'Aréthuse à Monaco. En novembre de la même année, il relâche à Carthagène. De fin 1972 à avril 1973 il stationne à Toulon. Le 11 février 1975, à l'occasion du 16e anniversaire de l'entrée en service de l'Aréthuse, bâtiment tête de série, les quatre sous-marins de chasse, Ariane, Argonaute, Aréthuse et Amazone, sont réunis pour une photo de famille exceptionnelle à la mer au large de Toulon. Le 20 juillet 1975, l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, armée de quatre sous-marins de type Aréthuse et de sept sous-marins type Daphné, ouvre ses portes exceptionnellement à plus de 10 000 toulonnais et vacanciers. Les sous-marins Flore, Diane, Vénus, Doris, Amazone, Argonaute sont ouverts au public.De juin 1976 à janvier 1977, il est en grand carénage à Toulon. Une escale commune de l'Amazone et de l'Argonaute a lieu, en mai 1978, à la Maddalena (Sardaigne). La même année, l'Amazone fait également escale à Ajaccio.
Ce sous-marin est désarmé à Toulon en juin 1980, après avoir parcouru 158 000 miles, dont 29000 heures en plongée. Le 17 août 1981, l'Amazone est condamnée et débaptisé, le numéro de coque (numéro de désarmement) Q616 lui est attribué. Après récupération par la Marine nationale des matériels susceptibles de réemploi, la coque Q616 était alors prévue d'être versée à l'administration des domaines aux fins de vente avec close de démolition. Mais le 25 juin 1985, le versement à l'administration des domaines aux fins de vente, prévu par la décision 10080/DEF/C/22 du 17 août 1981, est annulé. Cette coque sera utilisée par la marine nationale comme cible de tir. En novembre 1988, l'Amazone passe au petits bassins vauban pour être canibalisé au profit de l'Argonaute, transformé en musée. Le 9 août
1989, remorquée par le Mérou,
l'Amazone quitte pour la dernière
fois l'arsenal de Toulon, pour servir de cible de tir, avec une variante dans
la zone de tir au large de La Ciotat sur des profondeurs identiques. C'est le
Duquesne qui a la
charge de tirer le Malafon
qui mettra fin à la carrière du sous-marin. L'Amazone
est cette fois suspendu à une profondeur de 60 mètres sur quatre
petits flotteurs lui assurant une flottabilité de 20 tonnes. Net-Marine © 2007. Remerciements Patrick Du Cheyron. Copie et usage : cf. droits d'utilisation. Vous souhaitez compléter cet historique (activité, escales, anecdotes, etc...) ? Ecrivez nous. |