Sous-marin croiseur Surcouf : Caractéristiques principales
Dimensions : Déplacement :
Longueur x largeur x tirant d'eau max : 110 x 9 x 7,18 mètres ; Déplacement : 3 303 t (en surface), 4 318 t (en plongée)
Energie / Propulsion
Propulsion : 2 moteurs diesel Sulzer (3 800 Cv) ; 2 moteurs électriques (1700 Cv) ; 2 hélices
Puissance : 7 600 Cv (en surface), 3 400 Cv (en plongée)  
Vitesse Rayon d'action
Vitesse : 18 nds (en surface), 10 nds (en plongée) 12 000 milles à 10 nds (90 jours d'autonomie)
Armement
2 tourelles de 203 mm 4 tubes lance-torpilles de 550 mm
2 canons AA de 37 mm 4 mitrailleuses AA de 13 mm
Equipage Aviation
7 officiers + 109 hommes 1 hydravion d'observation Besson MB 411
Concernant l'embarquement d'un hydravion, une trentaine de minutes était nécessaire pour préparer l'aéronef, il fallait d'abord ouvrir la porte à verrouillage hydraulique. Puis, monté sur un chariot de manutention équipé d'une grue, l'hydravion était sorti sur le pont. On montait ensuite les ailes, puis l'hélice. Il fallait encore boullonner le flotteur et faire le plein d'essence. Ultime contrainte : seule une mer inférieure à force 2 permettait le décollage...
Observation
Symbole de coque 17P  

Les tourelles du Surcouf
La tourelle d’artillerie contient deux canons de 203 mm. Cette tourelle pesant 200 tonnes est plus spacieuse que celles des croiseurs lourds de 10 000 tonnes. Elle est étanche durant la plongée. Sa capacité est de 3 salves à la minute et de 150 coups par pièce. Derrière elle, une seconde petite tourelle de 10 tonnes contient le télépointeur. Durant la plongée, les deux tourelles reposent sur des joints de caoutchouc assurant l’étanchéité. Le sous-marin revenu en surface, des vérins hydrauliques soulèvent les tourelles d’une hauteur de 20 mm, leur permettant ainsi d’entrer en rotation. La cadence de tir est de 3 à 4 coups par minute.
Le manque de hauteur relatif sur l'eau limite l'efficacité du tir à 12 000 mètres qui peut être porté à 16 000 mètres en utilisant le périscope comme moyen de visée. Au delà l'utilisation de l'hydravion s'impose (jusqu'à 26 000 mètres). A l'origine un mât télescopique hydraulique de vigie de 15 mètres au dessus de la surface permet à un veilleur d'observer l'efficacité du tir. Les mouvements de roulis du navire conduisent à supprimer cette installation dès 1934.
La tourelle double du sous-marin Surcouf (photo DR)

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