Frégate Duquesne: Caractéristiques principales
Données générales :
Déplacement : 5700 tonnes (7380 t. pleine charge)
Dimensions : 158 ht (148 m pp) x 15,57 x 7,25 mètres
Tirant d'air : 40 mètres
Equipage :
27 officiers, 220 officiers mariniers, 98 quartiers-maîtres et matelots
Détection :

1 radar de veille tridimensionnelle sous radôme DRBI-23B
1 radar de veille surface air basse altitude DRBV-15A
1 radar de navigation DRBN-34A
1 détecteur de radar ARBR-17
1 sonar de coque DUBV-23D
1 sonar remorqué VDS DUBV-43B

Guerre électronique :

2 lance leurres AMBL-2A Sagaie
1 système Nixie AN/SLQ-25A
1 brouilleur de radar ARBR-33A

Installations aéronautiques :
1 balise Tacan ; 2 aires de Vertrep

Le radar tridimensionnel DRBI-23 est le principal moyen de détection. La partie mobile de son aérien pèse 28t. Elle est abritée par un spectaculaire dôme en fibre de verre de 11,25 m de diamètre la préservant des fumées, embruns et vent.
 
Energie - Propulsion :
Propulsion : 4 chaudières à vapeur Indret (450°C à 45 bars) ; 2 turbines à engrenages Rateau
2 ligne d'arbres, 2 hélices à pales fixes ; Puissance : 72 500 CV (d'origine)
Usine électrique : 3440 kW, 2 turbo-alternateurs Bréguet de 1000 kW et 3 diesel-alternateurs MGOV12ASHR de 480 kW
Vitesse maximale : 34 noeuds (à l'origine) ; Sur le Duquesne, le sabotage d'un réducteur dans les années 90 a conduit à réduire cette vitesse maximum à 29 noeuds.
Autonomie : 9500 km à 18 nds ; 4500 km à 29 nds
Capacité d'emport : 800 t de gazole, 50 t d'eau douce
Drome : En 1985 : 1 vedette de 8,3 m ; 1 LCPS de 9 mètres ; 1 baleinières de 7 m ; 1 dinghy de 10 places ; 1 dinghy de 6 places.
En 2005 : 1 EDL 700, 1 EDO, 1 EFRC 10 places, 1 EFR 10 places.
Armement :

48 missiles surface-air Masurca guidé par DRBR-51
4 missiles MM38 Exocet, un des premiers bâtiment à être équipé du missile Exocet.
10 torpilles anti-sous-marines L5
2 tourelles de 100 mm Mod 64 (baptisées Messine et Palerme)
2 affûts de 20 mm F2
4 mitrailleuses de 12,7 mm

Conduites de tirs :

1 CTMS (conduite de tir multisenseurs) avec radar DRBC-33A, 1 écartomètre IR Piranha II, 1 caméra TV) pour les canons de 100mm
2 postes optiques DMA-a Panda
2 groupements de guidage Masurca comprenant chacun un ensemble télépointeur radar illuminateur DRBR-51

Communications :

1 Syracuse
1 Inmarsat A
Liaisons de données tactiques LADT 11, 14

1 téléphone sous-marin TUUM-2D


Les senseurs et systèmes d'armes sont intégrés dans un Système automatisé d'Exploitation Navale des Informations Tactiques (SENIT 2).

Bâtiment stabilisé par trois paires d'ailerons non retractables, pilotés par deux centrales gyroscopiques dont une seule est normalement en fonction. Locaux vie et locaux opérationnels climatisés. Citadelle NBC

Le Duquesne a subi d'octobre 1975 à décembre 1976 une indisponibilité de longue durée qu'on pourrait presque appeler une refonte : le système d'arme Masurca a été modernisé, les deux canons de 30 mm ont été remplacé par 4 missiles anti-surface MM38 Exocet. Puis d'avril 1984 à juillet 85 avec l'installation du système Syracuse et une nouvelle modernisation du système Masurca. Le DRBV 50 est modernisé par un DRBV 15. De juillet 1990 à mars 1991 le système Masurca reçoit une ultime modernisation, installation d'une nouvelle balise Tacan et remise à neuf des locaux-vie. En 1998 le système Malafon (13 missiles porte-torpilles Malafon et leur rampe de lancement) est débarqué. Dernière grande période d'entretien de novembre 2001 à octobre 2003 avec une révision complète de l'appareil propulsif et le désamiantage total du navire.

Les armes du Duquesne portent les noms des principales batailles où s'est illustré Abraham Duquesne : Tourelle n°1 de 100mm (Messine), Tourelle n°2 de 100 mm (Palerme), Rampe Malafon (Alicuri), Rampe Masurca (Agosta), Shelter MM38 (Stromboli).

Jean-Michel Roche pour Net-Marine © 2011. Iconographie © Centre d'Archives de l'Armement. Source : Flotte de combat 2000.
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