Les héros maritimes français de la première guerre mondiale
CABEL François, Marie - Quartier-maître chauffeur -
Lors de l'attaque du MOUSQUET par l'EMDEN, le 28 octobre 1914, a fait preuve de courage, de sang-froid, et de qualités professionnelles tout à fait remarquables, et a été en outre grièvement blessé.
CABILLIC H. - Quartier-maître timonier -
De l'armement d'un bâtiment de patrouille : attaqué par un sous-marin, a montré le plus grand calme et le plus grand sang-froid sous le feu et a aidé à chasser l'ennemi qui a été touché plusieurs fois et obligé de s'enfuir.
CABROL Maurice - Capitaine au long cours -
Commandant l'ALSACE. A montré les plus brillantes qualités de commandement au cours de l'attaque de son navire par un sous-marin qui le canonna pendant deux heures, le 25 juin 1916.
CADIC Jean, Louis - Quartier-maître commis -
Ayant réussi à embarquer dans le berthon après le torpillage de son bâtiment par un sous-marin, a montré le plus grand sang-froid, sauvé un officier très grièvement blessé et contribué à sauver plusieurs marins.
CADILLON Gustve, Auguste - Matelot électricien - Belle conduite au feu, blessé grièvement en protégeant le réembarquement d'un détachement opérant sur une côte ennemie. Mort des suites de ses blessures.
CADUCCI Toussaint - Matelot -
Disparu en faisant son devoir, lors du torpillage du GANGE, le 14 avril 1917.
CAEROU Pierre, Auguste, Gaston - Second-maître mécanicien temporaire
réserviste - Excellent Second-maître. A rendu, pendant onze mois, les plus grands services dans sa section de mitrailleuses où il a montré beaucoup de dévouement, d'activité et de sang-froid en particulier le 9 mai 1915.
CAGNIER Aristide - Premier-maître patron pilote - Commandant le JULES COUETTE. A procédé sous le feu de l'ennemi à la mise à terre des troupes. A fait preuve, pendant 3 jours, d'une activité inlassable et de beaucoup de sang-froid. A déjà été cité à l'ordre du jour de l'armée pour le même motif.
CAHUZAC M.G.L.E. - Médecin de 2e classe -
Mort victime de son dévouement aux blessés du BOUVET, englouti avec son bâtiment. A cherché jusqu'au dernier moment à ranimer le lieutenant de vaisseau BOUTROUX asphyxié dans la tourelle 1 et a été entraîné avec le bâtiment.
CAIGNAN François - Second-maître commis -
A donné un bel exemple de sang-froid et d'abnégation en aidant jusqu'à la fin le personnel à capeler les ceintures de sauvetage. Disparu avec le bâtiment, le 26 février 1916.
CAITUCOLI Paul, Joseph - Matelot canonnier -
Composant l'armement de la tourelle de 16 babord arrière du SUFFREN. Glorieusement tué à son poste de combat, le 18 mars 1915, en faisant bravement son devoir.
CALEMARD J.M.P.E. - Contrôleur adjoint -
A participé activement comme commissaire du gouvernement à bord du LIAMONE et de l'ITALIA à de nombreuses opérations de ravitaillement du Monténégro, dans des conditions souvent périlleuses et délicates. Brillante conduite le 1er novembre, lors d'uneattaque du bâtiment par des aéroplanes ennemis où cet officier a fait preuve de décision et de très grande énergie.
CALIPPE Henri, Yves, Marie - Maître fusilier temporaire -
Maître fuislier temporaire. Très bon gradé, mitrailleur courageux et dévoué. A donné l'exemple de la bravoure et du sang-froid dans plusieurs circonstances difficiles, notamment à Dixmude, le 10 novembre 1914 (citation à l'ordre de la brigade), a commandé une section de mitrailleuses au front avec beaucoup d'autorité et de commandement.
CALLOCH Matelot canonnier - Matelot canonnier -
A fait preuve de beaucoup d'énergie et de courage au cours de l'attaque du MOUSQUET par le croiseur allemand EMDEN.
CALMEIL Sébastien - Matelot canonnier -
Lors du torpillage de la FOURCHE, a aidé et soutenu plusieurs de ses camarades en leur apportant des épaves et en les exhortant au calme et à la confiance.
CALVARIN Isidore - Quartier-maître fusilier -
A été par son entrain, son énergie et son attitude un exemple constant de bravoure. A été blessé.
CALVES François - Quartier-maître torpilleur -
A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
CALVES Jean - Second-maître charpentier -
Est resté dans l'eau pendant 13 heures, a par ses efforts et son énergie aidé au sauvetage de plusieurs hommes de l'équipage en réunissant les épaves pour les soutenir.
CALVIES Jean, Baptiste - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
Commande un bâtiment sur une ligne particulièrement menacée. S'est distingué aux Dardanelles par sa belle tenue sous le feu de l'ennemi.
CAMBINY Pierre, Alexis - Matelot sans spécialité - Très bon soldat qui s'est toujours courageusement comporté. Grièvement blessé, a perdu l'oeil droit.
CAMONS - Premier chauffeur -
Pour le courage et le sang-froid dont il a fait preuve pendant la défense du LANGUEDOC contre un sous-marin ennemi. Blessé grièvement.
CAMPION Emile, Edouard, Jean - Lieutenant de vaisseau -
Officier du plus grand mérite, chargé de l'artillerie et de la direction du tir. N'est pas breveté canonnier, mais cependant a été l'inspirateur d'une méthode de tir et d'un dispositif spécial de pointage parfaitement adaptés aux circonstances et aujourd'hui généralisés à bord des navires affectés à la défense du canal de Suez. Leur application a donné les plus heureux résultats, le 3 février. A dirigé avec le plus grand sang-froid et avec une précision remarquables le tir. Très belle attitude sous le feu.
CAMPION Emile, Edouard, Jean - Lieutenant de vaisseau - Commandant le SALAMBO : a fait tout on devoir pour éviter le torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, le 19 avril 1918. A coulé avec son bâtiment, à son poste sur la passerelle. Une fois à l'eau, s'est dévoué pour ses hommes à qui il a porté secours, a refusé d'être recueilli avant eux par le doris qui a ramené les survivants. Déjà cité à l'ordre de l'armée.
CAMUS Maximilien - Quartier-maître mécanicien -
Disparu avec son bâtiment, le 2 septembre 1916, en accomplissant son devoir militaire, au cours d'une opération de guerre.
CANCEL J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Officier en second du SAPHIR. A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuses qui a entraîné la perte du bâtiment.
CANE Augustin - Matelot sans spécialité -
A réussi, par sa présence d'esprit, à sauver avec une embarcation une grande partie de l'équipage de son bâtiment.
CANESSA Dominique - Matelot sans spécialité -
Grièvement blessé en service commandé, lors du torpillage de la BERTHILDE par un sous-marin ennemi, le 12 juillet 1917. Mort des suites de ses blessures.
CANEVET Yves - Quartier-maître -
Disparu avec son bâtiment à son poste de combat, le 5 novembre 1918, au cours d'un dragage de mines.
CANN François - Quartier-maître électricien -
A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
CANTENER C.L. - Lieutenant de vaisseau -
Officier énergique et audacieux. A repris à la baïonnette des tranchées abandonnées par des troupes voisines.
CANTENER Charles, Lucien - Lieutenant de vaisseau - Officier d'une bravoure exemplaire. S'est déjà distingué à la brigade des fusiliers-marins. Conduit admirablement sa compagnie dont il a su faire une force militaire parfaitement organisée. Déjà cité à l'ordre du jour pour le même motif.
CANTIN Louis - Quartier-maître de manoeuvre - Déjà cité à l'ordre de l'Armée le 17 décembre, a encore fait preuve dans le commandement de son escouade, le 9 mai, du plus grand courage et du plus grande sansg-froid.
CANTO Joseph - Matelot sans spécialité -
A sombré sur une mine avec son bâtiment en patrouillant au cap Bougaroni, le 4 octobre 1917.
CAOUS Louis, Vincent - Second-maître de manoeuvre, chef de quart -
Etant de quart au moment d'un combat contre un sous-marin, a montré la plus grande initiative et le plus grand sang-froid dans l'exécution des menoeuvres qu'il a commandées comme à l'exercice.
CAP Maurice - Matelot de 3e classe sans spécialité -
Excellent soldat, a fait preuve d'un grand courage en restant sans se plaindre toute une journée dans la tranchée avancée où il venait d'être blessé très gravement le 3 novembre 1914. Ankylose des deux genous.
CAPDEGELLE Médard, Joseph - Matelot cannonier, mécanicien
d'appareil -
Excellent mécanicien bombardier, brave, actif et dévoué. Le 7 mai 1917, a lancé avec plein succès deux bombes sur un sous-marin ennemi.
CAPELLE Gaston - Quartier-maître chauffeur -
Tombé glorieusement dans les machines et la chaufferie arrière devant les appareils dont il avait la conduite ; a disparu avec le bâtiment, le 23 juin 1916.
CAPELLE Jean - Quartier-maître mécanicien -
Disparu avec son bâtiment, le 2 septembre 1916, en accomplissant son devoir militaire, au cours d'une opération de guerre.
CAPIN - Lieutenant de vaisseau -
Est resté sur la passerelle au côté du commandant qu'il n'a pas voulu quitter et a été englouti avec lui, ayant jusqu'au dernier moment collaboré au maintien de l'ordre et au sauvetage du personnel.
CAPITAINE Jean - Second-maître fusilier -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
CAPREL C.J.A. - Lieutenant de vaisseau -
Commandant le COMMANDANT BORY. Commande son bâtiment depuis le début de la guerre, l'a dirigé avec sang-froid, courage et habileté dans toutes les opérations effectuées en Adriatique.
CARAIN Emile, Yves, Marie - Second-maître électricien -
Lors d'une croisière périlleuse et accidentée, avec le TURQUOISE, en mer de Marmara, au mois d'octobre 1915, a montré un entrain, une endurance, un courage dignes de tout éloge ; a supporté avec dignité les souffrances de la captivité en Turquie, oùcinq de ses camarades ont succombé.
CARBUCCIA Joseph - Matelot fusilier breveté -
Au cours d'une patrouille en mer, le 17 mai 1916, a fait preuve d'un beau courage en descendant très bas au dessus d'un torpilleur allemand qu'il a canonné. Est disparu en mer au cours de ce combat.
CARDIEC Joseph, Marie - Second-maître canonnier -
Chef de section. Blessé en se portant le premier à son poste de combat sous un bombardement violent de grosse artillerie.
CARDIEC Joseph, Marie - Second-maître canonnier -
Grièvement blessé au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi, a montré du courage et de l'énergie en restant à son poste de combat jusqu'à la fin de l'engagement.
CARDONI Jean - Quartier-maître électricien -
De l'équipe des barres de plongée au combat. Par son calme, son habileté de manoeuvre, a contribué au succès d'une attaque audacieuse contre un navire de guerre ennemi.
CARDOT Charles - Maréchal des logis -
Alors qu'il était brigadier au 25e régiment, se trouvant embarqué comme passager sur l'AMIRAL HAMELIN, lors du torpillage de ce bâtiment, le 7 octobre 1915, a fait preuve, en cette circonstance d'un courage et d'un dévouement dignes des plus grands éloges. Bien que grièvement blessé, a contribué pour une bonne part au salut de ses compagnons embarqués avec lui dans la dernière chaloupe.
CARDUCCI Toussaint - Matelot -
Disparu en faisant son devoir, lors du torpillage du GANGE, le 14 avril 1917.
CAREL François - Second-maître fusilier - A été par son entrain, son énergie et son attitude, un exemple constant de bravoure. A été blessé.
CARFANTON Victor - Capitaine au long cours -
Mort glorieusement pour la France à son poste au cours d'un violent combat contre un sous-marin.
CARIC Louis, Pierre, Marie - Second-maître timonier -
A toujours fait preuve de courage et de sang-froid ; blessé à son poste de combat sur la passerelle. Déjà cité à l'ordre de la brigade.
CARIOU Aimé, Pierre, Henri - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - S'est distingué en faisant sauter, sous un bombardement d'avions, un pont que les tentatives précédentes n'avaient réussi qu'à ébranler. A organisé des groupes de chalands armés de pièces de marine et en faisant tous les tirs de réglage sous un feu violent d'artillerie. Mort pour la France.
CARIOU Charles - Second-maître mécanicien -
Après le torpillage de l'INDIEN, le 8 septembre 1915, se trouvait à l'arrière du bâtiment, muni d'une bouée de sauvetage. Aperçoit près de lui un marin ne sachant pas nager et lui donne aussitôt sa bouée, geste d'autant plus méritoire que CARIOU nesait pas nager et que l'arrière de l'INDIEN disparaissait sous l'eau. Officier marinier d'un dévouement parfait.
CARIOU Jean - Second capitaine - Par son
autorité et son énergie, a su maintenir le calme, grouper les embarcations
de l'AMIRAL HAMELIN et sauver de nombreux passagers lors du torpillage de
ce bâtiment par un sous-marin ennemi.
CARIOU Joseph - Quartier-maître canonnier réserviste - Unique survivant de l'AMIRAL CHARNER, recueilli après cinq jours passés sur un radeau, a vu successivement disparaître ses compagnons épuisés et n'a eu d'autre soutien que sa vigueur physique et sa haute énergie morale.
CARIOU Yves - Second-maître fusilier - A été par son entrain, son énergie et son attitude, un exemple constant de bravoure. A été blessé.
CARISSAN L. J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - Grièvement blessé au cours du combat, a continué jusqu'au dernier moment à faire courageusement son devoir. Recueilli à bord d'un croiseur allemand, n'a voulu être soigné qu'après tous les autres blessés de l'équipage du MOUSQUET ; est mort des suites de ses blessures, à Sabang, après avoir par son courage excité l'admiration de ses ennemis mêmes.
CARLI Ange - Second-maître électricien -
Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
CARN Jules, Marie - Premier-maître canonnier - Sert depuis un an dans des ouvrages du front, dont plusieurs en première ligne, très exposés, y a subi de nombreux bombardements, n'a cessé de montrer les plus sérieuses qualités d'endurance, d'initiative et de commandement. A toujours montré la plusbelle attitude sous le feu.
CAROFF Jean - Premier-maître de mousqueterie -
Grièvement blessé à la tête de ses hommes.
CARPENTIER Louis - Médecin de 3e classe auxiliaire -
A la brigade des fusiliers-marins depuis le début. Dans tous les combats qu'à livrés la brigade, a payé de sa personne avec le plus grand courage et le plus grand dévouement pour porter des secours aux blessés. Blessé grièvement en allant aux tranchées montrer à son chef de service nouvellement arrivé l'organisation des secours.
CARPIER François, Joseph, Marie - Second-maître canonnier, pilote
aviateur -
Bien que tout jeune pilote, a fait preuve de qualités exceptionnelles depuis son arrivée sur le front au mois de mars. A fait de nombreux bombardements de jour et de nuit, donnant toujours l'exemple du plus grand courage et du plus grand sang-froid.A eu plusieurs fois son appareil atteint par des éclats d'obus.
CARRADEC Joseph - Matelot fusilier -
A sombré sur une mine avec son bâtiment en patrouillant au cap Bougaroni, le 4 octobre 1917.
CARRE Marcel, Jules - Second-maître fusilier -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
CARRE Marie, Amédée, Maurice - Capitaine au long cours -
Commandant le MEMPHIS. A montré les plus belles qualités de courage et d'énergie en coopérant, avec son bâtiment, à l'évacuation de l'armée serbe, de Durazzoà Corfou, sous la menace des sous-marins, des mines et des avions ennemis. Le paquebot ayantété bombardé par des avionset ayant touché une mine, n'a cesséde montrer, dans ces circonstances, les plus solides qualités de marins. S'est distingué aux Dardanelles où un autre paquebot qu'il commandait, l'ANNAM, a été éprouvé par le feu de l'ennemi.
CARRE Pierre - Matelot sans spécialité -
Son bâtiment étant torpillé et disparaissant en quelques instants, a donné un bel exemple en persistant à accomplir son devoir jusqu'au bout. Disparu avec son bâtiment, le 14 juillet 1918.
CARRE Yves - Premier-maître canonnier -
Depuis la formation du 1er régiment de canonnier marins a fait preuve des plus rares qualité de commandement, s'est toujours dépensé sans compter pour mener à bien les missions qui lui étaient confiées et a, bien que blessé, fait preuve du plus grandcalme et du plus grand sang-froid. Cité à l'ordre de la 73e division.
CARREGA Joseph - Matelot sans spécialité -
Brillante conduite au feu. Grièvement blessé le 22 décembre 1914 en chargeant l'ennemi.
CARRELET J.M.J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve -
A été tué à la tête de ses hommes en repoussant brillamment les attaques répétées d'un ennemi très supérieur.
CARRERE Jean - Matelot chauffeur breveté -
Tué à l'ennemi le 1er juin 1915, en accomplissant son devoir, à son poste de combat, au cours d'une opération de guerre.
CARRIQUE Valoé, Ernest, Eugène - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
auxiliaire -
A dirigé avec énergie et habileté pendant un mois (01/07-01/08/1917) une suite d'opérations de guerre dans un pays difficile et presque inconnu (Nouvelle-Calédonie). Déjà cité à l'ordre du régiment le 2 février 1917.
CARRON Pierre - Lieutenant de réserve -
A fait preuve d'une courageuse énergie lors du torpillage de son bâtiment et a su maintenir une discipline parfaite parmi les troupes passagères.
CARTERON Charles, Pierre, Jules - Ingénieur de 1ère classe d'Artillerie
navale -
A installé sous le feu de l'ennemi, malgré des difficultés d'accès considérables, plusieurs pièces de marine. A réussi brillamment ces opérations grâce à une préparation minutieuse du travail et à son action constante et énergique sur le personnel. S'est particulièrement distingué au cours de plusieurs engagements auxquels a pris part cette artillerie.
CARTIGNY François - Quartier-maître mécanicien, pilote aviateur -
Pilote courageux et plein de sang-froid. Le 26 avril 1917, a améri sous un feu violent de l'ennemi pour secourir des camarades en détresse, a pris l'un deux grièvement blessé, à bord de son appareil, a réussi à reprendre son vol et à rentrer dans noslignes avec son appareil surchargé et très sérieusement avarié par le tir de l'ennemi.
CARVIN Germain, A. - Mécanicien principal de 2e classe auxiliaire -
Dans le torpillage de l'ALGERIE III, voyant la chambre des machines envahie par la trombe d'eau due à l'explosion, s'est précipité sur l'appareil de manoeuvre, sans songer à se sauver. A été englouti à son poste dans l'accomplissement de son devoir.
CASINELLI Joseph - Matelot sans spécialité -
Conduite héroïque au feu, blessé au cours des opérations de débarquement de troupes.
CASSAN Noël - Matelot électricien -
A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
CASTAING Raymond, Edgard - Maître de timonerie -
A fait preuve de courage et d'énergie lors du torpillage de l'ARIANE.
CASTALDI Gabriel, François - Capitaine au long cours -
20 ans, 6 mois de services. Commandant le vapeur MIRA qui a résisté à l'attaque d'un sous-marin ennemi jusqu'à l'épuisement complet de ses munitions et malgré les avaries graves causées par les obus ennemis.
CASTANDET Armand - Quartier-maître mécanicien -
A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
CASTANDET Bertrand - Matelot fusilier breveté - Très bon soldat, d'une belle attitude au feu. Modèle de courage et de dévouement. A été grièvement blessé au cours d'une reconnaissance. Déjà cité à l'ordre.
CASTEL Jean - Chauffeur breveté -
Blessé grièvement. Le PARIS II ayant été coulé à coup de canon dans le golfe d'Adalia, le 13 décembre 1917, au cours d'une opération de guerre, ne s'est jeté à la mer que sur l'ordre de son commandant ; a rallié la baleinière et aidé à la remorquerau large à la nage sous le feu violent de l'ennemi. A ensuite parcouru 70 milles en 32 heures le long de la côte ennemie par gros temps dans une embarcation crevée et réussi à entrer à Castelorizo.
CASTEL Marius, Joseph - Quartier-maître infirmier -
Serviteur hors ligne. Collaborateur de toute confiance du médecin major, 39 mois de campagne. Le 1er novembre 1917, en présence de 38 hommes mis hors de combat simultanément, beaucoup par des blessures mortelles ouextrêmement graves, dans un poste deblessés surchauffé, a donné les soins les plus éclairés et les plus dévoués, se dépensant sans repos ni nourriture pendant 24 heures.
CASTELNAU G.A.W. - Capitaine de frégate -
Commandant la 5e escadrille de torpilleurs. Officier supérieur entraînant son escadrille avec une remarquable énergie dans toutes les opérations auxquelles elle a participé.
CASTETS Jean, Marie - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve -
Gouverneur par intérim d'une île ; a su prendre avec le plus grand calme toutes les dispositions pour la défense. Son sang-froid et sa présence d'esprit assurèrent sans désordre l'évacuation des habitants et épargnèrent des pertes à la garnison. A fait preuve, sous ce bombardement, de solides qualités de commandement.
CASTEX Jacques - Canonnier à la 75e batterie du 1er régiment
d'artillerie -
Passager à bord de l'ELOBY, ravitailleur de l'armée d'Orient. Disparu en accomplissant son devoir militaire lors de la destruction de l'ELOBY torpillé par un sous-marin.
CASTIAU Charles - Matelot fusilier -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
CASTREC Joseph - Matelot canonnier -
Servant de culasse à la pièce arrière. N'est parti qu'avec de l'eau à mi-jambe, la pièce allant être engloutie.
CASTRES Adrien - Second-maître fusilier -
Au
front du 26 août 1914, a pris par à toutes les opérations de la brigade et du
bataillon de fusiliers-marins. A été l'objet d'une proposition extraordinaire
de
CATINCHI Dominique - Capitaine au long cours -
Disparu après s'être courageusement dépensé pour tenter de sauver son équipage et ses passagers lors du torpillage de son bâtiment, le 4 novembre 1915. Déjà cité à l'ordre de l'armée en raison des circonstances de sa mort (JO du 31 octobre 1917).
CAUCHOIS Eugène - Lieutenant de vaisseau auxiliaire - Officier très énergique ; s'est particulièrement distingué au cours d'opérations périlleuses dans l'Adriatique comme commandant d'un navire qui s'est perdu sur une mine. Déjà cité à l'ordre de l'armée.
CAUCHOIS - Capitaine au long cours -
Commandant le transport SINAI :n'a cessé de montrer dans toutes les missions qui lui ont été confiées les plus grandes qualités de sang-froid et d'esprit de devoir. S'est particulièrement signalé par son courage et son dévouement durant l'évacuationdes prisonniers autrichiens, opération faite dans des conditions très pénibles.
CAUDERLIER Emile - 2e C.C -
A contribué, sous un feu violent , au lancement des radeaux de secours de l'AMIRAL HAMELIN.
CAUQUIL Marius - Aumônier temporaire de la flotte -
Aumonier d'une haute valeur morale et intellectuelle. Venu au front sur sa demande, n'a cessé d'y donner l'exemple du plus bel esprit de devoir et d'abnégation, n'hésitant jamais à se porter aux endroits les plus exposés pour y remplir sa mission. S'est particulièrement distingué dans les opérations du 4 au 14 avril 1918 au cours desquelles il a été intoxiqué par les gaz.
CAUVIN P.R. - Médecin de 1ère classe -
Pour les services signalés qu'il a rendus sous le feu de l'ennemi, au détachement d'artillerie.
CAVALAN Joseph - Matelot sans spécialité - Excellent marin, montrant la plus grande bravoure dans un métier ne lui permettant pas de chercher d'abri. Blessé grièvement (amputation d'un pied). Déjà cité à l'ordre du jour de l'armée.
CAVELIER DE CUVERVILLE Albert, Madeleine, Ludovic, Alphonse - Enseigne
de vaisseau de 1ère classe, pilote aviateur -
Pilote aviateur d'une science approfondie. Officier d'élite d'un allant et d'un entrain inlassables. A conduit brillamment sa section à l'attaque d'un sous-marin ennemi ; plus de 500 heures de vol, pour la plupart en reconnaissance de guerre. Trois attaques de sous-marins. Une citation à l'ordre de la division.
CAYROL R.L.M. - Lieutenant de vaisseau -
Resté seul avec sa section de mitrailleuse dans une tranchée abandonnée par sa section de soutien,a maintenu ses hommes et a réussi à les faire retirer en bon ordre. A été blessé à la tête dans cette affaire.
CAZABON Paulin - Pêcheur -
A fait preuve de courage et d'énergie en se défendant, jusqu'à la mort, sur un chalutier attaqué par un sous-marin, le 4 mai 1917.
CAZALET Jean, Jacques, Auguste - Second-maître torpilleur -
Second-maître d'élite. A donné l'exemple du courage et du sang-froid sous le tir concentré et meurtrier de plusieurs navires ennemis dans la nuit du 19-20 mai 1917.
CAZANAVE Pierre - Quartier-maître torpilleur -
A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
CAZEIL - Matelot chauffeur -
Belle conduite et bel exemple pendant les opérations auxquelles son bâtiment a pris part.
CEILLIER M.R. - Lieutenant de vaisseau - Directeur du service de la plage de Seddul-Bahr. Au milieu des difficultés incessantes et sous le feu des batteries ennemies, cet officier, par sa ténacité et son esprit de méthode, a pu assurer le service de débarquement en même temps que par sa belle tenue il a su maintenir dans tout son personnel le calme et le sang-froid en toute occasion.
CELTON Pierre - Premier-maître de mousqueterie -
Blessé, a dirigé sa compagnie, après que venaient d'être blessés le capitaine et le lieutenant.
CERDA Alexandre - Quartier-maître mécanicien -
A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
CERVONI Dominique - Matelot chauffeur réserviste -
Pour la belle conduite à bord de la MARIE FREDERIQUE pendant l'action qui a amené la perte à peu près certaine d'un grand sous-marin ennemi et pour le dévouement qu'il a montré ensuite en se jetant à la mer, de son bâtiment en manoeuvre, pour sauverles officiers du vapeur anglais SIR RICHARD ANDREW torpillé, en danger de se noyer.
CESSAT Léopold - Matelot chauffeur breveté -
A accompli bravement son devoir militaire dans la chaufferie contre laquelle a explosé la mine qui a causé la perte du KLEBER, le 27 juin 1917. Disparu avec son bâtiment.
CHABERT Victor, Nicolas - Premier-maître mécanicien -
Au cours de l'engagement de nuit du 19-20 mai 1917, blessé à son poste de combat dans une chaufferie par un obus, a pris avec sang-froid les mesures que nécessitaient les avaries d'une chaudière et d'un alimentateur atteints par l'explosion.
CHABOT Eugène - Maréchal des logis -
A contribué, sous un feu violent , au lancement des radeaux de secours de l'AMIRAL HAMELIN.
CHABUS Gaston, Marius, Brue - Quartier-maître mécanicien -
Très grièvement blessé à son poste par une explosion de bombe pendant la préparation d'une opération de guerre. Très belle conduite.
CHAHEN Jean - Quartier-maître timonier -
Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
CHAIGNON Léon, Joseph - Matelot fusilier breveté réserviste - Fusilier particulièrement brave. Le 14 septembre 1918, a conduit son escouade avec un entrain remarquable à l'assaut des position allemandes fortement organisées. S'est emparée, en fin de progression, d'un canon de 77 et d'un minenwerfer placés au-delà des objectifs fixés et défendus par des mitrailleuses. Deux citations.
CHAILLEY Pierre E. P. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
CHALM Daniel - Second-maître chauffeur -
Uniquement préoccupé par faire son devoir, resta à son poste jusqu'au moment où il fut chassé par l'invasion de l'eau ou reçut l'ordre d'évacuer, ne quittant son poste qu'après avoir fait les manoeuvres prescrites. Disparu avec son bâtiment, le 19 mars 1917.
CHALME Louis, Marie - Second-maître fusilier -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
CHAMBAUD Gaston, André - Maréchal des logis chef -
Sous-officier énergique et calme, sur le front depuis le début de la guerre ; lors du torpillage du CROSSHILL, a coopéré pour une grande partie au sauvetage de son détachement, a su par son énergie et son courage ranimer le moral de ses hommes.
CHAMOND Aimé - Quartier-maître torpilleur -
A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
CHAMOUX Albert - Matelot mécanicien -
Surpris par le torpillage au moment du changement de quart, a disparu à son poste de combat avec le bâtiment coulant par l'arrière en moins d'une minute, le 12 juillet 1917.
CHAMPOISEAU Armand, Pierre, Charles - Capitaine de corvette -
Commandant le MAGON. Dans une action de nuit, le 21 mars 1918, a constamment maintenu son bâtiment à son rang dans la ligne.
CHAMPOT Michel, Marie, Joseph - Matelot de 3e classe sans spécialité -
Très actif, énergique. Grièvement blessé au genou le 20 décembre 1914 en se portant au secours de son lieutenant. Amputé d'une cuisse.
CHANTEL Michel - Charpentier -
Mort glorieusement pour la France à son poste au cours d'un violent combat contre un sous-marin, le 31 juillet 1917.
CHAPAZ Georges - Matelot mécanicien, pilote aviateur -
Jeune pilote rempli d'ardeur et de courage; est disparu le 26 septembre 1917 au cours d'une action militaire.
CHAPE François - Matelot sans spécialité -
Disparu avec son bâtiment, le 2 septembre 1916, en accomplissant son devoir militaire, au cours d'une opération de guerre.
CHAPEAU Gabriel - Matelot mécanicien -
A fait preuve du plus grand courage ; a été tué le 1er décembre 1916.
CHAPEDELAINE Louis - Gabier breveté -
Tué glorieusement en accomplissant son devoir militaire au cours du combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916.
CHAPELAIN Paul - Matelot -
A contribué à assurer le succès de son bâtiment dans sa lutte contre un sous-marin par le véritable héroïsme dont il a fait preuve.
CHAPIN Emile - Quartier-maître mécanicien, observateur -
Excellent observateur, ayant 72 heures de vol ; le 13 septembre 1917, étant observateur, a attaqué un grand sous-marin ennemi. En janvier 1918, a attaqué un grand sous-marin lui causant des avaries graves qui peuvent avoir amené la perte de ce bâtiment.
CHARANT Edmond, Marie - Maître fusilier -
Chef de section hors ligne, possèdant au plus haut degré les qualités de bravoure, sang-froid et décision. Blessé très grièvement le 9 octobre 1915, a continué à maintenir ses hommes dans un poste avancé sous un bombardement des plus violents. A étéatteint d'une deuxième blessure.
CHARCOT Jean, Baptiste, Etienne, Auguste - Lieutenant de vaisseau
auxiliaire -
A donné, depuis le début des hostilités, un haut exemple de dévouement, exerçant le commandement de deux bâtiments de patrouilles d'abord dans le nord de l'Ecosse, ensuite dans l'Atlantique et dans la Manche. A montré, au cours d'une rencontre du bâtiment spécial qu'il commandait et d'un sous-marin, le courage réfléchi, la décision et l'énergie d'un chef de grande autorité morale.
CHARDENOT J.G. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Officier en second du RIGEL. A, le 2 octobre 1916, montré les plus belles qualités militaires et techniques au cours du combat du RIGEL contre un sous-marin ennemi et pendant les opérations entreprises poursauver le bâtiment atteint par deux torpilles.
CHAREZIEUX B.E.E. - Médecin de 1ère classe -
Excellent médecin, officier très zélé, plein de vaillant entrain. Très bonne attitude sous le feu.
CHAREZIEUX Louis, Marie, Xavier - Capitaine de corvette -
Commandant un torpilleur d'escadre : pour l'habileté, la décision, l'énergie et la promptitude dans les manoeuvres de sauvetage de l'équipage et des passagers d'un navire torpillé et l'attaque d'un sous-marin. Ces manoeuvres ont amené la destructiondu sous-marin.
CHARLES Léon, Joseph - Capitaine au long cours -
Belle attitude sous le feu, tué par un éclat d'obus.
CHARLES Pierre, Maurice - Capitaine au long cours -
Tué en exécutant les ordres de son commandant dans des circonstances de guerre.
CHARLY Eugène - Matelot sans spécialité -
Conduite excellente. Grièvement blessé le 10 novembre 1914. Ankylose complète du genou droit.
CHARPENTIER André - Quartier-maître fusilier -
Très belle attitude sous le feu pendant un engagement avec un sous-marin ennemi. A dirigé le tir de sa pièce avec précision et efficacité. Au cours des circonstances critiques qui ont suivi cet engagement, a fait preuve de belles qualités d'enduranceet de dévouement.
CHARPINE - Médecin -
A donné des soins dévoués aux troupes serbes évacués par un paquebot de Durazzo à Corfou. A fait preuve du plus grand sang-froid et d'un dévouement inlassable ainsi que de courage et d'énergie en coopérant au sauvetage de l'équipage d'un paquebot lorsque ce bâtiment après avoir touché une mine a été échoué a Durazzo ; a eu la figure et les mains couvertes de brûlures.
CHARRE Paul, Fernand - Matelot de 2e classe fusilier breveté -
D'un courage à toute épreuve, grièvement blessé étant resté en sentinelle sous le feu de l'ennemi. Perte de la vision de l'oeil droit.
CHARRIER Gabriel - Matelot sans spécialité -
Grièvement blessé le 10 novembre 1914. Ankylose et raccourcissement de la jambe gauche.
CHARRIER H. - Officier des équipages de la flotte -
Déjà blessé en octobre, a maintenu ses hommes sous un violent bombardement, et a organisé sous le feu la défense de sa tranchée bouleversée par les obus. Sérieusement blessé pour la seconde fois.
CHARRIER Henri - Gabier breveté -
Au cours du combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916, s'est offert comme volontaire pour aller dans le compartiment de la barre à bras après l'explosion de la première torpille. Après l'explosion de la 2e torpille, ayant eu trois hommes tués à ses cotés et rendu sourd par l'explosion (tympa crevé) a refusé énergiquement de quitter son bâtiment. Est resté parmi les volontaires pour combattre l'invasion de l'eau, donnant ainsi à tous un très bel exemple de courageet de dévouement.
CHARRIERE Emmanuel - Second-maître timonier - Très belle conduite, a assuré à un poste de signaux à terre, très exposé, les communications entre les troupes de débarquement et les bâtiments.
CHARRONEAU René, Armand, Ernest - Quartier-maître de manoeuvre -
Très bon Quartier-maître. Grièvement blessé le 24 octobre 1914. Mutilation du pied gauche.
CHASTANG Félix- Médecin de 3e classe auxiliaire - S'est
signalé, dès les premiers engagements, par son courage, son sang-froid et
ses qualités professionnelles. Blessé mortellement en donnant des soins aux
blessés français et allemands ; a su, par son attitude, forcer l'admiration
même de nos ennemis.
CHAT Gaston, Paul, Eugène - Lieutenant de vaisseau -
Officier en second du FOUCAULT : son sous-marin ayant été atteint par des bombes d'avions, le 15 septembre 1916, a fait preuve de beaucoup d'énergie et de sang-froid en luttant contre les avaries. N'a quitté le bâtiment que lorsque celui-ci a coulé sous ses pieds ; une fois à la mer a donné son propre collet de sauvetage à un homme en danger de se noyer.
CHÂTEAU Bénony - Matelot torpilleur -
S'est offert spontanément pour aller à la nage limer les orins de deux mines ennemies offensives. S'est distingué lors de l'attaque par la torpille d'une flottille ennemie au cours de laquelle un torpilleur a été atteint.
CHATELIER Jean - Matelot fusilier breveté réserviste -
Blessé
deux fois à la brigade des fusiliers-marins. Décoré de la
CHAULE Auguste - Matelot réserviste sans spécialité -
A été par son entrain, son énergie et son attitude, un exemple constant de bravoure. A été blessé.
CHAUMIE J. P. H. J. J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
A, par son énergie, son autorité, son sang-froid, assuré, sous le feu de l'ennemi et dans des circonstances difficiles, le déchargement rapide de vapeurs, le 3 février, dans un port attaqué par l'ennemi.
CHAUMIE Jacques, Pierre, Henri, Jean, Joseph - Lieutenant de vaisseau -
Commandant d'un groupe de chalutiers. Commandant plein d'habileté et d'énergie, a réussi à dégager avec des moyens de fortune, sans souci du danger, l'entrée d'un port abondamment miné.
CHAUVIGNAT Antoine - Quartier-maître torpilleur, pilote
aviateur -
Excellent pilote plein de courage et d'allant. S'est distingué au cours de nombreuses opérations aériennes dans la zone ennemie, notamment le 7 avril 1917 où il a attaqué successivement trois grands sous-marins ennemis.
CHAUVIN A.J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Mort à son poste broyé, par l'explosion du bâtiment sur une mine.
CHAUVIN Félix, François, Eugène - Lieutenant de vaisseau -
Commandant le BOUTEFEU. Excellent marin et vaillant soldat. Son bâtiment sombrant sur une mine, a donné à tous l'exemple du calme et du mépris du danger. A sauvé un homme de son équipage qui allait couler.
CHEDEVILLE E.L.D. - Lieutenant de vaisseau, aide de camp -
Pendant l'engloutissement du LEON GAMBETTA, a éclairé les échelles inférieures avec des lampes de poche ou des allumettes, permettant ainsi à l'équipage de monter sur le pont et de se sauver. A travaillé ensuite à mettre les embarcations à la mer, acontribué par ses paroles et son exemple à maintenir l'ordre sur le pont ; a été jeté à la mer par le chavirement du navire et y a trouvé la mort.
CHEFNOURY Jean - Premier-maître patron pilote -
A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
CHELIN Alfred, Marcel - Matelot gabier breveté de réserve -
Marin courageux, servant depuis longtemps avc dévouement et entrain à bord d'un patrouilleur dans des conditions aussi rudes que dangereuses, a été grièvement blessé à son poste de combat, le 25 avril 1917, au cours d'une action de mer contre des bâtiments ennemis.
CHELLE Léon - Premier-maître torpilleur -
A assisté à toutes les opérations effectuées par le LIAMONE à Antivari en septembre, octobre, novembre 1914, en qualité de chef du détachement militaire de ce transport, a fait preuve sous le feu de l'ennemi de courage calme et de dévouement absoluà son devoir.
CHERDOT Pierre - Matelot chauffeur breveté -
Faisant partie de l'armement d'une baleinière de plage, a fait preuve du plus grand sang-froid et d'un complet dévouement au débarquement sous le feu de l'ennemi. Blessés.
CHEVALIER Edouard - Matelot boulanger coq -
Etant blessé au pied, a réussi à porter un ordre important au point le plus menacé de la ligne.
CHEVALIER Joseph, Marie, Pierre - Second-maître de manoeuvre -
A fait preuve de qualités remarquables de sang-froid et d'activité sous le feu de l'ennemi. Grièvement blessé par des éclats d'obus.
CHEVALON C.J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire -
Disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin en accomplissant son devoir militaire.
CHIESA Michel - Matelot -
Grièvement blessé à son poste au cours d'un combat contre un sous-marin.
CHIOZZA Alexandre - Matelot aide-chauffeur -
Parti du bord dans un berthon, est resté 60 heures à la plage aidant sous le feu de l'ennemi, nuit et jour, au débarquement du personnel, matériel, et à l'évacuation des blessés, remarquable d'entrain, de dévouement et de courage.
CHIRPAZ Georges, Léon - Matelot mécanicien, pilote aviateur -
Jeune pilote rempli d'ardeur et de courage, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une opération militaire.
CHOLLET Léon, Lucien - Premier-maître fusilier -
Grièvement blessé pendant qu'il rassemblait sa section par ordre du commandant de bataillon pour capturer un groupe d'allemands.
CHOMEL J.M. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
A toujours assuré le service de la télémétrie avec un sang-froid et une bravoure admirables, étant à découvert sous un feu violent, en particulier le 30 avril.
CHOPARD P. - Capitaine de frégate -
A montré de remarquables qualités de commandement, d'énergie et de sang-froid dans l'exécution des travaux permettant à son bâtiment touché par une torpille de rallier en toute sécurité un port allié.
CHOPIER Alexandre - Apprenti marin -
Blessé le 30 mars 1915. Blessé à nouveau le 29 juillet 1915. Ankylose du genou gauche.
CHOPIN Paul - Maréchal des logis -
Calme et sang-froid dans le chargement de son canot.
CHOSSEC François - Second-maître de manoeuvre -
A montré les plus belles qualités d'énergie et de sang-froid au cours des opérations de dragage sous le feu de l'ennemi, en particulier le 7 mars sous les feux de salve de mousqueterie.
CHRETIENT Alphonse - Premier-maître de timonerie -
A, le 2 octobre 1916, montré les plus belles qualités de commandement, de calme et de sang-froid, lors du combat du RIGEL contre un sous-marin ennemi.
CHUPEAU Louis, Amédée, Stanislas - Premier-maître torpilleur
sédentaire -
A fait preuve de beaucoup de dévouement, de courage et d'intelligence dans le commandement de son auto-projecteur et du personnel de la section dont il était second. A éclairé plusieurs fois, sous le feu de l'ennemi, en particulier dans des conditions très dangereuses, du 25 avril au 13 mai, sous un feu d'artillerie violent et bien ajusté, surtout dans la nuit du 10 au 11 mai, pendant laquelle une des voitures eut son radiateur crevé par un éclat d'obus et un homme fut tué.
CHUPIN Edouard, Edmond - Chef mécanicien -
A très courageusement secondé son capitaine lors d'un violent combat contre un sous-marin.
CIERGO Antoine - Matelot aide-mécanicien -
Blessé aux deux jambes dans la machine par des éclats de projectile, au cours du combat entre le COLBERT et un sous-marin, est revenu spontanément prendre son poste malgré la gravité de ses blessures après un pansement provisoire.
CIGLI H.F.C.C. - Enseigne de vaisseau de réserve - Commandait la 2e section du 3e groupe d'autos-canons le 10 octobre. Lorsque forcé de battre en retraite sous le feu de mitrailleuses allemandes, il est tombé de sa voiture, la seconde voiture lui passa sur la jambe avant qu'il ait pu se relever. Il ordonna de continuer sans s'arrêter ainsi qu'à la 3e voiture jugeant que le temps nécessaire pour l'aider à se relever et à l'embarquer pouvait compromettre la situation de sa section. Il se traîna ensuite dans un champ de betterave voisin dans lequelil resta enfoui sans faire aucun mouvement, jusqu'à 9 heures du soir, malgré un foid très vif. Dans la nuit, il se dirigea sur les lignes françaises qu'il rejoignit le lendemain.
CINTRE Alfred Louis M. - Lieutenant de vaisseau, aviateur - A fait preuve des plus belles qualités de pilote, en particulier en parvenant à rejoindre la mer, après avoir eu son moteur atteint par des projectiles à plus de 50 km de la côte, ce qui l'a obligé à retraverser les tranchées ennemies à une hauteur ne dépassant pas 150 mètres. A réussi à faire sauter un dépot d'explosifs après un vol difficile effectué sous un feu violent.
CIPRIANI Charles - Premier chauffeur -
Mort en faisant son devoir lors du torpillage de l'ATHOS par un sous-marin ennemi. Disparu avec son navire le 17 février 1917.
CIRIAQUE P.G. - Enseigne de vaisseau -
Officier de plage, s'est dépensé sans compter au réembarquement des troupes, a quitté la plage le dernier. Renversé par le souffle d'un obus, a été blessé.
CIRIAQUE Pierre, Gabriel - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - N'a cessé de donner dans une opération délicate l'exemple du plus grand sang-froid et des plus belles qualités de chef. A été blessé en se portant au secours d'un de ses hommes qui était tombé dans un endroit placé sous le feu violent de l'ennemi. Cité à l'ordre du jour de l'armée pour ce motif.
CLAQUIN Pierre - Matelot sans spécialité -
Après avoir eu les pieds gelés, est resté pendant sept jours dans la tranchée jusqu'à la relève de sa section. Amputation des cinq orteils du pied droit et de deux du pied gauche.
CLAUET Charles - 2e C. Sr -
A contribué, sous un feu violent , au lancement des radeaux de secours de l'AMIRAL HAMELIN.
CLEACH Jacques, Mathurin - Premier-maître canonnier -
Gradé d'une conscience, d'une ardeur et d'une bravoure exceptionnelles. S'est porté spontanément, malgré la violence du bombardement à la tête de quelques hommes qu'il a entraînés par sa parole et son exemple, au secours d'officiers qui venaient d'être ensevelis dans un abri, et a réussi à dégager plusieurs d'entre eux. Déjà cité à l'ordre de la division.
CLECH Eugène - Quartier-maître mécanicien -
Tombé glorieusement dans les machines et la chaufferie arrière devant les appareils dont il avait la conduite ; a disparu avec le bâtiment, le 23 juin 1916.
CLEMENT Henri - Matelot sans spécialité -
Très bon soldat, belle conduite au feu. Grièvement blessé dans un poste avancé le 26 juin 1915. Perte d'un oeil.
CLERGEAU Emmanuel, Auguste - Capitaine de frégate de réserve -
Chargé d'un service important et difficile, a été dans des circonstances périlleuses, la sauvegarde de son personnel. N'a quitté son poste, malgré le danger, qu'après en avoir reçu l'ordre de son chef.
CLEVY Charles - Matelot fusilier réserviste -
Est resté à son poste à une pièce de l'arrière, la bouche de la pièce touchant l'eau. A été enlevé par un paquet de mer et s'est sauvé sur une planche. N'a été recueilli que trois quarts d'heure après.
CLOANEC Paul - Quartier-maître timonier -
Blessé grièvement à son poste de combat au cours d'un dragage de mines.
CLOAREC Jean - Matelot sans spécialité -
Non de quart, s'est spontanément rendu à sa pièce qu'il a servie avec ardeur jusqu'au moment où il lui fut impossible de tirer.
CLOAREC Yves - Second-maître fusilier -
A été par son entrain, son énergie et son attitude, un exemple constant de bravoure. A été blessé.
CLODIC Hamon - Matelot réserviste -
Mitrailleur d'élite qui s'est maintes fois distingué par sa belle attitude au feu. Très grièvement blessé à son poste, a fait l'admiration de ses camarades par son courage et son énergie devant la douleur.
CLOTTES Charles, Henri, Louis - Médecin de 3e classe auxiliaire -
Disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi, en accomplissant son devoir militaire. Cet officier a été cité à l'ordre de l'armée à l'occasion de sa mort.
CLOUTEAU Constantin - Matelot fusilier auxiliaire -
A fait preuve de courage pendant l'attaque du MIRA par un sous-marin, le 15 mai 1916.
COAT Louis - Second-maître de manoeuvre -
A la brigade du 6 août 1914. Très bon serviteur d'excellente tenue. Le 17 décembre 1914, tous les officiers de sa compagnie étant tués ou blessés, a rallié ses hommes.
COATEMEUR Louis - Maître de manoeuvre -
A donné le plus bel exemple de calme et de sang-froid dans l'organisation du sauvetage de l'équipage pendant la période critique qui a précédé le chavirement du bâtiment et pendant le sauvetage lui-même.
COBIROU Etienne, Marius - Quartier-maître mécanicien -
A toujours fait preuve du plus grand dévouement malgré une santé délicate, a réuni 101 heures de vol et bombardé un sous-marin qui a disparu sans laisser de traces. Déjà cité à l'ordre du régiment de marins, le 7 octobre 1915.
COCHARD Léon - Quartier-maître chauffeur -
Tombé glorieusement dans les machines et la chaufferie arrière devant les appareils dont il avait la conduite ; a disparu avec le bâtiment, le 23 juin 1916.
COCHARD Pierre - Quartier-maître chauffeur -
Disparu glorieusement en accomplissant son devoir militaire au cours d'un combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916.
COCHET - Matelot cuisinier - Etant embarqué sur un sous-marin, s'est trouvé au cours d'une action de guerre, dans une situation désespérée, a pu s'en tirer grâce à son sang-froid et à son énergie ; fait prisonnier, a réussi à s'évader à force de courage et d'endurance, après avoir parcouru 350 kilomètres en pays ennemi.
COCHIN J. P. D. M. - Lieutenant de vaisseau - Date : 08/1915 : Commandant
le sous-marin PAPIN. Ayant découvert un champ de mines mouillées par l'ennemi,
a fait preuve de grande initiative et de sang-froid dans l'opération de destruction
des mines les 6 et 8 juillet, se jetant lui même à l'eau pour couper les orins
des mines qui n'avaient pu être détruites par le canon. A montré un parfait
mépris du danger et assuré la réussite de l'opération. Date : 12/1915 : Commandant le PAPIN. A, depuis plus d'une année qu'il commande son bâtiment, fait preuve des plus belles qualités de sang-froid, de courage et d'initiative. Cité deux fois à l'ordre de l'armée ; la première fois pour avoir détruit un champ de mines dans des conditions particulièrement difficiles ; la seconde pour avoir coulé, par la torpille, un torpilleur autrichien faisant partie d'une division, qu'il avait attaqué de la façon la plus brillante.
CODEN Yves - Quartier-maître fourrier -
A donné l'exemple du plus grand calme et d'un parfait sang-froid pendant le combat et lors de la perte de son bâtiment (18 mars 1915).
COFFOURNIC Joseph - Matelot sans spécialité -
Tué en exécutant un ordre le 1er décembre 1916.
COHAT Jean, Claude - Matelot -
S'est toujours fait remarquer par son dévouement et son sang-froid. Blessé très grièvement à son poste de combat le 19 septembre 1916.
COIC Théodule - Quartier-maître canonnier -
Après le torpillage du navire italien CITTA DI MESSINA et du torpilleur FOURCHE a, à plusieurs reprises, donné à d'autres naufragés les épaves sur lesquelles il s'appuyait.
COILLAND Jean - Matelot sans spécialité -
Marin courageux, discipliné et dévoué. S'est fait remarquer par sa belle attitude au cours de plusieurs missions périlleuses. Blessé très grièvement le 24 janvier 1917, dans l'accomplissement de son devoir.
COINDREAU R.P. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Chef du service de télémétrie, n'a cessé, dans un poste important dépourvu de toute protection, d'assurer de la manière la plus parfaite l'observation et la transmission des distances.
COLBRANT P.F.P. - Enseigne de vaisseau de 2e classe -
Pendant l'engloutissement du LEON GAMBETTA, a éclairé les échelles inférieures avec des lampes de poche ou des allumettes, permettant ainsi à l'équipage de monter sur le pont et de se sauver. A travaillé ensuite à mettre les embarcations à la mer, acontribué par ses paroles et son exemple à maintenir l'ordre sur le pont ; a été jeté à la mer par le chavirement du navire et y a trouvé la mort.
COLCANAP - Premier-maître de mousqueterie -
A reçu plusieurs blessures dans l'accomplissement de ses fonctions d'adjudant de bataillon qu'il a remplies avec beaucoup d'activité et de courage.
COLEC Yves - Quartier-maître canonnier -
A par ses qualités de commandement, par son entrain et son activité, maintenu pendant toute une nuit le plus bel élan et l'esprit d'émulation le plus efficace chez les hommes de corvée qu'il dirigeaient pendant le déchargement des vapeurs dans un port bombardé par l'ennemi.
COLENO Vincent, Marie - Quartier-maître fusilier réserviste -
Grièvement blessé le 21 décembre 1914. Enucléation de l'oeil droit.
COLHEN Michel - Matelot fusilier breveté -
Très bon matelot ; grièvement blessé à Dixmude le 10 novembre 1914. Ankylose complète du coude droit.
COLIN Jean - Premier-maître de manoeuvre -
A fait preuve de courage et de dévouement pendant les opérations de guerre auxquelles leur bâtiment a pris part.
COLLEAU François, Yves - Matelot timonier -
A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuses qui a entraîné la perte du bâtiment, le 16 janvier 1915.
COLLEN Yves - Quartier-maître de manoeuvre -
A fait preuve du plus beau courage, lorsque le bâtiment, se trouvant encadré par les projectiles qui tangentaient les plages et passaient très près d'eux, le GAULOIS reçut l'ordre, le 25 février, d'appareiller pour prendre un autre poste de combat etqu'il a fallu filer l'embossage et relever l'ancre de bossoir. Le 18 mars, s'est aussi bien conduit, lorsque sous le feu de l'ennemi, il a fallu mettre le paillet Makaroff en place.
COLLET Jean, Marie - Premier-maître fusilier -
Excellent officier marinier, très zélé, très courageux, au front depuis le début ; excellent chef de section, blessé le 19 octobre 1914.
COLLET Joseph - Patron de pêche -
Tué par des éclats d'obus en défendant énergiquement son chalutier au cours d'un violent combat contre un sous-marin le 6 janvier 1918.
COLLET Joseph - Matelot gabier breveté -
Est parti avec entrain pour une mission périlleuse consistant à aller chercher des camarades en détresse sous le feu de l'ennemi, le 26 mai 1915.
COLLET Pierre, Augustin - Quartier-maître fusilier temporaire - Modèle d'entrain et de dévouement. Au front depuis le 25 décembre 1914, a toujours montré les plus belles qualités militaires. Déjà cité à l'ordre en mai 1915 pour sa belle conduite au feu. Resté volontaire au bataillon, a fait preuve, le 6 février 1917, d'un brillant courage et d'une admirable énergie morale. Ayant été blessé pendant un bombardement, n'a consenti à aller se faire soigner que sur l'ordre formel de ses chefs ; revenu immédiatement sur sa demande, à la tranchée où il a été de nouveau grièvement blessé quelques instants plus tard.
COLLIGNON Charles, Adrien - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
Lors du torpillage de son bâtiment, a fait preuve d'une énergie et d'une initiative dignes d'éloges. A réussi, malgré un incendie consécutif au torpillage, à le maintenir à flot et à permettre de l'échouer.
COLLIN Fernand, Léon - Lieutenant de vaisseau -
Plein d'ardeur communicative et d'héroïque bonne humeur pour encourager les hommes. A fait preuve de calme et de grande énergie.
COLLIN Georges - Médecin de 2e classe -
D'un dévouement sans bornes, s'est particulièrement distingué lors du naufrage du KLEBER. Blessé mortellement au moment où le bateau coulait.
COLLIN Maurice - 2e C.C -
Est resté dix heures dans l'eau et a maintenu pendant plusieurs heures, avec un de ses camarades, un brigadier qui se noyait.
COLLOMP Antoine - Second-maître commis -
A spontanément composé l'armement de la baleinière amenée aux poste de combat, sous le feu de l'ennemi, pour aller au secours des survivants du BOUVET.
COLLOS Léon, Emmanuel - Lieutenant de vaisseau -
A gardé un sang-froid inaltérable pendant la perte du KLEBER, a maintenu l'ordre sur le pont et dirigé personnellement l'embarquement des passagers. Exemple d'abnégation et de fidélité au devoir, est resté bravement sur le pont pendant les dernièrestentatives pour amener un canot, l'eau envahissant le pont arrière, a disparu pendant le chavirement.
COLLUS Louis - Quartier-maître mécanicien, pilote d'hydravion -
A fait preuve de beaucoup de sang-froid, d'esprit de décision et d'habileté dans l'attaque exécutée par mauvais temps contre un sous-marin qui a été mis dans l'impossibilité d'attaquer un convoi et vraisemblablement avarié.
COLLYER Alexandre - Matelot T.S.F -
De service au moment du torpillage de son bâtiment, le 12 juillet 1917, a essayé en vain de mettre le moteur à essence en marche pour être prêt à faire le signal de détresse. Gagné par l'eau dans cette opération, a rejoint la seule embarcation ayantflotté et y a montré beaucoup d'énergie pour maintenir le moral de ses camarades.
COLOBERT Pierre - Premier-maître fusilier -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
COLOMB Félix - Quartier-maître canonnier -
A fait preuve d'un haut sentiment du devoir en restant à son poste jusqu'au moment où son bâtiment torpillé à disparu.
COLOME Louis - Quartier-maître électricien -
A fait preuve d'un grand héroïsme en accomplissant une expédition de guerre des plus périlleuses. Est mort à son poste, englouti avec son bâtiment, le 1er mai 1915.
COLONNA D'ISTRIA - Chef de bataillon - Commandant le 77e bataillon de tirailleurs sénégalais. Sauvetage de l'ATHOS. A trouvé la mort en dirigeant le sauvetage de ses hommes. A refusé de quitter le navire parce que tous n'étaient pas partis.
COLSON Jean - Quartier-maître timonier - Pour son énergie, sa décision et son sang-froid lorsque, se trouvant dans une baleinière envoyée en reconnaissance, cette embarcation a été attaquée et couverte par le feu de l'ennemi (23 décembre 1914). Tué au cours de l'opération.
COMBATALADE Georges, Etienne, Victor - Enseigne de vaisseau de
1ère classe - A la tête d'une patrouille surprise par des feux de mitrailleuses dans un espace découvert, a rempli sa mission avec le plus grand courage et la plus grande énergie. Déjà cité à l'ordre du jour pour le même motif.
COMBEROUSSE P.J. - Enseigne de vaisseau de 2e classe -
A assuré, pendant tout le combat du 18 mars 1915, le service des transmissions au poste central dans de parfaites conditions, malgré les continuels changements d'objectifs et transports de tir d'un bord à lo'autre sans cessation du feu. Est mort à son poste lorsque le bâtiment a chaviré.
COMBESCURE Clément, Jacques, François - Lieutenant de
vaisseau -
Officier d'une grande bravoure, consciencieux, calme, pondéré, commande une compagnie avec autorité. A mené sa troupe à l'assaut de positions ennemies fortement organisées dont il s'est emparé brillamment grâce à l'ascendant qu'il a sur ses hommes. Afait 29 prisonniers dont l'officier.
COMMELIN François, Marie - Lieutenant de vaisseau auxiliaire - Commandant le COLBERT. A fait preuve, au cours de plusieurs rencontres avec des sous-marins des plus belles qualités de sang-froid et de courage. A disparu, le 30 avril 1917 avec son bâtiment torpillé.
COMMELIN François, Marie - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
A fait preuve des plus brillantes qualités professionnelles d'énergie et de commandement, lors de l'attaque du COLBERT par un sous-marin ennemi. Malgré les pertes causées par le feu de l'ennemi, a canonné ce dernier et l'a maintenu à distance pendantdeux heures et demie jusqu'à l'arrivée d'un chalutier qui a obligé le sous-marin à plonger. A assuré ainsi le salut de son bâtiment.
COMMISSAIRE Ernest, Hippolyte - Matelot de 2e classe électricien -
Chef de poste T.S.F. pendant un combat entre un patrouilleur et un sous-marin, a réussi, sous le feu de l'ennemi et, quoique blessé, à rétablir rapidement, par des moyens de fortune, les communications par T.S.F. interrompues dès le commencement de l'action. A la suite de cet engagement, le bâtiment s'étant trouvé dans une situation critique, a montré un dévouement digne d'éloges.
CONNAN Edouard - Second-maître timonier - Pour s'être jeté volontairement à la mer, de nuit, dans les parages dangereux du détroit de Messine, pour secourir les naufragés du torpilleur DOXA et avoir réussi à en sauver plusieurs.
CONNEAU J.L.C. - Lieutenant de vaisseau -
A effectué de nombreux et périlleux bombardements, est rentré, le 10 février, avec une commande de gouvernail coupée par un éclat d'obus.
CONTAMIN Robert N. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - Officier en second de la SURPRISE. S'est particulièrement distingué par son sang-froid et sa bravoure pendant les opérations de la Surprise autour de Coco-Beach.
COPEAUX Raymond, Jean, Baptiste - Matelot fusilier breveté - Mitrailleur d'élite, courageux et dévoué. Déjà cité à l'ordre pour sa brillante conduite au feu. A été blessé grièvement le 23 décembre 1915, au cours d'un violent bombardement. Perte de la vision de l'oeil gauche.
COQUIL Edouard - Matelot sans spécialité -
Chargé à différentes reprises de missions périlleuses, les a exécutées avec le plus grand sang-froid ; désigné pour aller incendier un moulin sous le bombardement et sous les balles, a traversé la rivière, a exécuté sa mission et n'est revenu qu'après s'être bien rendu compte que les flammes avaient entièrement embrasé le moulin. A été tué, le 10 mai 1915 après avoir brillamment pris part à l'assaut.
COQUIN Yves - Maître torpilleur -
A évacué les fonds après tout le personnel et a contribué à maintenir le calme par l'exemple de son sang-froid pendant l'évacuation du bâtiment (18 mars 1915).
CORBANI Pierre - Matelot fusilier breveté -
Faisait partie de l'armement de la baleinière du PARIS II envoyée capturer une barque à terre dans le golfe d'Adalia, le 13 décembre 1917. Après avoir rempli sa mission et ayant vu le PARIS II couler sous ses yeux par le canon ennemi, s'est défendu vaillamment jusqu'à ce que sa mitrailleuse eût été mise hors de service. A eu le courage et le sang-froid de remorquer son embarcation à la nage sous un feu violent de fusils, de mitrailleuses et de shrapnels jusqu'à êtrehors de portée de fusil. A ensuite, après avoir réparé l'embarcation, parcouru 70 milles en 32 heures le long de la côte ennemie et réussi à entrer à Castelorizo.
CORBEL Charles - Matelot fusilier breveté -
Excellent chef d'escouade ; a toujour donné des preuves de commandement, de courage et de sang-froid. Blessé mortellement le 1er août 1917 alors que la compagnie montait en renfort sous un violent tir de barrage, a surmonté la douleur avec une énergie digne d'être citée en exemple.
CORBEL François, Marie - Matelot gabier breveté - D'un dévouement et d'un courage admirables. Toujours prêt à accomplir entièrement et intelligemment son devoir, recherchant mêmes les missions dangereuses. Blessé le 21 mars 1916, s'est écrié, dès qu'il eut repris ses sens : « Ca fait mal, mais cela ne fait rien. Vive la France ! On en tuera encore des Boches ». Mort le même jour des suites de ses blessures et digne d'être cité en exemple.
CORBINEAU Hector - Capitaine au long cours -
Second du MONASTIR. A donné l'exemple du courage et du dévouement lors du torpillage, puis du sauvetage de son bâtiment. Est mort victime d'une explosion au cours du déchargement du même navire.
CORBLET Léon-Gabriel - Enseigne de vaisseau auxiliaire -
Officier de réelle valeur et de grande décision qui a fait preuve en maintes circonstances de remarquables qualités d'intelligence, de courage et d'énergie. A notamment pris part, dans la nuit du 17 au 18 octobre à l'attaque d'une ferme dans laquelles'était barricadé un poste allemand, a ensuite tenté de porter secours à un officier et 5 soldats anglais mortellement blessés. Le 17 octobre, lors d'une attaque contre un détachement allemand qui occupait un certain nombre de maisons, en compagnied'un soldat qui fut tué, il essaya de pénétrer dans une maison et ne se retira qu'après avoir ete lui-même blessé à la joue.
CORDIER Maurice - Capitaine au long cours -
Premier lieutenant de l'AMIRAL HAMELIN, a été tué à son poste en commandant la mise à l'eau de l'embarcation dont il était chargé, lors du torpillage de l'AMIRAL HAMELIN par un sous-marin autrichien et, blessé à mort, a eu l'énergie de recommander àun chauffeur de se sauver rapidement.
COREN Léopold - Sous-lieutenant pilote d'hydravion -
Hydravion A.8. Excellent pilote, d'une énergie et d'un dévouement remarquables ; le 7 mai 1917, a attaqué avec succès un sous-marin ennemi.
CORLOSQUET François - Quartier-maître fusilier réserviste -
Perte de l'oeil gauche et de trois doigts de la main gauche.
CORLOUER Yves, Marie - Quartier-maître canonnier -
A fait preuve de sang-froid, de décision et d'énergie, lors du combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916.
CORNEC Jean, Pierre, Marie - Second-maître mécanicien -
A fait preuve de courage et d'énergie lors du torpillage de l'ARIANE.
CORNEC Louis - Matelot charpentier -
Sur la passerelle au moment du torpillage de son bâtiment, le 12 juillet 1917, au commandement de mettre les embarcations à la mer, s'est immédiatement rendu sur le roof des embarcations rendu inaccessible aux autres hommes du bord par suite de l'inclinaison du bâtiment. Disparu avec le bâtiment en essayant de défaire les saisines des embarcations.
CORNEN Yves - Matelot sans spécialité -
Très belle attitude au feu qu'il essuyait pour la première fois. Grièvement blessé à Roy, le 20 septembre 1914 pendant une reconnaissance sur le train blindé.
CORNIC Pierre, Marie - Second-maître manoeuvre -
De l'équipe de sécurité, sérieusement blessé le 1er novembre 1917 et ne disposant plus que d'un bras, s'est rendu sur la plage avant sous un feu violent pour exécuter la manoeuvre ordonnée.
CORNOU J.P. - Canonnier breveté -
Chef d'une pièce de 65 arrière à bord du LATOUCHE-TREVILLE, a assuré la veille contre les sous-marins, 8 heures durant sous le feu violent de batteries. A vu éclater à côté de lui un obus de gros calibre qui a tué deux hommes et en a blessé plusieurs. Est resté à son poste sans la moindre défaillance.
COROLLEUR Michel - Aide-canonnier -
S'est présenté comme volontaire pour armer seuls un chaland-canonnière français envoyé au front de la Dvina, en remplacement d'une unité alliée coulée ; soumis à un feu violent, s'est fait remarquer par sa brillante conduite et par l'efficacité de son tir.
COROUGE André - Second-maître mécanicien, pilote aviateur -
Excellent pilote très audacieux et plein d'ardeur. A secondé efficacement son chef de section dans l'attaque d'un sous-marin ennemi, plus de 900 heures de vol. A effectué de nombreux bombardements de jour et de nuit pendant son séjour sur le front. Deux citations à l'ordre de la brigade.
CORPET Alphonse, Louis, Lucien - Ingénieur de 1ère classe de réserve
du Génie maritime -
Services exceptionnels rendus à l'aviation maritime. Pilote d'hydravion hors de pair tant par son endurance que par ses qualités manoeuvrières et son audace raisonnée ; a effectué de nombreuses reconnaissances de guerre et de nombreux vols d'expériences dans des conditions souvent dangereuses.
CORRE Alexis - Maître électricien -
Au cours d'une mission périlleuse, le 26 juillet 1915, le sous-marin sur lequel il était embarqué, s'est trouvé dans une situation désespérée, ayant été accroché par des mines ; a montré un sang-froid et une discipline dignes de tout éloge et n'a évacué le bâtiment que sur un ordre formel, après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse tomber aux mains de l'ennemi.
CORRE Jean - Premier-maître timonier -
Englouti glorieusement avec son bâtiment détruit, le 4 janvier 1918, à la suite d'un combat énergiquement soutenu.
CORRE Jean, René - Second-maître mécanicien -
A accompli bravement son devoir militaire dans la chaufferie contre laquelle a explosé la mine qui a causé la perte du KLEBER, le 27 juin 1917. Disparu avec son bâtiment.
CORRE Joseph - Quartier-maître chauffeur -
A fait preuve de sang-froid et d'énergie en maintenant son personnel devant les feux. A assuré la chauffe jusqu'à l'ordre d'évacuation. Marin de grande valeur morale.
CORRE Joseph, Marie - Second-maître timonier - Très belle conduite. A assuré à son poste de signaux à terre très exposé les communications entre les troupes de débarquement et les bâtiments. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour ce motif.
CORRET Jean, Emile - Maître mécanicien - Pilote d'une bravoure et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour services exceptionnels rendus à l'aviation maritime. Le 28 juillet 1917, a attaqué et mis en fuite un hydravion ennemi qui escortait un sous-marin et a permis ainsi l'attaque du sous-marin par les hydravions de patrouille.
CORRET Jean, Emile - Maître mécanicien -
Pilote d'hydravions du centre d'aviation maritime de Corfou. A attaqué à Bizerte un sous-marin torpillant un cargo. A corfou, a réalisé 150 heures de vol en zone ennemie. A plusieurs fois sauvé son appareil par son énergie et sa ténacité. A eu la plus heureuse influence sur les pilotes sous-officiers et matelots du centre de Corfou qu'il a entrainé par son exemple.
CORVEC Emile - Matelot sans spécialité -
Belle attitude au feu, mortellement blessé, le 1er décembre 1916.
CORVEC Henri, Marie - Quartier-maître fusilier temporaire - Bon soldat, très courageux. A été blessé grièvement en faisant son devoir en première ligne. Déjà cité.
CORVEN Jérôme, Louis, Marie - Second-maître fusilier -
S'est distingué en toute circonstances par sa bravoure et son dévouement. A été blessé grièvement le 24 février en portant secours à des hommes tombés sous le feu.
COSMAO DUMANOIR E.E. - Capitaine de frégate -
Adjoint au commandant en second du BOUVET. Lorsque le bâtiment a été touché par une mine, est resté au pied de l'échelle de l'avant du poste central encourageant le personnel au calme jusqu'à ce qu'il soit englouti lui-même avec le bâtiment.
COSQUER Jean - Matelot sans spécialité -
Soldat d'un grand courage. Blessé grièvement, le 25 octobre, sur la position de départ, a donné, malgré ses souffrances et la gravité de son état, le plus bel exemple de calme et d'abnégation en exprimant ses regrets de ne pouvoir suivre la compagnieà l'assaut.
COSQUER Jean, Louis - Matelot fusilier breveté réserviste -
Très bon marin, belle attitude au feu. Grièvement blessé le 30 juin 1915.
COSSIC Emmanuel - Premier-maître fusilier -
A toutes les qualités morales d'un officier, le mépris le plus complet du danger et un dévouement admirable.
COSSIC Emmanuel - Officier de 2e classe des équipages de la flotte
(fusilier) -
Beau type de vieux serviteur ayant une haute conscience de ses devoirs. Magnifique au feu, a fait l'admiration de tous par son énergie et sa bravoure pendant trente mois de tranchéeset aux assauts des 31 juillet, 1er août et 27 octobre 1917, où il aentraîné sa section avec autant de fougue que de science militaire.
COSTA Pascal - Matelot sans spécialité -
Très belle attitude au feu ; blessé, est resté à son poste où il a été tué peu après, le 1er novembre 1915.
COSTE Louis - Quartier-maître mécanicien -
Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
COSTE Maurice - Quartier-maître mécanicien observateur -
A mitraillé avec précision des hydravions adversaires, les a obligés à amérir ; s'est montré à diverses reprises calme et hardi, même quand son appareil a été atteint. A l'approche d'appareils ennemis, bravant le mauvais temps, a pris l'air pour lesattaquer et a disparu en mer, le 17 avril 1917, pendant la poursuite de l'ennemi.
COSTEROUSSE Auguste - Matelot mécanicien mitrailleur -
A montré une grande bravoure dans plusieurs opérations de guerre, tué à l'ennemi au cours d'un combat aérien en 1916.
COTTEZ Jean, Henri - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Second d'un torpilleur d'escadre : pour l'habileté, le sang-froid et la décision dans l'exécution des ordres de son commandant et la mise en action des moyens offensifs de son torpilleur contre un sous-marin. L'action s'est terminée par la destruction de ce sous-marin, et la capture du commandant et de l'équipage.
COTTIN Joachim, Yvon - Second-maître fourrier -
Etant de service au poste central, y est resté jusqu'à l'ordre d'évacuation générale, assurant les transmissions avec le second-maître SAVINA, puis a été prendre au bureau administratif la liste de l'équipage, n'ayant pu emporter le rôle d'équipage.A évacué en dernier lieu.
COUCHOURON Joseph - Second-maître fusilier -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
COUILLARD Edouard - Matelot soutier -
A conservé son calme et son sang-froid au moment où le bâtiment a été frappé par une torpille, bien que l'explosion se soit produite presque sous ses pieds, a réussi à armer un canot qui flottait et, au milieu des remous, a sauvé avec DESCHAMPS septhommes sous les yeux même du commandant.
COUILLAUD M.A.E. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Commandant de chalutier. A fait preuve des plus belles qualités d'entrain et de sens marin en enlevant avec son bâtiment des pièces d'artillerie et un matériel important dans un port de la côte albanaise déjà évacué sous la menace rapprochée de l'ennemi.
COULARD Philippe - Canonnier breveté -
De service au poste central, a assuré jusqu'à la limite du possible la transmission et l'exécution des ordres de la passerelle. N'a évacué par le tube de communication qu'après envahissement du compartiment ; disparu avec son bâtiment, le 19 mars 1917.
COULLON Henri - Capitaine au long cours -
Mortellement blessé à son poste en accomplissant son dev oir militaire, lors de la destruction de son navire par l'ennemi, le 25 novembre 1915.
COULLON Henri - Capitaine au long cours -
Mortellement blessé à son poste en accomplissant son dev oir militaire, lors de la destruction de son navire par l'ennemi.
COULOMB Clément - Quartier-maître torpilleur -
A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
COULOMB Jules - Matelot boulanger coq -
De veille à la pièce arrière de la BERTHILDE, a été projeté à la mer par l'explosion. Disparu le 12 juillet 1917. A été cité.
COUPANNEC Gilles, François, Marie - Second-maître fusilier
- Officier marinier d'un grand calme et d'une grande énergie. Lors du torpillage de l'INDIEN, a fait rallier à l'arrière un grand nombre d'hommes, facilitant ainsi le sauvetage. Attitude énergique pendant un combat de nuit. Sérieusement contusionné etprécipité à la mer peu après, a conservé tout son sang-froid et repris aussitôt son service. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour ce motif.
COUPELANT François, Auguste, Marie - Second-maître armurier -
Ayant aperçu un périscope, s'est précipité au lance-grenade et a lancé instantanément au commandement, assurant ainsi le succès du combat. A ensuite, par sa présence d'esprit et son courageux dévouement, évité un très grave accident au bâtiment.
COUPELLIER Louis - Quartier-maître canonnier -
Blessé gravement au moment de l'explosion de la DAGUE, a néanmoins montré dans les opérations de sauvetage les marques d'un sang-froid remarquable.
COURARD Paul - Matelot fusilier -
Pour le sang-froid et l'habileté professionnelle qu'il a montré dans le service de sa pièce à bord de la MARIE FREDERIQUE pendant l'action qui a amené la perte à peu près certaine d'un grand sous-marin ennemi.
COURDURIER Noël, Jean - Mécanicien principal de 2e classe -
Officier de haute valeur morale et professionnelle. Au cours de l'affaire de nuit du West Deep le 19-20 mai, a fait preuve, dans les circonstances les plus critiques d'un sang-froid, d'un courage et d'une autorité remarquables, contribuant pour une très forte part à la belle conduite de son bâtiment.
COURTEVILLE E.E. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de
réserve -
Officier remarquable par son dévouement, ses intelligentes initiatives, son activité inlassable et l'élévation de son caractère. S'étant trouvé fréquemment en situation très périlleuse, a donné la preuve de la plus belle bravoure. Ayant reçu l'ordrede détruire sa pièce et n'ayant pu obtenir le fonctionnement normal du pétard, a imaginé de l'employer au risque de sa vie par un procédé qui a fait du même coup sauter toute la casemate.
COURTOUS Joseph, Pierre - Quartier-maître infirmier -
Pour s'être jeté volontairement à la mer, de nuit, dans les parages dangereux du détroit de Messine, pour secourir les naufragés du torpilleur DOXA et avoir réussi à en sauver plusieurs.
COUSIN Marcel, Nicolas - Matelot - A signalé une attaque à la torpille juste à temps pour permettre de manoeuvrer et d’échapper à l’ennemi.
COUTELIER Louis - Apprenti-marin -
Jeune marin plein de qualités. Grièvement blessé. Perte partielle du bras gauche.
COUTURON Henri - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
A donné de nombreuses preuves de ses qualités de commandement dans un zone très exposée. S'est distingué dans un engagement avec un sous-marin qui l'attaquait.
COUVELARD Pierre, Joseph, Jean-Bart - Matelot sans
spécialité -
Très grièvement blessé par suite de l'explosion d'une mine qui coula son bâtiment.
COUY Alexandre, Henri - Lieutenant de vaisseau -
Officier très énergique. A maintenu l'ordre et dirigé le sauvetage après avoir fait tout son possible pour rétablir l'éclairage dans les fonds du bâtiment. Mort pour la France.
COZIAN Georges, Marcel - Quartier-maître torpilleur -
Son sous-marin ayant été atteint par des bombes d'avions, le 15 septembre 1916, a fait preuve dans la lutte contre les avaries et dans l'exécution des ordres de son chef, du plus grand sang-froid et de la plus intelligente initiative.
COZIAN Jean - Premier-maître mécanicien -
A, le 2 octobre 1916, pendant le combat du RIGEL contre un sous-marin ennemi, montré le plus beau mépris du danger en dirigeant les travaux de réparation entrepris à bord du bâtiment atteint par deux torpilles.
COZIC Edouard - Matelot canonnier breveté -
Mortellement blessé, le 26 avril 1915, n'a cessé d'être un exemple d'énergie et de belle humeur jusqu'à sa mort.
COZIC Jean, Marie, René - Quartier-maître de timonerie -
A fait preuve de beaucoup d'énergie et de courage au cours de l'attaque du MOUSQUET par le croiseur allemand EMDEN.
COZIC Onésime - Second-maître torpilleur -
Sous-officier d'un sang-froid à toute épreuve et modèle de conscience et d'habileté professionnelle ; avait monté et réglé la torpille avec laquelle son bâtiment a coulé un sous-marin ennemi.
CROC Jean, François, Noël - Premier-maître timonier -
S'est toujours fait remarquer par sa valeur professionnelle, son zèle et son dévouement. A trouvé une mort glorieuse lorsde la perte de son bâtiment détruit par l'explosion d'une mine au cours de ses opérations de dragage.
CROCHAT Marius - Matelot mécanicien breveté -
Belle attitude au feu, mortellement blessé, le 1er décembre 1916.
CROISER Antoine, Louis, Marie - Matelot de 2e classe fusilier
auxiliaire -
Très courageux, plein d'entrain, excellent esprit. A été grièvement blessé et a perdu la vision de l'oeil droit.
CROS E.M.F.J.E.Y. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Mort à son poste broyé, par l'explosion du bâtiment sur une mine.
CUIDU Joseph - Premier chauffeur -
Tué d'un éclat d'obus en défendant énergiquement leur chalutier au cours d'un violent combat contre un sous-marin.
CUILLANDRE Pierre, Guillaume - Second-maître fusilier -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
CUILLANDRE Joseph, Marie - Quartier-maître de manoeuvre -
A fait preuve de belles qualités militaires lors du combat du RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916. A été blessé. CUISIAT Hyacinthe - Second-maître de manoeuvre temporaire -
Patron d'un bateau de pêche, a donné un exemple d'énergie et de courage en luttant contre un sous-marin qu'il a forcé à plonger. A eu son bâtiment coulé des suites de l'engagement.
CULLER Albert - Maréchal des logis -
A été blessé en aidant à lancer à l'eau, sous un feu intense les radeaux de secours.
CUNY Louis - Chef mécanicien -
A maintenu, par son sang-froid et son énergie, le personnel à son poste de manoeuvre et a ainsi facilité la tentative de dérobement de l'AMIRAL HAMELIN, lorsque celui-ci a été poursuivi par un sous-marin ennemi qui a finalement coulé le bâtiment.
CUQ Célestin - Matelot mécanicien -
Blessé grièvement à la cuisse par un éclat d'obus, en accomplissant vaillamment son service de réprations téléphoniques sous un violent bombardement. A toujours donné, pendant la campagne, le plus bel exemple de dévouement et de courage.
CUSSONEAU René, Henri, Joseph - Matelot canonnier breveté
(réserviste) -
Lors de l'attaque d'une tranchée, a combattu avec courage poussé jusqu'à la témérité. A reçu quatre blessures, dont l'une a aboli la vision de l'oeil gauche. Continue a se montrer plein d'ardeur guerrière.
D'ABOVILLE Xavier, Marie, Martin, Stanislas - Enseigne de
vaisseau de 1ère classe -
Bataillon des fusiliers-marins. Officier des plus distingués, plein d'allant et de bravoure, venu au front sur sa demande. Le 5 mars 1917, voyant un de nos postes avancés battu par les bombes ennemies, s'y est porté spontanément pour diriger la riposte ; a été blessé grièvement au cours de l'action.
DAFNIET Marcel - Matelot mécanicien -
Elève observateur, très allant, très courageux, toujours prêt pour les missions périlleuses,a trouvé la mort au cours d'une reconnaissance aérienne de guerre.
DAFNIET Marcel - Matelot mécanicien -
Elève observateur, très allant, très courageux, toujours prêt pour les missions périlleuses. A trouvé la mort, le 18 octobre 1917, au cours d'une reconnaissance aérienne de guerre.
DAGORN Allain - Quartier-maître fusilier réserviste -
Conduite excellente. Gravement blessé. Enucléation de l'oeil droit.
DAGORN Jean - Second-maître de manoeuvre - Sous un feu violent, a fait tous ses efforts pour sauver l'embarcation qu'il commandait et les blessés qu'elle contenait en la remorquant à la nage ; a fait preuve de sang-froid et d'un grand courage.
DAGORNE François, Pierre, Frédéric - Capitaine au long cours -
Commandant le vapeur CARAIBE, a donné une bel exemple de courageuse énergie lors du torpillage de son bâtiment que, malgré des avaries graves, il a réussi à ramener au port, grâce au sang-froid et à l'esprit de dévouement et de discipline qu'il avaitsu inculquer à son personnel.
DAGORNE Louis, Célestin - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- Officier d'une énergie et d'un courage surhumain, a soutenu pendant sept jours le moral des survivants d'un bâtiment coulé par un sous-marin ennemi à bord d'une frêle embarcation, à plus de 100 miles de toute terre. Luttant contre la mer, sans eau douce, a réussi après les épreuves les plus poignantes à atteindre un voilier neutre ou les naufragés ont trouvé les secours nécessaires.
D'AGOULT H.M. - Lieutenant de vaisseau de réserve -
Commandant la 6e section d'auto-projecteurs. Chevalier du 14 juillet 1892. Officier d'une bravoure rare. Visite constamment les tranchées pour s'assurer par lui-même des points qu'il peut y avoir intérêt à éclairer avec ses projecteurs. A très bien organisé son service.
DAGUENET Marcel - Quartier-maître mécanicien -
A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
DAGUZAN Jean, Joseph, Marie, Pierre - Enseigne de vaisseau de 1ère
classe -
Télémétriste à bord de la SURPRISE : a montré le plus grand sang-froid sous les balles des mitrailleuses en prenant sur la passerelle, à son poste de combat, les relèvements utiles pour la conduite du tir.
DAILEMER Charles - Apprenti-marin -
S'est toujours distingué par son entrain et son courage. Blessé grièvement le 9 mai 1915 en transmettant les ordres sur la ligne de feu. Amputé de la jambe gauche.
D'ALBIAT J.A.M. - Lieutenant de vaisseau -
S'est distingué d'une façon particulière dans la journée du 10 novembre 1914 en opérant une diversion qui a permis de délivrer des prisonniers. Grièvement blessé dans cette opération ; mort des suites de ses blessures.
DALE Jean, Baptiste - Second-maître fusilier - Grièvement blessé à la tête de sa section. (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
DALIBERT Jean, Marie - Matelot mécanicien -
Belle conduite au feu en toute circonstances. Grièvement blessé, a subi la désarticulation du genou gauche.
DALMAS Paul - Matelot cuisinier -
A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
DALMASSO Paul - Canonnier breveté -
Etait de veille à la pièce de 65mm AR. A fait feu à deux reprises sur le sous-marin avec une initiative et un sang-froid dignes d'éloges ; n'a cessé de tirer que lorsque l'inclinaison du navire l'empêcha de pointer sa pièce.
DAMART Jules - Matelot sans spécialité -
Très grièvement blessé au cours d'une opération de guerre où son bâtiment a été coulé. A fait preuve de belles qualités d'énergie et d'opiniâtreté en luttant, pendant plus de 50 heures, contre le vent et la mer qui poussaient son radeau vers la côteennemie.
DAMART Jules - Matelot sans spécialité - Très grièvement blessé au cours d'une opération de guerre où son bâtiment a été coulé. A fait preuve de belles qualités d'énergie et d'opiniâtreté en luttant, pendant plus de 50 heures, contre le vent et la mer qui poussaient son radeau vers la côteennemie. Déjà cité pour ce motif.
DAMOUR P.A.M. - Enseigne de vaisseau de 2e classe -
Jeune officier, superbe d'ardeur et de mépris du danger, a déployé une activité prodigieuse pour porter secours à des embarcations en danger ; a sous un feu violent sauvé le matériel et les hommes d'une section de mitrailleuses qui se trouvaient dansune embarcation coulée par un obus ennemi.
DANES Jean, Marie - Second-maître canonnier -
Excellent chef de section, Second-maître plein d'entrain, de courage et d'énergie. Blessé en allant transmettre un ordre du commandant. Amputé du bras gauche.
DANET Emile, Jean-Marie - Second-maître mécanicien -
D'un torpilleur d'escadre : a largement contribué, par son sang-froid et son énergie, a assurer le succès de son torpilleur dans son attaque d'un sous-marin.
DANET Emmanuel - Matelot sans spécialité réserviste - Belle attitude au feu. Blessé au cours d'une attaque. Amputé du pouce droit.
DANIC Joachim - Capitaine au cabotage -
Lors de l'attaque de son navire par un sous-marin, a courageusement riposté et, grâce à son énergie, a réussi à se faire abandonner de l'ennemi.
DANIEL Joseph - Matelot canonnier -
A donné l'exemple du plus grand calme et d'un parfait sang-froid pendant le combat et lors de la perte de son bâtiment (18 mars 1915).
DANIEL P.E. - Lieutenant de vaisseau -
Adjudant-major d'un bataillon de fusiliers-marins. A été proposé à deux reprises pour l'inscription au tableau spécial de la légion d'honneur en raison des belles qualités dont il a fait preuve au cours des divers combats auxquels il a pris part.
DANIEL Pierre - Matelot fusilier -
Gravement blessé. Du torpilleur d'escadre FANFARE, pour leur énergie, leur décision et leur sang-froid lorsque, se trouvant dans une baleinière envoyée en reconnaissance, cette embarcation a été attaquée et couverte par le feu de l'ennemi (23 décembre 1914).
DANIEL Raoul, Denis - Matelot mécanicien d'hydravions -
A montré dans sa carrière d'aviateur les plusbelles qualités d'énergie et de courage. A trouvé la mort dans un départ en mission, le 13 décembre 1916.
DANIEL Sylvain - Quartier-maître de manoeuvre -
Blessé en service commandé lors du torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, le 12 juillet 1917.
DANIELO Vincent - Second-maître électricien -
Son bâtiment s'étant échoué sous le feu de l'ennemi, a montré un mépris du danger digne de tout éloge en exécutant avec le plus grand calme et le plus grand dévouement les ordres de ses supérieurs.
DANJOU Marcel, Léopold - Quartier-maître mécanicien -
S'est mis rapidement au courant de son nouveau service de fusilier, est devenu un excellent gradé d'infanterie. A montré beaucoup de courage : blessé dans une attaque le 19 octobre 1915, a néanmoins su trouver l'énergie, après s'être sommairement pansé lui-même, d'aller rassembler quelques hommes pour enlever le corps de son chef de section tué sur la position ennemie.
DANNIC Amédée - Maître de manoeuvre de réserve -
D'un calme et d'un sang-froid remarquables au feu, a rendu les plus grands services comme maître de quai, malgré son état de maladie, n'a cessé de se dévouer sans compter.
DANTHONY Hippolyte, Antoine - Canonnier -
Excellent soldat, s'est dépensé sans compter lors du torpillage du CROSSHILL, n'a cessé de faire preuve du plus grand courage, donnant ainsi à leur camarades un bel exemple d'énergie et de mépris du danger.
DAOULAS Auguste - Canonnier breveté -
Disparu glorieusement en accomplissant son devoir militaire au cours d'un combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916.
DAOULAS René - Matelot chauffeur breveté -
Disparu avec son bâtiment, le 2 septembre 1916, en accomplissant son devoir militaire, au cours d'une opération de guerre.
DAOULOUDET Sylvain - Matelot gabier breveté -
Disparu avec son bâtiment, le 8 mars 1918, au cours d'un combat en accomplissant son devoir militaire.
DARBERA Antonin, Paul, Octave - Quartier-maître mécanicien -
Lors d'une croisière périlleuse et accidentée, avec le TURQUOISE, en mer de Marmara, au mois d'octobre 1915, a montré un entrain, une endurance, un courage dignes de tout éloge ; a supporté avec dignité les souffrances de la captivité en Turquie, oùcinq de ses camarades ont succombé.
DARCHIS de LANTIER Marie, Charles, Eugène, Edouard - Enseigne de
vaisseau de 1ère classe -
Officier observateur à bord de l'hydravion A.8. Excellent officier obs., énergique et courageux ; le 7 mai 1917, a attaqué avec succès à coups de bombes un sous-marin ennemi.
DARLAN Jean, Louis, Xavier, François - Lieutenant de vaisseau -
Inscrit au tableau de concours du 1er janvier 1914, s'est acquis depuis lors de nouveaux titres pour les fatigues et les périls qu'il a très vaillamment affrontés et pour l'énergie intelligente qu'il a déployé pour vaincre de très grandes difficultésd'installation de matériel.
DARON Louis - Matelot -
Mort glorieusement pour la France à son poste au cours d'un violent combat contre un sous-marin, le 31 juillet 1917.
DARTHENAY Roger, Pierre, Louis - Quartier-maître armurier -
Au cours du bombardement d'un port ennemi, a été gravement brûlé à la face, au cou, au dos, aux bras et aux mains par suite d'un accident survenu dans la tourelle de 16. A montré les plus sérieuses qualités de valeur morale et d'énergie. Conduite très digne d'éloges.
DARTIGUE DU FOURNET L.R.C.M. - Vice-amiral -
Légion d'honneur (commandeur), Commandant en chef l'armée navale. A fait preuve des plus belles qualités militaires, tant dans l'exercice de son commandement actuel que dans ceux de l'arrondissement algéro-tunisien et l'escadre de Syrie.
DARTUS Jean - Matelot mécanicien - Marin courageux, grièvement blessé à son poste de combat.
DASSE Louis, Pelissier, Marie - Quartier-maître mécanicien - A fait preuve de courage et de dévouement lorsque le bâtiment sur lequel il était embarqué a heurté une mine. Est mort à son poste.
DAUDU Auguste - Officier des équipage - Tué à la tête de ses hommes en repoussant brillamment les attaques répétées d'un ennemi très supérieur.
DAUCH J.E.G. - Capitaine de frégate -
Commandant en second du LEON GAMBETTA. Après l'explosion des deux torpilles lancées sur le bâtiment, a dirigé les tentatives de mise à l'eau des embarcations. A maintenu, par son sang-froid, le calme et l'ordre ; est mort à son poste.
DAUFES Roger - Matelot électricien -
Très bon mitrailleur, plein d'entrain et de courage. Blessé le 30 mai 1915. Très grièvement blessé à nouveau le 22 septembre 1915, a montré en cette circonstance le plus beau courage et plus grand sang-froid.
DAUMENS Michel - Quartier-maître torpilleur -
Est resté à son poste jusqu'au dernier moment, lors du torpillage de la FOURCHE, la main sur les leviers des tubes tribord. A disparu avec le bâtiment, le 23 juin 1916.
DAVID Joseph, Pierre - Quartier-maître canonnier pointeur -
Très belle conduite au feu au cours des divers engagements auxquels il a pris part. S'est particulièrement distingué le 8 octobre 1915.
DAVID - Adjudant -
Mort en accomplissant son devoir militaire lors de la perte de l'ELOBY torpillé par un sous-marin ennemi.
DAVIN Georges - Second-maître mécanicien, pilote aviateur - Du centre d'aviation de Corfou. Pour avoir effectué 150 heures de vol en zone ennemie, attaqué deux sous-marins à faible hauteur et volé pendant cinq heures pour porter secours au naufragés de l'ITALIA.
DAVY Jean, Marie, François - Canonnier breveté - A assuré avec courage et sang-froid le tir d'une pièce de 65mm. A montré la plus belle attitude au feu.
DAVY L.J.B.J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire -
N'a cessé de se distinguer par son sang-froid et sa belle attitude au feu, a montré durant un engagement de 2 heures 1/2 entre l'avisio auxiliaire PARIS II et un sous-marin ennemi, un courage raisonné et la plus parfaite abnégation de soi-même.
D'AYMAR DE CHATEAURENARD P.B.F. - Aspirant de marine -
Tourelle avant du BOUVET, a pris part aux remplacements successifs lorsque les hommes ont été tour à tour asphyxiés par les gaz. A assuré en dernier lieu le service des hausses. Est sorti de la tourelle à la dernière minute et a été englouti avec lebâtiment.
DE BADENS Antoine - Premier-maître élève officier - A pris le commandement de sa compagnie dans un moment critique, le capitaine venant d'être tué. A fait preuve de beaucoup de bravoure et de sang-froid. (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
DE BEAUMONT Henri, Marie - Enseigne de vaisseau de 1ère
classe, pilote aviateur -
A attaqué un sous-marin ennemi en surface malgré le tir dirigé contre son appareil à faible altitude et a conservé le contact sous le feu de l'ennemi pendant une heure jusqu'au moment où le sous-marin a disparu en plongée.
DE BELLOY de SAINT LIENARD H.M.C. - Capitaine de frégate de réserve -
Commandant d'un bataillon de la brigade des fusiliers-marins, puis adjoint au commandant supérieur des batteries de canonnières fluviales, a pris une part active aux opérations en Champagne où il a fait preuve de la plus grande bravoure et du plus beau calme sous le feu.
DE BERG DE BREDA A.M.G.G. - Lieutenant de vaisseau de réserve -
A fait preuve de la plus belle énergie en restant plusieurs heures, malgré trois blessures, sur la passerelle d'un torpilleur roumain et en mettant à bonne fin la mission dont il était chargé.
DE BERTHIER DE SAUVIGNY M.H.M. - Enseigne de vaisseau -
Etait officier de quart au moment de l'explosion de la DAGUE, a dirigé avec le plus grand sang-froid les opérations de sauvetage puis, lorsque l'avant où il se trouvait eut disparu, il rallia à la nage son commandant sur l'arrière du navire qui flottait encore. Là, il s'employa à seconder les efforts du commandant et à assurer l'exécution de ses ordres.
DE BETHUNE Alfred - Matelot canonnier -
A fait preuve des plus belles qualités de discipline, d'énergie et de sang-froid au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi, le 8 mai 1917. Mort des suites de ses blessures, le 21 mai 1917.
DE BLIC J.M.P. - Enseigne de vaisseau de réserve -
Très brave. Blessé au feu, est resté à son poste dans des circonstances critiques.
DE BLOIS L.A.A.L.M. - Enseigne de vaisseau de réserve -
Blessé deux fois. Officier énergique et plein de sang-froid.
DE BOISSIERE Abel - Second-maître de manoeuvre -
Disparu avec son bâtiment au cours d'un combat en accomplissant son devoir militaire.
DE BON F.J.J. - Contre-amiral - Légion d'honneur (commandeur), Commandant la division navale des bases du corps expéditionnaire d'Orient. A fait preuve, dans le commandement de la division des bases et au cours des opérations en Orient, de hautes qualités d'organisateur et de commandement ainsi que de la plus grande bravoure personnelle.
DE CACQUERAY H.T.M.J. - Capitaine de vaisseau -
Chef d'une division de flottilles en contact permanent avec l'ennemi, a fait preuve des plus belles qualités de commandement, de courage et d'action.
DE CARSALADE du PONT A.F.X. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- A fait preuve, à la tête d'une section d'autos-canons, de hardiesse et de fermeté au feu, au combat du 17 octobre 1914. A été grièvement blessé.
DE CAZENOVE Guy - Sous-lieutenant -
A aidé, sous un feu violent , au lancement des radeaux de secours de l'AMIRAL HAMELIN, donnant à ses hommes l'exemple de son courage et de son calme. A emmené à la nage un blessé et l'a conduit à son radeau.
DE CHABANNES la PALICE J.V.J. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
de réserve - Officier qui s'est signalé tout particulièrement et à maintes reprises à l'attention des chefs de corps et a contribué hautement à la réussite d'opérations militaires.
DE CORNULIER-LUCINIERE A.C.L. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
de réserve - Officier très actif et très dévoué.
DE COUESSIN Hyacinthe - Capitaine - Passager à bord du GALLIA. Lors du torpillage du bâtiment s'est uniquement préoccupé du salut de ses hommes. Mort héroïquement en se dévouant pour l'assurer.
DE DAVID DE BEAUREGARD M.O.S. - Lieutenant de vaisseau -
Officier de tir de grand mérite, possèdant une aptitude professionnelle remarquable, n'a cessé de faire preuve, au cours des divers combat, d'un sang-froid et d'une sûreté de coup d'oeil très remarquée et a su, à différentes reprises, obtenir promptement de l'artillerie du bâtiment un résultat décisif.
DE GALARD BRASSAC de BEARN J.E.H.H. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
- Officier plein d'entrain et de courage, déjà cité à l'ordre de la brigade : bien qu'atteint d'une blessure douloureuse (main broyée par une balle à bout portant au cours d'une contre-attaque), est resté à la tête de sa section jusqu'à la prise de laposition ennemie ; ne s'est retiré que sur l'ordre de son capitaine, et est allé renseigner le commandant du secteur avant de rallier le poste de secours.
DE GEIS DE GUYON DE PAMPELONNE Joseph, Ange, Marie - Enseigne
de vaisseau de 1ère classe -
Disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi en accomplissant son devoir militaire.
DE GODON H.M.O. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire -
A fait preuve de grand calme et de beau courage lors du torpillage de son bâtiment ; s'est efforcé, jusqu'au dernier moment, de faire fonctionner les appareils T.S.F. Est mort héroïquement à son poste, englouti avec le GALLIA.
DE KERNAFLEN DE KERGON Bernard, Joseph, Marie - Enseigne de
vaisseau de 1ère classe auxiliaire -
Officier de haute valeur, énergique et brave, a obtenu de sa batterie des résultats très appréciés dans des engagements nombreux. A donné des preuves de son calme et de son sang-froid en toutes circonstances et notamment le 3 mai 1917 et le 3 septembre 1917 sous des bombardements de gros calibres prolongés et extrêmement violents.
DE KERROS L.E.B.M. - Capitaine de frégate - Commande son bataillon avec un sang froid et une énergie remarquable.
DE LA BARRE DE NANTEUIL LE FLO A.A.D.J. - Lieutenant de
vaisseau de réserve - Grièvement blessé dans la tranchée le 10 novembre 1914, a gardé son commandement et continué à diriger et encourager ses hommes; Mort des suites de ses blessures.
DE LA CROPTE DE CHANTERAC Marie, Joseph - Second-maître timonier
temporaire -
Officier marinier énergique et d'un grand sang-froid. A pris rapidement toutes les dispositions pour assurer les ordres du commandant. Afait preuve d'un grand dévouement et n'a quitté le bord que sur ordre formel du commandant en assurant l'embarquement de son personnel.
DE la FOREST DIVONNE M.S.R.G. (Jean ?) - Enseigne de
vaisseau de 2e classe - 1ère
citation : A
remplacé sous le feu le lieutenant de la compagnie de première
ligne qui avait été tué ; a montré beaucoup d'énergie
et de jugement dans une position difficile à conquérir et à
garder.
DE LA FOURNIERE M.C.J. - Capitaine de frégate -
Officier à tous égards remarquables : a fait preuve du plus grand sang-froid lorsque le CASABIANCA qu'il commandait a sauté sur une mine, faisant acclamer la France par son équipage au moment où le navire sombrait, et donnant ainsi le le plus bele exemple d'énergie et de courage.
DE LA FOURNIERE P.L.E.X. - Lieutenant de vaisseau -
Commandant une compagnie à la brigade des fusiliers-marins, a fait preuve des plus belles qualités militaires.
DE LA MONNERAYE Louis, François, Marie, Joseph - Commissaire de
2e classe - Officier d'un dévouement à toute épreuve, d'un zèle et d'une énergie dignes d'être cités en exemple. Affecté aux canonniers-marins sur sa demande ; au front depuis le début des hostilités surmontant toutes les fatigues qui ont altéré sa santé. A prispart, comme observateur dans les tranchées et en avion, comme second, puis comme commandant de batterie aux actions du bois d'Ailly (novembre-décembre 1914), de Verdun (février-mai 1916, août 1917), de la Somme (1916), de Champagne (septembre 1915,avril à juillet 1917), de Villers-Cotterets (mai-juillet 1918). Deux citations, une blessure.
DE
LA ROCHEFOUCAULT - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - Commande la section de patrouille AIGLON. A fait preuve des plus belles qualités militaires en gardant avec une rare énergie une longue croisière contre des sous-marins au cours de laquelle il a eu deux engagements au canon contre l'ennemi. Par son action intelligemment conduite, a apporté une protection particulièrement efficace à la navigation commerciale, sauvant plusieurs navires et secourant des naufragés.
DE LA TARD DE PIERREFEU - Maître de manoeuvre (lieutenant au long cours mobilisé)
- A donné particulièrement des preuves d'entrain et de mépris du danger lors des dragages du 18 et du 26 mars, sous un feu des plus violents.
DE LA TULLAYE Robert, Marie, Joseph - Enseigne de vaisseau de 1ère
classe de réserve - Officier observateur de 1er ordre, d'une bravoure allant jusqu'à la témérité. S'est signalé d'une façon brillante lors de l'offensive de la Somme. Le 13 avril 1917, au cours d'un réglage à grande distance, a été attaqué par plusieurs avions de chasseet blessé grièvement. A donné un bel exemple de sang-froid et d'énergie en supportant ses souffrances avec le plus grand calme. Déjà cité à l'ordre.
DE LABORDE J.J.J.N. - Lieutenant de vaisseau - Commandant de l'escadrille de bombardement V.B.2. A peine remis, au moment de la mobilisation, d'une grave blessure reçue en service commandé, a demandé a être détaché dans le service de l'Aviation maritime. Commandant une escadrille de bombardement, a effectué de nombreux tirs sur les positions ennemies ; a reçu à plusieurs reprises des éclats d'obus dans son appareil et a, en toutes circonstances, donné l'exemple de l'entrain et du courage le plus absolu.
DE LABORDE Jean, Joseph, Jules, Noël - Lieutenant de vaisseau -
Chef d'un centre d'aviation maritime. A organisé puis dirigé avec beaucoup de méthode et d'énergie un centre d'aviation maritime ; a toujours conduit lui-même son escadrille au feu, malgré ses occupations de chef de centre et a, en toute circonstances, fait preuve des plus belles qualités militaires.
de LAMBERTYE C.M.M.G.E.T. - Enseigne de vaisseau de réserve -
Blessé grièvement d'un coup de baïonnette. Officier très distingué, plein de calme, de sang-froid et d'énergie.
DE LANGLAIS Olivier - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
Lors du torpillage de son bâtiment, a montré des qualités remarquables de sang-froid et d'énergie et a ordonné les manoeuvres les plus judicieuses pour la conservation de son navire et pour assurer le sauvetage de ses passagers et de son équipage. Afait son devoir jusqu'au bout en refusant de quitter son navire en danger.
DE LAROSIERE Robert, Louis, Marie - Enseigne de vaisseau de 2e
classe -
D'un torpilleur d'escadre : pour l'habileté, le sang-froid et la décision dans l'exécution des ordres de son commandant et la mise en action des moyens offensifs de son torpilleur contre un sous-marin. L'action s'est terminée par la destruction de cesous-marin.
DE LARTIGUE L.X.C. - Lieutenant de vaisseau - Second officier adjoint du CHARLEMAGNE. Très actif, très énergique, a dirigé le service des rondes d'incendie sous un feu violent.
DE L'ESCAILLE H.P.P. - Lieutenant de vaisseau -
A opéré en avion de nombreuses reconnaissances dans des conditions souvent très périlleuses, sous le feu de l'ennemi. A fourni des informations précieuses sur les mouvements de l'ennemi. Dirige, avec une compétence et un dévouement dignes de tous éloges, le centre d'aviation de Port Saïd.
DE LESPARDA H.A.M. - Lieutenant de vaisseau - Aussitôt que s'est produite l'explosion des deux torpilles lancées sur le bâtiment, monte sur la passerelle se mettre aux ordres du commandant et y restent jusqu'au dernier moment, meurt à son poste.
DE LILLE DE LOTURE Robert - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- Jeune officier absoluement remarquable par son mépris du danger, son entrain et sa belle humeur. S'est particulièrement distingué lors de l'attaque du 1er août 1917 au cours d'une brillante reconnaissance à la suite de laquelle il a été grièvement blessé. Déjà cité deux fois à l'ordre.
DE LIONNAIS Jean, Baptiste - Quartier-maître fusilier - Ayant reçu trois blessures, a fait preuve de beaucoup de courage et d'énergie. (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
DE LORGERIL M.A.O.A. - Enseigne de vaisseau de 2e classe - Grièvement blessé le 10 novembre 1914, est resté à son poste jusqu'à la relève ; mort des suites de ses blessures.
DE MALGLAIVE Luc - Capitaine au long cours -
Pour le sang-froid, l'énergie et les qualités de commandement dont il a fait preuve à la suite du torpillage de son bâtiment qu'il a grandement contribué à ramener dans un port.
DE MALHERBE - Lieutenant de vaisseau de réserve - Commande sa compagnie depuis le début de la campagne avec la plus grande énergie et le plus grand dévouement.
DE MANDAT-GRANCEY Antonin - Lieutenant de vaisseau de réserve - Service des renseignements de la marine (interprètes). Chevalier depuis 1900. A fait preuve des plus rares qualités de courage, d'énergie et de décision. Le 1er octobre, a contribué par son attitude à prolonger jusqu'au soir, la lutte contre des forces très supérieures.
DE MARGUERYE Robert, Marie, Gabriel, Alfred - Capitaine de vaisseau
- 1ère
citation : A
exercé brillamment son commandement dans une croisière particulièrement
rude et dangereuse et a fait preuve de belles qualités d'audace
dans la lutte contre les sous-marins.
DE MARTINPREY - Commissaire auxiliaire interprète de 3e classe - S'employa pendant toute la durée du feu à l'évacuation d'un village avec un mépris admirable du danger et un calme absolu.
DE MAUPEOU d'ABLEIGES C.N.M. - Capitaine de frégate de réserve - Officier énergique et actif. Commandant un sous-secteur lors de l'attaque du 9 mai ; sur tout son front, a contribué, par ses excellentes dispositions, à transformer cette attaque en un échec sanglant pour l'ennemi.
DE MAUSSION DE CANDE Pierre (comte) - Lieutenant de vaisseau - A été tué à la tête de ses hommes en repoussant brillamment les attaques répétées d'un ennemi très supérieur.
DE MEYNARD C.F.M.R. - Lieutenant de vaisseau - A assuré d'une manière parfaite le fonctionnement de la compagnie de mitrailleuses. Blessé d'un éclat d'obus.
DE MONTGOLFIER M.M.E. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - La poitrine traversée par une balle, le 10 novembre 1914, est mort en disant : "C'est pour la France, tout est bleu".
; Date : 12/1914 ; Unité : Brigade des fusiliers-marins.
Officier énergique et prudent. Blessé dans les tranchées.
DE NICOLAY Aymard, Jean, Marie - Capitaine d'infanterie -
A fait preuve de belles qualités d'énergie et d'initiative, en se mettant à la tête des troupes roumaines et en les entraînant, dans des circonstances difficiles, à la contre-attaque des troupes ennemies.
DE PARSEVAL Henri, Louis, Pie - Capitaine de frégate -
Commandant le CAPITAINE MEHL, a fait preuve de brillantes qualités militaires en diverses circonstances et notamment le 21 mars 1918, dans une action de nuit.
DE PERETTI Louis - Sous lieutenant - A su prévoir et ordonner les mesures voulues pour assurer l'évacuation des hommes de son détachement en cas de naufrage ; a fait montre, au moment du torpillage et dans l'exercice du commandement des embarcations dans lesquelles les naufragés du CROSSHILL ont pu rallier l'île Linosa, des plus grandes qualités d'énergie et de commandement.
DE QUILLACQ Arnault, Paul, Auguste, Joseph - Capitaine de
corvette -
A rendu un service exceptionnel en concevant et exécutant, sous la menace de l'ennemi, des opérations qui ont entraîné la perte d'un sous-marin ennemi. Déjà cité à l'ordre du jour de la division.
 ; Date : 12/1914 ; Unité : Brigade des fusiliers-marins.
Très brillant officier, a eu à repousser comme capitaine de compagnie de violentes attaques, y a réussi avec un plein succès. Blessé au feu.
DE ROUCY S.M.R. - Lieutenant de vaisseau - Blessé une première fois, est resté à son poste jusqu'à ce qu'une seconde blessure le force à le quitter.
DE SOLMINIHAC Etienne, Emile, Laurent - Lieutenant de vaisseau
de réserve -
Au bataillon depuis le 13 février 1917, modèle accompli du devoir, officier animé d'une fièvre patriotique le poussant toujours en avant. Guéri d'une blessure multiple grave reçue à Hailles, le 6 avril 1918, a rejoint son corps dès qu'il put et a pris part aux opérations actives de la 10e armée dans l'Aisne. Souffrant encore de ses blessures, vaincu par la fatigue, c'est sur un brancard qu'il a dû se faire évacuer, à l'extrême limite de ses forces.
DE VERDELHAN des MOLLE L.B. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe,
pilote aviateur -
Chef d'escadrille d'une endurance et d'un entrain remarquables, toujours prêt à payer de sa personne. 120 heures de vol. Mort au cours d'une reconnaissance.
DE VERDELHAN des MOLLE Louis, Bernard - Enseigne de vaisseau de 2e
classe -
Au cours du sauvetage des survivants de l'ATHOS, s'est jeté à la mer tout habillé et sans ceinture de sauvetage pour porter secours au commandant de l'ATHOS évanoui dans l'eau et au contrôleur des services maritimes postaux MAUREL.
DE VERDELHAN des MOLLE Louis, Bernard - Enseigne de vaisseau de 1ère
classe, observateur d'hydravion - Chef d'escadrille d'une endurance et d'un entrain remarquables, toujours prêt à payer de sa personne. 120 heures de vol. Mort au cours d'une reconnaissance. Déjà cité à l'ordre de l'armée en 1917.
DE VERTHAMON Martial, Marie, Henri - Lieutenant de vaisseau de
réserve - A fait preuve dans des circonstances difficiles et périlleuses, de grande qualités d'initiative, de sang-froid, et d'un mépris absolu du danger.
DE VIGUERIE F.M.H. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- Affecté au service des autos-canons. A été l'objet, le 28 février dernier, d'une proposition extraordinaire pour la Croix de chevalier de la légion d'honneur. Depuis cette époque, s'est acquis de nouveaux titres. A su choisir très judicieusement lesemplacements de ses pièces, a instruit les équipages, éxalté leur moral et en a fait de petites unités de combat dont l'activité incessante est très redoutable à l'ennemi.
DE VILLENEUVE J.P.N. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - A la brigade depuis janvier, avait antérieurement commandé sur l'Yser une des chaloupes à vapeur à la disposition du général commandant le 2e corps de cavalerie. Blessé le 14 mars. A toujours fait preuve des plus belles qualités de commandement, de calme et de courage, et du sang froid le plus absolu, particulièrement sous le bombardement violent du 10 octobre.
DE VILLIERS DE LA NOUE M. L. A. J. - Enseigne de vaisseau de 1ère
classe - A montré les plus belles qualités d'énergie et de sang-froid pendant le combat du 18 mars 1915 et lors de la perte de son bâtiment.
DEBEAUX D. - Quartier-maître mécanicien - Activité et dévouement dignes du plus grand éloge. A manifesté au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi, le plus bel entrain et le plus complet mépris du danger. Bien que légèrement blessé, a pris spontanément le poste d'un matelot chargeurtué par l'explosion d'un obus.
DEBEC Charles, Edouard - Matelot charpentier -
Matelot modèle, bravoure, sang-froid et bonne humeur à toute épreuve ; toujours en tête pour les missions dangereuses. Blessé d'une balle à la figure, le 10 juin 1915, est revenu au front avant sa guérison complète. Blessé à nouveau très grièvement,le 1er novembre 1915 au cours d'un violent bombardement, a fait preuve à cette occasion d'un entier mépris de la douleur et de très belles qualités militaires.
DEBOST Georges - Second-maître torpilleur -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
DEBRABANT Amédée, Pierre - Lieutenant de vaisseau -
Officier d'une haute conscience, d'une bravoure magnifique et d'une rare énergie, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités de chef. A été grièvement blessé, le 25 octobre 1917, en se tenant en première ligne, exposé au feu de l'ennemi, pour surveiller la traversée d'un cours d'eau par une de ses patrouilles, montrant ainsi que la sécurité et le moral de ses hommes étaient toujours son constant souci. Deux citations.
DEBRIS Joseph - Matelot canonnier -
Tué le 1er décembre 1916, en ripostant au feu de l'ennemi.
DECLERCQ Arsène - Canonnier breveté - A conservé le plus grand calme aux postes les plus exposés, a été tué le 13 décembre 1916.
DECOSTER Julien - Matelot sans spécialité -
Grièvement blessé dans une tranchée de première ligne. Fracture de la colonne vertébrale.
DEFROCOURT Georges - 2e C.C -
Est descendu dans un canot pour le vider sous un feu violent.
DEGROOTE G.M.G. - Médecin de 1ère classe de réserve - Médecin à l'ambulance n 2 de la brigade de fusiliers-marins : figurait au tableau de concours de 1914. S'est acquis de nouveaux titres par les services rendus depuis le début de la campagne.
DEIMON Adolphe - Second-maître électricien -
Son bâtiment s'étant échoué sous le feu de l'ennemi, a montré un mépris du danger digne de tout éloge en exécutant avec le plus grand calme et le plus grand dévouement les ordres de ses supérieurs.
DEJEAN Frédéric - Quartier-maître - Brillante consuite au feu et particulièrement au combat du 17 décembre.
DEJOU Louis - Matelot fusilier auxiliaire -
Fusilier-marin d'un grand courage et d'un dévouement absolu ayant pris part à toutes les opérations de sa cie pendant un an. S'étant offert pour porter un ordre de pointage à un obusier pendant un violent bombardement, a trouvé une mort glorieuse enaccomplissant sa mission, le 25 août 1915.
DEJOUANIS Marius - Maître timonier - Officier marinier d'une grande valeur commandant brillamment un patrouilleur avec lequel il a péri le 5 décembre 1917, sur une mine heurtée de nuit dans le chenal de Patras.
DELABY F. - Lieutenant de vaisseau de réserve -
Blessé grièvement en conduisant sa compagnie à l'attaque.
DELAGE J.P.M. - Capitaine de vaisseau - Légion d'honneur (commandeur) ; Date : 12/1914 ; Unité : Brigade des fusiliers-marins. Commande le 1er régiment avec beaucoup d'activité et de dévouement. Blessé le 23 octobre, n'a pas quitté son commandement et n'est pas encore guéri.
DELAGE Joseph, Paul, Marcel - Capitaine de vaisseau -
Officier d'une rare bravoure ayant déjà fait ses preuves à la brigade des fusiliers-marins. Chef énergique et résolu, est resté sur la passerelle de son navire avec lequel il a disparu. Mort pour la France, comme il avait vécu, en brave.
DELAHAYE Georges, Henri, Léon - Lieutenant de vaisseau -
Officier d'élite. Dévouement enthousiaste soutenu pendant 39 mois de campagne. Conduite exemplaire au feu le 3 février 1915, à Ismaïlia. Habileté professionnelle remarquable, le 16 septembre 1916 à Adalia, le 17, 18, 19 avril et 1er, 2, 6, 7, 8 novembre 1917 devant Gaza et le Wadi-Hessy, sous le feu parfois très violent des batteries ennemies et sous la menace des avions ; a dirigé le tir du REQUIN avec une habileté et un sang-froid au dessus de tout éloge et le plus parfait mépris du danger.
DELAMER J.B.M.J. - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
S'est brillamment conduit lors du torpillage de son bâtiment transportant de nombreux réfugiés du Nord qui lui ont dû leur salut. N'a cessé, depuis 1914, de commander dans des parages particulièrement dangereux.
DELASPRE Pierre - Matelot sans spécialité -
Est parti avec entrain pour un mission périlleuse consistant à aller chercher des camarades en détresse. Blessé grièvement.
DELASPRE Pierre - Matelot sans spécialité - Est parti avec entrain pour une mission périlleuse consistant à aller chercher des camarades en détresse. Blessé grièvement (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
DELATTRE Gustave, Edmond, Marie, Joseph - Enseigne de vaisseau de 1ère
classe -
S'est toujours distingué par son endurance, son coup d'oeil et sa parfaite maîtrise de lui-même dans les nombreuses opérations auxquelles il a pris part pendant un embarquement de 32 mois sur le FRANCIS GARNIER. Le 13 décembre 1918, lors d'une rencontre inopinée de destroyers allemands à faible distance, a su, sous un feu violent, mettre le bâtiment en mesure de riposter puis manoeuvrer pour dérégler le tir de l'ennemi.
DELAUNAY J.A.A. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe, pilote aviateur -
En service à l'aviation maritime depuis le début de la guerre comme observateur bombardier, puis comme pilote et chef d'escadrille : a effectué de nombreux bombardements, de jour et de nuit ; fait preuve des plus belles qualités militaires tout en assurant avec une compétence exceptionnelle la partie technique de son service.
DELAUNE Célestin - Quartier-maître charpentier -
Grièvement blessé, a continué le feu jusqu'au moment où une seconde blessure l'a tué, le 9 mai 1915.
DELAUNEY Armand - Matelot sans spécialité -
Coupé de sa compagnie, pour la rallier s'est courageusement engagé sur une passerelle battue par une mitrailleuse. Tué sur la passerelle, le 1er décembre 1916.
DELAUNEY Jean, Baptiste, Pierre - Sous-lieutenant -
Sauvetage de l'ATHOS. Mort à son poste en exécutant les ordres de leur chef. Le 77e bataillon a donné le plus bel exemple de sang-froid et de discipline lors du naufrage du navire.
DELAYE Jean, Roger - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Observateur en avion de l'escadrille MFT 98, du corps expéditionnaire d'Orient. Depuis quatre mois que le corps expéditionnaire a pris pied en Turquie, tous les jours, par tous les temps, a rempli ses fonctions d'observateur en avion, a montré, en toutes circonstances et au plus haut degré, les qualités de ses fonctions : hardiesse, coup d'oeil, sens militaire. .
DELEGUE J.M.M. - Lieutenant de vaisseau -
Commandant le sous-marin COULOMB. A montré constamment les plus brillantes qualités de commandant de sous-marin, en particulier le 11 mars où il a traîné pendant plusieurs milles, sous le feu de batteries et d'embarcations turques, une mine dont l'orin s'était engagé dans son gouvernail avant.
DELEPINE Emile - Second-maître -
Mort glorieusement pour la France à son poste au cours d'un violent combat contre un sous-marin, le 31 juillet 1917.
DELESALLE C.E.O. - Sous lieutenant, pilote aviateur -
Excellent pilote. A effectué dans les lignes ennemies, plsu de 50 opérations de chasse en reconnaissance à grand rayon. A toujours fit preuve d'un courage et d'un allant exceptionnels, notamment au cours des quatre derniers combats aériens qu'il a eul'occasion de livrer.
DELESALLE Charles, Emile, Oscar - Lieutenant d'infanterie pilote
- Chef d'escadrille, officier d'une haute valeur ayant toujours fait plus que son devoir. Plus de 400 heures de vol et de 200 opérations aériennes dont 11 combats de jour ou de nuit. Le 19 mai, ayant livré dans la journée deux combats, est reparti pourune chasse de nuit ; au cours de cette patrouille, après avoir reconnu à 100 mètres d'altitude un objectif éloigné et fortement défendu, a mitraillé au ras du sol les tranchées ennemies.
DELEUZE Emile E. - Lieutenant de vaisseau - Commandant la 10e compagnie du 2e régiment de marins, 16 ans de service. Officier très complet, déjà proposé pour sa participation à l'attaque des tranchées, du 17 décembre, où il a montré un entrain remarquable et pris deux mitrailleuses.
DELHOMME Martial - Matelot canonnier breveté -
Pointeur des canons de 65 babord arrière. Grièvement blessé à la jambe, n'a poussé aucune plainte pendant les quatre heures où il est resté accroché à un radeau. A gardé tout son calme et chanté avec les autres.
DELIGE Pierre - Matelot gabier réserviste -
Bel entrain sous le feu, s'est particulièrement distingué dans la nuit du 17 mars, pendant les dragages sous le feu.
DELIGNAC Arthur, Jean - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Officier d'une modestie et d'un dévouement à toute épreuve. Grièvement blessé lors d'un engagement avec un sous-marin ennemi, perdant son sang avec abondance, n'en a pas moins contribué son service, allant jusqu'à aider à l'approvisionnement d'une pièce dont plusieurs servants étaient hors de combat.
DELIGNY M.L.G. - Commissaire principal -
A donné l'exemple du calme le plus admirable qu'il a communiqué à ceux qui l'entouraient au moment de l'explosion des deux torpilles lancées sur le bâtiment. Négligeant toute tentative pour se sauver lui-même, a été englouti avec son bâtiment.
DELILLE Alain, Marin - Second-maître timonier -
Grièvement blessé à son poste de combat, le 6 avril 1918, au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi.
DELILLE Allain - Second-maître timonier -
Tué glorieusement à son poste de combat au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi.
DELLA-SANTA Charles - Matelot mécanicien -
Très belle conduite lors d'un engagement avec les Turcs, engagement au cours duquel il reçu plusieurs blessures. Fait prisonnier, a réussi à s'évader de captivité et a fait preuve, au cours de ses périgrinations à travers la Russie, de la plus belleénergie dans des circonstances difficiles.
DELMOULY Marcel - Matelot -
2e régiment de fusiliers-marins. Par son courage, sa tenue et son entrain, est un exemple remarquable pour toute sa compagnie. Se propose constamment comme volontaire pour les missions les plus périlleuses. Le 14 avril 1915, blessé à la poitrine dansles fonctions de chargeur d'un canon de 37 mm, a manifesté sa satisfaction que sa blessure eût été pour lui et non pour le lieutenant de la compagnie qui l'accompagnait.
DELMUSANT Marcel - Matelot canonnier -
N'a pas cessé de montrer le plus grand courage sous le feu. S'est distingué comme pointeur en réduisant au silence deux batteries de campagne ennemies, le 3 et le 24 mars. A réussi, en outre, à incendier par son tir l'une des voitures d'un convoi turc le 24 mars.
DELORD Louis - Lieutenant de vaisseau -
Officier de manoeuvre auprès du commandant. A fait preuve d'un remarquable sang-froid ; a quitté la passerelle le dernier, sur l'ordre du commandant. Mort pour la France.
DELPIERRE Jean-Baptiste - Matelot sans spécialité -
Gravement blessé au cours d'une opération de dragage par l'explosion d'une mine allemande qui a détruit son bâtiment.
DELY Pierre - Chauffeur breveté -
Faisait partie de l'armement de la baleinière du PARIS II envoyée capturer une barque à terre dans le golfe d'Adalia, le 13 décembre 1917. Après avoir rempli sa mission et ayant vu le PARIS II couler sous ses yeux par le canon ennemi, s'est défendu vaillamment jusqu'à ce que sa mitrailleuse eût été mise hors de service. A eu le courage et le sang-froid de remorquer son embarcation à la nage sous un feu violent de fusils, de mitrailleuses et de shrapnels jusqu'à être hors de portée de fusil. A ensuite, après avoir réparé l'embarcation, parcouru 70 milles en 32 heures le long de la côte ennemie et réussi à entrer à Castelorizo.
DEMARQUAY J.M.L. - Lieutenant de vaisseau - Capitaine d'une compagnie de fusiliers-marins. Très bon officier, grièvement blessé à Dixmude.
DEMARTRES E.G. - Lieutenant de vaisseau - Disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi en accomplissant son devoir militaire.
DEMARTRES Edouard, Georges - Lieutenant de vaisseau -
Disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi en accomplissant son devoir militaire.
DEMAY Paul - Second-maître mécanicien -
A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
DENIEL Emmanuel - Matelot sans spécialité -
Se trouvant à la barre de son bâtiment attaqué par des torpilleurs ennemis, est resté à son poste sous une première rafale d'obus. Tué à la deuxième rafale.
DENIEL H. - Officier de 4e classe des équipages de la flotte -
Tué à la tête de sa section pendant un assaut.
DENIS J. - Lieutenant de vaisseau - A dirigé d'une façon parfaite le service de la télémétrie sous un feu violent, dans des postes n'ayant aucune protection.
DENIS Raoul, Gaston - Matelot mécanicien -
De quart dans les machines au moment du torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, a été brûlé par la vapeur, a montré beaucoup d'énergie en atteignant à la nage les radeaux malgré ses blessures.
DENIS de RIVOYRE C.L. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - A toujours fait preuve des plus grandes qualités techniques et de la plus haute valeur morale, en particulier lorsque l'ARCHIMEDE s'est trouvé dans une position critique, pendant la poursuite et les attaques qu'il a subies après avoir coulé un transport de matériel, le 29 décembre 1915.
DENOIX Auguste, Léon - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
A fait preuve, au cours de la campagne, de belles qualités d'entrain et de courage. Blessé très grièvement le 17 octobre aux tranchées de première ligne en observant les positions de l'ennemi.
DENOUEL Alain, Pierre - Quartier-maître électricien réserviste -
Excellent serviteur. Grièvement blessé. Bras droit paralysé.
DEPREZ Edouard, Jean, Henri, Léon - Enseigne de vaisseau de 2e classe -
Pour les qualités de commandement très réelles, le sang-froid et l'énergie dont il a fait preuve lors d'une attaque de son navire par un sous-marin.
DERAM René - Quartier-maître mécanicien -
Observateur d'un grand mérite ; a effectué plusieurs opérations, patrouilles et reconnaissances dans les eaux ennemies. Au cours d'une patrouille, le 10 février 1917, a été fait prisonnier. A réussi à s'évader à sa quatrième tentative.
DERRIEN A.J. - Lieutenant de vaisseau -
A, comme commandant d'une compagnie de la brigade des fusiliers-marins, donné l'exemple des plus belles qualités militaires.
DERRIEN Jean - Quartier-maître électricien - Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
DERRIEN Léon - Second-maître de timonerie - Déjà cité. Son bâtiment s'étant échoué sous le feu de l'ennemi, a montré un mépris du danger digne de tout éloge en exécutant avec le plus grand calme et le plus grand dévouement les ordres de ses supérieurs.
DERRIEN Olivier - Quartier-maître fusilier - Gradé d'un courage exemplaire au feu. Au front depuis le début de la campagne, s'est particulièrement distingué par son élan et son énergie au cours des récentes opérations. A té gravement intoxiqué ; une citation.
Des ORMEAUX Max - Lieutenant de vaisseau - Officier capable et très dévoué. Conduite au feu remarquablement brillante dans la journée du 10 novembre.
DESATIMBRE Léon, Henri - Canonnier -
Lors du torpillage du CROSSHILL, à contribué à sauver deux chinois de l'équipage, à fait preuve du plus grand sang-froid.
DESBOIS J.M.J.J. - Mécanicien principal de 2e classe -
Officier d'un calme courage, pratiquant avec modestie les plus hautes vertus militaires, d'une habileté professionnelle hors pair, disparu lors du torpillage de la FOURCHE.
DESCAMPS Gustave - Chef mécanicien -
D'une capacité technique remarquable et d'un grand dévouement, a été un précieux auxiliaire du commandant sous le feu des batteries turques. A disparu lors de l'explosion du CARTHAGE devant Seddul Bahr, le 4 juillet 1915.
DESCHAMPS Auguste, Marie - Maître mécanicien -
Chargé de la surveillance générale au cours d'un vif combat où son bâtiment a été coulé, à découvert sous un feu violent, s'est dépensé sans compter pour seconder le commandant et encourager l'équipage, particulièrement les blessés, pendant le combat, à la mer et en captivité, donnant l'exemple du sang-froid, de l'entrain et du plus pur patriotisme ; n'a quitté le bâtiment que sur l'ordre du commandant, ne s'est ensuite rendu à terre que sur ordre, après quatre heure et demie de séjour dans l'eau en plein hiver.
DESCHAMPS Claude - Matelot boulanger coq -
A conservé son calme et son sang-froid au moment où le bâtiment a été frappé par une torpille, bien que l'explosion se soit produite presque sous ses pieds, a réussi à armer un canot qui flottait et, au milieu des remous, a sauvé avec COUILLARD septhommes sous les yeux même du commandant.
DESCHAMPS Louis - Premier-maître patron pilote -
A donné, au cours des dragages effectués sous le feu de l'ennemi, l'exemple du plus grand calme et du plus grand sang-froid.
DESFEMMES Jean, François, René - Quartier-maître mécanicien,
observateur d'hydravion - A Salonique depuis le 2 juin 1916, s'est toujours montré un excellent mécanicien et un excellent observateur remarquablement consciencieux. Réunit à ce jour 152 heures de vol. A contribué à la découverte de quatre mines.
DESFORGES R. - Lieutenant de vaisseau -
Officier d'une rare énergie grâce à laquelle il a pu, malgré une mauvaise santé, se maintenir au front depuis le début de la guerre et même y supporter vaillamment les fatigues exceptionnelles de plusieurs jours de bataille. Ayant été obligé d'évacuer son ouvrage à l'approche de l'infanterie ennemie, a ramené à Verdun la péniche servant au logement de son personnel et du matériel, en traversant sous un très violent bombardement, des parties du canal très encombrées ; a manoeuvré dans la circonstance avec un admirable sang-froid.
DESIRAT Jacques - Lieutenant de vaisseau auxiliaire - A fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables lors du torpillage de son navire qu'il a tenté de conserver à flot par tous les moyens.
DESJARDIN Robert - Matelot-mécanicien - Le 4 octobre 1914, étant resté avec un conducteur sur une auto-mitrailleuse en traversant une ville occupé par l'ennemi, a engagé tout seul une série de combats à divers carrefours et est parvenu à sortir de la ville en conservant sa voiture.
DESJARDIN H. - Enseigne de vaisseau de 2e classe - Dans la soirée du 4 avril 1917, un dépôt de munitions atteint par le feu de l'ennemi venant de sauter à proximité de sa batterie en bouleversant le terrain occupé par un groupe d'artillerie voisin, cet officier est sorti de son abri, bloqué par l'explosion, a rassemblé son personnel et organisé sous un violent bombardement le déblaiement des abris effondrés et organisé les premiers secours aux blessé.
DESJARDINS Louis - Matelot sans spécialité -
Grièvement blessé le 24 octobre 1914 lors d'une attaque en terrain découvert.
DESMARS Alain - Matelot sans spécialité -
S'est déjà signalé par sa belle conduite à Dixmude, le 26 octobre et le 10 novembre, s'est toujours offert comme volontaire dans toutes les missions périlleuses. Légèrement blessé le 8 mai, a refusé de quitter son service et a montré encore ses belles qualités à l'attaque du 9 mai.
DESMAZURES G. - Lieutenant de vaisseau - S'est acquitté avec un plein succès, de la mission très délicate de bloquer un port ennemi par un réseau de mines, opération qu'il a effectuée sous un feu violent de l'ennemi.
DESMIDT Georges - Matelot fusilier breveté -
Belle attitude sous le feu ; a été tué à sa pièce, le 22 novembre 1916 en défendant son bâtiment contre un sous-marin.
DESMIDT Georges - Fusilier breveté -
Belle attitude sous le feu. A été tué à sa pièce en défendant son bâtiment contre un sous-marin.
DESPRES Jules - Marin de commerce - Très brillants états de services pendant toute la guerre. Au cours de trois engagements avec des sous-marins ennemis, a montré les plus belles qualités de sang-froid et d'énergie. A été blessé devant Arras.
DESSUTER Louis - Matelot mécanicien - Surpris par le torpillage au moment du changement de quart, a disparu à son poste de combat avec le bâtiment coulant par l'arrière en moins d'une minute, le 12 juillet 1917.
d'ESTIENNE de SAINT JEAN De PRUNIERES R.M.J. - Lieutenant de vaisseau
- Déjà cité à l'ordre du corps d'armée, le 21 mai 1915, pour sa belle conduite en entraînant sa compagnie à l'assaut. Grièvement blessé à la tête dans une tranchée avancée, le 4 juin 1915, a donné un magnifique exemple de courage et du mépris de la douleur.
DESTREM A.V.Marcel - Lieutenant de vaisseau, pilote aviateur - S'est distingué à plusieurs reprises depuis le début des hostilités. A fait de nombreuses et périlleuses reconnaissances en pays ennemi.
DESTREMAU Maxime, François, Emile - Lieutenant de vaisseau -
Commandant la canonnière ZELEE et les troupes à Papeete. A su, dans la journée du 22 septembre 1914, prendre les dispositions les plus judicieuses pour assurer la défense du port de Papeete contre l'attaque des croiseurs allemands SHARNHORST et GNEISENAU. A fait preuve dans la conduite des opérations de défense de la plus grande bravoure personnelle et de qualités militaires de premier ordre qui ont eu pour conséquence de préserver le port de Papeete et de provoquer l'éloignement définitif des croiseurs ennemis.
DESVAUX Pierre - Timonier breveté -
Disparu glorieusement en accomplissant son devoir militaire au cours d'un combat soutenu par le RIGEL contre un sous-marin ennemi, le 2 octobre 1916.
DESVERGEES Louis, Henri - Matelot fusilier breveté - Grièvement blessé à l'attaque du moulin de Laffaux, le 14 septembre 1918. Amputé de la jambe droite.
DESVERGNES Jean - Matelot de 3e classe sans spécialité - Quoique légèrement blessé par un éclat à la suite de l'explosion, est descendu à son poste quand on a rappelé aux postes de combat. Disparu avec son bâtiment le 19 mars 1917.
DESVOYOD E.A. - Capitaine de frégate -
Commandant provisoire du CHARLEMAGNE. A fait preuve des plus belles qualités de commandement, d'énergie et de dévouement.
DESVOYOT E.A. - Capitaine de frégate -
Commandant en second le CHARLEMAGNE. Officier du plus grand mérite, énergique, a commandé le CHARLEMAGNE dans des circonstances de guerre délicates.
DETUNCQ Edmond, André - Télégraphiste - Son bâtiment
étant torpillé et disparaissant en quelques instants, a donné un très bel
exemple en persistant à accomplir son devoir jusqu'au bout. Disparu avec son
bâtiment, le 14 juillet 1918.
DETURMENY Albert, Georges - Quartier-maître mécanicien, pilote
aviateur - Pilote énergique et courageux. A effectué 12 bombardements, deux cent heures de vol dans la zone ennemie. Brillant pilote d'hydravion de chasse, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires au cours d'opérations difficiles. A livré plusieurs combats heureux à des hydravions ennemis. A pris part à deux attaques contre les sous-marin ennemis. Déjà cité à l'ordre du jour.
DEVAUTOUR - Matelot sans spécialité - Excellent serviteur très courageux et plein d'entrain, tué le 22 mai 1917 à bord du voilier danois ERIDEN attaqué par un sous-marin.
DEVAUTOUR - Matelot de 3e classe - Excellent serviteur très courageux et plein d'entrain. Mort pour la France.
DEVE A.T.R. - Lieutenant de vaisseau - Tué glorieusement à la tête de sa compagnie en combattant contre des forces très supérieures.
DEVELAY Albert - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire - A fait preuve de beaucoup de calme et d'énergie en dirigeant jusqu'au dernier moment la mise à l'eau des embarcations. A disparu avec son bâtiment.
DEVILLE E. F. - Lieutenant de vaisseau - Commandant l'ARCHIMEDE. Officier de la plus haute valeur morale, a montré les plus brillantes qualités de commandement dans les missions qui lui ont été confiées. Le 29 décembre 1915, a été poursuivi par des torpilleurs ennemis après avoir coulé un transport de matériel ; a maintenu son bâtiment en plongée profonde, pendant 3 heures, malgré la situation critique dans laquelle l'avait placé une voie d'eau provoquée par l'explosion d'une bombe.
DEVILLERS E. F. E. - Enseigne de vaisseau de réserve - 1er porte drapeau de la Marine. A brillamment conduit sa compagnie au feu après que son capitaine eut été blessé.
DEVIN L.H. - Lieutenant de vaisseau -
S'est distingué, depuis l'ouverture des hostilités par son entrain et son courage dans de nombreuses et périlleuses opérations dans l'Adriatique, au cours desquelles il a toujours parfaitement manoeuvré, conservant un grand sang-froid dans les circonstances les plus difficiles.
DEVISSE E.C. - Officier de 4e classe des équipages de la flotte -
A toujours montré les plus belles qualités et donné au feu l'exemple du courage et du sang-froid.
D'HARCOURT Paul, René, Philippe - Enseigne de vaisseau de
1ère classe -
Commandant le FIER. Officier très énergique et de grande valeur. A porté promptement secours au sloop RIGEL, torpillé par un sous-marin ennemi, l'a remorqué une première fois, puis a coupé sa remorque pour aller combattre le sous-marin après le second torpillage ; a remorqué ensuite le RIGEL jusqu'à la nuit. A montré dans ces circonstances, un entrain et un esprit de décision remarquables.
DI MAURO François - Matelot sans spécialité -
A entrepris avec héroïsme une opération des plus périlleuse qui a entraîné la perte du sous-marin, le 15 janvier 1915.
DI MIGLIO Jean, Joseph - Matelot sans spécialité -
A fait preuve d'un sang-froid et d'un dévouement absolus lors du torpillage du GALLIA. Recueilli sur un radeau, une jambe cassée, a fait l'admiration de tous par son courage et son entrain.
DIEN Maurice, Ernest - Second-maître mécanicien, observateur
d'hydravion -
Dans l'aviation depuis octobre 1916 comme mécanicien observateur, réunit plus de 200 heures de vol. Mécanicien habile et dévoué, observateur expérimenté ; a fait preuve, le 27 avril 1918 du plus grand sang-froid étant resté sur les débris d'un appareil naufragé qui ne fut secouru qu'après trois heures de nuit. Vient de montrer, sur un appareil tombé en panne et resté en dérive en pleine mer pendant onze jours, en butte au mauvais temps aux souffrances de la faim et de la soif, les plus belles qualités de force morale et d'habileté, contribuant ainsi à sauver la vie de son pilote et la sienne.
DIENIS Paul - Matelot mécanicien -
Excellent serviteur. Grièvement blessé. Perte de l'oeil gauche.
DIEU Pierre - Quartier-maître fusilier réserviste - Canonnier pointeur très courageux et très dévoué, toujours prêt à accomplir, de jour et de nuit, les missions les plus dangereuses. Blessé très grièvement dans un accident d'avion, le 26 septembre 1916, au cours d'une ronde de nuit. Déjà cité à l'ordre.
DIEUMEGARDE Ambroise - Quartier-maître électricien - A fait preuve des plus belles qualités militaires lorsque son bâtiment a torpillé et coulé un sous-marin ennemi. Déjà cité à l'ordre de l'escadrille sur le torpilleur BOREE.
DIGNAC Urbain - Matelot sans spécialité -
A constamment faire preuve d'un grand courage et d'une endurance physique et morale remarquables.
DIKERMANN Georges - Apprenti marin -
Très gravement blessé, le 20 septembre 1915, à son poste de veille dans la tranchée.
DILLARD Pierre M. G. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe - Commandant un canot armé en guerre, blessé deux fois en soutenant la baleinière assaillie par un feu intense, tombé glorieusement après avoir lutté jusqu'au bout.
DINEL Joseph - Matelot canonnier -
Formant l'armement d'un canon de 47mm destiné à tirer sur les mines, est resté sous un feu violent dans un poste n'ayant aucune protection.
DIROU Yves - Maître fusilier -
Gradé d'un dévouement absolu, a pris part à tous les combats de la brigade. A fait preuve dans toutes les circonstances d'un sang-froid, d'un courage et d'un entrain dignes d'éloges.
DISPERATI J. - Matelot gabier -
Caractère énergique et brave, s'est montré très courageux et dévoué dans l'armement d'une baleinière. S'est jeté à l'eau pour secourir des marins isolés. A pris avec autorité le commandement.
DOGLIO Dominique - Matelot aide-chauffeur -
Au cours du sauvetage des naufragés du YARRA, s'est jeté à la mer à plusieurs reprises pour ramener des blessés ou des malades.
DOHER Louis - Matelot gabier, breveté -
Est parti avec entrain pour une mission périlleuse consistant à aller chercher des camarades en détresse sous le feu de l'ennemi.
DOL Alphonse, Louis - Mécanicien principal de 2e classe -
D'un torpilleur d'escadre : a assuré par l'exécution rapide des ordres, la souplesse d'évolution qui a permis à son torpilleur de détruire un sous-marin.
DOMBLIDES Marcel, Jean - Matelot sans spécialité -
Marin très courageux. Le 24 octobre 1916, étant en sentinelle dans un petit poste avancé, s'est à diverses reprises exposé au feu de l'ennemi pour reconnaître les lieux que sa compagnie occupait pour la première fois ; très grièvement blessé en accomplissant sa mission, a donné un bel exemple d'énergie et de mépris de la douleur.
DOMEON L.M. - Officier de 4e classe des équipages de la flotte -
A la brigade depuis le 22 décembre 1914. A pris part aux opérations ayant abouti à la prise de Saint Georges. Cité à l'ordre du régiment pour sa belle conduite et son esprit de décision au cours de ces affaires. A continué de faire preuve des plus belles qualités de calme, de sang-froid et d'énergie.
DOMEREGO Gabriel - Quartier-maître mécanicien -
Son sous-marin se trouvant dans une situation désespérée, le 28 décembre 1915, a assuré, avec une discipline et un calme parfaits, les services dont il était chargé jusqu'à la dernière minute et montré un esprit de sacrifice digne de tout éloge.
DOMERGUE Jean - Matelot sans spécialité -
Téléphoniste. A travaillé tout l'après midi à réparer les lignes sous le feu, tué en relevant un blessé, le 9 mai 1915.
DOMERGUE Léon - Quartier-maître mécanicien - A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.
DOMINO Auguste - Matelot sans spécialité -
Placé en arrière-garde, tué le 1er décembre 1916 en combattant courageusement pour protéger le repli de ses camarades.
DONEAUD M.E.L.M. - Aspirant de marine - A assuré le service d'adjudant de tir avec un parfait sang-froid et a rendu les plus grands services dans l'observation des batteries et la surveillance des mines flottantes. Mort à son poste lorsque le BOUVET a sombré le 18 mars.
DONNART François, Joseph, Marie - Médecin de 1ère classe de la marine -
Embarqué sur le transport-hôpital DUGUAY-TROUIN. A fait preuve de qualités professionnelles de premier ordre, d'esprit, d'initiative, d'absolu dévouement.
DONNIO Alexandre - Chef mécanicien - A donné l'exemple de l'énergie lors du torpillage de son bâtiment, qu'il a grandement contribué à conserver à flot.
DONVAL A.J.M. - Médecin de 1ère classe -
Médecin à l'ambulance n 1 de la brigade de fusiliers-marins : figurait au tableau de concours de 1914. S'est acquis de nouveaux titres par les services rendus depuis le début de la campagne.
DONVAL Pierre, Marie - Maître fusilier temporaire -
A pris, sous un violent bombardement, le commandement de son peloton, après la mort de son lieutenant, a maintenu ses hommes par son énergie, malgré des pertes sensibles, jusqu'à l'arrivée du renfort, a conduit, le lendemain, cette même compagnie aufeu.
DONZEL François - Mécanicien de 1ère classe -
Mort en accomplissant son devoir.
DONZEL François - Mécanicien de 1ère classe - Mort en faisant son devoir lors du torpillage de l'ATHOS par un sous-marin ennemi. Resté à son poste dans la machine, a disparu avec le navire.
DORDET N.A.E. - Lieutenant de vaisseau -
A commandé un bataillon après la mort du capitaine de frégate MARCOTTE de SAINTE MARIE. Y a montré les plus belles qualités.
DORDEZON Henri - Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire - Officier très brave et très actif. Blessé très grièvement au cours d'un violent bombardement en se portant aux postes d'observation de la tranchée de première ligne au moment où l'allongement du tir faisait présager l'imminence de l'attaque d'infanterie.
DORE Georges, René - Médecin de 1ère classe -
Etant médecin major de la SURPRISE lors de l'affaire de Coco-Beach en septembre 1914, a montré le plus grand dévouement dans les soins apportés aux blessés du bord et des troupes de débarquement. Est monté sur le pont malgré la pluie de balles pour aider à descendre un enseigne de vaisseau blessé, et a fait preuve en toutes circonstances de beaucoup de courage.
DORISE Eugène - Capitaine au long cours -
Lors du torpillage de l'ATHOS, a donné un superbe exemple de courage et de dévouement. A fait preuve des plus brillantes qualités de commandement et conservé jusqu'au bout le contrôle effectif des opérations de sauvetage dans des circonstances particulièrement difficiles. Ne s'est jeté à l'eau qu'au dernier moment et est mort quelques instants après, à bord d'un torpilleur.
DORISE Eugène - Capitaine au long cours -
Lors du torpillage de l'ATHOS, a donné un superbe exemple de courage et de dévouement. A fait preuve des plus brillantes qualités de commandement et a conservé jusqu'au bout le contrôle effectif des opérations de sauvetage dans des circonstances particulièrement difficiles. Ne s'est jeté à l'eau qu'au dernier moment et il est mort, quelques instants après à bord d'un torpilleur.
DORNON Pierre, Alexandre, Louis - Brigadier -
Excellent gradé, énergique, calme ; au moment du torpillage du CROSSHILL, a réussi grâce à son calme à mettre l'embarcation dont il était chargé à l'eau, à contribué au sauvetage des matelots de l'équipage et a su, par son courage, donner à ses camarades un bel exemple d'abnégation et de mépris du danger, les entraînant à chanter la "Marseillaise", s'est ensuite dépensé sans compter pour atteindre la terre.
DOSIO Jean, Baptiste - Canonnier -
Lors du torpillage du CROSSHILL, est resté l'un des derniers à bord. Une fois tous les radeaux à la mer, a aidé à jeter par dessus bord toutes les planches pouvant servir aux isolés. Excellent nageur, a réussi à amener sur son radeau de fortune deuxde ses camarades isolés. N'a cessé de montrer la plus grande énergie et le plus grand courage.
DOUALLE Maurice - Matelot mécanicien, observateur d'hydravion -
Excellent mécanicien, a effectué plusieurs bombardements de jour et de nuit au cours desquels il a fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid. A trouvé la mort, le 19 octobre 1915, dans un accident survenu à son appareil.
DOUALLE Maurice, Edouard, Ferdinand - Matelot mécanicien -
Excellent mécanicien, a effectué plusieurs bombardements de jour et de nuit au cours desquels il a fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid. A trouvé la mort, le 19 octobre 1915, dans un accident survenu à son appareil.
DOUBLET Louis - Second-maître mécanicien -
Beaucoup de sang-froid et d'entrain sous le feu et sait communiquer son ardeur à tout l'équipage.
DOUCE Georges - Quartier-maître de manoeuvre -
Etant de corvée de plage, s'est porté sous le feu des obus au secours de ses camarades blessés et a été blessé lui même. A fait preuve de grand sang-froid lorsque l'embarcation qu'il commandait a été percée de balles.
DOUCET Arthur - Enseigne de vaisseau de 2e classe de réserve -
Commandant l'ALEXANDRA. Officier aussi brave que modeste. A pris part avec son chalutier à de nombreuses opérations de guerre sur les côtes ennemies, dans lesquelles il a toujours fait preuve d'entrain, d'initiative et de sang-froid. A disparu avec son bâtiment coulé par une bombe après avoir essuyé le feu d'une batterie.
DOUCET Hyacinte - Second-maître fusilier -
A la brigade depuis août 1914. S'est toujours distingué par son ardeur, son courage et son intelligence. Grièvement blessé le 9 octobre 1915 dans un poste avancé très violemment bombardé, a continué à encourager ses hommes, n'a voulu être évacué qu'après tous les blessé. A dit en partant à son capitaine : "je suis content, c'est pour la France".
DOUILLARD P.R. - Commissaire de 1ère classe -
A déployé dans l'organisation et l'administration souvent très difficile de la brigade, des qualités de zèle et d'activité et de science professionnelle tout à fait remarquable.
DOURIN Maurice, Lucien, Maximilien - Premier-maître fusilier - Modèle d'énergie et de bravoure. Chef de section de mitrailleuses hors pair à tous les points de vue. Cité deux fois ; promu pour faits de guerre, évacué pour affection des plus graves contractée au front.
DOUSSIN Jean - Quartier-maître de manoeuvre -
A grandement contribué, sous un feu violent, à ramener sans pertes l'embarcation armée en guerre qu'il montait ; a fait preuve de courage en se portant immédiatement sur la passerelle à l'aide du capitaine de l'ADRIEN, au moment où le bâtiment se déséchouait.
DOUXELANCE Henri - Matelot fusilier - Blessé grièvement au combat. (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
DREAN Joseph, Marie - Second-maître fusilier temporaire - Sous-officier d'élite, énergique, ardent et courageux ; toujours volontaire pour les missions périlleuses dans l'exécution desquelles il a constamment fait preuve de belles qualités militaires. Grièvement blessé le 6 avril 1917 à son poste d'observation, a fait l'admiration de tous par le mépris de la douleur. Déjà cité à l'ordre.
DREVILLON Joseph - Matelot fusilier auxiliaire réserviste -
Grièvement blessé le 19 mars 1915 par éclat de torpille. Impotence fonctionnelle de l'avant-bras droit.
DREVILLON Tanguy - Matelot sans spécialité -
Servant d'une pièce, a été blessé le 13 juillet 1917 au cours d'un engagement de son bâtiment avec un sous-marin ennemi. Réformé en raison de sa blessure.
DREVON André, Victor - Premier-maître mécanicien - S'est montré tout à fait supérieur, calme et courageux dans l'accomplissement de son devoir (service sécurité et machines).
DRILLET Edouard - Second-maître pilote aviateur -
A attaqué un bâtiment ennemi à faible hauteur sous le feu et n'a cessé de montrer, en toutes circonstances, les plus belles qualités d'entrain, de sang-froid et de courage.
DRILLET Edouard - Second-maître de manoeuvre, pilote aviateur -
A attaqué un bâtiment ennemi à faible hauteur sous le feu et n'a cessé de montrer, en toutes circonstances, les plus belles qualités d'entrain, de sang-froid et de courage. Disparu le 7 octobre 1916.
DROGUET Auguste - Second-maître torpilleur -
Son sous-marin ayant été atteint par des bombes d'avions, le 15 septembre 1916, a fait preuve dans la lutte contre les avaries et dans l'exécution des ordres de son chef, du plus grand sang-froid et de la plus intelligente initiative.
DROGUET Eugène, Victorien - Enseigne de vaisseau de 1ère classe
auxiliaire -
Officier de haute valeur morale et professionnelle. A rendu des services remarqués au cours de son passage à la mission navale en Grèce, faisant preuve des plus belles qualités de sang-froid et d'intelligente initiative. Avait déjà montré une endurance et une force de caractère exceptionnelles lors du torpillage par un sous-marin ennemi du trois-mâts MEZLY qu'il commandait. S'est embarqué avec une partie de l'équipage dans un vieux canot et a réussi, après sept jours de la plus dure navigation,à ramener à terre tous ses hommes qu'il n'a cessé de réconforter. Observations : Le MEZLY a été torpillé le 3 mai 1917 par le sous-marin allemand U-73.
DROUOT Léon - Chauffeur -
Disparu glorieusement en accomplissant son devoir militaire au cours des opérations des Dardanelles le 4 juillet 1915.
DRUAIS Louis - Quartier-maître torpilleur sédentaire - A fait preuve maintes fois de sang-froid et de courage pendant les reconnaissances préparatoires et pendant l'emploi de ses projecteurs. A été tué glorieusement, le 11 mai 1915 à son poste de combat en prenant des dispositions pour protéger son matériel, après avoir éclairé toute la nuit sous un feu très violent.
DU PLESSIS A.A.M. - Capitaine de frégate -
Chef d'état-major du contre-amiral, commandant la division des Dardanelles. Modèle de calme et de sang-froid, a débarqué spontanément à plusieurs reprises sous un feu violent de l'ennemi, pour contrôler le service de plage et recueillir des blessés.
DU REAU de la GAIGNONNIERE Henri, Marie, Gabriel - Enseigne de vaisseau
de 1ère classe de réserve - Affecté au début de la guerre à la brigade des fusiliers-marins, blessé le 19 octobre 1914 à l'attaque de Beerst, a été cité à l'ordre du jour de la brigade. A peine guéri de sa blessure a repris du service ; vient de faire preuve, en qualité de commandant d'arraisonneur, de qualités professionnelles et d'un esprit d'initiative remarquables dans l'exécution d'opérations de dragages.
DU SOUICH I.R. - Enseigne de vaisseau de 2e classe -
Chargé des sections arrière du torpilleur FOURCHE. A contribué puissamment aux premières opérations de sauvetage des naufragés de la CITTA DI MESSINA. Lorsque la FOURCHE a été torpillée, a abandonné volontairement un radeau pour ne pas le surcharger.
DUBERNET Jean - Matelot mécanicien -
Au cours du sauvetage des survivants de l'ATHOS, s'est jeté deux fois à la mer pour porter des amarres à des radeaux et permettre de les accoster.
DUBOIS Charles - Matelot canonnier -
Sous un feu violent à fait preuve du plus grand courage. A été tué le 1er décembre 1916.
DUBOIS E.L.H. - Lieutenant de vaisseau -
Commandant le sous-marin CUGNOT. Officier plein d'entrain et de sang-froid. S'est particulièrement distingué en entrant avec un sous-marin dans un port fortifié ennemi. Après que trois torpilles eurent été lancées contre lui, après avoir été canonnéet poursuivi par trois torpilleurs, le sous-marin a pu, grâce à la présence d'esprit de son commandant, rallier sans avarie la base d'opérations après une croisière de sept jours.
DUBOIS Emile - Matelot canonnier -
Coupé de sa compagnie, pour la rallier s'est courageusement engagé sur une passerelle battue par une mitrailleuse. Tué sur la passerelle, le 1er décembre 1916.
DUBOIS Jean, Albert - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
- 1ère citation : Officier superbe plein de bravoure et d'entrain. Le 16 août 1917, a lancé sa section à l'assaut d'une importante position ennemie avec un énergie et une impétuosité telles qu'en 30 minutes, il avait enlevé 2 blockaus, fait 12 prisonniers, franchi 2 canaux, conquis et organisé une tranchée entièrement bettonée de plus de 150 mètres de long. A fait par la suite 13 nouveaux prisonniers et pris une mitrailleuse. 2e citation : Brave entre tous les braves, ne pensant qu'à battre l'ennemi. L'enseigne de vaisseau DUBOIS enleva à l'assaut son peloton pendant les deux kilomètres que dura la progression et, arrivé sur la position conquise, un mousqueton à la main, visant un ennemi, lorsqu'il reçut lui-même une balle dans la tête qui le renverse immédiatement. Ses hommes jurèrent de le venger.
DUBOIS Paul - Second-maître électricien - Très belle conduite au feu. A tenu avec sa section sous un feu violent d'artillerie.
DUBOIS Louis - Quartier-maître mécanicien -
Tombé glorieusement dans les machines et la chaufferie arrière devant les appareils dont il avait la conduite ; a disparu avec le bâtiment, le 23 juin 1916.
DUBREUIL P.T. - Mécanicien principal de 2e classe auxiliaire -
Est resté à son poste de quart jusqu'au dernier moment. A disparu avec le bâtiment.
DUBUIS François - Second-maître fusilier - Sous-officier remarquable par sa bravoute et son sang-froid. Blessé mortellement le 27 novembre 1916, en exécutant une patrouille périlleuse, a fait l'admiration de tous par sa belle attitude. Avait déjà été blessé et cité à l'ordre au cours de la campagne.
DUBUISSON Louis, Auguste - Mécanicien principal de 1ère
classe -
S'est employé, sous les ordres du commandant en second à la mise à l'eau des engins de sauvetage, n'a évacué que sur l'ordre formel du commandant en second. Mort pour la France.
DUC Georges - Lieutenant de vaisseau - Chargé du service d'une pièce de marine mise à la disposition du 8e corps d'armée, s'est acquitté brillamment de sa mission malgré un bombardement très violent. A été blessé grièvement en faisant abriter son personnel, avant de songer à lui-même.
DUCARME Augustin - Quartier-maître électricien - Son bâtiment s'étant échoué sous le feu de l'ennemi, a montré un mépris du danger digne de tout éloge dans l'exécution des ordres de ses chefs ; s'est noyé, l'embarcation qu'il montait ayant été atteinte par un obus.
DUCARME Augustin - Quartier-maître électricien - Son bâtiment étant échoué sous le feu de l'ennemi a montré un mépris du danger digne de tout éloge dans l'exécution des ordres de ses chefs. S'est noyé, l'embarcation qu'il montait ayant été atteinte par un obus, le 5 décembre 1915 ; a été cité.
DUCASSOU Jean, Léon, Théodore - Quartier-maître mécanicien réserviste
- Conduite excellente ; grièvement blessé le 12 mars 1915 ; Amputé du bras droit.
DUCHATEAU Pierre - Matelot sans spécialité -
Au cours d'une mission périlleuse, le 26 juillet 1915, le sous-marin sur lequel il était embarqué, s'est trouvé dans une situation désespérée, ayant été accroché par des mines ; a montré un sang-froid et une discipline dignes de tout éloge et n'a évacué le bâtiment que sur un ordre formel, après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse tomber aux mains de l'ennemi.
DUCHATEL Emile - Capitaine au cabotage B.S. - Excellent
capitaine, a dirigé une brillante risposte contre un sous-marin qu'il a contraint
à plonger.
DUCHENE Edouard - Second-maître de manoeuvre temporaire -
A fait preuve du plus grand sang-froid, d'esprit de décision et d'habileté professionnelle à l'occasion du sauvetage du personnel d'un vapeur allié acnonné par les batteries ennemies.
DUCHESNE Yves, Louis, Marie, Joseph - Matelot sans spécialité -
Grièvement blessé le 9 octobre 1914 en assurant la liaison avec une patrouille. Relevé par l'ennemi sur le champ de bataille.
DUCHESNES Alexandre - Second-maître électricien -
Sous-patron et chef d'équipe des barres du sous-marin le CIRCE. Etant de veille au périscope, a vu et signalé le sous-marin qui a pu être torpillé et coulé. Sa bonne veille est certainement une des causes auxquelles est dû le succès de l'attaque.
DUCLOS Constant - Quartier-maître de manoeuvre réserviste, pilote
aviateur -
A fait preuve depuis le début des hostilités, d'un esprit admirable de bravoure et d'un grand mépris du danger en exécutant des expériences périlleuses de descente en parachute.
DUCLOS Jules - Second-maître mécanicien, pilote aviateur -
Pilote courageux et habile, animé de le meilleure volonté. A effectué, tant comme mitrailleur que pilote, de nombreuses reconnaissances et bombardements dans les lignes ennemies.
DUCLOS Yves - Quartier-maître fusilier -
Gradé courageux et énergique. A l'attaque du 26 octobre 1917, a organisé un fortin qui venait d'être pris et retourné contre l'ennemi une mitrailleuse qu'il a mise en action. Blessé peu après, a voulu mettre un de ses hommes au courant de la manoeuvre de la mitrailleuse allemande avant de se rendre au poste de secours. A été blessé à nouveau pendant qu'il donnait ce bel exemple de bravoure et de force morale. Une citation.
DUCLOS Yves - Second-maître fusilier - Sous-officier d'un courage et d'une bravoure rares. A fait preuve de sang-froid et de vaillance pendant les attaques du 14 septembre 1918 en s'élançant résolument en tête de quelques grenadiers sur un îlot de résistance particulièrement bien défendudont il s'est emparé, capturant 20 prisonniers et 2 mitrailleuses.
DUCOS Simon, Henri - Quartier-maître mécanicien - De quart dans les machines au moment du torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, a été brûlé par la vapeur, a montré beaucoup d'énergie en atteignant à la nage les radeaux malgré ses blessures.
DUCUING Gabriel, Auguste, Ferdinand - Enseigne de vaisseau
de 1ère classe auxiliaire - Pilote hardi et courageux, excellent chef de demi-escadrille, a su entraîner en toute circonstances, d'une façon remarquable, les pilotes placés sous ses ordres. Pendant son séjour sur le front, a rendu des services exceptionnels dans les diverses reconnaissances et bombardements ; a pris part à un combat naval.
DUEZ Nestor - Maréchal des logis - Grand sang-froid et esprit de commandement pendant l'embarquement de ses hommes tous sauvés.
DUFFOY Raphaël - Second capitaine -
A fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables lors du torpillage de son navire qu'il a tenté de conserver à flot par tous les moyens.
DUFRENE André - Quartier-maître mécanicien -
Tué à son poste, le 15 mai 1917, sur le BOUTEFEU, au cours d'une opération de guerre.
DUGUET Paul - Médecin Principal - Citation
: inconnue.
DUGRAIS - Quartier-maître mécanicien -
A fait preuve de courage et de dévouement pendant les opérations de guerre auxquelles leur bâtiment a pris part.
DUHALDE - Lieutenant-colonel -
Commandant le 3e régiment d'infanterie coloniale. Est resté sur la passerelle du PROVENCE II au côté du commandant qu'il n'a pas voulu quitter et a été englouti avec lui, ayant jusqu'au dernier moment collaboré au maintien de l'ordre et au sauvetagedu personnel.
DUHAMEL Léon - Fusilier breveté -
Blessé en portant un ordre ; grand sang-froid habituel.
DUJARDIN Léon - Cambusier -
Grièvement blessé au cours d'un violent combat contre un sous-marin, a fait preuve de la plus grande bravoure et, malgré ses souffrances, d'un très beau moral.
DUKERS Xavier, Joseph, Marie - Capitaine de corvette - A effectué, depuis le début de la guerre de nombreux dragages de mines dans des circonstances difficiles et dangereuses, en particulier au voisinage des côtes de Flandre. Le 17 juin 1917, au cours de dragages dans le golfe de Gascogne, l'ANJOU qu'ilcommandait ayant sauté sur une mine, a pris avec autant de décision que de sang-froid toutes les mesures permettant de sauver l'ANJOU et l'équipage.
DUMARCHE Robert, Florentin, Pierre - Second-maître timonier, pilote aviateur
- Pilote exceptionnel à tous points de vue. A pris part, dans la zone ennemie, à 96 opérations aériennes effectuées par les temps les plus durs et au cours desquels il a toujours fait preuve d'un absolu mépris du danger.
DUMAS B. - Mécanicien en chef -
Est mort bravement à son poste de combat, englouti avec son bâtiment.
DUMESNIL C. H. - Capitaine de frégate - Commandant le Latouche-Tréville. S'est distingué à plusieurs reprises par sa décision, son initiative, son sens marin et sa parfaite bravoure. A protégé sous le feu intense des batteries ennemies, le débarquement et l'avance des troupes mises à terre leur apportant le concours le plus précieux.
DUMOLARD - Aspirant -
Venu au premier appel de son capitaine quoique blessé aux deux jambes, pour aider à mettre à l'eau les radeaux de secours de l'AMIRAL HAMELIN alors que celui-ci, canonné par un sous-marin, était sur le point de couler. A été tué en donnant à ses hommes l'exemple du plus grand sang-froid.
DUMON Pierre, Jules, Joseph - Quartier-maître mécanicien -
Grièvement blessé à la tête de son escouade. Amputé de la jambe droite.
DUMONT Etienne, Ange - Quartier-maître fusilier temporaire -
Blessé trois fois au bataillon des fusiliers-marins ; sujet d'élite.
DUMONT Louis - Quartier-maître T.S.F - Très courageux, a réparé plusieurs fois les lignes téléphoniques sous le feu de l'ennemi. A sauvé la vie de son lieutenant de compagnie au cours d'une attaque. Déjà cité.
DUNOYER de NOIRMONT E.G.M. - Enseigne de vaisseau de réserve -
Blessé deux fois en conduisant ses hommes au feu.
DUPARC M.A.M.J. - Enseigne de vaisseau de réserve -
Officier énergique,a pris le commandement de sa compagnie, son capitaine ayant été blessé, et l'a commandé dans des circonstances critiques. Blessé le 3 novembre.
DUPART - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
Disparu en accomplissant son devoir lors du torpillage du SAINT SIMON qu'il commandait.
DUPART - Lieutenant de vaisseau auxiliaire -
Disparu en accomplissant son devoir lors du torpillage du SAINT SIMON qu'il commandait.
DUPAS François - Capitaine au long cours -
Commandant le vapeur LES BALEARES. Son navire étant attaqué à la torpille, puis au canon par un sous-marin, est parvenu, par son sang-froid, son énergie et ses qualités manoeuvrières, à se faire abandonner de l'ennemi auquel il a dû livrer un véritable combat.
DUPE Bernard - Matelot de 2e classe fusilier breveté -
Blessé grièvement par un éclat d'obus le 31 mars 1915 au cours d'un bombardement intensif. Serviteur courageux et plein de sang-froid. A été amputé du bras gauche.
DUPE Emmanuel, Alexandre - Matelot sans spécialité -
Excellent marin ; grièvement blessé à son poste de combat.
DUPIN F.C.M.J.E. - Médecin de 1ère classe de réserve -
Quatre campagnes de guerre antérieures. Très dévoué à ses malades.
DUPONT André, Pierre - Sous-lieutenant -
A fait preuve de jugement et de coup d'oeil maritime dans la découverte d'un sous-marin ennemi. A bombardé ce sous-marin dans de bonnes conditions, découvert une mine et prévenu un convoi de la présence de ce sous-marin.
DUPRESSOIR Julien - 2e C.C -
Est resté 9 heures dans l'eau et a porté à ce moment secours à un sous-officiers blessé qui se noyait.
DURAND Constantin, Louis - Matelot fusilier réserviste - Grièvement blessé au bras gauche.
DURAND Joseph, Jean, Baptiste - Maître canonnier réserviste -
7e
batterie, a déjà six propositions pou la
DURAND Pierre, Jean - Second-maître canonnier - Second-maître pointeur de la tourelle arrière du BOUVET, d'un sang-froid, d'une combativité et d'une ardeur remarquables. A fait preuve des plus belles qualités de pointeur ; est resté dans sa tourelle lorsque le BOUVET a sauté sur une mine, le 18 mars 1915, préférant mourir à son poste que de le quitter sans ordre.
DURAND-GASSELIN E.Y.E. - Lieutenant de vaisseau -
Officier très dévoué, méprisant le danger, a rempli nombre de missions périlleuses.
DURDEYTE Paul - Quartier-maître mécanicien -
Tombé glorieusement dans les machines et la chaufferie arrière devant les appareils dont il avait la conduite ; a disparu avec le bâtiment, le 23 juin 1916.
DUROURE Jean, Marie - Matelot fusilier -
Resté un des derniers dans une position importante, a été tué au moment où il protégeait le repli de sa section, le 1er décembre 1916.
DUSAMIN Jean - Matelot timonier - Blessé très grièvement en faisant son devoir. (déjà cité à l'ordre de l'armée pour le même motif).
DUTERTRE Charles - Lieutenant de vaisseau aviateur - Commandant les groupes de bombardement B.M. Chef de haute valeur et pilote remarquable. Après avoir amené sur le front les escadrilles B.M. qu'il avait lui-même constituées, a entraîné les groupes de bombardement placés sous ses ordres dans de multiples expéditions au-dessus des lignes ennemies, où il a constamment montré le plus beau courage et le plus grand mépris du danger. Le 8 mars 1916, au retour d'une expédition de bombardement, où il avait conduit et dirigé ses avions, a dû atterir dans les lignes ennemis après un combat aérien, où son passager a trouvé la mort.
DUTREY Georges - Matelot canonnier breveté - A maintes fois passé entre les obus en remorquant les chalands sous le feu. Ne s'est jamais départi de son calme et a toujours parfaitement manoeuvré, sans se soucier du danger.
DUTRIEUX Louis - Matelot sans spécialité -
Au cours d'une mission périlleuse, le 26 juillet 1915, le sous-marin sur lequel il était embarqué, s'est trouvé dans une situation désespérée, ayant été accroché par des mines ; a montré un sang-froid et une discipline dignes de tout éloge et n'a évacué le bâtiment que sur un ordre formel, après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse tomber aux mains de l'ennemi.
DUVAL Albert - Quartier-maître mécanicien -
Disparu avec son bâtiment, le 2 septembre 1916, en accomplissant son devoir militaire, au cours d'une opération de guerre.
DUVAL Eugène - Matelot sans spécialité -
A été blessé gravement à la tête et a dû subir la trépanation.
DUVAL Louis, Jean, Joseph - Premier-maître timonier -
Commandant un chalutier-dragueur, a pris part avec son bâtiment au dragage de plusieurs champs de mines dangereux. Malgré un état de santé défectueux, s'est distingué par son activité inlassable et son parfait mépris du danger. Déjà cité à l'ordre de la division.
DUVAL Olive - Gabier réserviste -
A montré, le 5 mars 1915, un sang-froid parfait en rentrant la drague sous le feu violent des batteries, sans rien perdre de son habileté professionnelle. Conduite exemplaire dans toutes les opérations de jour et de nuit.
DUVAL - Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve, pilote aviateur -
A attaqué à faible hauteur, et malgré son feu, un sous-marin ennemi. N'a cesser de montrer dans toutes les circonstances les plus belles qualités d'entrain, de sang-froid et de courage.
DUVAT Léon - Capitaine au long cours -
Le 29 octobre 1914, le PORTUGAL ayant été canonné dans le port d'Odessa, a énergiquement secondé son commandant et a donné l'exemple en contribuant pour une large part à éteindre les incendies malgré les risques d'asphyxie et de blessure par projectiles. Le 30 mars 1916, lors du torpillage du navire hôpital PORTUGAL qu'il commandait,, a donné à tous l'exemple du sang-froid, s'est courageusement employé à l'organisation du sauvetage et, englouti avec un radeau dont il dirigeait le montage, a failli payer son dévouement de sa vie.
DUVIGEANT P.A. - Commissaire en chef de 2e classe - Rend les plus grand service à la brigade comme chefs des services administratifs ; déjà titulaire de 9 propositions ; vient d'^tre blessé en service commandé par une bombe d'aéroplane.
DUVILLE A.J.J. - Médecin de 1ère classe -
Est mort bravement à son poste de combat, englouti avec son bâtiment.
D'YTHURBIDE I.J.P.M.F. - Enseigne de vaisseau de 1ère classe -
Officier en second d'un bâtiment. S'est particulièrement fait remarquer par son sang-froid et sa présence d'esprit, lorsque son bâtiment, en position critique, s'est trouvé exposé aux torpilles et à la canonnade de l'ennemi.
Transcription Net-Marine. Quelques photographies ont été publiées par le journal L'Illustration à partir du 30 janvier 1915, mais d'importantes lacunes subsistent. [Sommaire Héros maritimes de la 1ère guerre mondiale] [Sommaire Net-Marine]
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; Date : 10/1914 ; Quartier/Matricule : Tréguier,
20.212 ; Unité : MOUSQUET (torpilleur).
; Date : 08/1916 ;
Quartier/Matricule : Agde, 221. ; Unité : ALSACE.
; Date : 12/1914 ; Quartier/Matricule : Audierne,
2.883 ; Unité : Brigade des fusiliers-marins.
; Date : 10/1916 ;
Quartier/Matricule : Cc., 1.467 ; Unité : RIGEL (sloop).
