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Président
Didier
Decoin : "Je pense que la nécessité de glisser de l'eau
salée et des bateaux dans tous mes livres vient de là."
"Là", c'est l'œuvre d'Edouard Peisson, le "Simenon de la
mer" que Didier Decoin a découvert dans sa jeunesse et qui n'est
jamais trop loin de lui, comme la mer, d'ailleurs. Après des
débuts comme journaliste à France-Soir, au Figaro, aux
Nouvelles Littéraires et à Europe 1, il commence une
œuvre romanesque qui le conduit au Goncourt, en 1977, pour John
l'Enfer. Membre et secrétaire général de
l'Académie Goncourt depuis 1995, il a assuré à
deux reprises la présidence de la Société des Gens
de Lettres et il est l'un des fondateurs de la SCAM
(Société Civile des Auteurs Multimédia).
Scénariste, il travaille aussi bien pour le cinéma (avec
Marcel Carné, Robert Enrico, Henri Verneuil ou Maroun Bagdadi)
et la télévision. Son dernier livre maritime : Avec vue
sur la mer (Nil Editions 2005) a reçu le prix Henri
Queffélec en 2006.
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Vice-président
Patrick Poivre
d'Arvor : Journaliste et écrivain français né le
20 septembre 1947. Il est directeur délégué
à l’information de TF1 depuis 1989 et journaliste vedette
du journal télévisé de 20 heures depuis 1987.
Depuis 25 ans qu'il présente le journal de vingt heures, Patrick
Poivre d'Arvor a gardé intactes ses passions: le journalisme, la
littérature et la mer. Le plus populaire des journalistes
français, également producteur et présentateur
d'émissions littéraires (d'Ex Libris à Vol de
nuit) est un écrivain prolifique avec une trentaine
d’œuvres littéraires variées
co-écrites pour la plupart avec son frère Olivier Poivre
d'Arvor, dont son premier best seller écrit à l'âge
de 16 ans : plusieurs biographies sur Antoine de Saint-Exupéry,
le corsaire Robert Surcouf, Vasco de Gama, Lawrence d'Arabie, Jules
Verne... et une œuvre d'inspiration en grande partie
autobiographique. En novembre 2000 il reçoit le prix
littéraire Interallié.
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Secrétaire
général
François Bellec : Officier de
marine, le contre-amiral (2S) François Bellec a
réorienté sa carrière en dirigeant de 1980
à 1997 le Musée de la Marine. Il est membre de
l'Académie de marine qu'il a présidée de 2002
à 2004, de l'Académie des Sciences d'Outre-mer et de
l'Academia de Marinha du Portugal. Ayant poursuivi une carrière
artistique parallèle, le Prix Puvis de Chavannes lui a
été décerné en 1992. Il est Peintre
Officiel titulaire de la Marine, et a dessiné à ce titre
l'insigne des Ecrivains de Marine. Il est président de la
Société Nationale des Beaux-Arts et vice-président
de la Fédération des Salons Historiques. Il a
publié une vingtaines de livres sur l'histoire et la culture de
la mer dont plusieurs traduits en portugais, en allemand et en
américain dont Océans des hommes (Ouest France),
Tentation de la haute mer (Seghers-Laffont), Le livre de l'aventure
maritime (Philippe Lebaud), Le livre des Terres inconnues (Le
Chêne), La France des Gens de mer (Le Chêne), Marchands au
long cours (Le Chêne), De la Royale à la marine de France
(de Monza). Il a contribué à une vingtaine d'ouvrages
collectifs et d'encyclopédies. Il a reçu de nombreux prix
dont le Grand prix du livre maritime en1987. Ses derniers livres : La
réédition des Tragédies de la mer (Philippe Lebaud
- Oxus 2006) et Les Esprits de Vanikoro (Gallimard 2006).
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Jean-Michel
Barrault : Journaliste, spécialiste de la mer Collaborateur du
Figaro, de Paris-Match, de magazines nautiques, créateur de la
course en solitaire du Figaro, il a assuré le reportage de la
plupart des grands événements de la voile des trente
dernières années. Pratiquant passionné, il a
notamment effectué un tour du monde et demi, en compagnie de sa
femme, sur son sloop personnel. Parmi ses derniers livres parus : Le
Sacre et La pensée (Payot/Voyageurs), Magellan : la Terre est
ronde (Gallimard), Escales (Glénat), Des bateaux et des hommes :
l'aventure de la voile française de 1950 à 2000 (Robert
Laffont). |
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Michel
Déon : C'est en
pratiquant la voile dès son plus jeune âge avec son
père que Michel Déon a contracté le goût de
la mer et des voyages. Fin connaisseur de la
Méditerranée, il en aime les îles et la mer qu'elle
soit douce ou tourmentée. Il quitte Paris en 1946 pour devenir
correspondant de presse en Suisse et en Italie, et de partir aux Etats-
Unis et au Canada. Dès son retour en France, il se consacre au
journalisme et commence à publier régulièrement
des romans. Il poursuit son chemin entre littérature et voyages.
Depuis 1969, Michel Déon partage son temps entre L'Irlande, la
Grèce et Paris. Il a été distingué par de
nombreux prix comme le prix Interallié en 1970 pour Les poneys
sauvages, le grand prix de l'Académie française en 1973
pour Un taxi mauve ou encore le prix Giono en 1996 pour l'ensemble de
son œuvre. Michel Déon siège à
l'Académie française depuis 1978. |
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Olivier
Frébourg : Fils de
capitaine au long cours, directeur littéraire des
éditions de la Table Ronde, Olivier Frébourg vient de
créer sa propre maison, Les Editions
des Equateurs. Il a collaboré en tant que grand reporter
à Géo, Vogue, le Figaro Magazine et Grands Reportages.
Récompensé par le prix des Deux-Magots en 1990 pour Roger
Nimier, trafiquant d'insolence ainsi que des prix
Henri-Queffélec et François- Mauriac de l'Académie
française pour Port d'attache. |
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Bernard Giraudeau : né le
18 juin 1947 à La Rochelle en Charente-Maritime. En 1963,
à l'âge de 16 ans, Bernard Giraudeau entre à
l'École des apprentis mécaniciens de la flotte. Il en
sort premier un an plus tard. En 1964-1965 puis 1965-1966, il participe
aux deux premières campagnes du porte-hélicoptères
Jeanne d'Arc. Il
sera ensuite embarqué sur la frégate Duquesne
puis sur le porte-avions Clemenceau
avant de quitter la Marine pour tenter sa chance en tant que
comédien au Conservatoire. Il y reçoit le premier prix de
comédie moderne et classique. Il joue dans de nombreux films et
se lance en 1990 dans la réalisation avec L'Autre puis Les
Caprices d'un fleuve. Egalement écrivain, Bernard Giraudeau est
l'auteur de plusieurs romans. Ses derniers livres maritimes: Les hommes
à terre (Métaillié 2004) et Les dames de nage
(Métailié 2007). Bernard Giraudeau est
décédé le 17 juillet 2010. |
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Titouan Lamazou
:
"Peindre, raconter et naviguer", telle semble être la devise de
Titouan Lamazou. Sa première traversée de l'Atlantique
date de 1973. Coéquipier d'Eric Tabarly à bord de Pen
Duick VI, il illustre également ses livres. Au tournant des
années 1990, le navigateur remporte les trophées les plus
prestigieux de la voile (le premier Vendée-Globe notamment, en
1990) et peint au fil des rencontres. En 1991, il crée le
Trophée Jules-Verne et met en construction la goélette
TAG Heuer "le plus grand monocoque du monde". Mais lorsque le bateau
fait naufrage dans l'Adriatique, il décide d'arrêter la
course au large pour se consacrer à l'art de voyager dont il
livre régulièrement de fabuleux récits avec ses
carnets de voyages. |
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Yves La Prairie : Le parcours
d'Yves La Prairie est marqué par la mer et la recherche. Il
débute sa carrière comme Officier de Marine et la
poursuit comme ingénieur atomiste au Commissariat à
l'énergie atomique. Nommé Directeur général
et Président du Centre national pour l'exploitation des
océans, il devient président d'honneur de l'Asteo
(groupement interprofessionnel pour l'exploitation des océans)
et membre titulaire de l'Académie des Sciences d'outre- mer. Ce
parcours le conduit à présider l'Académie de
Marine et l'Association internationale des amis de Pierre Loti (un
auteur auquel il voue une réelle admiration comme en
témoigne son livre Le Vrai visage de Pierre Loti). Il a
été distingué par le Grand Prix de la Maison de
poésie en 1987 et le Grand Prix de poésie de la
Société des poètes français en 1998. |
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Michel Mohrt : Après
la Seconde Guerre mondiale (où une conduite héroïque
lui valut la Croix de guerre), Michel Mohrt enseigne
régulièrement dans les plus grandes universités
américaines. De retour en France en 1952, il entre chez
Gallimard où il est chargé du département des
littératures anglo-saxonnes. Il assume depuis lors la fonction
de membre du comité de lecture. Critique littéraire et
cinématographique au Figaro, son œuvre romanesque est
distinguée par le grand prix du roman de l'Académie
française et le prix de Bretagne pour Prison maritime en 1962.
Lauréat du grand prix de la critique littéraire en 1970
pour L'air du large, il obtient en 1983 le grand prix de la
littérature de l'Académie Française pour
l'ensemble de son œuvre et en 1992 le prix Trevarez. Il a
été élu à l'Académie
française en 1985. |
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Erik Orsenna
: "J'ai appris à naviguer avec mon père sur son
île, Bréhat. Enfant, j'y passais toutes mes vacances.
C'était un rendez-vous avec la mer et la lecture, un rendez-vous
de bonheur et de liberté. Les journées étaient
ponctuées par les grandes marées, la pêche, les
régates, les changements du paysage, d'heure en heure."
Conseiller d'Etat, conseiller culturel, "plume" de François
Mitterrand et romancier, Erik Orsenna traite auprès de Roland
Dumas de la démocratisation en Afrique et des relations entre
l'Europe du Sud et le Maghreb. Erik Orsenna a été
élu à l'Académie française en 1998. Ses
derniers livres maritimes : Portrait du Gulf Stream (Seuil 2005) et
Salut au Grand Sud, avec Isabelle Autissier (Stock 2006) |
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Yann
Queffélec : Pendant qu'il amarrait son bateau,
Françoise Verny, la "papesse de l'édition", lui tapa sur
l'épaule et lui dit: "Chéri! Tu as une tête
d'écrivain, toi. Je t'invite ce soir à mon anniversaire!
" La légende veut que ce soit ainsi que Yann Queffélec
ait décidé de se consacrer à l'écriture. Il
a alors 32 ans. Françoise Verny n'avait pas tort puisque,
à peine quatre ans plus tard, Yann Queffélec
reçoit le prix Goncourt 1985 pour Les Noces Barbares. Un
énorme succès pour cet amoureux des livres et de la mer. |
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Isabelle
Autissier :Navigatrice, première femme à avoir
accompli un tour du monde en compétition. Elle a écrit :
Une solitaire autour du monde, avec Eric Cocquerel (Arthaud, 1997)
Kerguelen, le voyageur au pays de l'ombre (Grasset, 2006) Salut au
Grand Sud, avec Erik Orsenna (Stock, 2006) |
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Jean-Christophe
Rufin : Médecin engagé pour la cause humanitaire,
Jean-Christophe Rufin accomplit sa première mission en
Erythrée. Conseiller du secrétaire d'Etat aux droits de
l'homme, il publie Le Piège Humanitaire. Vice-président
de Médecins sans Frontières de 1991 à 1993, il
entre en 1993 au ministère de la Défense comme conseiller
spécialisé dans la réflexion stratégique
sur les relations Nord-Sud. Il quitte ce poste en 1995 et devient
administrateur de la Croix-Rouge française. Il est actuellement
maître de conférence à l'Institut d'Etudes
Politiques de Paris et Président d'Action Contre la Faim. En
1997, Jean-Christophe Rufin publie L'Abyssin, roman qui reçoit
le prix Goncourt du premier roman et le prix
Méditerranée. Il obtient en 2001 le prix Goncourt pour
Rouge Brésil. Il vient d'être nommé ambassadeur de
France au Sénégal. |
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Pierre
Schoendoerffer : Après
avoir passé plusieurs mois comme matelot sur un caboteur
suédois, Pierre Schoendoerffer s'engage dans le service
cinématographique des Armées en 1952. Il se bat en
Indochine et est fait prisonnier dans le camp retranché de Dien
Bien Phu. Libéré, il devient reporter-photographe de
guerre pour des magazines américains. Il réalise de
nombreux documentaires et des films remarquables comme La section
Anderson, La 317e section ou L'Honneur d'un capitaine. Il est
également l'auteur de romans (qu'il a souvent lui-même
transposés à l'écran) comme L'Adieu au roi, Le
Crabe-Tambour, Là-Haut ou L'Aile du papillon. Pierre Schoendoerffer est
décédé le 14 mars 2012 |
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Simon Leys : Depuis ses
premiers pas en Belgique en 1935, Simon Leys, de son vrai nom Pierre
Ryckmans, est un sinologue reconnu, mais aussi un essayiste de grand
talent, qui s'est illustré dans des domaines divers. Australien
depuis 1970, il est l'auteur d'un tres belle et étonnante
anthologie intitulée La mer dans la littérature
française. |
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Jean Raspail : Né en
1925 en Indre et Loire, Jean Raspail est un explorateur tout autant
qu'un romancier. Homme de fidélité, il est
passionné par l'univers américain depuis ses premiers
récits d'aventure sur la Terre de Feu jusqu'à Adios
tierra del fuego, paru en 2003. |
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Hervé
Hamon : Ecrivain et éditeur. Spécialiste des
questions d'éducation avant d'avouer en 1997 son Besoin de
Mer. Il s'est tourné vers des essais et des récits
plus personnels et littéraires où la mer occupe une place
prépondérante (Besoin de mer, L'Abeille d'Ouessant, Le
Livre des tempêtes, Au bout de la remorque, Le Vent du plaisir).
En avril 2005, il a publié avec Anne Smith un livre d'art,
Cargo, évoquant les " travaux et rêveries portuaires".Il a
obtenu, entre autres, le grand prix Henri Queffélec du livre
maritime et le prix " mer " de l'Association des écrivains de
langue française pour Besoin de mer, le prix de l'ACORAM pour
l'Abeille d'Ouessant, le prix du Cercle de la mer pour Au bout de la
remorque (Avec Charles Claden), le prix Nadar pour Le Livre des
tempêtes (photographies de Jean Gaumy). Le Chef d'État
Major de la Marine lui a remis sa coupe (conjointement avec Charles
Claden) en 2000. Son dernier livre : Paquebot (Panama 2007) |
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Jean Rolin
: né le 14 juin 1949 à Boulogne-Billancourt,
écrivain et journaliste français. Il a reçu le
prix Albert Londres pour le journalisme en 1988 et son roman
L'organisation a reçu le prix Médicis en 1996. Il a
effectué des reportages, notamment pour Libération, Le
Figaro, L'Événement du Jeudi et Géo.
Écrivain, il est l'auteur d'essais, de chroniques, de romans et
de nouvelles. Ecrivain voyageur, il reçoit pour son livre
L'Homme qui a vu l'ours le prix Ptolémée lors du
17ème Festival international de géographie de
Saint-Dié-des-Vosges. Son dernier livre maritime : Terminal
Frigo (P.O.L 2005) |
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Loïc Finaz :
Jean-François Deniau le considère comme le "Pierre Loti
des Ecrivains de Marine". Il est vrai qu'à l'instar de son
illustre prédécesseur, officier de marine au moment de sa
nomination à l'Académie française,
l'écrivain, né en 1961, est capitaine de vaisseau. Son
dernier ouvrage est un recueil de poèmes : L'or du soir
(Equateurs 2007) |
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Daniel
Rondeau : Ambassadeur de France à Malte depuis 2008, Daniel
Rondeau est à la fois diplomate, romancier, journaliste,
éditeur, scénariste mais surtout passionné par la
mer et très attaché à la
Méditerranée, à laquelle il a consacré
plusieurs ouvrages. Ses fonctions à Malte, île
située à la croisée de nombreuses routes
maritimes, lui donnent l’occasion d’accueillir
régulièrement des bâtiments de la Marine nationale
en escale. En avril 2009, il invite les Ecrivains de Marine à se
retrouver à bord du bâtiment-école Jeanne
d’Arc au large de La Valette « ce port où tant de
marins français se sont formés au métier de la mer
et de la guerre ».
En octobre 2009, Daniel Rondeau conçoit et anime un voyage
symbolique, littéraire et intellectuel, baptisé «
Ulysse 2009 », visant à faire vivre les idées et
les valeurs communes qui unissent les deux rives de la
Méditerranée. Une vingtaine d’écrivains et
d’intellectuels, de diplomates français et
étrangers ont embarqué à bord du
pétrolier-ravitailleur Meuse pendant 3 semaines, de Malte
à Beyrouth. A chaque escale, Tunis, Tripoli et Limassol, ils ont
animé débats, rencontres et conférences,
célébrant les grandes figures d’écrivains et
de philosophes dont le rayonnement a marqué les pays riverains
de la Méditerranée. Ses motivations : « Je suis
écrivain, je crois au pouvoir des mots, mais j’agis aussi
en diplomate : avec un bâtiment de la Marine nationale,
c’est un petit morceau de France qui se déplace. Une
certaine idée de la liberté aussi ».
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