Symbolique confidentielle
Publié : 04 oct. 2010, 22:47
Bonsoir,
En 2004, la commission de la tenue est saisie d’une demande de création d’un insigne de poitrine pour le personnel qualifié armement nucléaire aéroporté. Cet insigne (cf. dessin ci-dessous) associe
- la partie inférieure d’une ancre pour marquer l’appartenance à la marine,
- un vol évoquant l’aéronautique navale,
- un glaive symbolisant l’arme, (à noter que la position basse de ce glaive, même si elle figure la verge et le jas de l'ancre, n’est pas exactement en accord avec les règles courantes de l’héraldique de l’armée française, le glaive étant généralement positionné en pal, c'est-à-dire haut, pour les unités combattantes),
- des électrons sur leurs orbites pour évoquer le caractère nucléaire.

A l'issue de sa réunion, la commission rejette la création de ce nouvel insigne. Le compte-rendu (n° 117 DEF/EMM/RH/CPM/NP du 29 avril 2004) expose les raisons qui ont conduit à ce refus :
"Pour des raisons de sûreté l'appartenance à cette catégorie de personnel doit conserver une certaine confidentialité. Cette demande n'est donc pas retenue."
Une nouvelle demande est présentée au comité de la tenue en 2008, et reçoit la même réponse négative que quatre ans plus tôt.
"La demande n’est pas agréée en raison d’une part, de la confidentialité requise pour cette filière et d’autre part, du trop faible effectif concerné." (n° 0-50455-2008 DEF/EMM/CPM/NP du 28 juillet 2008).
Au cours du premier semestre 2010 on a pourtant vu apparaître un insigne en tissu (patch) né d'une initiative inconnue et sur lequel figure l'insigne refusé ..... qui pourrait ainsi fort bien se retrouver porté sur des combinaisons de vol ou de travail.

Cordialement SL
En 2004, la commission de la tenue est saisie d’une demande de création d’un insigne de poitrine pour le personnel qualifié armement nucléaire aéroporté. Cet insigne (cf. dessin ci-dessous) associe
- la partie inférieure d’une ancre pour marquer l’appartenance à la marine,
- un vol évoquant l’aéronautique navale,
- un glaive symbolisant l’arme, (à noter que la position basse de ce glaive, même si elle figure la verge et le jas de l'ancre, n’est pas exactement en accord avec les règles courantes de l’héraldique de l’armée française, le glaive étant généralement positionné en pal, c'est-à-dire haut, pour les unités combattantes),
- des électrons sur leurs orbites pour évoquer le caractère nucléaire.

A l'issue de sa réunion, la commission rejette la création de ce nouvel insigne. Le compte-rendu (n° 117 DEF/EMM/RH/CPM/NP du 29 avril 2004) expose les raisons qui ont conduit à ce refus :
"Pour des raisons de sûreté l'appartenance à cette catégorie de personnel doit conserver une certaine confidentialité. Cette demande n'est donc pas retenue."
Une nouvelle demande est présentée au comité de la tenue en 2008, et reçoit la même réponse négative que quatre ans plus tôt.
"La demande n’est pas agréée en raison d’une part, de la confidentialité requise pour cette filière et d’autre part, du trop faible effectif concerné." (n° 0-50455-2008 DEF/EMM/CPM/NP du 28 juillet 2008).
Au cours du premier semestre 2010 on a pourtant vu apparaître un insigne en tissu (patch) né d'une initiative inconnue et sur lequel figure l'insigne refusé ..... qui pourrait ainsi fort bien se retrouver porté sur des combinaisons de vol ou de travail.

Cordialement SL