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Petroliers La Seine et La Saone

Publié : 25 avr. 2010, 17:21
par marinedk
Bonjour,

trouvé ce matin auprès d'un ancien des Chantiers de France à Dunkerque

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Remarquez dans l'entête, le nom des deux unités dont la construction fut annulée : Le Liamone et La Medjerda.

L'ensemble est non daté, et il m'est difficile, n'y connaissant rien en mécanique, de savoir si ce sont les machines prévues à l'origine des bâtiments en 1939 ou si ce sont des machines installées à la reprise de la construction après guerre.

Re: Petroliers La Seine et La Saone

Publié : 09 févr. 2014, 22:45
par papa_chat
up

Re: Petroliers La Seine et La Saone

Publié : 11 févr. 2014, 17:13
par Patrick le SCOUARNEC
Bonjour,

n'y a-t-il pas un cartouche en bas du plan ?

Re: Petroliers La Seine et La Saone

Publié : 11 févr. 2014, 17:28
par papa_chat
et/ou une date de dépôt légal / d'achever d'imprimer dans le bouquin ?

Re: Petroliers La Seine et La Saone

Publié : 11 févr. 2014, 23:09
par SL
Bonsoir,
Sur les quatre pétroliers commandés en 1938 par la marine nationale, seuls deux étaient en cours de construction lors de la signature de l'armistice. Les allemands désirant les utiliser en firent continuer la construction. En se repliant en septembre 1944, il placèrent sous la coque des charges qui eurent pour effet de soulever les bâtiments et de créer des brèches dans la coque. Alors qu'il était question de les condamner les ateliers et chantiers de France établirent un projet consistant à soulever la coque (6000 tonnes) d'environ un mètre pour permettre les réparations et la mise en place d'un appareil de lancement. La maneuvre fut un succès et LA SAONE et LA SEINE une fois achevés furent vendus à la marine marchande (compagnie auxiliaire de navigation pour le compte de la compagnie Corblet).
Ce transfert à la marine marchande entraina une modification de la puissance des bâtiments. A l'origine la puissance maximale normale prévue était de 14 750 cv (chiffre qui figure sur le plan mis en ligne par "Marinedk"). Dans l'optique d'une recherche de la consommation la plus économique possible pour l'exploitation commerciale, cette puissance fut ramenée à 7200 cv après modification des groupes turbines par obturation de tuyères pouvant éventuellement être remises en service pour récupérer la pleine puissance. La compagnie de Fives Lille, constructeur des turbines n'a donc probablement pas eu besoin de refaire les plans qui existaient avant la guerre.
Source : "Journal de la marine marchande" 13 mai 1948.
Cordialement

Re: Petroliers La Seine et La Saone

Publié : 12 févr. 2014, 08:39
par marinedk
Bonjour à tous,

Tout est dit par SL, que je remercie.

Pour répondre à vos questions, ni cartouche, ni date dans ce document.

Re: Petroliers La Seine et La Saone

Publié : 12 févr. 2014, 09:36
par Patrick le SCOUARNEC
Bonjour à tous !

On aura au moins essayé de se brancher, mais SL est le plus fort... :lol: