Tailles possibles vareuses, paletot et manteaux

[Nicolas75]

Bonjour

Quelqu´un as t il une circulaire mentionnant les tailles de confection possibles pour les vareuses, paletot et manteaux dans les annees 30-50 ?

Je sais qu'en haut a gauche on a une indication d'un chiffre et une lettre

Puis en bas a gauche un chiffre pour le tour de poitrine, mais quel eventail de tailles est offert ?

Merci

[SL]

Bonjour,
Avant la seconde guerre mondiale,
- pour le personnel équipage et quelques effets spéciaux : fascicule concernant la confection et la réception des effets d'habillement fabriqués par les ateliers de l'intendance maritime du 20 avril 1925, bulletin officiel page 487,
- pour le personnel officier marinier : fascicule concernant la confection des effets d'habillement d'officiers mariniers et assimilés par les ateliers de l'intendance maritime du 4 juillet 1929, bulletin officiel page 37.
Après la guerre, notices techniques prises sous le timbre de la direction centrale du commissariat de la marine, bureau de l'habillement, couchage, casernement (CMa3) et insérées au bulletin officiel édition méthodique, volume 36-2.
Cordialement SL

[Nicolas75]

Bonjour
Merci pour ces précisions
Pouvez vous nous passer l'info des tailles pour les équipages ?
Merci

[SL]

Bonsoir,
Un peu de curiosité n'est pas forcément malsain :
viewtopic.php?f=9&t=2197&p=7748&hilit=tailles#p7748
Cordialement SL

[Nicolas75]

Bonjosir,
Voici l'info au bon endroit
Merci !

[Nicolas75]

Bonjour,

Je constate que pour des productions des années 30-40 on parfois l'initiale des BMR (T, L, B … ) sur les étiquettes de confection

1e question : Les confections de vareuses, paletots, pantalons étaient elles du ressort des BMR ?

2e question : Ou les marins devaient ils acheter leurs trousseaux (ou des vêtements de remplacement pour ceux usagés) ? a bord du navire, auprès d’un bureau militaire d’habillement ou bien certaines pièces pouvaient être achetés dans le commerce (type bazar des mécaniciens …)


Merci

[SL]

Bonjour,
Avant la deuxième guerre les effets sont confectionnés dans les ateliers de l'intendance maritime et leur marquage est effectué conformément aux dispositions du fascicule du 20 avril 1925.
Chaque effet confectionné doit recevoir, par les soins et sous la responsabilité du maître tailleur ou du chef d'atelier une marque indiquant :
- les principales dimensions de l'effet,
- l'année et le trimestre de la confection, ainsi que la lettre initiale du port où la confection est faite.
Le texte donne ensuite l'exemple suivant pour une vareuse en molleton
B - 4
96

1-1924
B
soit :
vareuse de type B et de subdivision 4 (grosseur sous bras 96) confectionnée à Brest au premier trimestre 1924.

Les lettres initiales des ports sont le plus souvent B (Brest) et T (Toulon) mais il n'est pas impossible de trouver également C (Cherbourg) - L (Lorient) et R (Rochefort).
On peut également penser que certains ports d'outre-mer ont aussi confectionné des effets du sac (Saïgon par exemple) mais je n'ai jamais vu ce type de marquage.
Cordialement SL

[Nicolas75]

Merci

[SL]

Re,
Quelques notions de terminologie : les effets d'habillement des quartiers-maîtres et matelots constituent ce que l'on appelle un sac. Ainsi dans les circulaires périodiques fixant les prix des effets d'habillement on trouve la rubrique "Effets du sac". Le terme trousseau est réservé aux effets des officiers mariniers et officiers.

Avant les bouleversements intervenus ces dernières années, le marin recevait, lors de son incorporation, un sac dont la composition était fixée, au niveau central par une circulaire du bureau de l'habillement. L'intéressé devenait propriétaire de ces effets dont il remboursait la valeur par le jeu du cumul d'une prime journalière d'habillement.
Son compte d'habillement était constitué en débit par la valeur des effets délivrés et en crédit par le montant de la prime d'habillement. Lorsque le montant du crédit était supérieur à celui du débit, l'excédent lui était versé en fin d'année et constituait le parfait paiement.
Les délivrances s'effectuaient dans les unités chargées de l'incorporation et ultérieurement dans certaines grandes unités, à terre ou à la mer, disposant d'un stock d'habillement destiné à pallier les délivrances les plus fréquentes.
Plus récemment il y a une trentaine d'années, sont apparus dans les services de l'habillement des ports les salons de délivrance. Cette mesure visant à réduire les stocks d'habillement des unités (et donc simplifier la comptabilité) autorisait les marins à y acquérir directement leurs effets en imputant la délivrance sur leur compte individuel ou en payant directement le montant de celle-ci.
Le marin n'avait donc jamais besoin de faire l'acquisition d'effets d'habillement dans le commerce civil. Mais dans la mesure où ce commerce proposait des effets correspondant mieux aux canons de la mode de l'équipage (pantalons patte d'éléphant, rubans légendés de fantaisie, ...) ce type d'achat était fréquent. D'où la publication régulière de circulaire de rappels à l'ordre du département sur l'interdiction de ce genre d'acquisition et de port.
Cordialement SL

[Nicolas75]

Merci là encore !