Bonjour à tous.
Sur la photographie de l'état-major du Courbet à Toulon, il y a une autre infraction mineure au règlement:
l''arrêté du 22 janvier 1931 en son article 71
Divers porte " Ni mouchoir de poche, ni chaîne de montre, ni breloque, ni porte-plume ...ne doivent être visibles sur les vêtements d'uniforme".
Or le deuxième par la droite au 3e rang arbore ostensiblement une agrafe de stylographe. Cet officier à deux galons a des lunettes de myope : ingénieur, commissaire ou médecin-adjoint bien qu'on ne discerne pas de parement, pour autant qu'on voit ses galons.
Ceci confirme les autres remarques : alors qu'il s'agit d'une photo posée avec le commandant au milieu, à supposer que les autres n'aient pu changer de chaussettes ou de col, un geste suffisait pour ôter ce stylo. À une époque où l'officier s'habille selon ses goûts et ses finances, l'observation du règlement sur l'uniforme n'est pas une religion.
SL a écrit
le commandant lui-même porte ce type de veston et en plus, officier de la légion d'honneur, il a choisi de porter sa décoration non sous forme de barrette comme le prévoit l'arrêté, mais sous forme de rosette portée à la boutonnière, pratique normalement réservée aux vêtements civils. mais sur les tenues de service, c'était une pratique courante dans la Marine, dont les officiers se piquent de n'être pas des militaires, ce qui est juridiquement exact à cette date.
Pour preuve, la redingote du Second Empire au conservatoire de la Marine,
Rosette en boutonnière 1853.JPG
et cette photo de l'amiral Darlan, Amiral de la Flotte puisqu'il a les cinq étoiles à la casquette.
Darlan quitte le bord.jpg
.
Sur ce, joyeux Noël à tous, et, tant qu'on peut encore l'espérer, bonne année 2014.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.