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Bonjour à tous.
J'ai une question au sujet des escorteurs rapides.
Il me semble me souvenir que sur les escorteurs rapides, il y avait au niveau du pont milieu, un "chevauchement" de tôles qui semblaient autoriser un jeu entre elles. Un peu comme si la coque pouvait travailler.
Est-ce ma mauvaise mémoire qui me joue des tours, ou quelqu'un peut-il me renseigner ?

Bonjour Jean-Yves,

Tu as parfaitement raison, il y avait sur le pont ce chevauchement que tu indiques, permettant à ce dernier de s'adapter aux mouvements de la coque. C'était simplement plus ou moins important en fonction de la longueur du bâtiment. Je me souviens de ces plaques de tôles sur le Henri POINCARE, elles étaient importantes et leur jeu bien visible, surtout du côté des Açores où la météo n'était pas toujours très clémente...
Et encore bravo pour ton excellent site sur les escorteurs rapides :
http://www.escorteursrapides.net/

Bien amicalement à toi,

Bonjour Marc,

Merci pour ton message.
C'est vrai que les contraintes sur le métal doit être parfois enormes.
Je me pose la question pour des bateaux du genre des méthaniers avec des cuves rigides, surtout par rapport à des endroits comme le Pacifique où la hauteur des vagues doit imposes des torsions très grandes sur les coques.
Encore merci
A bientôt

Nouvel inscrit sur ce forum, j'interviens avec retard sur ce sujet

Ces chevauchements sont des "joints glissants" destinés à soulager les contraintes de coques sur les grosses houles (navire à cheval au milieu sur une crête de vague ou à cheval sur 2 crêtes espacées de sa longueur).

Sur les coques rivetées, l'élasticité était obtenue naturellement par le jeu de certaines lignes de rivets sans nuire à l'étanchéité.
Sur les coques soudées le pb est différent d'où cette solution.

A titre d'exemple, sur le paquebot France il y avait un tel joint au milieu du navire : les cabines placées à proximité étaient particulièrement "couinantes" par gros temps...
Depuis la passerelle, en regardant vers l'arrière sur grosse houle, on voyait clairement un débattement de 1 mètre (si mes souvenirs sont bons). On évitait de laisser les passagers voir ce phénomène...
Cordialement
MM

Bonjour et merci Mazzo,
Pour les coques rivetées je peux comprendre les jeux entre les plaques de métal, mais pour celles qui sont soudées, les contraintes entre plaques devaient être plus strictes, si quelqu'un sait comment cela se passe ?

Voici une petite image qui explique un peu ce que cela peut être



J'aime bien le cuir gras...
C'est sérieux car c'est ce qui était enseigné aux futurs capitaine au long cours en 1960.
Je n'ai pas vérifié de visu si c'était encore utilisé en 1961... Je pense qu'il y a eu des progrès depuis, mais le principe est bon.[/url]

Cela ressemble bien en effet, en tout cas merci pour l'information.