Les bâtiments ayant porté le nom de Gazelle


Trincadour Gazelle (1806-1814). (Tableau de Antoine Roux - Musée de la Marine)

Pas moins de 9 bâtiments de la Marine ont porté le nom de Gazelle :

Une frégate construite au Havre, lancée en 1729 et condamnée en 1748

Un trincadour (1806-1814)

Un brig lancé en 1811, qui termina sa carrière sous le pavillon français l'année suivante. Il fut pris, le 5 février 1812, par le HMS Acadia.


Brick Goélette Gazelle (1821-1837).
(Musée de la Marine)

Un brick-goélette mis sur cale à Bayonne le 22 août 1821. Il appareilla la première fois le 5 août 1822 pour Brest et fut désarmé dans ce même port le 29 avril 1837. Armé de 18 canons, ce brick-goélette (parfois appelé aviso) commença par une brève campagne au Levant, puis prit part à la guerre d'Espagne (Barcelone, le 2 août 1823). Le 9 janvier 1824, il partait pour la Martinique, revint à Brest le 26 juin 1832. Désarmé un certain temps, il reprenait la mer le 2 janvier 1835 pour le Sénégal, d'où il partit, en 1936, vers la mer des Antilles. Il rentra à Brest en 1837 et fut désarmé.

Une goélette construite à Brest et lancée en 1842. Armée de 6 canons, elle fut condamnée le 24 septembre 1855 et servit comme magasin à Brest sous le nom de Toulinguet jusqu'en 1874.

Une goélette qui servit de garde pêche. Mise sur cale à Bordeaux en 1859, lancée l'année suivante. Elle fut condamnée le 3 février 1883.

Un patrouilleur auxiliaire, ex chalutier Apsmith de 107 tonnes construit en Afrique du Sud et acheté au Havre en 1917. Il servit pendant la 1ère guerre mondiale et fut désarmé le 8 mars 1918.

Un aviso-dragueur, mis sur cale à Lorient en 1937, lancé le 17 juin 1939 et admis au service actif le 20 octobre 1939. Il participa d'abord aux services de patrouille et à l'escorte de convois, en septembre 1940 aux combats de Dakar, puis subit une refonte. Affecté en Indochine en 1945, il participa aux combats de Cochinchine en janvier 1946. Il resta dans l'Océan Indien de 1949 à 1957, puis fût affecté à l'Ecole Navale. En janvier 1959, il participa à la surveillance maritime en Algérie. Ce fut la dernière partie de sa carrière. Il déplacait 640 tonnes pour une puissance de 4000 CV et était armé d'un canon de 105mm, 2 de 90mm, 1 de 40mm et 6 affûts de 20mmm. Il fut désarmé sous le numéro Q208 le 8 septembre 1961, et démoli à Mers-el-Kébir.

Le bâtiment de soutien de région actuel.


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