Les
bâtiments ayant porté le nom de Dives
Deux
bâtiments ont porté le nom de Dives dans la Marine française
:
Le
premier est un aviso-transport à hélice (1870 - 1890) mis en chantier
à Brest le 14 mai 1868, et mis à flot le 23 juillet 1870. Le
20 juillet 1878, il quitte la France pour porter des renforts à Nouméa à la
suite de la révoltes des Canaques. En 1884, il est affecté à la division navale
d'Extrême Orient. De retour à Cherbourg en novembre 1855, il est incorporé
dans l'escadre d'évolutions. En janvier 1886, on le retrouve en Nouvelle-Calédonie,
et il rayonne à partir de là dans le Pacifique. Le 10 février
1887, il est à Sydney. Le 6 juillet 1887, il s'échoue sans gravité
sur la côte de Calédonie, il sera renfloué deux jours après
par les Guichen et Duchaffault, et peut reprendre la mer le 21. En décembre
1887, il est encore dans le Pacifique. Il ne rentre à Cherbourg probablement
qu'en avril 1889. Rayé des liste de la Flotte le 5 janvier 1890, il
sert par la suite de ponton-caserne à Rochefort (1891-95), puis comme Défense
fixe à Rochefort (1886-1912). Sa coque est est vendue pour démolition en 1914.
( Caractéristiques : 1600 t ; 600 cv ; 85 h ; 6 canons).
Le
2e bâtiment ayant porté le nom de Dives est donc le bâtiment
de débarquement de chars (1961 - 1986).
(Jean-Michel Roche - Source : Dictionnaire de la Flotte de guerre française de Colbert
à nos jours)