Escorteur d'Escadre La Galissonnière : Caractéristiques principales

Caractéristiques en 1980
Dimensions
Longueur hors tout : 128 m
Largeur maximale : 12 m
Tirant d'eau : 5 m
Déplacement
Déplacement : 3750 t
Détection
1 radar de veille combinée DRBV 22A
1 radar de veille surface et navigation DRBV 50
1 radar de conduite de tir DRBC 32A
1 radar de navigation DRBN 32
1 sonar de coque DUBV 23
1 sonar remorqué DUBV 43 - Tacan (SRN 6).
CM : ARBR/ARBA10C
Equipage
15 officiers + 92 off mar + 165 hommes.
Energie - Propulsion
Turbines : Turbines Rateau
Hélices : 2 hélices
Puissance : 63000 CV
Vitesse maximale : 32 noeuds
Autonomie
Distance franchissable : 5000 milles à 18 nds
Combustible embarqué : 800 tonnes de mazout
Armement
2 canons de 100mm antiaérien modèle 1953 (I x 2)
2 canons de 20mm antiaérien
1 mortier quadruple ASM de 305 mm à chargement automatique. Projectile sous-marin de 230 kg d'une portée de 400 à 3000 mètres.
1 rampe pour engin Malafon (13 missiles en soute)
6 tubes lance-torpilles 550mm (III x 2) pour torpilles ASM K2 et L3
Coque pré-fabriquée entierement soudée et composée de 84 éléments représentant une masse de 1100 t. Divisée en 17 compartiments étanches répertoriés de A à Q (avant vers arrière). Un hélicoptère Alouette II ou Alouette III et une plate-forme hélicoptère se repliant afin de former un hangar au dessus de la soute à missiles Malafon. Le La Galissonnière a tenu un rôle de premier plan dans la mise au point des sonars DUBV23 et DUBV43.


La Galissonnière en 1963 (dessin © Y. Guiglini)

Le missile Malafon
Le missile Malafon, construit par Latécoère et la DCAN de Saint Tropez se presente comme un planeur porte-torpilles L4 lancé par un dispositif accélérateur double à poudre. Une fois tiré, le missile était stabilisé par pilote automatique et téléguidé en direction de sa cible.
Vitesse : 830 km/h ; Portée : 12000 m ; Long : 6.15 m ; Diamètre : 0.65 m ; Envergure : 3.30 m ; Poids : 1500 kg (y compris la torpille)
A équipé les frégates Suffren et Duquesne, Duguay Trouin, De Grasse, Tourville (F67), L'Aconit (C65) et les escorteurs d'escadre refondus ASM à l'exception du Duperré.

(Sources : - Flottes de Combat 1962 à 1980 - LMRB n°114 septembre-octobre 1963)


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