De septembre 1979 au 1er janvier 2000 l'Abeille Flandre a opposé 759 missions au large d'Ouessant, évitant 1 142 000 tonnes de pollution au mazout aux côtes bretonnes. Sur ce nombre : - 195 navires
étaient en effet en difficultés majeures. Pour notamment 12 pétroliers, 7 transporteurs
chimiques et deux ferries, la catastrophe a été évitée de justesse, dans des
conditions météo extrêmes. Le week-end du naufrage de l'Erika, 400 bateaux, dont 84 hors normes, empruntaient le rail d'Ouessant selon la Préfecture maritime Face à cette menace perpétuelle, le Préfet maritime dispose d'une arme valable dans les eaux territoriales, et même dans les eaux internationales si les intérêts de l'Etat côtier sont menacés : la mise en demeure. Dans les faits, le capitaine et l'armateur du navire sont sommés de faire cesser la situation de danger. Un délai de 1 h, 6 h ou 12 h est accordée, selon l'urgence et la gravité de la situation. S'ils n'obtempèrent pas, l'Etat se substitue à eux et décide d'amener le bateau vers le port, ou vers le large, aux frais de l'armateur. Bilan 2005 : - 825 opérations depuis 25 ans, dont 211 missions de secours à des navires en difficulté, 217 escortes pour navires en avarie, 294 opérations de mise en alerte à proximité des navires , 82 opérations diverses, 21 exercices pétroliers.
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