Les bâtiments ayant porté le nom de Rouget

Quatre bâtiments ont déjà porté le nom de Rouget dans la Marine française :

Un garde pêche à voile construit à Rochefort-sur-Mer. Armé par un équipage de 8 marins, il est admis au service actif en 1865 et condamné le 1er juillet 1872.

Un autre garde pêche à voile en service de 1881 au 23 mai 1893, jour de sa condamnation. Armé par 5 marins, il sert successivement comme annexe du Travailleur et du Castor.

Un baleinier norvégien acheté en 1916 pour les besoins de la Grande Guerre et reconverti en patrouilleur. Construit en 1912 à Oslo sous le nom de Pletemberg, il déplace 115 tonnes pour une longueur de 30 mètres. Rebaptisé Rouget, il est affecté au Verdon jusqu'à sa démobilisation en 1919. Vendu comme remorqueur sous le nom de Germaine II à la Société Française de Dragage et Travaux Publics, il part pour le Brésil en 1937. Acheté par Compania de Navegacao Llyod Brasiliero sous le nom de Coronel Pedro Orsoro, il termine sa longue carrière dans les années 60.

Un remorqueur allemand, le R1, appartenant aux chemins de fer et capturé en avril 1945 sur le lac de Constance. D'un déplacement de 22 tonnes pour une puissance motrice de 120 Cv, il est utilisé par la France sous le nom de Platane sur son lieu de capture. Rebaptisé Rouget le 2 décembre 1947, il est affecté comme bateau-pompes à la DP Brest jusqu'au 18 septembre 1959, date de son retrait du service actif. Condamné et débaptisé le 28 avril 1960, N° de condamnation Q712, il est vendu par les domaines et démoli.

Le remorqueur portuaire Rouget est donc le cinquième bâtiment de la Marine française à porter ce nom.


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