Les
bâtiments ayant porté le nom de Travailleur
(par
Alain Croce - capu.rossu@wanadoo.fr)
Cinq
unités ont porté le nom de Travailleur :
Un remorqueur
Abeille n°10 lancé en octobre 1892 par Lobnitz & Co (Renfrew)
pour la compagnie Les Abeilles et acheté par marché du 18 avril 1895 par la
Marine pour les besoins du port de Toulon. Il est condamné le 13/10/1938 mais
une note de la DP du 29 mai 1940 précise que sa coque est toujours présente
à Toulon et demande sa remise aux Domaines.
(517 t, 900 CV)
Un aviso
à roues mis sur cale à Lorient en 1863, lancé
en 1864. Il fut désarmé le 3 mai 1890 et démoli à
Rochefort en 1895.
(829 tonnes, 600 CV, 4 canons)
Un patrouilleur
auxiliaire ex remorqueur, réquisitionné pendant la
première guerre mondiale le 5 juin 1915. Il naviguera aux alentours
d'Alger puis Salonique et fut coulé le 19 mars 1919.
Un remorqueur
du type Actif commandé aux ACL Nantes le 12 décembre
1939, le Travailleur est saisi sur cale comme butin de guerre en juin
1940. Il n'est admis au service actif que le 20/12/1942 sous le nom de Gigänt
pour la Kriegsmarine. Sabordé à Bayonne, il est relevé et remis en service
par la Marine Nationale après avoir été rebaptisé Acharné. Nom sous
lequel il fait carrière à Brest avant d'être condamné le 29 août 1972
comme Q507. Il n'a donc jamais navigué sous le nom de Travailleur.
Un remorqueur
ex Ercole II construit en Italie. Livré à Toulon aux titres
des réparations de guerre, le remorqueur italien Ercole aura une carrière
active assez courte puisqu'il n'est armé qu'entre le 14 novembre 1950 et le
9 juin 1954, date à la quelle il devient le Q10. Utilisé comme chaland chauffeur
jusqu'à sa démolition à une date inconnue.
Un remorqueur
côtier construit au Havre en 1962, en service en 1963 qui
passa toute sa carrière à Toulon, jusqu'en 2002.
On notera également
que la frégate Melpomène, construite à Cherbourg
en 1821 et condamnée en 1845, a été renommée Travailleur
en 1867.