Histoire 
  et actualité du porte-avions Foch 
Août 
  2001 : Premiers appontages sur le Sao Paulo
  Le 31 août, les pilotes de l'aéronavale brésilienne, 
  à bord de leurs avions A4 Skyhawk, ont réalisé leurs premiers appontages-catapultages 
  sur la piste oblique de l'ancien porte-avions français. (Source : Le 
  Télégramme - Septembre 2000) 
 Février 
  2001 : Appareillage et première escale pour le Sao-Paulo
Février 
  2001 : Appareillage et première escale pour le Sao-Paulo
Le porte-avions 
  brésilien Sao-Paulo (ex Foch), qui vient de terminer sa 
  remise à niveau à la DCN Brest, a appareillé de Brest le 
  1er février 2001 à midi, avec à son bord 600 marins brésiliens 
  et 16 français venus les assister pour la traversée. Il a fait 
  escale à Dakar du 7 au 9 février et est arrivé en fanfare 
  le 17 à Rio de Janeiro. (Source : Le 
  Télégramme - février 2000) 
   
    |  Bernard Giraudeau et Claire Borotra. (photo 
        Marine nationale)
 | 
Janvier 
  2001 : Une fille dans l'azur
  C'est le 8 janvier que le téléfilm "Une fille 
  dans l'azur" (le titre provisoire était "Le grand secret") 
  a été diffusé sur TF1. On y trouve de superbe images du 
  porte-avions Foch ainsi que d'hélicoptère 
   Super-Frelon. 
  Si Bernard Giraudeau campe un pacha du Foch plus 
  vrai que nature, l'histoire, quand à elle, reste un peu trop romancée 
  pour être crédible. C'est toutefois 9 millions de téléspectateurs 
  (soit près de 40% de part de marché) qui ont regardé 
  et suivi les aventures du lieutenant de vaisseau Borotra. Un beau succès 
  qui incitera peut-être la chaîne et la Marine à poursuivre 
  l'aventure... (Cols 
  Bleus n°2556 du 6 janvier 2000 - Libération du 7 janvier 
  2001)
Janvier 
  2001 : Dernier travaux avant le départ pour le Brésil
  Le Foch a vu 100 à 200 techniciens de la DCN se succéder 
  pour réaliser les travaux qui comprennent, entre autre : la rénovation 
  des 2 systèmes de freinage des avions à l'appontage, la réfection 
  totale d'une des 6 chaudières, la révision des turbopompes et 
  de l'optique d'appontage. Des discutions sont en cours avec DCN sur un contrat 
  d'assistance et sur la livraison de pièces provenant du Clemenceau. 
  (Source : Le 
  Télégramme - janvier 2000) 
 Novembre 
  2000 : Passage sous pavillon brésilien
Novembre 
  2000 : Passage sous pavillon brésilien
  Le porte-avions Foch, rebaptisé Sao Paulo, a été remis 
  officiellement à la marine brésilienne, à Brest, le 15 novembre 2000. La cérémonie 
  de transfert s'est déroulée dans l'arsenal de Brest où 
  le bâtiment était arrivé le 9 novembre. Quelques 450 marins 
  brésiliens arment désormais le Foch. 16 français 
  devrait rester à bord pour une période de 2 mois. (Reuters)
Novembre 
  2000 : Début de carénage à Brest
  Le Foch était une belle opportunité à saisir pour le Brésil qui acquiert 
  à bon prix (84 MF) un bâtiment bien entretenu et capable de mettre en 
  œuvre les A4 Skyhawk achetés il y a deux ans. 
  15000 heures de travail seront consacrées par l’arsenal de Brest aux opérations 
  d’entretien du porte-avions. « Le chantier va concerner entre 200 et 300 ouvriers 
  sur une période de deux mois et demi, explique Jean-Jacques Roudaut, directeur 
  de projet à DCN Brest. Il débutera le 16 novembre pour s’achever le 31 janvier 
  2001 ». La DCN achèvera de menus travaux d’entretien débutés à Toulon au titre 
  du contrat de cession (certains rechanges, l’enlèvement du système d’armes Crotale, 
  des matériels de navigation et de transmissions propres à la marine française). 
  Mais Brest se voit aussi confier par le client le soin de réaliser des travaux 
  supplémentaires « comme la remise en état de l’une des six chaudières à vapeur 
  qui servent à la propulsion, la visite des turbopompes, des interventions sur 
  le système d’appontage et son optique qui sert à guider les pilotes », ajoute-t-il. 
  Par contre, très peu de travaux de peinture sont prévus et le porte-avions n’entrera 
  pas au bassin. (Source : Le 
  Télégramme - novembre 2000) 
Novembre 
  2000 : Adieu à Toulon et à la FAN
   Le 
  porte-avions a quitté Toulon le 2 novembre 2000 à 15h40. Le vice-amiral 
  d'escadre Jean Moulin, commandant la Force d'Action Navale, l'avait déjà dit, 
  et il l'a répété hier, lors d'une dernière visite à bord du fier navire : « 
  On ne se sépare pas d'un enfant tel que le Foch sans une fêlure au cœur ». Sous 
  pavillon brésilien, à partir du 15 novembre prochain, le porte-avions devrait 
  en effet naviguer encore une bonne vingtaine d'années ! Les toulonnais étaient 
  nombreux aux abords de la piscine du Port Marchand ou encore sur les plages 
  du Mourillon où certains, visiblement très émus, n'ont pas pu s'empêcher de 
  verser une larme au passage du Foch.
Le 
  porte-avions a quitté Toulon le 2 novembre 2000 à 15h40. Le vice-amiral 
  d'escadre Jean Moulin, commandant la Force d'Action Navale, l'avait déjà dit, 
  et il l'a répété hier, lors d'une dernière visite à bord du fier navire : « 
  On ne se sépare pas d'un enfant tel que le Foch sans une fêlure au cœur ». Sous 
  pavillon brésilien, à partir du 15 novembre prochain, le porte-avions devrait 
  en effet naviguer encore une bonne vingtaine d'années ! Les toulonnais étaient 
  nombreux aux abords de la piscine du Port Marchand ou encore sur les plages 
  du Mourillon où certains, visiblement très émus, n'ont pas pu s'empêcher de 
  verser une larme au passage du Foch.
 Septembre 
  2000 : Premiers brésiliens sur le Foch
Septembre 
  2000 : Premiers brésiliens sur le Foch
  Trois cents marins brésiliens sont à bord du Foch depuis le 
  lundi 4 septembre. Les quelque 800 autres marins français encore embarqués à 
  bord du Foch ont seulement 8 semaines pour transmettre à leurs homologues 
  brésiliens leur savoir ! « C'est un gros défit mais nous y arriverons. Quitte 
  à travailler jour et nuit ! » a affirmé le commandant Aubriot. Et pour mener 
  à bien leur mission, les marins français du Foch se sont efforcés durant 
  tout l'été de poser sur le papier le maximum de procédures. Une quinzaine d'interprètes 
  ont été embauchés à cette occasion. Le capitaine de vaisseau Antonio 
  Alberto Marinho Nigro, prendra le commandement du bâtiment qui sera 
  rebaptisé Sao Paulo (n° de coque A12) lors du transfert de pavillon 
  d'ici le 15 novembre prochain à Brest. le Sao Paulo devrait quitter 
  Brest au mois de mars prochain pour rejoindre son nouveau port d'attache Rio 
  de Janeiro où il remplacera le vieillissant Minas Gerais. (Nice Matin 
  - jeudi 7/9/2000 et Cols Bleus 
  n°2544 du 30 septembre 2000 - photo MN/Paringaux)
 Juin 
  2000 : Silence, on tourne
Juin 
  2000 : Silence, on tourne
  Le Foch était récemment le théâtre 
  du tournage d'un téléfilm "Le Grand Secret" (titre 
  provisoire) dont le porte-avions partage la vedette avec une pilote d'hélicoptère. 
  Réalisé par Jean-Pierre Vergne avec Claire Borotra (Léa) 
  et Bernard Giraudeau en commandant du porte-avions. 
  Une journée de tournage a eu lieu au large de Toulon. L'équipage 
  du Foch, accompagné pour l'occasion de la Musique des Equipages de le 
  Flotte, jouant lieu de figurants sur le pont d'envol du bâtiment.
  Le sujet : Léa Daumas a depuis l'enfance une vocation : voler. 
  Aux commandes de son hélicoptère, elle va sauver des vies qu'elles 
  soient civiles ou militaires. Affectée à bord d'un porte-avions, 
  c'est au sein de cette ville hermétiquement close de 2000 habitants que 
  le destin va mettre Léa en présence des deux hommes qui l'aiment 
  : Nicolas et David. (Cols 
  Bleus n°2536 du 8 juillet 2000)
Avril 
  2000 : Retour à Toulon
  Après 33 000 milles nautiques parcourus, et trois mois et demi loin 
  de Toulon, le porte-avions Foch, la frégate Duquesne, 
  le BAP Jules Verne et le pétrolier 
  ravitailleur Meuse, ont regagné 
  le dimanche 30 avril leur port base. ( Le 
  Télégramme - 2 mai 2000)
 Avril 
  2000 : Escale à Rio de Janeiro
Avril 
  2000 : Escale à Rio de Janeiro
Les autorités 
  brésiliennes avaient tenu à donner à la visite effectuée 
  à Rio de Janeiro du 6 au 11 avril 2000 par la TF 473, composée 
  du Foch, du Duquesne, 
  de la Meuse et du La 
  Praya, un éclat à la mesure de l'évènement 
  que représente le déploiement d'un groupe aéronaval de 
  cette importance dans un site aussi grandiose que la baie de Rio.
  Outre l'accueil d'une délégation d'experts et d'ingénieurs 
  à bord du Foch durant le transit entre Le Cap et Rio, les 
  échanges de toutes natures se sont multipliés pendant l'escale, 
  tandis que l'embarquement à l'appareillage d'une équipe de 
  journalistes de TV Globo, le plus grand groupe de médias d'Amérique 
  du Sud, consacrait l'intérêt du public brésilien pour la 
  Marine et en particulier pour le Foch. Les relations n'étaient 
  pas en reste au point de vue opérationnel, avec les traditionnels Passex, 
  avant l'arrivée en escale avec les frégates Dodsworth et 
  Indepencia et, au départ, avec le Dodsworth, le Cerena 
  et l'Uniona. Enfin un groupe d'une vingtaine d'officier brésiliens 
  prenait passage à bord du Foch afin d'observer dans le détail 
  le déroulement des opérations. (Cols 
  Bleus n°2528 du 6 mai 2000 / Photo Marine nationale-MP Fromentin)
Mars 
  2000 : Escale en République Sud-Africaine. 
  Après avoir doublé le Cap de Bonne-Espérance 
  le 21 mars en fin d'après-midi, les bâtiments de la Task Force 
  473 ont relaché pendant 5 jours dans les port du Cap (Foch, Meuse, 
  Jules Verne) et de Simon's Town 
  (Duquesne). Venant seulement 
  trois semaines après l'escale du groupe Jeanne 
  d'Arc et Georges Leygues 
  au Cap et 10 jours après l'intervention au Mozambique en étroite 
  coopération avec l'armée de l'Air sud-africaine, cette escale 
  a constitué un moment privilégié des relations entre la 
  France et l'Afrique du Sud. Le Foch effectait sa première visite 
  dans ces eaux, tandis que le Duquesne 
  était invité d'honneur de la Navy Week organisée à 
  Simon's Town du 22 au 26 mars. (Cols 
  Bleus n°2527 des 22 et 29 avril 2000)
 Mars 
  2000 : Escale à La Réunion
Mars 
  2000 : Escale à La Réunion
  Devant un public nombreux, le porte-avions Foch a franchi 
  le 9 mars la passe du port Est. Le bâtiment accompagné du Duquesne 
  et du Jules Verne restera à 
  la Réunion jusqu'au 14. La présence d'un tel bâtiment dans les eaux réunionnaises 
  n'est pas chose courante. Depuis quarante ans, c'est la quatrième fois seulement 
  que la route d'un grand porte-avions français passe par la Réunion. Le 15 novembre 
  1963, le Foch nous rendait déjà une première visite. Mais ses dimensions 
  l'obligeaient à mouiller devant le port de la Pointe-des-Galets. Pour son deuxième 
  - et sans doute dernier passage dans l'île - avant son prochain désarmement 
  - de nombreux Réunionnais ont voulu voir de près le navire de guerre. Le Jules 
  Verne, avait précédé les autres unités de 
  la TF473 en arrivant le 6 mars à Port-des Galets où la Meuse 
  devait le rejoindre deux jours plus tard. (Le 
  Journal de l'Ile - Alain Dupuis - 11 mars 2000)
 Février 
  2000 : Escale à Bombay
Février 
  2000 : Escale à Bombay
 La 
  présence dans le port de Bombay du Tourville 
  (24 au 26 février) du Foch, du Duquesne 
  et du Jules Verne (24 au 28 
  février) a été marquée par une considération 
  particulière de la Marine indienne. Soixante journalistes étaient 
  à bord du Foch le jour de l'arrivée de la TF 473, ce qui 
  reflétait l'intérêt réel de l'opinion indienne pour 
  la France et sa Marine. 
  Lors de cette visite, les esprits occidentaux des équipages de nos bâtiments 
  ont été marqués par cette civilisation si différente 
  de la leur, mais les images engrangées lors de ce court séjour 
  resteront certainement parmi les souvenirs marquants de la mission Myrrhe 2000.
  A l'issue de l'appareillage, le groupe aéronaval a effectué 2 
  jours d'exercices conjoints avec des bâtiments de la Marine indienne. 
  (Cols Bleus n°2522 
  du 18 mars 2000 / photo Marine nationale)
Février 
  2000 : Exercice franco-émirien Golfe 2000 - escale à Abu Dhabi
  Le 
  Golfe a été le théâtre, du 31 janvier au 10 février 2000, d'un exercice franco-émirien 
  rassemblant une douzaine de bâtiments des deux marines sous les ordres d'un 
  commandement binational. Le scénario de l'exercice décrivait une crise qui conduit 
  les Émirats Arabes Unis (EAU) à faire appel à la France. Un adversaire conduit 
  plusieurs agressions sur des installations industrielles des Emirats 
  et prend position sur une île au large d'Abu Dhabi. Les forces coalisées 
  mènent alors des opérations afin de rétablir la souveraineté 
  des EAU.
Le 
  Golfe a été le théâtre, du 31 janvier au 10 février 2000, d'un exercice franco-émirien 
  rassemblant une douzaine de bâtiments des deux marines sous les ordres d'un 
  commandement binational. Le scénario de l'exercice décrivait une crise qui conduit 
  les Émirats Arabes Unis (EAU) à faire appel à la France. Un adversaire conduit 
  plusieurs agressions sur des installations industrielles des Emirats 
  et prend position sur une île au large d'Abu Dhabi. Les forces coalisées 
  mènent alors des opérations afin de rétablir la souveraineté 
  des EAU.
  Sur les 5500 militaires français engagés, 3600 marins étaient répartis 
  à bord du Foch, du Duquesne, 
  de la Meuse, du Tourville, 
  du Jean de Vienne, de 
  l'aviso Commandant Blaison, 
  de la Foudre, de l'Emeraude 
  et d'un Atlantique 2. 
  De son côté, avec 900 hommes engagés, la marine émirienne a mis en oeuvre 
  les frégates Abu Dhabi et Al Emirat, la corvette Murageb, 
  3 patrouilleurs et 3 chalands de débarquement, deux Super Puma 
  ASM et deux sections de fusiliers commandos. La partie lutte sous la mer a eu 
  lieu du 6 au 8 février en mer d'Oman. Golfe 2000 s'est terminé 
  le 9 février à bord du Foch 
  à Abu Dhabi par une cérémonie militaire en présence 
  de nombreuses autorités des deux pays. (Cols 
  Bleus n°2520 du 4 mars 2000)
Janvier 
  2000 : Opération Myrhe : Exercice avec la Marine saoudienne, escale à 
  Djeddah 
  La TF473 a participé les 26 et 27 janvier a un exercice bilatéral 
  avec les frégates Abha, Madina et la pétrolier ravitailleur 
  Boraida. L'activité a été précédé 
  d'une escale à Djeddah du 24 au 26 janvier, première visite 
  d'un groupe aéronaval français dans ce port. Ont été 
  exécuté notamment, un Préram entre la Meuse 
  et le Boraida, une traque de l'Emeraude 
  par les frégates Tourville, 
  Duquesne, Madina 
  et Abha, un strike de Super 
  Etendard sur ces même frégates. Un exercice SAR en coordination 
  avec un bâtiment saoudien porte-hélicoptère. (Cols 
  Bleus n°2518 du 19 février 2000)
Janvier 
  2000 : Opération Myrhe : Un tour du monde pour le Foch
  Le Groupe aéronaval formé autour du porte-avions Foch et composé 
  d'un groupe aérien comptant 12 Super 
  Etendard, 3 Etendard modernisés, six Alizé, 
  et plusieurs hélicoptères dont un détachement Puma Resco 
  pour le Sar (Search & rescue) de combat, la frégate Duquesne, 
  du PR Meuse et du BAP Jules 
  Verne sera en opérations en Méditerranée, en océan Indien et en Atlantique 
  du 15 janvier au 30 avril 2000. La frégate Tourville 
  et le SNA Emeraude prendront 
  part à la première partie de la mission jusqu'à la fin février. Des avions de 
  patrouille maritime devraient apporter leur soutien à la TF 473 en Grèce et 
  dans la zone nord de l'océan Indien. La présence sur le Foch d' Au total, 
  ce sont près de 3 000 marins, 6 bâtiments et 29 aéronefs français qui seront 
  engagés dans cette mission de longue durée. (brèves site MN - janv 
  2000) (Cols Bleus n°2518 
  du 19 février 2000)
Novembre 
  1999 : Le Brésil intéressé par l'achat du bâtiment
  Selon la revue brésilienne Epoca, la Marine brésilienne 
  étudie la possiblité d'acheter le porte-avions Foch 
  pour 50 millions de dollars (300 millions de francs). Son insertion au sein 
  de la flotte brésilienne nécessiterait tout de même un investissement 
  de 75 millions de francs. Une délégation française, conduite 
  par l'ex-ambassadeur du Brésil , Jean-Bernard Ouvrier, est attendue le 
  18 novembre dans la capitale brésilienne afin de s'entretenir de la vente 
  du Foch. (Le 
  Télégramme - novembre 1999)
   
    | Novembre 
        1999 : Un projet pour transformer le Foch en palais des congrès 
        ? Le Foch entamerait une nouvelle carrière, civile cette 
        fois, après sa métamorphose en palais des congrès 
        flottant. Le conseil général du Var, qui vient d'approuver 
        la création d'un syndicat mixte chargé de mettre en valeur 
        la rade de Toulon, fonde de grands espoirs sur ce fleuron obsolète 
        de la Marine nationale qui a conservé aux yeux du public un prestige 
        intact. Les impressionnantes dimensions du bâtiment (... ...) autorisent 
        de multiples exploitations : hébergement, salles de conférence, 
        etc...Le budget prévisionnel pour la reconversion du navire s'élève 
        à 300 millions de francs, hypothèse basse. (Var 
        Matin - 2 novembre 1999 - Robert des Nauriers)
 | Janvier 
        1968 : Un projet pour transformer le Richelieu en palais des congrès 
        ?   (... ...) 
        le conseil général du Finistère a adopté un 
        voeu tendant à ce que le cuirassé Richelieu soit 
        conservé à Brest. Il pourrait être aménagé 
        en musée flottant de la Marine et pourquoi pas en palais des congrès. 
        Sur le plan touristique, la présence du Richelieu à Brest 
        et la possibilité de le visiter revêtirait évidemment 
        un intérêt considérable. Du reste il existe d'autres 
        exemples de telles initiatives et le Victory de Nelson se trouve 
        encore à Portsmouth. (... ...) (Le 
        Télégramme - janvier 1968) | 
Octobre 
  1999 : Exercice Péan 99
  Le 
  groupe aéronaval français a participé à l'exercice 
  Pean 99 du 4 au 25 octobre 1999, en Méditerranée 
  occidentale. Cette sortie de groupe était axée sur la projection 
  de puissance et avait également pour objectif de renforcer la coopération 
  interalliée.
Le 
  groupe aéronaval français a participé à l'exercice 
  Pean 99 du 4 au 25 octobre 1999, en Méditerranée 
  occidentale. Cette sortie de groupe était axée sur la projection 
  de puissance et avait également pour objectif de renforcer la coopération 
  interalliée. 
  Le groupe était constitué du porte-avions Foch - à 
  bord duquel était embarquées les flottilles 6F, 
  16F, 17F, 
  35F -, des frégates 
  Jean Bart, De 
  Grasse, Courbet, des 
  bâtiments ravitailleurs Somme 
  et Jules Verne ainsi que le 
  sous-marin d'attaque Saphir. 
  Il a rencontré les groupes aéronavals anglais (porte-aéronefs 
  Illustrious), espagnol (Principe de Asturias) et Italien (Garibaldi). 
  Au total 3400 marins français, 10 bâtiments et 30 aéronefs 
  étaient engagés dans cet exercice. (Cols 
  bleus n°2505 - 30 octobre 1999) 
 5 
  août 1999 : Le Foch crée l'évènement
5 
  août 1999 : Le Foch crée l'évènement
  Le porte-avions Foch a effectué un exercice de routine 
  dans l'après midi à environ 1 mille des côtes hyèroises. 
  Mais, entre les îles d'Or et le littoral, cet exercice n'est pas passé 
  inaperçu des plaisanciers (... ...). Tirs de fumigènes successifs, 
  mouvements sur le pont : la scéance d'entraînement n'a duré 
  que quelques minutes, mais les vacanciers amassés sur le rivage ont bien 
  cru qu'un accident s'était déclaré à bord. L'accostage 
  du remorqueur Bison a signifié la fin de l'exercice. (Var 
  Matin - 6 août 1999) 
   Il s'agissait après après l'important renouvellement de l'équipage 
  au rotary d'été, de reprendre les bonnes habitudes et de former 
  les nouveaux embarqués. (... ...) Les essais ont été concluants. 
  Maintenu en alerte Trident, le Foch est rentré à Toulon 
  le 13 août. (Cols 
  Bleus n°2496 21 et 28 août 1999) 
 2 
  août 1999 : Un nouveau commandant pour le Foch
2 
  août 1999 : Un nouveau commandant pour le Foch
  Le capitaine de vaisseau Bertrand Aubriot est le nouveau commandant 
  porte-avions Foch. Le CV Aubriot qui arrive de Londres où il était 
  chargé du programme des frégates Horizon, succède ainsi 
  au CV Anne François Bourdoncle de Saint Salvy qui était 
  le maître à bord du bâtiment lors de sa mission au Kosovo 
  dans le cadre de l'intervention de l'OTAN en ex-Yougoslavie.
 C'est le contre-amiral 
  Coldefy, commandant la Force d'Action 
  Navale par interim qui a consacré le CV Aubriot aux destinées 
  du porte-avions, lors d'une prise de commandement qui a eu lieu sur le pont 
  du bâtiment. 
  (Var Matin - 6 août 1999)
 Juin 
  1999 : Retour à Toulon après 119 jours de mer.
Juin 
  1999 : Retour à Toulon après 119 jours de mer.
  Le PA Foch a rallié Toulon le 3 juin sous un soleil 
  radieux. Le bâtiment, avait quitté son port base le 26 janvier 
  dernier. Engagé depuis cette date en Adriatique, dans le cadre de la 
  mission Trident, il avait passé 119 jours en opérations à 
  la mer. Son groupe aérien, durant cette période, a participé 
  à 878 missions opérationnelles, et ses Super 
  Etendard, armés successivement par les pilotes de la 11F 
  et de la 17F, ont procédé 
  à 490 frappes sur la Serbie, le Kosovo et le Monténégro. 
  Le Foch a pris son poste d'amarrage au quai d'honneur en présence 
  de très nombreuses familles de l'équipage, conviés pour 
  la circonstance. 
  Le Foch qui a procédé au total à 2200 catapultage, 
  va subir une période d'entretien qui se prolongera huit semaines. Elle 
  portera, pour l'essentiel, sur le reconditionnement de ses catapultes et le 
  retubage d'une chaudière. (Cols 
  Bleus n°2489 du 12 juin 1999)
Avril 
  1999 : Escale technique à Trieste
  Le porte avion Foch a rejoint Trieste pour une escale technique 
  de quelques jours, le 21 avril. Il a reprit la mer le 26 avril. (Cols 
  Bleus n°2484 du 1er mai 1999)
 Mars 
  1999 : Opération Trident
Mars 
  1999 : Opération Trident
  Le 26 avril, la Task Force 470 aura dépassé le cap des trois mois 
  de mission en Adriatique. Depuis le 24 mars, le porte-avions Foch 
  participe au dispositif de frappe aérienne sur des objectifs militaires en République 
  fédérale de Yougoslavie. Les Super 
  Etendard et Etendard IVP embarqués à bord du Foch sont 
  employés au rythme de dix à seize sorties opérationnelles par jour. En pratique, 
  lors des missions d'attaque au sol, les avions d'assaut opèrent par patrouille 
  de deux, tandis que le premier illumine la cible grâce à son pod laser, le second 
  largue sa bombe guidée. Depuis le début de la mission, ont participé à la protection 
  du Foch les frégates Cassard, 
  Montcalm, Surcouf, 
  Tourville et HMS Somerset, 
  ainsi que les sous-marins d'attaque Saphir 
  et Améthyste ; et pour 
  le soutien logistique, les pétroliers ravitailleurs Meuse 
  et Var et le bâtiment atelier polyvalent 
  Jules Verne. (Cols 
  Bleus n°2483 du 24 avril 1999 - photo Marine nationale/SM Veyrie)
Février 
  1999 : Intégration d'un bâtiment britanique à la Task Force 
  470 
  Tel «une révolution de velours», voici un événement de taille qui 
  n'a pas fait couler beaucoup d'encre dans la presse : l'intégration complète 
  d'un bâtiment britannique au sein d'une «Task Force» française en opérations. 
  Et pourtant, au dire de son propre commandant, «The Honourable commander Michaël 
  Cochrane Royal Navy» (lire le capitaine de frégate Michael Cochrane), de mémoire 
  de marin, cela ne s'était jamais produit ces cent cinquante dernières années! 
  Depuis le mois de février en effet, le HMS Somerset est partie intégrante 
  du dispositif naval français déployé en Adriatique autour du porte-avions 
  Foch, dans le cadre de l'opération «Trident»....(Cols 
  Bleus n°2482 du 17 avril 1999)
Janvier 
  1999 : Le Foch reprend la mer
  Dans le cadre de la crise au Kosovo, l'OTAN qui avait allégé le délai 
  d'alerte à 96 heures vient à nouveau de le porter à 48 h. Conformément à ses 
  engagements pris en octobre dernier, à la suite de la diffusion de l'ordre d'activation 
  du 13 octobre 1998, la France a décidé de redéployer son dispositif aérien en 
  Italie et le groupe aéronaval en Adriatique. Accompagné des frégates Surcouf 
  et Montcalm et du 
  pétrolier-ravitailleur Meuse, 
  le porte-avions Foch a ainsi appareillé mardi soir, 26 janvier, de Toulon. 
  (Cols Bleus n°2472 
  janv 1999)
Novembre 
  1998 : Qualification SEM
  Le porte-avions Foch a effectué, du 23 au 27 novembre, 
  une sortie à la mer de qualification et d'entraînement à 
  l'appontage de pilotes de Super-Etendard 
  modernisés. A cette occasion, diverses visites d'autorités civiles 
  et militaires sont prévues, dont notamment, Sir Michael Jan, ambassadeur 
  de Grande-Bretagne en France.