Arrivée du Rhin et manoeuvre à Diego

Nota du webmaster : Je vous laisse avec l'intégralité du texte de Madagascar Tribune, à savourer...

Le Bâtiment de Soutien Mobile ou BSM le Rhin est dans nos murs depuis le 20 février. L'équipage a été reçu par le colonel Jean-Guy Tiercelin, attaché de défense près l'ambassade de France. D'après ce dernier les vahiny sont là dans le cardre de la coopération régionale. (... ...)

Le bateau en question devait ramener 4 stagiaires malgaches aux pays. Il emmènera ensuite une demi-dizaine. Selon le capitaine de frégate Paul Rome, commandant du navire, l'équipage est là pour apporter un soutien à la marine rnalgache. "Les marins sont très contents d'être à Diégo. C'est un pays accueillant". A Diégo, ils ont réparé un remorqueur de.la Base aéronavale d'Antsiranana ou BANA. Dans les soute, on susurre que nous aurons bientôt 2 autres mais ceux-ci sont encore à Cherbourg. Une autre paire de "Manche" (d'un parapluie).

Pratiquement, depuis ces derniers temps, il y a un bateau français qui arrive chez nous. Il prend ou ramène des stagiaires au pays. Apparemment, la Coopération entre les deux pays a atteint sa vitesse de croisère. Elle a désormais les "Rhin" solides.

Le commandant Paul Rome et une équipe franco-malgache ont repeint la balise de sortie de la rade. Les arbres qui l'ont recouverte ont été coupés. Depuis une dizaine d'années, le lieu en question croupissait sans une végétation luxuriante. Avec l'arrivée de "La Boudeuse", Diégo verra un exercice de débarquement. Cette manceuvre se fera avec un régiment français la 2ème RPIMA et un régiment d'intervention malgache. Au cap Diégo donc, la 2ème RFI et la BANA auront à protéger un un point. Les Français appuyés par le 1er RFI "attaqueront". Bref, cette opération TALK, traduisez "mouson" fera date aux pays du Varalraza, l'alizé du Nord.

En tant que zanalany, le consul Marc la Bourgeois a organisé une soirée dansante à l'Hôtel de la Poste. Une occasion pour les marins de se familiariser avec le salegy. Le dzamandzar, le rhum du pays coulait à flots en l'honneur de l'équipage conduit par le commandant Paul Rorne. La manoeuvre en question ne fera pas couler du sang. Encore moins de bateau. Autrement, le capitaine Paul Rome y perdrait son latin.

(Article de Madagascar Tribune du 27 février 1995 - Randriamidaro Narcisse)


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