Les premiers prototypes appelés Alouette sont apparus peu après la seconde guerre mondiale, monoplaces puis biplaces, ils disposaient d’un moteur à piston. Après plusieurs modifications naît l’Alouette II, d’apparence identique aux appareils de son époque : bulle en Plexiglas, queue non carénée, mais dont le turbomoteur Turbomeca était révolutionnaire pour l'époque.

Son premier vol fût effectué le 22 mars 1955 et dès juin, Jean Boulet, pilote d’essai, établit un premier record international d’altitude à 8209 m, qu’il bat en juin 1958 avec 10984 m.

L’Alouette II est mise en service à l’escadrille 23S dès 1956, puis au sein des formations 10S, 20S, 22S, 58S, 35F et de la section marine de l’école de Dax. L’escadrille 10S, basée à Saint-Raphaël, mettra en œuvre une version d’Alouette II équipée de flotteurs afin de contrôler et observer les lancements de torpilles. L’escadrille 23S reçoit en 1956 les premières Alouette II à patins SE 3130, puis en septembre 1957 les Alouette II à roues SE 313B mieux adaptées aux appontages.

Comptabilisant plusieurs milliers d’heures de vol, l’Alouette II a assuré des missions diverses : surveillance, observation, liaison, mission photographique, épandage, treuillage, sling, vertrep, à partir de la terre ou des bâtiments (dont porte-avions). Elle était présente lors des opérations en Algérie, servant de poste de commandement avancé et comme appareil d’évacuations sanitaires grâce à ses civières extérieures amovibles.

L’Alouette II est une excellente machine d’apprentissage, elle a vu passer des générations de pilotes en formation. Le dernier vol d’Alouette II dans l'aéronautique navale a eu lieu en décembre 1997.

Caractéristiques : Longueur hors tout : 12,05 m Masse maximale : 1600 kg Puissance moteur : 400 cv Vitesse de croisière : 80 nd Vitesse Maximale (VNE) : 105 nd Consommation : 160 L/h Charge Hélitreuillable : 160 kg Charge maximale à l'élingue : 750 kg Nombre maximal de passagers : 4